Un peu plus d’une semaine passa après le cuisant échec de ma relation qui m’avait fait ouvrir les yeux sur les vraies intentions de mon ex qui maintenant ne méritait plus que je lui porte de l’intérêt. C’était un jour de semaine. Après être rentrée de l’école et avoir fait mes devoirs, je demandai à mes parents si je pouvais aller voir mon frère. Papa, maman, je peux aller voir Christophe ? Tu as fini tes devoirs ? demanda mon père. Oui, il y a dix minutes. N’oublie pas que tu as école demain. Donc ne rentre pas trop tard. Au pire, si je suis trop fatiguée, Christophe pourra me ramener. Après avoir obtenu l’accord des parents, je sortis et pris la direction de l’appartement de mon frère. [SMS,Christophe]> Coucou, tu es chez toi ?< Oui, pourquoi ?> Pour savoir si je peux passer te voir.< Pas de souci.> À tout à l’heure.< À plus. Bisous. Quelques instants plus tard, j’arrivai devant la porte de chez lui. Je n’eus pas besoin de sonner à l’interphone car un voisin était en train de sortir son chien quand j’arrivai. Mon frère m’ouvrit et il me fit la bise comme n’importe quel frère. Je reconnais que sur le moment, après avoir été jusqu’à faire l’amour ensemble, se faire la bise me parut étrange. Mais sa copine était peut-être présente, d’où sa réaction. Une fois la porte refermée derrière nous, il m’invita à m’asseoir sur le lit. Je pus ainsi constater que nous n’étions que tous les deux. Je ne compris donc pas pourquoi il n’avait pas posé ses lèvres sur les miennes. Ça va ? me demanda-t-il. Je réfléchis quelques secondes puis je vins poser mes lèvres sur les siennes. Aussitôt, sa bouche s’ouvrit pour que sa langue vienne à la rencontre de la mienne. Maintenant ça va, dis-je en plaisantant. Tu sais que nous ne devrions pas recommencer. J’ai ma copine et tu as ton mec.
Non, avec lui c’est déjà fini. Tu avais raison finalement. C’est un con. Il voulait juste coucher avec moi pour se sentir fier de m’avoir dépucelée. Heureusement, toi et moi savons qui est réellement le premier. Je suis navré de le savoir. J’aurais vraiment aimé me tromper à son sujet. En plus, j’avais peur d’être nulle, mais je pense qu’il a été si mauvais que même si j’avais vraiment fait l’erreur de lui offrir ma première fois, j’aurais été déçue. Tu dis ça sous le coup de la colère parce que vous avez rompu. Absolument pas. S’il ne m’avait pas quittée, c’est moi qui l’aurait fait. Donc je ne suis pas déçue que cela soit fini entre lui et moi. Je me suis alors allongée sur le lit de mon frère et il préféra rester assis sans me regarder. Je passai ma main dans son dos et je commençai à le caresser. Après environ une minute, il se retourna. Tu es venue là pour quoi exactement ? me demanda-t-il. Je ne sais pas. J’avais juste envie de te voir. Tu me promets que c’est tout ? Tu n’avais pas d’autres intentions en tête ? Tu m’en voudrais si c’était le cas ? Je ne sais pas vraiment. Tu sais que j’ai ma copine. Elle n’est pas là d’ailleurs. Non, elle est chez elle. Donc si j’avais des intentions cachées, nous serions totalement libres ce soir. Oui, mais nous ne devrions pas. Parce que je suis ta sur ? Oui. Et parce que je... je... Il se mit à balbutier quand j’ai déposé un baiser dans son cou. En toute honnêteté, en arrivant chez lui, je n’avais aucune intention particulière. À la limite, même s’il m’avait embrassée au lieu de me faire la bise, je n’aurais probablement pas eu envie d’aller plus loin. Mais lorsqu’il commença à me parler d’intentions cachées, il fit renaître en moi un désir. Pas simplement une envie de faire l’amour, mais un désir de lui. Il m’embrassa avec l’intensité de son envie. Rapidement, nos habits volèrent un peu partout autour du lit. Nous nous retrouvâmes nus et remplis de désir l’un pour l’autre. Puis mon frère passa sa tête entre mes cuisses et me dégusta pendant de longues et savoureuses minutes, m’emmenant aux sommets du plaisir à deux reprises. Quant à moi, après qu’il se soit régalé de mon nectar, je savourais à nouveau le goût de son pieu de chair dans ma bouche. Mais nous semblions vouloir la même chose. C’est pourquoi, sans qu’il m’ait demandé d’arrêter, je m’interrompis. Je le voulais en moi et lui aussi semblait vouloir retrouver mon antre humide. Je vais aller chercher les capotes, m’annonça-t-il en se relevant. Non ! lui fis-je savoir. Pas besoin. Je te