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Dérapage pendant le confinement

Chapitre 1

Avec plusieurs hommes
Hier soir, il s’est passé quelque chose de complètement fou...!
Depuis le mois de mars, je suis confinée chez mon mec. Honnêtement, même ce qui s’est passé hier ne me fait pas regretter cette décision. Mon studio merdique faisait bien pâle figure devant la perspective de passer plusieurs semaines avec Antho et son lit king size (qui est en réalité le seul point positif de son appartement, mais c’est bien assez).
Hier donc, c’était vendredi soir. J’avais arrêté de bosser dès 14h dans une soudaine flemme et j’ai passé le reste de l’après-midi à cuisiner. Antho m’a rejoint vers 17h et on a pris longuement l’apéro dans son salon à élaborer plein de plans pour le déconfinement.
Vers 19h, le coloc et ami d’Antho a sorti la première tête hors de sa chambre de la journée. Même s’il n’a rien dit, ça se voyait sur son visage plein de cernes qu’il avait passé la journée à bosser sur son ordinateur. Mais comme à son habitude, il s’est montré super enthousiaste.
— Salut les gars. Je peux vous voler de la bouffe ? J’ai rien mangé depuis le petit-déj, a-t-il dit.— Oui, sers-toi. J’ai fait des mini-samossas, ils sont trop bons ! je lui ai répondu.

Il est allé se servir une petite assiette puis nous a rejoints sur le canapé. J’étais blottie contre Antho, à ressentir sa respiration calme et rassurante. En dévorant mes samossas, on a continué de fantasmer sur le déconfinement tous ensemble, et les premières choses qu’on ferait. Alexis, sans surprise, a dit que ce qui lui manquait le plus, c’était les grosses soirées.
— Ils disent que les festivals auront pas lieu avant au moins septembre.— Au moins, a dit Antho d’un ton sans réplique. Le gouvernement peut pas avoir des stades de 40,000 personnes torses nus en sueur se frottant les uns sur les autres.— Il va y avoir des soirées qui vont émerger quand même. Si c’est pas Lollapalooza, ça sera un autre collectif underground dans un champ. La société va s’adapter. La culture s’adapte toujours, surtout pendant les temps durs.— Quelque part, c’est comme un cycle. On va retourner comme aux origines. Des petits évènements à taille humaine.
Les yeux fatigués d’Alexis se sont illuminés.
— Ça vous dit une petite soirée entre nous tout de suite ? On en a tous bien besoin, je crois !— C’est vrai. Mais on va être hyper-frustrés de pas pouvoir sortir après, a dit Antho.— On s’en fiche, pas besoin ! s’écrie Alexis. On peut prendre votre immense matelas et le mettre ici dans le salon. En plaquant la petite table contre le mur, il y a la place. Ca fait comme la zone chill d’un mini-festival.— Euh, je suis pas hyper-emballé de traîner mon matelas par terre dans la poussière, a répliqué mon mec.
— Allez, ça peut être vachement drôle ! Il doit nous rester de quoi faire des shots et j’ai quelques trucs dans ma chambre.— Moi l’idée me plaît, j’ai dit. De toute façon, ne fais pas genre que ta chambre est moins sale mon Antho » ai-je ajouté pour le taquiner en lui caressant la joue. « J’ai déjà cherché des fringues sous ton lit et les moutons de poussière que j’ai vus me dégoutent encore à ce jour. »

Nous avons finalement réussi à faire plier Antho, après beaucoup d’effort. Alexis s’est levé d’un bond du canapé en criant de joie et boxant l’air. Nous nous y sommes pris à trois pour porter le matelas depuis la chambre jusqu’au salon tant il était lourd.
Après ça, le reste de la soirée m’est un peu plus flou. J’avais à peine fini tout essoufflée de pousser le matelas en position qu’Alexis m’a tendu un gin-tonic et en a servi un troisième à Antho. On a mis de la musique à fond dans le salon et on a passé des heures à danser et à discuter sur le matelas, comme si le temps s’était arrêté et que la vie était redevenue à la normale. Je crois qu’après le premier verre, nous avons enchaîné les shots. Puis quand les bouteilles furent terminées, Alexis a sorti de la kétamine et nous en avons tous pris un peu. A ce moment de la soirée, je n’ai quasiment pas de souvenir précis, si ce n’est que nous dansions tous comme des fous en pleine osmose avec la musique. A plusieurs reprises, nous avons dansé en collé-serré, surtout moi et Antho. L’euphorie du cocktail qu’on avait pris nous rapprochait, et on se retrouvait à se tenir les mains en face à face et à se rouler des énormes pelles tout en se déhanchant sur la musique.
