Après m’avoir embrassée, Clément ne sembla pas sentir le goût d’un autre homme sur mes lèvres et sur ma langue. Il sembla trop impatient à obtenir ce qu’il m’avait demandé depuis si longtemps, même si pour moi, étant encore vierge lors de mes débuts avec lui, je n’avais pas l’impression de l’avoir fait attendre si longtemps. Il me prit par la main et sans que j’ai le temps de savoir si la maison était vide, il m’emmena avec lui dans sa chambre. Il commença à me déshabiller.— Attends, lui dis-je.— Quoi encore ? Tu m’as promis qu’on le ferait aujourd’hui.— Ce n’est pas ça. Mais j’ai peur que quelqu’un nous entende.— Rassure-toi, il n’y a personne d’autre que toi et moi. Même si, après avoir perdu ma virginité avec mon frère, mes sentiments pour Clément s’étaient estompés, je me persuadai qu’en faisant l’amour avec lui, j’arriverais à l’aimer à nouveau plus que mon propre frère. Après tout, avant de lui offrir ma première fois, je l’aimais comme n’importe quelle sœur aime son frère. Après m’avoir déshabillée sans vraiment chercher à savoir si je craignais de m’afficher nue devant lui, Clément m’allongea sur son lit et se déshabilla rapidement. Je constatai assez facilement son envie. Mais surtout, je remarquai que sexuellement parlant, il était plus gros et plus long que mon frère. Quelque part, j’étais rassurée d’avoir connu intimement mon frère en premier, car en voyant le sexe de mon frère pour la première fois, je n’ai pas été surprise par la taille. Là, si cela avait été Clément, je ne sais pas si j’aurais eu la même réaction. Bien sûr, m’ayant envoyé quelques heures plus tôt une photo de son sexe en érection pour me montrer son impatience, j’avais pu remarquer qu’il semblait plus gros que celui de mon frère. Mais j’ai surtout pensé qu’il avait utilisé un angle qui l’avantageait, ou qu’il avait pris une image d’un gros sexe sur internet pour me faire croire qu’il était bien bâti. Mais la réalité était présente sous mes yeux. Si je devais donner une estimation, je pense que le sexe de Clément devait mesurer environ cinq centimètres de plus que celui de mon frère. Et de circonférence, il était peut-être un centimètre plus gros. Clément vint ensuite sur moi et écarta mes cuisses. Il s’allongea sur moi et me pénétra sans préliminaires. Ne m’attendant pas à une pénétration si rapide de sa part et sans y être vraiment préparée, j’eus relativement mal, ce que mon chéri remarqua assez facilement.— Ne t’inquiète pas, c’est normal d’avoir mal la première fois, me dit-il sans chercher à être plus doux. Je ne répondis pas et je serrai les dents. Je n’osais pas lui dire qu’il n’était pas vraiment mon premier et que je n’avais pas eu aussi mal lors de ma première fois. Je ne m’attendais clairement pas à ça, mais après avoir connu le plaisir avec mon frère en trouvant toujours nos rapports trop courts, cette fois, avec Clément, j’étais impatiente que cela se termine. Pourtant, lorsqu’il éjacula en moi, il ne s’était pas passé plus de deux minutes alors que mon frère tenait facilement une dizaine de minutes. Il se retira de moi pour mon plus grand soulagement.— Je me doute que pour ta première fois, tu n’as probablement pas trouvé ça aussi bien que ce que tu imaginais, me dit-il. Mais ne t’inquiète pas, plus on le fera, plus tu prendras du plaisir.— D’accord, répondis-je.— Ah, et j’espère que tu prends la pilule. Il ne faudrait pas que tu tombes en cloque et que tu me refiles un gamin. Contrairement à mon frère qui restait allongé à mes côtés après avoir fait l’amour, Clément quitta rapidement le lit, remit son caleçon et son t-shirt et à ma grande surprise, mais surtout à ma déception encore plus grande que celle de notre première étreinte, il alla sur son ordinateur, mit son casque sur la tête et sembla totalement oublier ma présence. Je restai allongée et nue sur son lit, sans savoir s’il allait me prêter de l’attention. Mais après un peu plus de trente minutes à ne regarder que son écran et à agiter ses doigts sur son clavier et sa souris, je compris qu’il était plus absorbé par son jeu que par moi, la femme qui était nue dans sa chambre. Je décidai de me lever et de me rhabiller, très déçue sexuellement et aussi par son comportement.