veux entièrement. Je veux te sentir te soulager en moi. Je ne veux plus jamais utiliser de capote avec toi. Tu es sûre ? Oui. Sans chercher à aller contre ma volonté, mon frère orienta rapidement sa barre à l’entrée de mon conduit chaud et humide. Puis sans hésiter, il entra là où il fut attendu avec énormément d’envie. Nous y étions. Nous refaisions l’amour et cette fois, ce n’était pas dans un lieu neutre. C’était chez lui. Mon frère alla et venait en moi tout en m’embrassant. Et après mes deux orgasmes obtenus avec sa langue, il me fit atteindre le septième ciel une nouvelle fois. Mon orgasme provoqua le sien et pendant un instant, il sembla comme honteux de remplir mon intimité. Mais je le rassurai en lui souriant et en l’embrassant. Dans son regard, je vis qu’il semblait plus détendu de savoir que je ne lui reprochais pas d’avoir laissé son crayon vider son encre en moi. Car j’étais sérieuse dans mes propos, je voulais vraiment le sentir se laisser entièrement aller en moi et je ne voulais plus jamais utiliser de préservatif avec lui. Après s’être entièrement vidé, de son sperme et de ses forces, mon frère s’allongea à mes côtés après m’avoir gratifiée d’un nouveau baiser. Nous restâmes silencieux, n’échangeant rien de plus que des regards complices, des caresses et des baisers. Merci, dis-je en brisant le silence. C’était vraiment bon. Merci à toi aussi. J’ai pris énormément de plaisir. Tu... Tu veux... hesita-t-il. Quoi donc ? demandai-je en attendant impatiemment qu’il me propose de rester dormir chez lui. Tu veux rester ici cette nuit ? Oui, mais il faut que les parents acceptent. Nous leur téléphonerons pendant le repas, répondit-il. Nous nous embrassâmes pendant encore plusieurs minutes avant que mon frère soit le premier à se lever du lit. Mais contrairement à mon ex, mon frère ne chercha pas à se rhabiller. Il se promena nu dans son appartement. Tu veux manger quoi ce soir ? me demanda-t-il. Je ne sais pas. Tu as quoi ? En dehors des pâtes et du riz, j’ai une conserve de petits pois et une jardinière de légumes. La jardinière de légumes alors. Il mit le repas au micro-ondes et vient chercher un nouveau baiser qu’il obtint sans problème. Tu es tellement belle ! Toi aussi tu es très beau. Mais je suis sûre que ta copine doit souvent te le dire. Pas vraiment. Mais ça fait plaisir de l’entendre. La sonnerie du micro-ondes retentit, nous informant que le repas était prêt. Christophe me tendit la main que je pris sans hésiter. Il m’embrassa une nouvelle fois et nous nous dirigeâmes ensemble vers le coin cuisine. C’était la première fois de ma vie que j’étais attablée en étant totalement nue. Pendant le repas, mon frère appela nos parents pour tenter de les convaincre de me laisser dormir avec lui. Mais parce que j’avais école le lendemain, ils refusèrent. Ils étaient prêts à venir me chercher si Christophe était trop fatigué pour conduire et que je l’étais trop pour pouvoir rentrer à pied. C’est donc un peu déçus que la conversation avec les parents prit fin. Je les comprends aussi, dit-il. Mais nous avons encore un peu de temps pour profiter ensemble. Tu penses à quoi ? demandai-je. Si tu veux, je pourrais te ramener après avoir rechargé les batteries et avoir fait un second round. Donc ça veut dire que tu as envie de recommencer ? Pas en ce moment, mais j’ai envie de le refaire avant que tu partes. Je sais, j’avais compris. Mais tout à l’heure, tu disais que nous ne devrions pas recommencer. Est-ce que le fait qu’on le refasse une deuxième fois ce soir veut dire que ça continuera après cette soirée ? Oui. Mais il faudra que tu prennes la pilule. Vu que tu es de nouveau célibataire, ça risque d’être compliqué de te justifier si tu devais tomber enceinte. J’y ai pensé aussi. Nous terminâmes le repas et mon frère m’invita ensuite à le rejoindre dans le lit. Cette fois, j’étais toujours nue, mais sous les draps du lit de mon frère. Ça me faisait un peu étrange car je me disais que seules les femmes en couple partagent le même lit qu’un homme en étant nue. Bien sûr, nous avions déjà partagé le même lit à l’hôtel, mais ce n’était pas encore la même chose. Le lit n’appartenait à aucun de nous deux. Une fois dans le lit, mon frère et moi partageâmes encore quelques baisers puis il ferma les yeux et posa sa tête sur ma poitrine. Il déposa un baiser