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Dernier tango à Cythère

Chapitre 1

Divers
Je m’étais réveillé dans un autre monde, un monde qui n’était pas le mien. Comment avait-ce pu arriver ? Je l’ignorais.
Bien entendu les première pensées qui me vinrent furent que je devais simplement être en train de rêver. Mais ça semblait trop réel. Et je me souvenais de ma journée – normale – de la veille. Je m’étais pincé, je m’étais même cogné la tête contre le mur du dortoir, juste après que les autres soient sortis : j n’avais gagné qu’une migraine. Et il n’y avait rien d’absurde ni de décousu dans ce que je vivais depuis mon réveil. Je ne reconnaissais juste pas les lieux, me demandais ce que je faisais là, et ne comprenais rien. Mais le cours de ces premières heures de la journée défilait selon une certaine logique. 
J’étais vêtu d’une toge blanche, immaculée. Et j’avais vu mes compagnons de dortoir, tous vêtus comme moi, se lever lentement, encore à moitié endormis, se diriger vers la sortie. Et sans rien oser demander j’avais fini par faire de même. Il s’étaient dirigés vers des sanitaires rustiques, tout en pierre, et avaient procédé à une rudimentaire ablution. Je les avais donc suivis, et fait de même. Nous étions sortis ensuite dans la cour, aveuglante de lumière - le soleil renvoyé par le sable du sol, puis rassemblés. Puis avait commencé un appel, après la sonnerie d’un instrument à vent que je n’avais pas reconnue. Chacun avait répondu à l’appel de son nom. Tous sauf moi. Il avait fallu qu’on répète un nom et que des regards se tournent vers moi et que je finisse par oser clamer « présent » (oui, ça devait être moi, ça.)
Étrangement on (dont moi) parlait une langue inconnue. Ou plutôt je ne reconnaissais pas cette langue mais la parlais et la comprenais couramment. Comme si j’étais bilingue. Ce qui m’avait terriblement surpris également dès que je m’étais assis sur ma couche tout à l’heure, c’était de constater que mon corps… enfin, de ne pas l’avoir reconnu : c’était manifestement le corps d’un jeune homme. Et passant devant une glace un peu dépolie, dans un couloir, j’avais vu le visage d’un jeune homme brun, aux cheveux abondants et bouclés, aux traits juvéniles qui pouvaient ressembler vaguement aux traits qui avaient été les miens lorsque j’avais vingt-cinq ans. Bizarrement ça m’avait presque fait plaisir, et m’avait presque rassuré. Que m’était-il arrivé ? J’avais rajeuni de trente ans. Et en même temps ça n’était pas moi, ça n’était pas mon corps.Étais-je mort puis réincarné ? J’avoue que cette pensée me traversa une seconde l’esprit, bien qu’encore embrumé de sommeil. Mais la suite des évènements n’était pas en faveur de cette thèse. Réincarné dans le passé ? Si ce monde ressemblait à ce que je savais de l’Antiquité, la ressemblance – ou la vraisemblance, devrais-je dire – n’en était que trop approximative. 
Après l’appel j’avais suivi le « troupeau » : nous nous étions retrouvés dans une sorte de réfectoire, coude contre coude, à déjeuner dans le silence. On nous avait servi un bol de bouillie qui me rappelait vaguement la bouillie d’avoine, mais très insipide. Les autres ne me regardaient pas, ne se regardaient pas non plus. C’est ce que je voyais en jetant des coups d’œil discrets vers mes voisins, qui n’échangeaient jamais non plus un mot entre eux. Leur regard totalement indifférent et placide ne quittait jamais leur écuelle et leurs mains. 
A peine eûmes-nous terminé notre frugal petit déjeuner que chacun se leva, prit la direction de la sortie, et calmement forma une file indienne qui emmena le groupe à l’extérieur et suivit un chemin jusqu’à un pré voisin et jusqu’à un sentier qui se devinait à peine dans l’herbe rase. Le jeune homme de tête se mit à trotter à petite allure, immédiatement imité par le suivant puis tous les autres, et nous courûmes légèrement, suivant ce sentier. Toujours en silence, sans un cri, sans un mot.
Après avoir suivi tout le chemin à petites foulées - il s’avéra que nous avions couru pendant au moins vingt bonnes minutes – nous débouchâmes dans une autre cour. Les premiers ralentirent et se mirent à marcher, imités par tous les autres, et la file se dirigea calmement vers un bâtiment de pierre et de torchis grossier. Un homme attendait près d’une ouverture, les bras croisés. Nous en approchant, je pus distinguer que cet homme était un homme mûr, entre quarante et cinquante ans, avec une barbe dure. Sans qu’il n’eut à faire un geste la file passa la porte. Je vis chacun s’asseoir en tailleur sur l’immense natte qui habillait le sol. La lumière était douce dans l’immense salle, l’ombre fraîche.Quant tous se furent assis (il était remarquable que nous nous étions tous disposés à une distance égale, formant de parfaites quinconces juxtaposées) l’homme entra et se plaça dans le faisceau de lumière que laissait passer l’ouverture, les bras croisés. Il était vêtu d’une sorte de toge, mais colorée de rouge et d’ocre.Il allait faire une déclaration, et cela s’avérait solennel :
— Patriciens, dit-il, voici le grand jour pour vous. Vous voilà au terme de la sélection. Puisque vous avez ces derniers jours démontré votre aptitude physique et la santé de vos corps et de vos esprits, vous allez ce matin passer l’étape de l’ultime vérification qui est la dernière formalité juste avant le Choix, qui, comme vous le savez, aura lieu ce soir.

