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Au-delà

Chapitre 1

cours par correspondance

Lesbienne
Bzzzz. Bzzzz. Le téléphone d‘Estelle vibra. Elle l‘attrapa discrètement, sans que le professeur la remarque. C‘était un message de Janine:
— Tu l’as ?— oui.
Répondit-elle et elle supprima les messages.Estelle regarda en l’air, un peu désorientée. Mais la réponse ne se fit pas attendre.
— Bien. Mets-le.
Elle bloqua un instant: « Quoi, ici ?? Maintenant ??? Mais je suis en cours !! »Mais elle n’obtint pour toute réponse qu’un « je sais. Justement. » Elle supprima à nouveau les textos puis leva les yeux vers M. Molle, le professeur de physique. Mille pensées se bousculaient dans sa tête. Il semblait ne rien avoir vu de son trouble: il portait comme toujours son air de bonhomie, mais avait une attitude si nonchalante qu’il relevait d’un exploit de concentration de suivre son cours du début à la fin. Estelle y avait depuis longtemps renoncé, bien qu’elle gardait pour lui une certaine sympathie. Elle leva une main hésitante ; une sueur froide coulait le long de son dos.
— Oui Mademoiselle Bourquet, vous avez une remarque pertinente à nous faire ?— heu... non, je voudrais juste aller aux toilettes s’il vous plaît.— ah. Ça m’aurait étonné. Hé bien allez-y...
Quelques ricanements se firent entendre. Elle soupira et se leva en emportant son sac. Arrivée à aux seules toilettes du deuxième étage, elle referma rapidement la porte sur elle et s’installa sur l’abattant. Elle ouvrit alors son sac et commença sa recherche puis découvrit, au bout de quelques secondes, un petit sachet de soie vermeille qu’elle ouvrit avec précaution. Il s’échappa du tissu une odeur si particulière qu’elle lui creusa le ventre: C’était un mélange d’effluves complexes que dominait le parfum de Janine, mélangé aux odeurs de leurs corps transpirants, cette odeur insaisissable qui ne revenait que lorsqu’elles faisaient l’amour, de ce parfum d’interdit leur différence d’âge ne faisait qu’accentuer. Un peu tremblante, elle en sortit un tout petit objet bleu azur en silicone rigide qui tenait sans peine dans le creux de sa main. C’était un stimulateur clitoridien d’à peine une dizaine de centimètres de forme oblongue et une texture douce comme de la soie. Estelle le regarda avec un mélange d’envie, d’excitation et de transgression.
C’était un acte de dévotion suprême qu’elle offrait à cette femme, et la pensée que tant de choses se joueraient à cet instant rendait plus intense encore la tenaille de son ventre.
Mais elle brûlait que Janine soit avec elle et qu’elle puisse sentir combien elle la contrôlait, et combien ce contrôle la faisait fondre de désir. Elle aurait voulu qu’elle la voit en train de s’adonner à leur jeu devant toute la classe, et sa fantasie inventait des scènes où son amante entrait par surprise dans la pièce, prenait la place du professeur et faisait monter Estelle au bureau. Alors, quand tous les yeux seraient braqués sur elles, Janine baisserait le pantalon de la lycéenne et devant leurs yeux ébahis lui administrerait, la mettant à quatre pattes de dos et les lèvres écartées, un cunnilingus presque obscène qui la ferait tant gémir, qu’elle ne se retiendrait plus et éjaculerait, offerte à tous ses camarades. Mais Janine n’était pas là, et bien que connectée à l’autre bout de la ville, elle ne pourrait voir l’effet que son traitement avait sur Estelle. C’est à ces pensées tenteresses que tout doucement, elle abaissa sa culotte et plaça l’objet entre ses lèvres humides.
Il s’insérait parfaitement, s’appuyant doucement contre le clitoris et venant en même temps titiller l’entrée du vagin très sensible aux caresses...

