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Défis de couple

Chapitre 14

Divers
La BA du jour:J’ai quitté l’appartement d’Albert sans faire de bruit après avoir récupéré mon sac. J’en avais fini avec lui pour cette fois-ci et j’étais libre de faire ce dont j’avais envie, libre de me faire plaisir alors, toute joyeuse, je suis descendue par l’escalier jusqu’à l’appartement de mon petit chéri du 6ème. Je voulais lui faire plus et surtout beaucoup mieux que la dernière fois, pour lui comme pour moi. J’avais tellement envie de me faire plaisir, de profiter à fond de ma récompense.Arrivée devant sa porte, j’ai pensé que mon attitude et mes réactions étaient étranges ; cette façon que mon corps a de répondre aussi vite et aussi facilement aux attouchements de n’importe quel mec me choquait et, en plus, la Boule puante m’avait annoncé une partie à 3 avec des copains à lui, des types dans son genre, je n’en doutais pas un instant, pour s’occuper de mon cas et en plus, il allait se faire un plaisir de leur raconter que j’étais une parfaite salope. « J’allais en prendre plein le cul », comme il m’avait dit en rigolant.J’appréhendais cette épreuve, bien sûr mais je savais déjà que j’allais venir chez lui, faire ce qu’il voudra et en plus, que j’allais certainement prendre mon pied à éponger ses tordus de copains et à les laisser faire de moi tout ce qu’ils voudraient, à deux ou trois à la fois. En plus d’être clairement exhibitionniste, je découvrais mon côté maso et mon appétit de sexe glauque, voire extrême.Heureusement, venir chez ce petit vieux sympa allait constituer une récréation agréable, reposante. Pourquoi ne pas avoir choisi un beau mec ? Pourquoi ne pas demander à Arnault de me livrer à de beaux mecs ? J’ai souvent pensé à cette question et me réflexion m’a amené à considérer que d’abord j’ai ce qu’il faut à la maison en la matière, et que je ne suis pas attirée par ce genre d’homme dans mes fantasmes, au contraire. A quoi bon refuser de regarder la réalité en face ? J’ai sonné et le petit chien a immédiatement aboyé. A travers la porte, j’ai entendu la voix d’Edmond: « Tais toi donc, Voyou, tu fais chier le monde à aboyer tout l’temps! » et j’en ai souri d’aise. Lui aussi est vieux et plus très beau, fripé et ridé mais il est doux et attendrissant. Je découvre là une autre facette de ma sexualité, une sorte d’envie de faire du bien, beaucoup de bien à ce genre de petit vieux solitaire et timide.Il a ouvert la porte, son petit chien sautait, tournoyait en l’air, me faisait fête. Je l’ai caressé et lui ai gratouillé la tête.« Arrête ton cirque, Voyou! Va au panier ! Laisse la dame en paix !» Le chien, tête basse, est allé s’installer dans son panier. Edmond m’a souri et je l’ai interpellé d’un air coquin. « Alors, vous avez un café à m’offrir ? » Le petit vieux m’a souri. Il irradiait : « Oui, et puis du vrai c’coup là! Entrez ! Donnez-moi votre imper ! Installez-vous, je vous amène le café. » Il a posé mon imper sur une chaise du salon et a foncé dans la cuisine en trottinant. Plus petit que moi, maigre, le visage ridé, il était tout sourire. Cinq minutes après il est revenu vers moi avec une tasse en porcelaine posée sur une soucoupe. Un vrai café qui sentait bon. Je lui ai souri : » C’est vraiment super gentil d’avoir pensé à moi ! J’aime le bon café, et sans sucre, en plus ? C’est parfait ! » Il s’est assis à côté de moi et j’ai bu deux gorgées sans bouder mon plaisir ; j’ai posé la tasse sur la petite table de salon puis je me suis retournée vers lui. Il était tout timide, mon petit vieux. C’était très craquant, touchant. J’ai posé ma main sur la sienne. Il n’osait même plus me regarder et gardait les yeux baissés. J’ai