— Je vais rentrer chez moi, lui dis-je une première fois sans obtenir de réaction de sa part. Je vais rentrer, lui dis-je une seconde fois en ayant élevé la voix.— Hein ? Tu disais quoi ? me demanda-t-il en retirant son casque. Ah putain, tu viens de me faire perdre.— Je te disais que je vais te laisser jouer et je vais rentrer chez moi.— Comme tu veux. Tu peux aussi rester et me regarder jouer.— Non, j’ai les devoirs à faire, lui dis-je pour trouver une raison de partir.— OK. Tu reviens demain ?— Oui.— Ferme la porte en sortant de la chambre, me dit-il. Je sortis de la pièce sans obtenir plus d’attention de sa part. Pas de petit bisou, ni même un "au revoir", rien. Je quittai ensuite sa maison et je rentrai chez moi à pied. J’aurais pu appeler mon frère, je sais qu’il serait venu me chercher. Mais je ne voulais pas prendre le risque qu’il me demande pourquoi je rentrais si tôt au lieu de rester dormir chez mon copain. Et je ne voulais pas expliquer les raisons de ma plus grande déception. Après une heure de marche pendant laquelle je remis ma relation en question, j’arrivai chez les parents.— Coucou ma chérie, dit ma mère. Ça s’est bien passé ta soirée avec Clément ?— Oui, dis-je sans vraiment cacher ma déception. Je ne dis pas non plus la vérité sur la personne avec qui j’avais passé ma soirée, car ma mère se serait imaginé des choses et elle aurait eu tout à fait raison de se les imaginer puisque cela s’était effectivement produit. À la place, je préférerai lui laisser croire que j’avais passé ma soirée avec mon petit-ami officiel.— Vu la façon dont tu réponds, j’ai des doutes, me dit celle qui m’a mise au monde. Est-ce que ça a un rapport avec le fait que tu rentres aujourd’hui au lieu de demain ?— Oui, c’est ça. Clément avait des choses à faire. Donc je suis rentrée. Mais on se revoit demain.— D’accord ma chérie. Les imprévus sont toujours dommages, mais ils font aussi partie de la vie. Si vraiment elle savait ce qui retenait, probablement encore au moment où j’étais rentrée, l’attention de Clément, elle n’aurait pas eu le même discours. Le soir, je n’avais toujours aucune nouvelle de Clément. Pas de SMS pour me souhaiter une bonne nuit. Je ne reçus pas de SMS non plus de la part de Christophe qui pensait probablement que je passais la nuit dans le lit de mon soi-disant chéri. Le lendemain matin, je ne savais toujours pas si je comptais redonner une chance à Clément de se rattraper. Mais finalement, je ne voulais pas rester sur une mauvaise impression et je décidai d’aller le retrouver. C’est sa mère qui m’accueillit.— Bonjour... dit-elle en semblant hésiter sur mon prénom.— Estelle.— Désolé, ça ne me revenait pas. Entrez, Clément est dans sa chambre. Je vais le prévenir que vous êtes là. Elle prit la direction de la chambre de Clément et revint assez rapidement.— Il arrive dans cinq minutes. Vous voulez boire quelque chose en attendant ?— Un jus de fruits si vous avez. Je m’assis à la table de la cuisine en attendant Clément. Cinq minutes, puis quinze, puis vingt. Et il débarqua enfin à la cuisine. Il ne prit pas le temps de m’embrasser devant sa mère et m’invita à l’accompagner dans sa chambre.— Vu qu’il y a ma mère aujourd’hui, ça risque d’être compliqué de baiser, m’annonça-t-il. À la place, tu ne voudrais pas plutôt me sucer ?— Si tu veux mon chéri, dis-je après réflexion car à nouveau déçue. Il ne prit pas plus de temps pour retirer son pantalon et son caleçon et s’assit sur son lit.— Allez viens bébé. Elle n’attend que toi. Je m’approchai avec un peu d’appréhension. Encore une fois, il ne chercha pas à me mettre en conditions. Pas de baisers, pas de caresses, rien de tout ça. Il voulait aller directement au but. Je mis son sexe dans ma bouche et assez rapidement, il appuya sur ma tête.— Comme ça, c’est bon ! dit-il en m’imposant son rythme et en m’étouffant presque. Là encore je n’ai pas apprécié sa façon de m’imposer les choses. Mais je pris sur moi car je me souvenais que mon frère m’avait dit que les hommes avaient tous leurs préférences en matière de fellation. Donc c’était probablement ça qui plaisait à Clément, même si cela ne me plaisait pas. Au moment où il éjacula dans ma bouche, Clément ne chercha pas à me prévenir.— Avale salope ! dit-il en remplissant ma bouche. Il savait que cette fellation était censée être ma toute première. Pourtant, il me demanda d’avaler son sperme tout en employant un vocabulaire assez rabaissant. Cependant, même si là encore j’étais déçue, je lui fis ce plaisir qu’il attendait de moi. J’avalai son sperme et je me rendis compte que comparé à celui de mon frère, il était amer. Je pensais que le goût du sperme était le même pour tous les hommes, mais j’avais tort et je le compris à ce moment-là. Et contrairement à mon frère qui n’avait pas hésité à m’embrasser après la fellation, Clément ne posa pas ses lèvres sur les miennes. Il se contenta de remettre son sexe ramolli dans son pantalon et de retourner sur son ordinateur sans même me remercier. J’étais encore plus déçue que la veille. Ce jour-là, je compris qu’il avait été insistant avec moi dans le seul but d’imaginer être mon premier. Heureusement pour moi, je n’ai pas commis l’erreur de me préserver pour lui. Et en réalité, il ne cherchait en moi qu’un trou où il pouvait se vider. Notre relation prit fin assez rapidement après ce week-end de déception. Et ce n’est même pas moi qui ai rompu. Quelques jours après, il vint me voir en me dit que cela ne pouvait plus continuer entre nous. En réalité, il avait déjà trouvé une autre proie à qui il faisait croire monts et merveilles. Et comme la plupart de ses anciennes proies, je n’hésitai à prévenir ma camarade qui comme moi quelques semaines plus tôt, ne crut pas ce que tout le monde lui racontait. Mais pour elle, cela sembla plus rapide que pour moi, car après une semaine, elle était déjà déçue d’avoir perdu sa virginité avec Clément. Quant à moi, j’appris un peu plus tard qu’il ne m’avait jamais attendue. En effet, pendant que je n’étais pas prête, il n’avait pas hésité à se satisfaire avec d’autres filles. Mais pour éviter que je sache qu’il me trompait en attendant d’obtenir ce qu’il voulait de moi, il couchait avec des filles d’autres établissements scolaires. Je pense que aujourd’hui encore, il est persuadé d’être celui qui m’a pénétrée en premier. Mais je ne regrette pas une seule seconde de ne pas avoir commis cette erreur.
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