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Derrière le masque

Chapitre 2

Basic instinct

Voyeur / Exhibition
Je dois néanmoins dire que ce désir de changement(s) s’est opéré de façon progressive et mesurée, la situation s’expliquant très simplement par l’aboutissement de certains projets professionnels et familiaux qui ont réussi à anesthésier mes maux intérieurs durant plusieurs années.Car les plus attentifs auront très certainement détecté cette faille dans le premier chapitre de mon histoire : je suis une jeune femme qui a tout eu trop tôt...
En couple depuis la fin de mon adolescence, un premier enfant à 23 ans, un mariage à 25, un deuxième enfant à 26, puis dans la foulée, une coquette maison financée (en grande partie) par papa et maman... Mais derrière la photo de famille idyllique se cache une tout autre réalité, celle d’une vie de couple terne et sans mordant, indéniablement érodée par toute cette précocité.Pourtant, souvenez-vous, ma chère maman m’avait prévenue...
— Il est gentil... mais tu mérites bien mieux ma chérie !
J’ai aujourd’hui encore du mal à totalement me l’avouer, mais elle avait au moins raison sur un point.On retiendra simplement que nous sommes deux personnes très différentes, issues de milieux diamétralement opposés, et que ces différences nous ont progressivement éloignés.Ajoutez à cela une bonne dose de routine due à nos jobs respectifs (je rentre à 19h et il part bosser à 20h30), l’arrivée précoce des enfants, et vous aurez ainsi l’équation parfaite !Mais totalement se décharger sur nos vies professionnelles ou sur l’éducation des enfants serait un mensonge. Je crois même pouvoir dire que notre « problème » remonte aux prémices de notre relation, alors que j’étais encore une jeune adolescente timide et inexpérimentée, totalement inconsciente du désir qu’elle pouvait susciter auprès de la gent masculine.
Car malgré l’insistance et les fréquentes envies de mon partenaire, j’ai rapidement compris que nous étions en décalage sur le plan sexuel et que je ne répondais pas totalement à ses attentes.Sa frustration était encore plus grande lorsqu’il m’invitait à venir regarder un film X avec lui sur le canapé alors que nous étions tout récemment installés ensemble. Des vidéos de qualité, soigneusement sélectionnées pour tenter de m’initier à certaines pratiques qui le faisaient tant fantasmer et qu’il rêvait de pouvoir expérimenter avec moi...
Il est vrai que je lui ai toujours refusé la fellation et la sodomie, et cela a constamment été une grande source de conflit, pour ne pas dire un véritable échec pour lui qui aimait tant le sexe et les pratiques bestiales. J’étais devenue à ses yeux la jolie blonde un peu plan-plan, ennuyeuse à mourir tellement j’étais passive et coincée sur le plan sexuel.
J’ai pourtant gardé en moi le souvenir de ces films et de plusieurs actrices qui s’y produisaient, une en particulier, dont il me parlait souvent et que je prenais moi aussi plaisir à regarder après de longues minutes d’excitation.
N’étant pas coutumière du fait, il m’a donc fallu plusieurs dizaines de clics de recherche sur le Net pour pouvoir retrouver tout récemment ces vidéos avec les quelques bribes de souvenirs que j’en avais... L’actrice en question est Laure Sainclair.
Je me rappelle qu’il me répétait souvent dans ses moments d’excitation, en érection sur le canapé, « elle est belle comme toi... regarde comme elle sait être salope malgré ses airs de bourgeoise sage... ». Mais j’étais trop jeune et trop fermée pour me libérer totalement.
Trop souvent brimée et rabaissée sur le plan sexuel, j’ai donc rapidement cessé de faire des efforts.
Car lorsque je m’essayais à vouloir le sucer, il s’énervait et me disait en retour que je m’y prenais mal, la faute apparemment à ma bouche qui était trop petite...Nos rapports ont ainsi commencé à s’espacer et à perdre en qualité.Toute excuse était désormais bonne pour pouvoir éviter la fameuse confrontation : je suis crevée, j’ai mal à la tête, les enfants ne sont pas loin, j’ai mes règles...Et lorsque je devais céder, une fois par mois tout au plus, je ne lui laissais aucune marge de manœuvre et aucune forme de fantaisie. J’enlevais mon bas de pyjama pour le laisser faire sa petite affaire dans la position du missionnaire, la lumière éteinte, sans préliminaires, toujours dans le lit conjugal. Précoce comme il l’était, cela ne durait qu’une poignée de secondes, et la situation me convenait parfaitement puisque je n’y prenais aucun plaisir. Je n’avais même plus besoin de simuler quoi que ce soit, car il n’y prêtait aucune attention.