rompu le silence : « Aujourd’hui, j’ai plus de temps à vous consacrer! Alors dites-moi, qu’est ce qui vous ferait plaisir, monsieur CHALOT?» Il m’a regardée sans répondre. Il ne pouvait pas, il était trop intimidé pour sortir un mot. Je me suis penchée vers lui pour lui murmurer dans le creux de l’oreille : « Il faut me dire ce que vous voulez que je fasse, M. CHALOT ! Vous allez me le dire tout bas, d’accord ? »…, et la pointe de ma langue a léché le pavillon de l’oreille offerte. Il a frissonné de plaisir non dissimulé puis a hoché la tête. Je me suis alors approchée de lui et j’ai écouté ce qu’il disait d’une toute petite voix timide. Je souriais en l’écoutant avouer ses désirs, ses petits fantasmes qui me paraissaient tellement anodins comparés à ceux que je venais de mettre en scène.« Oui, je vais faire ça aujourd’hui ! Continuez ! Oui, ça aussi on va le faire, l’idée me plaît bien ! » Il se libérait peu à peu et je l’écoutais en souriant. Je découvrais que tout homme a des désirs secrets et qu’il suffit de l’écouter pour les connaître et lui faire plaisir en lui faisant comprendre que rien n’est impossible, si on partage une même envie de liberté: « On fera ça la prochaine fois, si vous voulez. Ca aussi on le fera ! Oui, d’accord, j’aime bien faire ça ! Et puis, si vous avez d’autres envies, dites-le moi ou écrivez le moi et vous me donnerez le papier à ma prochaine visite ! D’accord ? On reste là ou on va dans votre chambre ?»
Je l’ai regardé en papillonnant des cils. Il souriait et avait les joues bien rouges. Il semblait heureux de s’être livré ainsi. « On va dans la chambre ? » Il a hoché la tête. « Je vous suis. » Il s’est levé et est passé devant moi. Sa chambre était sur la gauche au bout du couloir. Une chambre meublée à l’ancienne avec un lit en bois, assez haut : un 140 de large, une table de chevet en bois et marbre, une commode avec une cuvette et un broc en porcelaine et un dessus de lit vert molletonné recouvrait le lit. C’était vieillot, mais très propre, et au sol, il y avait une carpette grise et marron. « Allez-y monsieur Edmond, je suis prête ! » J’étais debout, à côté du lit et il est venu vers moi, le souffle court. Il était la proie du stress et ses vieilles mains ridées tremblaient. Je me suis retournée lentement et des deux mains, j’ai relevé mes cheveux car je savais par quoi il voulait commencer. De fait, il a descendu la fermeture éclair de ma robe, lentement, il voulait me déshabiller comme un enfant déshabille une poupée. Il m’avait confié qu’il aimait par-dessus tout jouer avec une femme aussi docile qu’une poupée.La fermeture éclair baissée, ses vieilles mains sont venues se poser sur mes épaules et on fait glisser le tissu de ma robe, tout doucement. Le tissu a glissé le long de mes bras et tout le haut de ma robe était maintenant sur mes hanches. Je me suis retournée. Il a regardé ma poitrine et ses mains sont venues toucher la dentelle de mon soutien-gorge, délicatement puis le bout de son index s’est glissé sous le bonnet et a touché ma peau. J’ai frissonné en fermant les yeux de plaisir sous cette délicate caresse. Mon petit vieux est de nouveau passé derrière moi et il a entrepris de dégrafer mon soutien gorge en tremblant. Je sentais son souffle sur ma peau et le laissais faire. Il est parvenu à ses fins puis a fait glisser les bretelles sur mes épaules. Il a retiré mon soutien gorge, l’a soigneusement posé sur le lit et est revenu face à moi pour toucher mes seins, jouer avec les aréoles et mes tétons érigés, en cercles doux et délicats, du bout des doigts. Il explorait ma peau offerte en prenant son temps, en me contemplant. J’ai décidé de le laisser prendre son plaisir comme il voulait et de