Je ne saisissais pas vraiment le sens de son discours, ayant l’impression d’avoir raté les premiers chapitres (ce qui, sans aucun doute, devait être le cas.) Mais en même temps j’avais la conviction que mes compagnons n’avaient pas dû recevoir de longues explications. Mais dans ce monde-là il ne semblait pas d’usage qu’on pose des questions.Savaient-ils même ce pour quoi ils étaient là ? Peut-être - sans doute même – avaient-il été briefé par leurs familles avant de se retrouver ici. Mais moi je n’avais aucun souvenir. 
Le discours fut bref et ne fut suivi d’aucun dialogue. L’orateur ne demanda pas, comme il est d’usage dans le monde où j’ai vécu, si quelqu’un souhait poser une question ou dire quelque chose. Il s’éclipsa très vite. J’avais observé d’un regard en coin mes compagnons et s’ils l’avaient écouté avec attention tout au long de son allocution, aucun n’avait montré trace d’une émotion quelle qu’elle soit. Leur expression était restée tout à fait indifférente, et leur visage totalement inexpressif. 
Tous s’étaient donc levés calmement et étaient sortis dans le silence et l’ordre le plus parfait, avaient formé à nouveau une file indienne. Puis nous avions marché dans cette cour le plus naturellement du monde, en suivant une direction manifestement bien connue d’eux, jusqu’à l’ouverture d’un bâtiment masqué par une grande tenture blanche. Là, le premier de la file s’était arrêté, comme tous les autres derrière.
La tenture se souleva et les quatre jeunes hommes de tête entrèrent. Les autres attendirent.J’étais admiratif, quoiqu’un peu sidéré par la patience de mes compagnons. L’attente était longue entre le moment où chaque groupe suivant de quatre entrait après avoir laissé sortir le groupe précédant, et le moment où c’était leur tour de sortir. Personne ne parlait. Ils se conformaient à une stoïque immobilité, à peine distraite par les bruits environnants, le souffle du vent, le chant des oiseaux, et n’échangeaient aucune parole. Personne d’ailleurs ne prononçait un mot, même pour lui-même.Je suivais totalement cet exemple, ne sachant pas s’il s’agissait d’une règle, d’un vœu de silence qui avait été prononcé avant que je me réveille dans ce groupe étrange, d’un ordre… ou même s’ils étaient muets ! J’apprendrai bientôt que non. 
Quand ce fut le tour de mon groupe de quatre j’entrai avec les trois autres. Nous avançâmes dans un vestibule pour finalement déboucher sur une assez grande salle. Là, une femme nous accueillit avec un bon sourire : derrière elle, trois autres femmes attendaient. Disposés approximativement aux quatre coins de la salle, des sortes de lit d’examen, couverts d’un drap blanc. La première matrone, à la maturité souriante, prit le premier de nous par la main et le guida jusqu’à l’une des couches. Les trois autres nous firent signe : sans réfléchir et sans choisir nous obéîmes à leur invitation. Je me retrouvai devant une grosse matrone blonde aux cheveux longs et bouclés, qui, selon mon expérience – du moins du monde où j’avais vécu – devait approcher la cinquantaine. Elle me prit les poignets et me parla d’une voix douce et caressante, sans jamais se départir de son sourire léger et sincère. Puis, alors que je ne m’y attendais pas, avec un naturel incroyable, elle souleva ma toge. Je fus un peu honteux de constater que je bandais déjà. Elle me palpa les bourses, les malaxa doucement, puis avec un « hum » de contentement et un sourire satisfait elle avait empaumé la hampe de ma verge, et me la pressait désormais doucement. Cette sensation était exquise, et dans ce corps de jeune homme je retrouvais l’émotion et l’impression que j’avais ressenti lors de mes premières expériences sexuelles. Je sentais déjà le plaisir monter bien malgré moi et la piteuse et honteuse sensation que je n’allais pas pouvoir me retenir longtemps. D’autant que la vue de son poignet large et potelé, des formes épanouies de son corps mûr que je devinais sous sa toge produisaient sur moi un effet puissant. Redevenu par je ne sais quel prodige un jeune puceau dans un monde inconnu mon corps allait me trahir comme à mes débuts.Cependant ma matrone lâcha mon membre et se mit à examiner le gland tout gonflé d’un œil attentif : elle le pressa légèrement et en fit sourdre le liquide séminal translucide qui coulait en abondance. Elle en prit quelques gouttes entre pouce et index, en apprécia la filance, regarda le mince filet de près, les yeux froncés… puis porta ses doigts à ses lèvres et le goûta comme une liqueur rare. Je compris vite qu’il ne s’agissait pas ici de me faire perdre ma prétendue virginité mais de se livrer à un examen attentif du jeune mâle et de ce qu’il produit. La grosse femme mûre qui me manipulait n’était pas une péripatéticienne. C’était une experte certes, mais elle semblait plutôt une experte dans le fonctionnement sexuel de l’homme et de sa physiologie. A quoi étions-nous destinés ? Je commençais à me poser la question. Mais pour l’heure, entre ses doigts, l’émotion qu’elle provoquait, même si le but de ses manœuvres avait l’air vaguement scientifique – ou artistique (que savais-je de ce monde ?), m’empêchait de réfléchir et était bien trop forte pour que je garde la tête froide. Toujours est-il que cette dame était suffisamment experte pour savoir comment faire pour que je ne parte pas trop vite, même si cela semblait être fait par pur calcul.