sur le sein qui lui était le plus directement accessible. Je lui caressai la tête et après quelques minutes, en raison de sa respiration, je sus qu’il était en train de dormir. J’hésitai à fermer moi aussi les yeux pour me laisser aller dans un sommeil réparateur, mais je me souvenais aussi que les parents attendaient mon retour. Je luttai pour ne pas m’assoupir, mais je fus vaincue par la plénitude et je m’endormis en conservant la tête de mon frère posée sur ma poitrine. Je fus réveillée par une tendre sensation de baisers qui parcouraient mon corps. Puis je fus prise d’un sursaut. Avais-je fini par passer toute la nuit avec mon frère alors que les parents voulaient que je rentre à la maison ? Bonjour la belle au bois dormant. Tu as passé une bonne nuit ? Hein ? Mince. On est déjà le matin ? Les parents vont me tuer. On leur expliquera que nous avons été trop fatigués et que nous ne nous sommes pas sentis nous endormir. Dans la panique, je commençai à me rhabiller et à me préparer pour l’école. Machinalement, je regardai mon téléphone pour voir si j’avais raté un appel des parents. C’est à ce moment que je vis finalement l’heure. Aux alentours de vingt-et-une heures trente. T’es con, tu m’as fait peur. Que puis-je faire pour que tu me pardonnes ? Je tirai le drap et constatai que mon frère semblait de nouveau en forme. J’ai une petite idée, mais je ne suis pas sûre que le mieux pour en profiter soit d’être habillée. Mon frère comprit assez facilement mon message et ne perdit pas une seconde pour retirer les quelques vêtements que j’avais remis en pensant être déjà le lendemain. Je me retrouvai rapidement nue une fois de plus et couverte de baisers. Les doigts de mon frère glissèrent le long de mes lèvres humides puis après plusieurs minutes de plaisir, mon frère vint une nouvelle fois en moi. Nous ne faisions plus l’amour sur le lit, mais sous les draps. Je faisais la chose la plus intime, avec mon frère, dans l’endroit le plus intime d’un appartement ou d’une maison. Après plusieurs minutes de va-et-vient continus et agréables, mon frère sembla proche de l’extase. Il me regarda dans les yeux et ne vit que de l’approbation. Dans un râle de plaisir, mon frère mit sa tête dans mon épaule et resta planté au fond de moi. Il se retira et s’allongea ensuite à côté de moi. Cette fois, je posais ma tête sur son torse à la peau de velours. Tu me promets que ce n’était pas notre dernière fois ? Oui. Mais toi, promets-moi de prendre la pilule pour éviter de tomber enceinte pendant que tu n’as personne. Je te le promets. Je réfléchissais encore quelques secondes. Je peux te poser une question indiscrète ? demandai-je. Après ce que nous avons fait, tu penses vraiment qu’il y a des questions indiscrètes ? Je ne sais pas. Tu n’as peut-être pas envie de répondre à n’importe quelle question. Demande toujours dans ce cas. Tu avais déjà trompé ta copine avant de le faire avec moi ? Ma copine actuelle, non. Mais par le passé, j’ai déjà trompé certaines ex. Par contre, tu es la seule avec qui cela se soit le plus reproduit. En général, quand je trompais mes ex, c’était avec des filles de passage et je le faisais une fois ou deux. Et moi, tu me considères comme une fille de passage ? Non. Avec toi, c’est spécial. Je ressens des choses que je n’avais ressenti avec personne. Nous échangeâmes de nouveaux baisers puis nous sortîmes du lit. Il ne me proposa pas de prendre une douche ensemble. Mais s’il m’avait proposé, j’aurais refusé. Je voulais conserver son odeur sur moi toute la nuit. Même si je la repris avec moi en la mettant dans une poche, je ne remis pas ma culotte en me rhabillant. Je voulais que mon frère puisse profiter encore un peu s’il voulait balader un peu ses mains sur moi pendant le retour jusqu’à chez les parents. Et j’avais bien fait puisque Christophe passa sa main à quelques reprises entre mes cuisses. Avant d’arriver chez les parents, nous nous embrassâmes et il me déposa ensuite. Je fis rapidement la bise à mes parents puis je me dirigeais dans ma chambre. Je me déshabillai entièrement. Cette nuit, j’avais envie de dormir nue. J’avais envie de dormir comme je l’aurais fait si j’avais passé la nuit avec mon frère. Pourtant, il n’était pas là, mais c’était un peu ma façon d’être proche de lui.
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