A ma tristesse, ce n’est jamais allé plus loin par respect pour Alexis. Antho était de nature plutôt prude et préférait éviter de trop se montrer en public. Au fond de moi, je comprends : avec le confinement, Alexis n’avait pas pu sortir voir qui que ce soit depuis un mois et devait probablement être en manque affectif. Il n’empêche que j’étais frustrée de ne pas être allée plus loin que des bisous. C’est peut-être ça l’explication...
L’alcool et la drogue ont commencé à redescendre. On s’est un peu calmés et avons cessé de danser pour se poser un peu. Alexis s’est jeté sur le matelas et a proposé de finir la soirée en regardant un film sur Netflix. Je suis allée chercher l’énorme couette d’Antho et rapidement, on s’est tous retrouvés allongés confortablement sous la couette. Alexis était d’un côté du matelas et moi plaquée contre mon mec qui était entre nous. Après 10 minutes à chercher quoi regarder, on a lancé Tiger King, la série qu’on regardait tous en ce moment du confinement.
Il n’y a pas eu de dérapage pendant ce « Netflilx and chill » ! Mes mains caressaient machinalement le torse d’Antho, mais de toute évidence, soit ce dernier était trop fatigué, soit il ne voulait pas faire de bêtises avec son meilleur ami juste à côté. De mon côté, il y avait une légère tension sexuelle qui m’amusait. Cette situation improbable où on était tous les trois tant rapprochés par la force des choses m’excitait un peu.
Après deux épisodes, on a arrêté.
— Bon moi je suis éclaté, je vais me coucher, a lancé Antho, avant de se souvenir que son "lit" n’existait plus.— Oh non j’ai tellement la flemme de me lever là, a gémi Alexis. Ton matelas est si confortable mec, tu ne te rends pas compte.— Si, je dors dessus toutes les nuits.— Ca vous dit de dormir ici pour cette nuit ? On le redéplacera demain matin au réveil, j’ai proposé.

Manifestement, Antho n’était pas plus emballé par cette idée que par celle de démanteler son lit six heures plus tôt. Mais la fatigue devait avoir raison de lui parce qu’il a haussé les épaules.
— Moi ça me va, a lancé Alexis. Je suis incapable de bouger le moindre muscle. Elsa, tu peux éteindre le projecteur s’il te plaît ?— Pourquoi moi ? j’ai répliqué.— Parce que tu es la plus proche. Et que c’était ton idée de dormir ici. Et en plus, je suis déjà endormi, a-t-il répondu à mi-voix les yeux fermés.

En le voyant entrouvrir un œil pour observer ma réaction, je lui ai fait une grimace qui l’a fait sourire. Puis je me suis levée pour tout éteindre. Sans lumière, il faisait très noir dans la pièce. Je suis vite retournée me blottir sous la couette contre Antho.
— Bonne nuit les amis, a dit Alexis. Ne baisez pas à côté de moi s’il vous plaît.— Tu aimerais bien, l’ai-je taquiné.

J’ai posé ma tête sur l’épaule d’Antho et mon bras sur son torse musclé. Il a grogné.
— Ah non j’ai déjà tellement chaud entre vous deux, ça ne va pas être possible.— On peut échanger si tu veux.
Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça.
Antho est resté silencieux quelques instants puis a marmonné : « Vas-y. ». Ma respiration s’est accélérée.
Il s’est hissé au-dessus de moi puis s’est décalé vers le bord du lit. Je rougissais un peu à l’idée de me retrouver moi toute fragile entre deux hommes. Heureusement, la nuit cachait mon visage. Comme pour marquer son territoire, il m’a attrapée par la taille et m’a tirée vers lui fermement. Je me suis blottie en petite cuillère contre lui. Il m’a enlacée avec son bras et je me suis encore plus plaquée contre lui. Sentir sa présence calme et protectrice avait un côté si apaisant. On est resté comme ça un long moment, à profiter du présent. Ma tête tournait encore beaucoup à cause de l’alcool et la drogue, et je sentais que j’allais mettre un moment à trouver le sommeil.
Au bout d’un moment, Antho s’est détaché de moi et s’est éloigné pour dormir sur le dos. J’ai soupiré de frustration et par réflexe, j’ai reculé mes fesses pour essayer de retrouver son contact, en vain.