Ainsi, toujours avec un bon sourire bienveillant, elle se remit à me branler lentement, et sa main était douce, son effet était terrible. Or, à deux ou trois reprises, sachant exactement quand le moment fatidique allait être atteint, elle me serra très fortement la base de la verge d’une pogne énergique et sans appel. Je fus pétrifié – la sensation était quelque peu violente et désagréable – mon visage devait être congestionné, et elle me regarda avec encore plus de douceur, me souriant tendrement, me caressa la joue avec sa main libre. Elle attendit une bonne demi-minute, puis desserra son étreinte. Elle s’accroupit – bien plus souple que je ne l’avais pensé – et me prit en bouche. La caresse buccale était douce, chaude, moelleuse, sa bouche était soyeuse, mais cela me fit moins d’effet que sa main, comme si elle était plus habile avec ses doigts.Elle remonta, reprit délicatement mon membre en main, et son visage était tellement près du mien que je sentais son haleine. Ses yeux bleus, tendres étaient dans les miens. Je ne réfléchis pas, et sans avoir peur d’être repoussé, je pris ses lèvres dans ma bouche qui fondit sur la sienne, je happai sa langue, la suçai lentement et loin de me repousser, au contraire elle se pâma devant cette caresse osée. Je sentis mon plaisir monter très vite, mais je ne sus pas comment elle le sut elle aussi : elle se mit à nouveau à me serrer puissamment la base de la verge. La sensation était moins douloureuse ; peut-être que je m’habituais, peut-être étais-je en train de m’endurcir. Elle avait décollé sa bouche de la mienne et me murmura : 
« - Tu vois, c’est mieux, tu vas y arriver... »
Autour de moi j’entendais les gémissements de mes compagnons, leurs cris étouffés. Je n’avais aucune envie de les regarder mais rien qu’à les entendre je comprenais que pareil traitement leur était infligé. 
Elle se livra à ce manège à plusieurs reprises de façon rapprochée. Chaque fois je prenais sa bouche, l’embrassais avec gourmandise. Elle avait l’air d’apprécier (étais-je le seul jeune qui aimait ça, qui prenait plaisir à galocher sans retenue une grosse matrone? Étais-je le premier sur qui elle tombait ? Pourtant, rien n’avait l’air de la surprendre.)J’étais de plus en plus excité. La bretelle de sa toge avait glissé et mes yeux étaient hypnotisés par la vue d’une épaule ronde et laiteuse : j’eus envie de la mordre mais je m’abstins. Je me contentai d’y poser ma bouche, de goûter sa peau, d’y presser légèrement mes dents, mais enhardi par le tissu qui bâillait je le descendis et mis à l’air un sein d’albâtre, volumineux et globuleux et en gobai la large aréole rose et le téton tout entier, que je me mis à sucer avidement. Ma main droite s’était glissée derrière son large postérieur et je palpai, pelotai, sa grosse fesse. J’étais super excité, j’avais envie de lui bouffer son gros nichon, de l’aspirer et de l’avaler tout entier, et cela devait l’amuser : elle me caressait en me pressant la nuque légèrement de sa main gauche, comme pour me bercer, me murmurant des mots incompréhensibles, chantonnant presque, tandis que sa main droite, sans mollir, sans faiblir, accomplissait son œuvre. Elle effectuait de temps en temps des pressions plus fortes sur la base de ma verge ; on aurait dit une rééducation sexuelle (ou plutôt une éducation… n’étais-je pas à nouveau un jeunot ?)Je lâchai son mamelon, elle regarda en face mon visage congestionné, au bord de l’apoplexie, et elle eut un sourire entendu, un peu carnassier, un sourire de victoire. Était-elle heureuse de me faire autant d’effet ? (vu notre jeune âge, je ne devais pas être le seul) Était-elle fière de me mener là où elle voulait, au rythme qu’elle voulait, bref, de me contrôler, et par là, d’être fière de son savoir-faire inégalable ?
Elle s’accroupit à nouveau, frotta le bout de ma queue raide sur son gros robert, puis me prit en bouche, me suça sans retenue (elle avait déjà compris que cette caresse ne serait pas celle qui me ferait venir. Aussi je supposai qu’elle le fit par pur plaisir… le mien… ou le sien ?)Enfin elle prit une petite jatte en terre cuite, peu évasée, et la maintint dans sa main gauche, prête à recevoir l’offrande. Sa main droite finit de m’astiquer le manche et je partis en ne retenant pas mes cris, mes rugissements, mes râles de désespéré. Tous les jets atterrirent dans la jatte.Satisfaite elle la posa sur la couche (cette couche n’avait servi pendant toute l’opération qu’à ce qu’elle y appuie ses reins – nous étions restés debout durant tout l’exercice) puis pliant les genoux à nouveau, elle reprit la chose en bouche, me nettoyant, en recueillant longuement et jusqu’à la dernière goutte ma semence qu’elle avala. La caresse était délicieuse, et même si ma muqueuse était encore en feu et à fleur de peau je me sentais encore en forme et plein de désir.Je me surpris moi-même par ma hardiesse mais avant que j’ai peu réfléchir et me demander si c’était autorisé j’avais passé ma main sous sa toge et riche de mon expérience de ma vie passée (la seule dont je me souvenais) avais immédiatement trouvé sa fourche et mes deux plus long doigts s’étaient immiscés entre les lèvres… qu’elles trouvèrent dans un état d’humidité avancé. La dame avait écarquillé les yeux, stupéfaite. Manifestement les jeunes hommes ne devaient pas montrer autant d’audace ni de précision dans leurs gestes pour trouver leur but ! Avant même qu’elle eut le temps de retirer ma main j’étais déjà en train d’admirer mes deux doigts gluants de sève et je les portai à ma bouche et les suçai avec un air entendu en la regardant bien droit dans les yeux. Son expression atterrée fit place à un sourire coquin mais gentiment elle me mena vers la sortie et j’eus juste le temps d’entendre qu’elle me murmurait d’une voix douce et bienveillante une phrase que je ne retins pas mais qui disait plus ou moins ceci : « Sois sage, garde tes forces pour ce soir. »
Je sortis avec mes compagnons et calmement nous nous dirigeâmes vers un endroit ombragé qui ressemblait à un parc relativement verdoyant et parsemé de grands arbres. Les autres qui étaient passé avant nous par la même phase de test étaient là, qui assis, qui à demi-couchés dans l’herbe, et se délassaient. L’air chaud et une douce petite brise nous alanguissaient. Personne, comme d’habitude, ne parlait. 