Elle se leva un instant pour juger de sa position et satisfaite, releva son pantalon puis tira sur sa braguette: De l’extérieur, l’objet était invisible.Plus elle approchait de la salle de classe, plus le cœur d’Estelle battait la chamade, un mélange d’excitation et de crainte qui la faisait presque trembler. Elle eut envie de courir, ne sachant s’il valait mieux fuir ou rester, qu’une fois la porte de la salle passée, elle ne pourrait plus faire marche arrière. Elle serait sous la domination de cette amante virtuelle, dont la simple pensée faisait faire des nuits blanches à Estelle: elle pouvait se détacher de la vision de son regard bleu et puissant, à la fois tendre et tellement intimidant. Elle ne pouvait plus dormir sans penser à elle, sans s’imaginer sa langue sur son corps, entre ses fesses, passant la main sur ses tétons et l’embrassant de l’oreille à la base du cou, son poids, sa chaleur, son odeur et ses mains, la manière qu’elle avait de l’enserrer, de l’embrasser, de la prendre et de la faire jouir.
Estelle en devenait folle et se remémorait chaque soir, une main dans sa culotte, ces souvenirs intenses et elle se masturbait sans ne pouvoir qu’à grand-peine attendre leurs prochains rendez-vous.

Estelle vivait donc dans un état d’excitation presque permanent, et bien qu’elle sentit une légère gêne entre ses jambes, la pression régulière faisait monter en elle à chaque pas l’impatience.Quand elle se rassit à sa place, l’objet était toujours éteint. Personne ne semblait avoir remarqué qu’elle était revenue. C’est alors qu’elle reçut le quatrième texto:
— C’est bon ?— oui. C’est bon.
Répondit-elle.Pendant 10 secondes, il ne se passa rien. 10 secondes d’absence où tout lui sembla vide, dans sa tête, devant ses yeux, elle n’entendait plus même la voix du professeur de physique. Une latence interminable, comme si le temps s’était arrêté. Puis plus rien que le long frisson qui la parcourt lorsque quand l’objet se mit à vibrer.
L’objet, tout d’abord, ne vibra que légèrement. Estelle avait craint que l’on perçoive quelque chose, mais la voix du professeur aurait couvert le ronronnement. Installée dans le fond de sa chaise, elle relâchait peu à peu ses muscles pour sentir l’objet vibrer contre elle. Elle s’imaginait Janine en train de se masturber en pensant à elle, soumise à sa manipulation de l’écran tactile. Estelle sentait monter la chaleur dans son ventre, une vague de plaisir l’envahissait, et elle devait se retenir de respirer trop fort quand le jouet se mettait à vibrer plus intensément, inscrivait des courbes sur sa peau. Et Estelle bandait ses muscles, ne parvenait qu’à peine à maintenir ses yeux ouverts, elle sentait que l’humidité de son corps, la brûlure de sa peau, elle plongeait dans une extase immobile et profonde qui embrassait son corps entier ; partout dans sa chair, les vibrations devenaient des déluges électriques, des étincelles qui éclataient à la surface de sa peau et dressaient ses poils. Son clitoris trop sensible lui donna de petites secousses quand l’objet vibra avec encore plus de puissance.
Elle ne pouvait plus rester immobile sur sa chaise, elle se pinçait le poignet pour se forcer à rester calme, mais rien n’y faisait, elle n’en pouvait plus, l’intensité lui faisait presque mal, une douleur d’excitation mêlée à de la peur.
Un plaisir avare et bruyant grondait sourdement en repoussant d’elle même ses dernières limites ; elle voulait que Janine la prenne là, tout de suite, suspendue à ses lèvres.