Désormais livrée à moi-même dans cette mer de couette, je me suis étirée et repositionnée au cœur du matelas pour trouver une position confortable. Sans l’intimité avec mon copain, je me sentais comme abandonnée dans une froide nuit. Seule, mon cerveau commençait à rêvasser, mais bizarrement. Ce sentiment de délire léger qui arrive quand on fait trop d’excès en soirée. Avec des flashs inexplicablement anxiogènes qui mêlent rêvent et réalité. Je me retournais toutes les cinq minutes pour essayer de me calmer.
Une fois, en étirant ma jambe, celle-ci a effleuré la jambe d’Alexis allongé de l’autre côté. Mon cœur a comme raté une marche et j’ai complètement paniqué. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas retiré ma jambe. Comme si mon cerveau embrumé bloquait ce réflexe, pour ne pas paraitre bizarre ou que sais-je. Mon cœur s’est un peu calmé. Sa jambe était chaude et le contact était agréable. J’avais tellement besoin de contact humain que je me suis rassurée en imaginant qu’Alexis devait déjà dormir de toute façon.
Je n’osais pas faire un geste. Je profitais de ce contact improbable de sa peau sur ma jambe qu’il me serait si facile et pourtant si douloureux de rompre. Soudain, j’ai senti la jambe d’Alexis remonter lentement contre la mienne. Mon cœur s’est à nouveau emballé. C’était sûr qu’il ne dormait pas et faisait ça exprès pour voir ma réaction ! Dans un monde normal, je lui aurais mis un petit coup de pied – mais plus rien n’était vraiment normal depuis mi-mars...
Sa peau était si douce et si chaude contre ma jambe. Le frottement électrisant. Il s’est arrêté après quelques secondes qui ont paru une éternité. Une partie de moi fut soulagée, une autre frustrée. Une certaine tension sexuelle était clairement en train de monter, et je ne faisais rien pour l’empêcher. Antho dormait à moins d’un mètre de moi. Il me suffisait de me reculer contre lui pour tout arrêter.
Je ne l’ai pas fait. Je ne voulais pas rompre ce contact qui, à ce moment, me paraissait encore innocent, celui de deux personnes alcoolisées en manque affectif. Depuis 1 an que je connaissais Alexis, je l’avais toujours considéré comme un ami asexué. On se taquinait sur nos relations amoureuses, des filles dormaient à l’appartement presque aussi souvent que moi. En vrai, son corps était objectivement attirant. Il était aussi grand qu’Antho et presque aussi musclé que lui.
J’avais peur du froid et de la solitude de ce grand lit. Je me suis tournée lentement sur le côté, vers Alexis. Mon cœur voulait se rapprocher de cette chaleur dont j’avais un avant-goût sur ma cuisse. Je cherchais juste le contact humain.
Après une éternité, mon corps a agi et j’ai eu l’impression de l’observer de l’extérieur. Je me suis rapproché subrepticement d’Alexis. Mon cœur battait à 200 à l’heure. Je ne voulais surtout pas alerter mon copain qui dormait derrière moi. Je restais immobile après chaque mini-déplacement, essayant de discerner la tête d’Alexis ; mais la nuit noire ne me permettait pas de distinguer son corps. Je ne pouvais me fier qu’à sa chaleur et sa respiration. À chaque millimètre, ma respiration devenait plus lourde et mon visage plus chaud et rouge. Heureusement au moins que la nuit me camouflait pour ça !
A un moment, j’ai entendu Alexis se déplacer doucement sous la couette lui aussi. C’était sûr désormais : il ne dormait pas non plus. Il s’est rapproché de quelques millimètres vers moi. Sa cuisse entière touchait maintenant la mienne. Le contact était si vibrant que je crois que l’ensemble de mon corps tremblait. On est resté un moment comme ça, à se fixer sans se voir. La tension sexuelle entre nous devenait insupportable.
Antho s’est retourné derrière moi. Mon cœur s’est arrêté, j’avais oublié sa présence. Je n’en revenais pas d’être en train de faire ça. En tendant l’oreille, j’ai pu confirmer à sa respiration qu’il était bien endormi et nous faisait maintenant dos. Ce sentiment de culpabilité terrible qui rongeait mon cerveau était submergé par l’odeur d’Alexis qui devenait enivrante. Son visage ne devait pas être à plus de quinze centimètres de moi.
Je crois qu’on est resté une éternité comme ça. On se respirait, profitait de la chaleur de cet attouchement. Soudain, Alexis a refait un mouvement subrepticement et j’ai senti son souffle sur mon visage. Je ne pensais pas qu’il était si près. Mon cœur martelait dans ma poitrine, j’étais persuadée qu’Antho --s’il se réveillait-- pouvait l’entendre et se douter de quelque chose. Je ne pouvais plus revenir en arrière.