Vers midi (du moins, à un moment que j’estimai à peu près vers cette heure-là) et alors que tous les jeunes hommes semblaient ici désormais rassemblés, tous se levèrent et marchèrent. Nous nous suivîmes et arrivâmes dans le grand réfectoire pour le déjeuner (ce que je compris.) On nous donna des coupes et nous nous servîmes une boisson qui sentait les épices. Je portai la coupe à mes lèvres : le breuvage avait la couleur du vin mais un goût sucré et acide à la fois, un goût de citron, de miel, de cannelle, pour ce que je pus reconnaître. C’était un peu écœurant, comme un Madère ou un Porto sucré, mais passée la surprise on s’y habituait, et c’était presque agréable. Mes compagnons burent de nombreuses coupes. Des musiciens entrèrent, et se mirent à jouer d’instruments étranges, des instruments à vent, très sonores et qui faisaient un boucan d’enfer (des trompes, des olifants ?)Les jeunes hommes se laissaient emporter par le son, tanguaient, oscillaient sur place, braillant je ne sais quoi, grimaçant. Je ne pouvais dire qu’ils étaient joyeux, ils faisaient comme s’ils répondaient à un ordre, suivaient un rituel, on aurait dit une transe mécanique, un happening très ordonné. Ils restaient assis, gigotaient, battaient l’air de leurs bras, clamant des paroles incompréhensibles, mais on ne peut pas dire que c’est l’allégresse ou un besoin de se défouler qui les poussait à agir ainsi ; on aurait dit qu’ils y était poussés, comme par une houle. Je les trouvais bien étranges, en vérité.Cependant, je me rendis compte au bout de quelques minutes que je faisais de même, sans l’avoir voulu, non par mimétisme, mais comme si mon corps et mes cordes vocales agissaient par eux-mêmes. 
Puis le rythme de la musique diminua, elle devint plus lente, plus languissante. Les garçons semblaient se calmer, les cruches de terre cuite étaient vides. Quand la musique s’arrêta, mes compagnons se levèrent l’un après l’autre, un peu lourdement, et se dirigèrent vers la sortie.La tête me tournait un peu, je sentais mal le sol sous mes pieds, mais je les suivis et nous retournâmes dans le parc ; on y avait placé des couches, simples, blanches, à même le sol, comme posées sur l’herbe. Chacun en choisit une, plutôt au hasard. Je fis de même, m’y allongeai et m’assoupis assez vite. Contrairement à mes siestes habituelles mon sommeil fut habité d’images mouvantes et troublantes. Impossible de me souvenir exactement avec précision des rêves, mais je me souvenais de nymphes – ou de vestales – qui se mettaient à nu et offraient avec lascivité leur corps à mes désirs, corps que je prenais sans vergogne, sans aucun scrupule ni retenue. 
Quand j’ouvris les yeux, l’après-midi semblait toucher à sa fin. La plupart de mes camarades était assis sur leur couche, avec un air embrumé comme moi. Au bout d’une demi-heure un homme vêtu comme celui du matin, apparut. Il était plus jeune, plus athlétique. Il nous demanda de nous lever et attendait, debout, les bras croisés. Tous se levèrent assez vite, puis il partit à petites foulées et nous le suivions au même rythme, dans l’ordre et la discipline. Il accélérait, nous accélérions, il freinait, nous freinions. Il finit par ralentir et marcher et nous arrivâmes sur une grande esplanade et commençâmes un parcours d’obstacle. « Mens sanis in corpore sano » ne pus-je m’empêcher de penser.Je ne m’étonnais même pas d’avoir l’esprit aussi clair et le corps si vif après une lourde sieste. Les épreuves qui se succédaient me semblèrent physiques mais aucunement pénibles. Quand j’eus terminé tout le parcours j’étais à peine essoufflé. Je me disais que mon jeune corps devait arriver au bout d’un long entraînement qu’il avait suivi des mois avant… alors que je ne l’habitais pas (du moins, ça n’était pas moi.)Qu’est-ce qui nous attendait ? Je me mis à craindre que nous ayons été entraînés pour la guerre. Mais je me raisonnais, et me dis que depuis ce matin nous n’avions eu aucun maniement des armes, aucun exercice de lutte, aucune compétition. Je me rappelai le discours de l’homme, le matin même, et il évoquait une sélection. Mais une sélection en vue de quoi ?