Mais un éclat de voix fit surgir le souvenir subi de son environnement et la retient juste à temps d’enfoncer ses doigts dans sa culotte. Estelle était au bord de l’état de transe, elle se sentait exploser, la vibration était toujours intense, décrivait des montées douces et des descentes à pic. Et chaque fois qu’elle se sentait passer la limite, l’objet ralentissait, comme si Janine, pourtant si loin d’elle, pouvait la sentir, et la deviner si exactement. Devant toute une classe de lycéen. e. s. Estelle, les yeux mi-clos se laissait aller à l’amour à distance...
C’est à ce moment qu’une voix l’interpella : „Allez Bourquet, on vous écoute !" Estelle dégringola dans la réalité, figée sur place. D’un réflexe habile, elle pressa au travers de son jean le bouton d’arrêt de l’appareil, qui s’éteignit aussitôt. Le professeur avait-il remarqué quelque chose ? Avait-il vu son agitation, voire compris ce qu’il se passait entre les jambes de son élève ? Et les autres, qu’avaient-ils vu ? Elle se voyait déjà en conseil de discipline, renvoyée du lycée pour obscénité, et adieu le bac, les études, la situation stable et sa vie de jeune femme en fleur. Et Janine, que deviendrait-elle ? Tant de choses s’écrouleraient pour elle aussi... et à cet instant, elle s’en voulut tellement de s’être adonnée à ce jeu-là, d’avoir pris tant de risques inutiles...
Mais le professeur ne semblait vraiment n’attendre d’Estelle qu’une réponse à sa question. „Heu... je suis vraiment désolée, Monsieur, je n’ai pas écouté la question.
— C’est bien ce que je pensais. Bon Estelle, si vous ne venez dans mon cours que pour somnoler, je vous invite dès à présent à vous lever et à sortir de classe. Prenez donc l’air dix minutes, ça vous fera du bien et vous réveillera peut-être un peu. Vous reviendrez après la récréation."
Rouge de honte, Estelle ramassa ses affaires à toute vitesse, sortit d’un pas rapide. Mais elle ne descendit pas dans la cour immédiatement. Elle se rendit d’abord aux toilettes. Une fois la porte refermée, elle souffla un grand coup et s’assit au sol. Son cœur battait encore à mille à l’heure et elle peinait à reprendre son souffle. Sur son téléphone s’affichaient déjà des messages de panique de Janine qui lui demandait ce qu’il s’était passé, si elle s’était fait prendre. Elle répondit que ça avait été moins une. Son souffle était pourtant devenu calme, mais l’intensité de l’instant l’avait marquée si intensément qu’Estelle y restait enserrée. Elle resta ainsi quelques minutes, prostrée, tenant de ses deux mains son ventre enflammé. Elle était désemparée, assise sur le sol froid de son ardent désir, et elle ne savait plus quoi faire.
Mais l’insistant rappel conduit lentement sa main, dans une demi-conscience, à presser à nouveau doucement son sexe. Et subitement surgirent à nouveau les fleuves bouillonnants de ses fantasmes qu’un geste vigoureux sur l’appareil éteint ralluma. Janine un instant plus tard pianotait sur l’écran et Estelle ne teint pas longtemps: les jambes écartées de son pantalon baissé, elle basculait la tête en arrière pour attraper l’air qui lui manquait, elle cambrait son corps pour mieux sentir l’objet, pour sentir mieux, plus fort, plus vite. Elle appuyait et enfonçait légèrement l’extrémité inférieure dans l’entrée de son vagin. Et comme si Janine avait senti son supplice, elle accéléra la cadence des vibrations si bien qu’Estelle ne put plus rien faire d’autre que de se projeter au sol, tendue au maximum, le sexe tourné vers le ciel et la bouche entrouverte. Sa tête tournait et elle ne pensait plus, perdue dans un monde aveugle et charnel.
Elle explosa sur la carlage froide, à bout de souffle, vibrante pendant plusieurs minutes son corps d’adolescente avait l’air encore si chérubin, cette beauté fragile et éphémère qui lui allait si bien...
Les cheveux étalés sur le sol, elle ne songea pourtant pas à se relever tout de suite. Dans un demi-sourire, elle se demanda comment toute cette histoire avait commencé.
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