Complètement tétanisée. J’ai jamais ressenti de tels papillons dans le ventre qu’à ce moment. Mon cerveau me hurlait de tout arrêter. De me retourner et de faire semblant de dormir. Mais chaque fibre de mon corps voulait me rapprocher encore plus de la chaleur d’Alexis. Après tout, on s’était déjà vautrés l’un sur l’autre plein de fois, des soirs sur le canapé. Il n’y avait rien de mal à vouloir un peu de proximité humaine. Quelques rayons de lune qui perçaient les rideaux illuminaient faiblement le contour de la tête d’Alexis. Sans pouvoir les voir, je devinais ses longs cheveux blonds en bataille sur sa tête. Il était si proche de moi que je sentais son souffle rapide sur mon visage. Ma respiration à moi était si lourde que je me sentais sur le point de défaillir.
Au même moment, comme un seul corps, nous avons subrepticement glissé nos têtes l’une vers l’autre. Mes lèvres se sont posées sur les siennes. J’ai arrêté de respirer. Il n’a pas bougé sa bouche et je n’ai pas bougé la mienne. Il n’y avait rien de plus. Juste une deuxième liaison de nos corps. Nos lèvres étaient immobiles dans l’intimité l’une de l’autre. Le temps semblait s’être arrêté. Tout flottait autour de nous. J’aurais pu rester une éternité ainsi. Ses lèvres si chaudes et si douces étaient tendrement plaquées contre les miennes. Une vague de chaleur irradiait chaque centimètre carré de ma peau, déferlant de ce baiser innocent.
L’image d’Antho a surgi dans mon esprit plusieurs fois. Je me répétais que je n’étais pas en train de le tromper. On n’était pas en train de s’embrasser. On était juste deux bons amis qui avaient besoin de chaleur humaine. Alexis, lui, était immobile contre moi. Je pense qu’il profitait du moment présent lui aussi, comme un ange au calme sur son nuage.
J’éprouvais soudainement tant de tendresse pour lui. J’étais entouré des deux hommes qui comptaient le plus pour moi. Mon copain à ma droite, et un de mes meilleurs amis à ma gauche. A ce moment-là, je crois que j’ai définitivement perdu contrôle de mon corps. J’étais comme déréalisée au-dessus de moi-même, assistant à la plus pure des liaisons. Mes lèvres se sont ouvertes lentement, très lentement. Puis se sont refermées doucement sur la bouche d’Alexis. Il a soupiré légèrement de plaisir. J’ai senti ses lèvres lentement bouger aussi et caresser les miennes. J’étais en apnée tant je ne respirais pas de peur qu’Antho nous entende. Des petites lumières commençaient à danser sous mes yeux tandis que ma bouche continuait de chercher celle d’Alexis. N’y tenant plus, j’ai expiré dans la bouche alors qu’il se plaquait contre mes lèvres pour m’embrasser un peu plus passionnément. Je lui rendais ce savoureux baiser tout en m’efforçant de faire le moins de bruit possible.
J’avais envie de plus, de plonger ma langue dans sa bouche pour trouver la sienne. Mais ça serait trop bruyant. On devait rester discrets.
Sa main est venue trouver ma hanche. J’ai agrippé son bras. Sa bouche s’est ouverte et j’ai senti sa langue caresser timidement mes lèvres. J’ai instantanément ouvert la mienne et nos langues se sont unies. Nous nous sommes explorés longuement. Il était si doux et pourtant si dominant dans ce moment.
On s’est embrassé de plus en plus profondément. Je crois qu’à ce moment, on pouvait distinctement des bruits poisseux dans toute la pièce. Je ne comprenais plus qui j’étais ni ce que j’étais en train de faire. Ce n’était plus une étreinte sage, j’étais en train de rouler une énorme pelle au meilleur ami de mon copain alors qu’il dormait à côté de moi. Ce qui avait commencé comme un effleurement de lèvres timide laissait peu à peu place à deux corps qui s’embrassaient de plus en plus salement. Je me suis collé contre le torse d’Alexis. Je pouvais sentir ses pectoraux sous son t-shirt, plaqués contre mes seins. Nos corps avaient à ce moment comme fusionné. Nos jambes se sont croisées les unes au-dessus des autres. Son bras puissant m’a tirée contre lui pendant que sa langue continuait de fouiller ma bouche.