Après un retour au calme et une longue marche nous étions de retour vers les bâtiments. On nous fit entrer dans une grande salle, et oh surprise, elle était pompeusement décorée, ce qui contrastait avec l’austérité des pièces que j’avais connues depuis le matin. Des tentures et des fresques ornaient les murs et je crus reconnaître des représentations de minotaures, de centaures, des peintures taurines. Les tentures se distinguaient par leurs teintes sombres où se mêlaient la pourpre et le brun. Sur les murs des vaisseaux voguaient sur les flots, simplement représentées. Dans les coins des scènes d’intérieur me firent penser aux fresques de Pompéi où de jolies femmes semblaient accueillir les visiteurs.On nous fit asseoir à une véritable table de banquet. Des musiciens entonnèrent des mélopées plus languissantes qu’au déjeuner, et l’intensité sonore était heureusement moins forte. Des serviteurs nous apportèrent des mets et nous servirent une boisson légèrement alcoolisée. Prudemment je préférai en boire modérément, redoutant les effets de ce nouveau breuvage qui fleurait bon les plantes aromatiques. D’autant que je vis certains de mes compagnons s’agiter en fin de repas et avoir des gestes plus brutaux, comme si les substances ingérées leur avaient apporté euphorie et donné un sentiment de puissance et d’invulnérabilité. L’arrogance de la jeunesse et de la virilité dans toute sa splendeur. Je m’attendais presque à voir se produire des danseurs, des acrobates, des fous. Mais non, quand même pas. Nous n’étions pas des rois. J’avais trop vu de films, il me fallait redescendre sur terre.Ce dîner s’étira un peu en longueur et au fur et à mesure on ressentait une atmosphère survoltée, les esprits s’échauffaient. Mes jeunes compagnons gigotaient, gesticulaient, criaient, mais aucun de leur propos n’était construit ni n’avait de sens, ils n’exprimaient en tout cas aucune phrase censée.J’étais en train de me demander si c’étaient des drogues qu’on leur avait fait absorber et qui les avaient rendus ainsi ou s’il ne leur manquait pas une case (en somme si on n’avait pas fait une sélection de jeunes hommes beaux, sveltes, athlétiques mais cons comme des valises) quand je fus brutalement interrompu dans ma réflexion : une demi-douzaine d’hommes s’étaient soudain positionnés face à nous et sonnaient de concert une sorte de cor, ce qui produisit un bruit assourdissant. L’effet (probablement recherché) fut immédiat : tous se turent. Un homme clama d’une voix de stentor que le moment était venu.Tous se levèrent, je fis de même. On nous mena en file indienne à travers la bâtisse jusqu’à une large porte à deux battants. Mes compagnons semblaient savoir ce qui nous attendaient, car non seulement ils n’étaient pas surpris, mais beaucoup affichaient un sourire satisfait, voire se frottaient les mains.Toujours sans un mot, on nous ouvrit la porte, et nous nous déversâmes dans une grande et somptueuse salle. Là, se tenait un groupe de jeunes filles debout, qui affichaient au mieux un sourire crispé, au pire un air anxieux.
Il n’y eut aucun mot de prononcé, aucune explication, mais les jeunes hommes s’avancèrent lentement mais sûrement, l’œil pétillant, le sourire carnassier et en un rien de temps ils avaient tous choisi une fille et lui avaient pris la main.Il ne restait plus que deux jeunes femmes, et à côté de moi, le dernier de mes compagnons encore seul affichait une sale grimace, un air quasi dégoutté, et semblait hésiter, renâcler. L’une des deux jeunes filles avait une longue chevelure brune, plutôt élancée et arborait un visage mince assez typé ; elle regardait ses pieds désormais. L’autre était une petite jeune fille très ronde, blonde, au visage rubicond, et nous regardait les yeux humides, en proie visiblement à une anxiété prégnante et une émotion non feinte mais indéfinissable.Sans hésiter je fis deux pas vers elle, lui pris la main et lui adressai un bon sourire qui se voulut rassurant. Elle me rendit mon sourire, légèrement, dans un mimique où la crainte n’avait pas disparu.  J’entendis mon dernier compagnon pester, exprimer sa mauvaise humeur, hésiter, semblant prêt à partir mais je vis qu’on le poussait avec un pilum pointu et qu’un autre homme (que je jugeai être un garde) avait dégainé une courte épée. Il fit donc un pas en avant et s’accrocha à la jeune brune. Je compris par la suite que s’il n’avait pas obtempéré un funeste sort lui serait tombé dessus, de même que sur la jeune brune. 
Je suivis le groupe, main dans la main avec ma jeune fille, et nous arrivâmes dans un grand atrium. Je vis chaque couple se diriger sans hâte vers l’une des portes qui donnait sur les côtés de cette cour intérieure, s’y engouffrer, puis refermer la porte. Je fis de même, sans choisir notre porte. Nous entrâmes tous les deux : la pièce était vaste, sans fenêtre, une torche y brûlait, seule une couche basse et large et une sorte de petit meuble occupaient le grand espace. Je restai quelques secondes interdit. J’entendis derrière nous un souffle, des pas. L’une des matrones rencontrées ce matin était là. Elle s’adressa à moi :
— Avez-vous besoin d’aide ? Si vous le souhaitez je suis là pour ça, je peux vous assister et même rester tout le temps…
Je tournai la tête vers ma compagne : elle me fixa avec un air terrifié. Je compris qu’il ne fallait pas accepter.
— Non merci. Cela va très bien aller. Je n’ai pas besoin, m’entendis-je répondre avec un sourire ferme et convenu.