le laisser faire à son rythme.Il s’est ensuite mis à genoux devant moi et a doucement baissé ma robe, jusqu’à mes chevilles et j’ai levé un pied puis l’autre pour l’aider à dégager le tissu. Il a posé ma robe sur le lit et est revenu pour, du bout des doigts, toucher la dentelle de mon string, mes jarretières et la lisière de mes bas. Il faisait aller et venir ses doigts sur ma peau, sur le tissu, le grain de mes bas, les élastiques des jarretières puis il a posé ses mains sur le haut de mon string et l’a fait glisser lentement le long de mes hanches et de mes cuisses ; je le laissais faire ; j’étais attendrie de désir et de plaisir à le laisser faire comme ça. « Pourquoi précipiter les choses ? » me suis-je dit.Il aimait ça, déshabiller sa poupée docile et jouer avec et de mon côté j’appréciais particulièrement ce traitement, cette douceur rare, surtout après mes passages crapoteux chez Albert.Il a posé le petit tissu sur mes chevilles et j’ai soulevé un pied après l’autre pour l’aider à le dégager. J’étais nue devant lui, maintenant. Mon sexe épilé était juste à portée de sa bouche.D’une petite voix, il m’a demandé de me coucher sur le lit. Je savais ce qu’il voulait alors je me suis allongée en travers du lit et j’ai écarté et relevé mes jambes. Il est venu, à genoux, coller sa bouche sur ma fente pour me lécher autant qu’il a voulu, comme il a voulu, et j’ai savouré cet hommage à ma féminité et à ma beauté. Il a pris son temps et sa bouche, sa langue en moi me faisait de l’effet, d’autant que je me touchais les seins et les tétons tandis que je m’ouvrais à sa langue.Il m’a bien léchée puis il est venu sur le lit pour que je le suce, comme je le lui avait promis et après il s’est installé entre mes jambes, le bas du corps dénudé pour me pénétrer « à la papa », comme dit Arnault. J’ai relevé mes jambes pour qu’il en profite bien. Sa tête était contre ma poitrine et il me suçotait le bout d’un sein. Il a fait quelques va et vient en gémissant et a joui en arquant ses reins, mes mains collées sur ses fesses minces et décharnées, puis il a roulé sur le côté. Je me suis penchée vers lui pour lécher sa bite et avaler le reste de sperme et de mouille qui s’y trouvait, lentement, doucement. Il gémissait sous ma petite langue. « Vous aimez cela, Edmond ! Je vous le ferai à chaque fois ; j’adore, vous savez. » Il s’est endormi rapidement; je me suis rhabillée et je suis partie en lui laissant mon prénom et mon n° de téléphone sur un papier sur la table du salon. Cette séance pleine de douceur m’avait bien plu et je me sentais revigorée, vidée de toute tension, détendue, en paix avec moi-même. Je n’étais pas qu’une salope ou un « vide-couilles », comme dit Albert. En fait, même si je suis ça, car je suis ça aussi, je le sais maintenant, je ne suis pas que ça.« Je reviendrai souvent, cela me fera du bien de vivre ça! Ca change agréablement !» me suis-je dis, « Edmond deviendra ma récompense, ma friandise en l’absence d’Arnault. » Albert, lui, est déjà l’acteur clé de mes fantasmes inavouables en l’absence de Schuller et Arnault m’a promis d’autres défis extrêmes à relever que j’attends avec impatience et je sais déjà que lorsque Schuller rentrera, je vais devoir y retourner et parfaire l’exploration de mes bas fonds avec lui. Je sais que cela sera redoutable mais je veux vivre ça et aller jusqu’au bout et puis j’ai le soutien d’Arnault.Plus que jamais je l’aime et le désire. Lorsque j’ai fait part à Arnault de ce désir de revenir souvent chez Edmond, il m’a dit que cela ne le gênait pas et que je pouvais faire autant de BA que je veux et avec qui je veux…Je lui ai fait plein de bisous partout.
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