Il était devenu mon ange gardien, j’étais prête à m’offrir complètement à lui. C’était si immoral. Je commençais à avoir des flashs, à contempler l’idée de baiser, là tout de suite. Je ne pouvais pas faire ça à Antho. Pas à côté de lui avec son meilleur ami. Non je ne pouvais pas. Mais j’avais tellement envie. Ma chatte suppliait Alexis de me prendre en plaquant sa main contre ma bouche pour me faire taire. Je sentais sous son short sa bite dure sous plaquée contre ma cuisse. Le contact intime irradiait ma cuisse et mon vagin. J’avais besoin de sentir sa bite profondément en moi. Avec encore plus d’impatience, de bouillonnement, je lui ai dévoré le visage encore plus sauvagement. Je ne me retenais même plus d’être bruyante, haletant pour reprendre mon souffle dès que nos bouches dérapaient. Je frottais mon minishort contre sa cuisse dans l’espoir qu’il comprenne à quel point j’étais chaude.
Il a décollé sa bouche et s’est avancé au-dessus de moi en haletant pour atteindre mon oreille. Il a soufflé :
— Qu’est-ce qu’on est en train de faire, Elsa ?— Je- je sais pas. J’ai tellement envie de toi là tout de suite. Si tu veux me baiser, tu peux te déchaîner par ce que je ne te retiendrai pas.— Elsa putain...
Il y a eu un silence pendant lequel nous sommes restés enlacés. La conversation se rejouait dans ma tête. Je n’en revenais pas d’avoir dit ça. Je n’avais absolument plus aucun contrôle sur moi-même. Il a murmuré :
— On peut pas aller plus loin que ça. J’en meurs d’envie aussi... mais ce serait une énorme connerie... Tu fais chier, Elsa.
Je l’ai attrapé par le cou.
— Non ne me laisse pas s’il te plaît, je l’ai supplié.
Il s’est remis en face de moi puis m’a retournée pour me plaquer contre lui en cuillère. Je sentais sa respiration haletante dans mon cou. Il m’a entourée de ses bras musclés et a remonté ses cuisses contre les miennes. Je pouvais sentir sa bite contre mes fesses à travers le tissu et je me suis reculée en tortillant pour la sentir toute dure plaquée dans ma raie. Une de ses mains apaisantes s’est posée sur un de mes seins pendant que ses lèvres m’embrassaient doucement la nuque.
Il a murmuré :
— Je te laisserai jamais, Elsa, tu le sais.
Il a continué de me palper les seins tout en m’embrassant à la base des cheveux.
— Mais on peut pas baiser. On peut pas faire ça à Antho.
J’étais quelque part soulagée qu’il reprenne le contrôle de la situation. Le manque de respect à mon copain était déjà allé assez loin : j’étais littéralement dans les bras de son ami alors qu’il était à un mètre. Le reste de mon corps, lui, me disait que ça ne changerait plus grand-chose si Alexis m’arrachait ma culotte tout de suite et s’enfonçait dans ma chatte en continuant de m’enlacer en cuillère.
Il a continué avec une voie lointaine :
— Vous avez quelque chose de vraiment beau tous les deux. Et je suis honoré d’être votre ami, vous comptez énormément pour moi. Plus que tu ne le penses.
J’ai tourné ma nuque vers lui :
— Au point de me coller contre toi et me caresser les seins ?
Il a soupiré dans mes cheveux. Je me suis retournée à nouveau, curieuse :
— Tu m’as déjà désirée par le passé ?— C’est assez étrange... T’es une des plus belles filles que j’ai rencontrées et tu as un effet envoutant sur moi. Mais j’ai jamais vraiment ressenti d’attraction sexuelle pour toi avant ce soir. Il y a quelque chose d’autre, dans les connexions que tu es capable de créer et l’énergie qui rayonne de toi. C’est tellement pur, tellement parfait... Je crois que c’est ça qui me fascine.
Je suis restée silencieuse, à réfléchir à ce qu’il disait. Je voulais qu’il reste ainsi derrière moi pour toujours. Je voulais qu’Antho se réveille et me rejoigne et m’enlace aussi. Alexis m’a fait un ultime bisou dans la nuque, et nous sommes restés ainsi longtemps tranquilles dans les bras l’un de l’autre. J’ai senti sa respiration ralentir, devenir plus profonde, plus calme. Il s’est endormi et je n’ai pas tardé à le rejoindre.
A ce moment, j’étais la plus sereine du monde.
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