Elle n’insista pas, sortit et referma les portes. Je me tournai vers ma compagne :
— Comment t’appelles-tu ?— On… Ondine. Mais, mais, je t’en prie, je t’en supplie ! Je ne veux pas être enceinte ! Il ne faut pas le faire… !— Attends, calme-toi. Viens là, allons nous asseoir sur la couche, tu vas m’expliquer.— J’ai très peur, me dit-elle en me suivant et s’asseyant à mes côtés. Tu ne sais pas ce qui m’attend. Plus de la moitié des femmes meurt en mettant leur enfant au monde. Et dans d’atroces souffrances. On essaie de nous le cacher mais je le sais. Je t’en supplie, je ne veux pas mourir !— Chut, lui-dis en posant mon doigt sur sa bouche, si ça se trouve ils écoutent derrière la porte, parlons bas. C’est tout ce qu’ils veulent, que tu tombes enceinte ?— Mais bien-sûr. Tu n’es pas au courant ? Chuchota-t-elle. — Si, fis-je comme si on me l’avait expliqué alors que je venais juste de le comprendre. Mais si on ne fait rien, vont-ils le savoir ?— Mais oui, c’est ça le problème, gémit-elle…— Comment ?— Déjà ils verront que je suis toujours vierge…— Parce que tu l’es… ?!— Bien évidement, répondit-elle, presque indignée.— Et puis… ?— Et puis… ils vérifient auprès du garçon…— Tu es sûre ? Et comment peuvent-ils vérifier ?— Tu ne le sais pas ??— On ne nous dit pas tout… A nous les garçons. Comme on ne doit pas tout vous dire à vous les filles…— Ils… enfin, elles… On m’a dit qu’en sortant elles vous « purgent » pour voir si vous avez encore… de la…— Semence ?— Oui… on dit de la liqueur— Mais il y en a toujours… enfin il en reste toujours… un peu.— Je crois qu’ils, enfin elles, mesurent… ce qui reste. Et le temps que vous mettez… à… A l’émettre.— Je vois, répondis-je avec une grimace. Bon, et bien il y a des solutions…— Mais comment ?!— Il suffit de ne pas mettre ma… liqueur, là ou il faut.— Mais il ne faut pas qu’ils la trouvent, sinon ils s’apercevront de la supercherie. Et là on risque la mort !— Bigre. Je vois qu’ils ne plaisantent pas, dis-je e commençant à m’apercevoir du traquenard.— Oui… Mais alors où la mettre ? Ça ne pourra être qu’en moi, et quel que soit l’endroit je serai enceinte… Et je ne veux pas !— Ne t’inquiète pas. Il y a des solutions…— Tu crois ? Sais-tu des choses que je ne sais pas… ?— De tout évidence, ma belle…— Mais si je ne tombe pas enceinte – même si ça nous laisse quelques semaines de répit – ils sauront qu’on ne l’a pas fait, et nous serons châtiés de la même façon !— Ça ne marche pas à tous les coups, tu sais…— Tu crois ?— Du moins pas toujours dès la première fois. (Ce disant je réfléchissais que si ça ne fonctionnait pas la première ou la seconde fois, ils nous imposeraient probablement une matrone pour vérifier que nous agissions comme il fallait… Mais ça nous laissait un peu de répit.)Allez, ne t’inquiète pas, nous allons trouver une solution…
Là-dessus je l’invitai à se déshabiller, ce qui fut vite fait (elle ôta sa toge par le haut, elle ne portait rien en dessous, bien entendu) et je fis de même.Elle avait un corps tout en rondeurs, avec de jolis bourrelets au ventre et aux hanches, des bras pleins, ses seins tout ronds et bien gros, aux jolis mamelons roses, et je me mis à bander comme un malade !Je la pris dans mes bras, et tout en la caressant je pris sa bouche et la gratifiai d’un baiser langoureux et passionné.Mon jeune corps me trahissait : je me retrouvai des années en arrière dans la verdeur de ma puberté, dans ma vraie vie, à une époque où ce type de stimulation m’aurait fait partir en un rien de temps, si je n’avais pas été puceau jusqu’à vingt ans passés. Je commençais à comprendre le pourquoi de la séance avec la matrone : si m’avoir fait décharger n’avait pas fait ralentir au soir la montée du plaisir, du moins pas suffisamment, je savais comment arrêter l’explosion finale et me contrôler. Sans ces séances, j’étais certain que les trois quarts de ces puceaux qui étaient mes jeunes compagnons auraient déchargé sur la couche dès qu’ils auraient vu et touché le corps nubile et tout neuf de leur jeune compagne. 
Je demandai à ma jeune vierge de se coucher à demi (comme le faisaient les Romains pour manger) et j’approchai ma verge tendue et gonflée près de sa bouche. 
— Écoute, lui chuchotai-je, il n’y pas trente-six solutions, tu vas sucer mon membre, et quand ma liqueur se déversera dans ta bouche tu avaleras tout. Comme ça aucun risque. On ne la trouvera pas ailleurs et tu ne tomberas pas enceinte.— Mais si ! Protesta-t-elle, elle sera quand même en moi !— Aucun risque, répondis-je avec assurance, m’amusant qu’elle ne s’inquiète pas du goût de ma semence…— Mais tu es sûr… ? On m’a dit, on m’a affirmé…— On t’a raconté des bêtises, crois-moi, la coupai-je.— Tu es bien sûr de toi. Comment sais-tu toutes ces choses ? Tu sembles bien savant…— Oui je sais plein de choses. Je ne peux pas te dire d’où je les sais. Fais-moi juste confiance.— D’accord, me dit-elle, convaincue mais avec une voix toujours inquiète.
J’avançai mon gland vers sa bouche et elle le prit entre mes lèvres, commença à le sucer lentement. Je caressai sa tête et ses cheveux d’une main, de l’autre ses seins appétissants, son ventre, ses cuisses, descendant vers son abricot. Je pris sa nuque, lui montrant que je souhaitais qu’elle fasse des va-et-vient plus amples et lui fis écarter ses cuisses replètes. Mes doigts s’insinuèrent entre des lèvres vulvaires et trouvèrent une fleur gonflée et trempée ! Tout ceci – la vue de son corps magnifique, son abricot juteux, et la caresse satinée de la muqueuse de ses joues et de sa langue sur mon membre viril – eut raison de moi : je sentis mon plaisir monter irrépressiblement et je me répandis dans sa bouche. Je lui enjoignis dans un soupir :
— Avale, avale tout surtout, n’en laisse pas une goutte.
Je la vis déglutir péniblement, avec une petite grimace. Quand elle eut fini elle murmura :
— C’est pas très bon. Sucré, mais… c’est un peu âcre.— Désolé…
Je repris un peu mes esprits.
— Bon, on va s’occuper de ta virginité, maintenant. Place-toi au milieu de la couche.
Elle obtempéra sans discuter, d’autant qu’au vu de l’état de sa vulve, son corps pulpeux semblait habité d’un désir non feint et incontrôlable. Je lui fis écarter ses cuisses grasses, et sous une toute petite toison blonde, ses lèvres charnues m’offraient une vue des plus appétissantes. Je commençai par lécher tout le pourtour de cette fleur jusqu’à approcher ma langue au plus près de l’orée de sa chatte et du bourgeon terriblement gonflé. Elle ne me posa pas de questions sur le but que je poursuivais : premièrement elle me faisait maintenant tout à fait confiance, deuxièmement mes caresses buccales semblaient lui procurer un plaisir inédit. Quant à moi, premièrement je ne pouvais résister à une aussi belle chatte (dont le goût capiteux de citron et de miel m’enchantait), deuxièmement je me disais que la déflorer au l’acmé de son plaisir lui serait certainement moins douloureux (je me souvenais que de toutes les femmes que j’avais aimées quasiment aucune n’avait dit que la première fois et la perte de leur virginité avait été une partie de plaisir à cause de la douleur… le contraire était un fantasme de mec, même en comptant sur des rares filles masochistes.)Je me mis à la lécher de plus en plus vite et je sentais les ondes du plaisir monter en elle, son bassin ondulait de plus en lus fort, ses orgasmes commencer à arriver, jusqu’au premier cri, violent, aigu… :
— Fais moins de bruit, j’ai peur que tu ne sois pas censée avoir du plaisir et que la matrone débarque et « corrige » notre pratique…
Elle ne répondit pas mais se mordit la main, puis enfouit le linge de la couche dans sa bouche afin d’étouffer ses cris et gémissements de jouissance.Je commençai à introduire un index en elle, sentit (pour la première fois) les membranes de son hymen qui faisaient comme une corolle interne. Puis j’introduisis un deuxième doigt et mes index et majeur étaient cette fois enserrés dans l’anneau de chair. Alors, avant d’y placer un troisième, je me mis à la lécher comme un forcené, pris entre mes lèvres son bouton de rose (dur et tendu comme jamais je n’en avais senti) et me mis à l’aspirer, le sucer, le téter, et lorsque qu’elle se mit à donner des coups de reins violents, au summum de son plaisir, j’introduisis mon annulaire et j’eus à peine à l’enfoncer : elle se déflora sur mes trois doigts joints d’un vigoureux coup de reins. Elle poussa un cri étouffé et je ne sus pas si c’était de douleur ou de jouissance. 
Je retirai mes doigts sanguinolents (ce qui n’était pas gagné, certaines filles ne saignent même pas) et les essuyai ostensiblement dans les linges de la couche, laissant ainsi une preuve que la mission était (à demi) accomplie. 
Ondine commençait à se calmer. Et moi je m’aperçus que, de nouveau, je bandais comme un cerf !
— Bon, lui-dis-je en lui montrant mon vit à nouveau raide, je pense que j’ai encore de la réserve. Il va falloir que tu me… « purges » encore. Sinon, surtout si tu ne tombes pas enceinte et que j’ai encore de la « liqueur » en sortant d’ici ils vont penser que je ne t’ai pas bien ensemencée.— Oh non, me dit-elle d’un air un peu écœuré, je ne pourrai pas…— Il va bien falloir pourtant. Sinon, on va courir un risque. Enfin, d’après ce que tu m’as dit…— Oui, d’accord… bon.
Elle se mit à quatre pattes, et alors que j’étais à genoux sur la couche, elle me prit en bouche et fit des va-et-vient rapides en me suçant. Cette fois, pour moi, ça ne venait pas, c’était long à monter, et elle commençait à avoir des haut-le-cœur.Elle cessa, me regarda, gémit :
— Ça ne marche pas… Je n’y arriverai pas.— Oui, je vois bien. On peut courir le risque, peut-être…— Non, ils sauront. Ils savent s’y prendre. Ils nous demanderont de recommencer dès demain.— D’accord. Bon, je vois bien une autre solution…— OUI ?— Mets-toi sur le ventre.
Elle fit comme je lui demandais. Je lui plaçai des coussins sous son ventre. Merveilleusement cambrée, elle me présentait une croupe épanouie, des fesses larges et magnifiquement rondes et volumineuses. Je me mis à caresser et lécher ces fesses, ma langue descendit dans son sillon, se mit à flécher son petit anneau froncé qui avait un goût de noix et d’épices, puis descendit à sa vulve : elle réagit, soupira, émettant des sons languissants de plaisir. Elle mouillait en abondance, la cyprine inondait mon nez, ma bouche. J’en recueillis le plus possible, l’étalai sur sa rosette sombre, en enduisis sur la hampe de mon membre.Je léchai encore sa fleur, ses lèvres, son bouton, elle appréciait, se pâmait. Je résistai à l’envie d’introduire ma queue dans sa chatte, même quelques secondes, sachant que le liquide séminal peut contenir des bébêtes (surtout après une première éjaculation), ça aurait été trop bête de foutre en l’air tous nos efforts.
J’introduisis doucement le bout de mon index dans son petit trou qui palpita, se referma sur mon doigt en le serrant. Je le ressortis, remis de sa mouille, fis quelques va-et-vient, avec un, puis un deuxième doigt. Elle gémissait.
Je me mis au-dessus d’elle et lui dis pour la rassurer :
— Par là non plus il n’y a aucun risque. Tu ne seras pas enceinte. Je vais t’envoyer toute ma réserve bien au fond de toi. Et tu la garderas le temps qu’il faut.— D’accord… Oui, mais doucement.— Bien-sûr, ma belle. On va aller très doucement.
Je fis glisser en quelques aller et venues mon gland dans son sillon fessier puis je l’appuyai sur sa rosette. Je la sentis se crisper :
— Détends-toi, relâche-toi.
J’appuyai tout doucement et m’enfonçai lentement. Je sentis son petit anneau tout neuf se spasmer. Elle se mit à haleter. Elle était serrée et brûlante. Je ressortis, remis de sa cyprine sur mon vit et repartis lentement à l’assaut de son petit trou. Lentement, je lui enfonçai jusqu’à la garde. La jeune femelle poussa un long soupir crispé.Après quelques va-et-vient je recommençai la même manœuvre à plusieurs reprises car je trouvais qu’il n’était pas agréable pour l’un ni pour l’autre de ne pas bien glisser dans ce canal étroit.Quand je trouvai que ça coulissait de façon fluide et voluptueuse je me mis à faire de longs et lents va-et-vient réguliers. Je passai mes mains sous elle, empoignai ces gros nichons moelleux et si fermes, et tout en les pelotant avidement, je me mis à la besogner de plus en plus fort. Elle se mit à haleter, puis à geindre, puis à pousser des petits cris d’intensité croissante à chaque fois que j’arrivai en butée dans son cul. Elle me faisait un effet bœuf, je sentais monter mon plaisir lentement mais inexorablement.Finalement, c’est comme un damné et sous ses beuglements aigus et impudiques que je la pilonnai jusqu’à sentir une douleur brûlante monter du fond de mes couilles et passer dans ma queue : c’est presque avec souffrance que je giclai tout au fond de ses entrailles.
Je restai un moment collé à son gros fessier, et ça n’est que lorsque ma queue encore dure finit par se rétracter que je me retirai à regret. Elle se remit sur le dos et mis ses jambes en l’air, les maintenant cuisses à la verticale.
— Qu’est-ce que tu fais ?— On nous a dit de faire ça… « après ». C’est paraît-il pour favoriser la… fécondation.— Oui, tu as raison. Fais comme si.— C’est sûr ? Je ne risque rien ?— Non, promis, juré. J’ai pris toutes les précautions. Mais n’en dis rien à personne si on te demande. Tu raconteras là qu’on l’a fait par devant, tout naturellement.— Oui bien-sûr.
Nous avions raison de nous inquiéter et d’être prudents, car quelques minutes après ça, on entendit la porte s’ouvrir. Ils devaient écouter aux portes. Un homme déjà aperçu dans la journée me fit signe de la suivre avec autorité, j’obéis bien entendu, sans me retourner. Il m’emmena dans une petite pièce où une nouvelle matrone m’attendait et me laissa entre ses mains. Elle m’accueillit avec un bon sourire. Elle fit tomber sa toge et m’apparut dans sa nudité de femme mûre mais bien formée, des hanches larges, des gros seins un peu tombants. Elle m‘attira à elle, m’invitant à poser mon visage sur sa poitrine. Bien entendu, je n’avais envie de rien, totalement vidé, au sens propre comme au sens figuré. Elle pressa ma tête sur son sein, je pris machinalement en bouche son téton qui état gros et brun, et bien dressé. Je la tétai sans aucune conviction. Elle me prit doucement le menton, me releva, et m’embrassa très doucement, jouant d’abord avec mes lèvres, puis sortant le bout de sa langue m’invitant à le sucer. Je l’embrassai lentement, en faisant un effort, et là je craquai : je sentis que sa main avait saisi ma tige qui s’était à nouveau à demi raidie. Mais ma queue me faisait mal et ça ne glissait plus. Elle s’agenouilla, me prit en bouche, et ses muqueuses apaisèrent un peu la cuisson de ma verge. Elle me suça avec art : c’était vraiment une spécialiste, elle était très douée. Je finis par bander à peu près : encore une fois mon jeune corps me trahissait. Elle me malaxait doucement les couilles, ses mains étaient douces et chaudes. Je me mis à caresser son avant-bras, près du poignet, qui était souple et satiné, potelé, moelleux. J’étais à nouveau excité, mais ça ne montait pas, ne venait pas. J’espérais que cette grasse servante allait finir par abandonner. Mais elle était tenace, déterminée, probablement décidée à mener la tâche et la mission qu’on lui avait assignées jusqu’au bout.  Elle me branla, suça, lécha, pendant un bon quart d’heure. Elle faisait passer ses mamelons dressés sur mon gland, se caressait les seins avec.Elle fit même glisser mon vit sur sa vulve – qui était tout humide – et serra ses grosses cuisses. Elle l’introduisit dans son con - brûlant et soyeux, la douceur de sa chatte me donnait envie de venir, mais je n’y arrivais pas. Elle le ressortit, se remit à me branler lentement, insistant sur le gland seul.A force d’insister, sa persévérance, à mon grand étonnement finit par payer : je sentis une légère brûlure dans ma queue, je râlai. Elle se colla le bout de mon nœud sur son sein et j’émis deux gouttes misérables de foutre sur sa peau blanche et douce. 
Elle me regarda avec un sourire tendre, presque maternel : 
— C’est bien. Tu as bien travaillé. Tu vas pouvoir te reposer.
Comme un zombie je suivis un homme qui m’amena dans une chambre et m’y abandonna. Elle était joliment décorée, avec des murs colorés, et un ameublement spartiate. Je me laissai tombai sur la couche et je dormis pendant deux jours. 

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