Après plusieurs années de ce manège routinier, j’en suis venue à lui interdire d’éjaculer en moi, lui imposant dorénavant de se retirer au moment de jouir, car je ne supportais plus cette sensation.Cette demande aura amorcé un point de non-retour, et c’est justement à partir de ce moment que nos disputes ont commencé à se faire plus fréquentes, mais surtout plus violentes sur le plan verbal.Car après avoir manqué d’imagination et de légèreté depuis les débuts de notre vie de couple, j’étais à présent devenue ouvertement « Cindy la frigide » et « Cindy la coincée »...Et dans ses accès de colère les plus violents (souvent après avoir bu), il allait même jusqu’à me faire passer pour cette salope controversée qui aimait pourtant montrer son cul à ses clients au quotidien !
Toutes ces remarques gratuites à répétition ont eu un effet destructeur, et elles ont littéralement modifié ma personnalité ainsi que le regard que je portais sur lui. La douce et timide Cindy a progressivement laissé place à une autre jeune femme plus distante, plus sûre d’elle, mais aussi plus hautaine (l’inévitable contrepartie).
Les rôles se sont précisément inversés au moment où mon mari a connu sa première période de chômage, en lien avec une réorganisation de son usine suite à une baisse de l’activité. Fort heureusement, nous ne manquions de rien grâce à ma très bonne situation, mais étant préposée au suivi de notre budget mensuel, il m’a vite paru nécessaire de recadrer mon conjoint sur ses dépenses (inutiles et farfelues) afin qu’il garde les pieds sur terre vu sa situation... D’autant qu’il n’était pas réellement chez lui si l’on voulait faire les comptes détaillés pour la construction de la maison !
Je m’épanouissais à merveille dans mon nouveau rôle...Celui de la donneuse de leçons, du portefeuille ambulant qui subvenait dorénavant seule aux besoins de sa famille, et qui devait courir partout pendant que son mari bullait à la maison...J’étais maintenant devenue tellement chiante à ses yeux qu’il n’osait même plus me toucher.Durant cette même période, ma carrière professionnelle a commencé à prendre un léger virage, et je me devais de mettre les bouchées doubles au bureau en me montrant la plus compétente et la plus disponible possible. Aussi, je profitais à mon aise de la situation pour lui déléguer un maximum de tâches courantes, en prenant toujours un malin plaisir à mettre le doigt sur tel ou tel détail qui aurait été mal fait ou pas assez vite...
J’aimais entretenir le doute en le rendant dubitatif vis-à-vis de certaines de mes tenues ou de mes horaires fluctuants, toujours en me justifiant sur l’aspect purement professionnel de la chose.Mon mari était désormais un véritable pantin, qui s’enfonçait peu à peu dans une inéluctable routine que je prenais plaisir à entretenir.Cette douloureuse période a atteint son paroxysme lorsque j’ai découvert dans notre historique de navigation qu’il visitait quasi quotidiennement des sites Internet de charme, voire même totalement pornographiques pour certains.
J’ai aussi eu le loisir de pouvoir l’observer du coin de la porte (sans qu’il le sache) en train de se masturber dans mon dressing avec l’un de mes strings à la main...Un jour, une terrible dispute a éclaté au sujet de notre vie de couple et de notre avenir. Nous étions dans la chambre à coucher à l’étage et les enfants en bas en train de jouer.La confrontation était extrêmement tendue et d’une rare violence.Le ton montait de plus en plus fort, mais soudain, tout s’est tu et cette fiotte s’est mise à sangloter comme un enfant... A ce moment précis, un indescriptible courant d’excitation a traversé mon corps et plus particulièrement mon bas-ventre...
Le voir ainsi, totalement désarmé et recroquevillé sur lui-même alors que j’étais en position de force a déclenché chez moi un sentiment totalement inattendu : j’avais envie de baiser...J’ai commencé alors à tendrement le consoler tout en l’allongeant sur le lit et en le chevauchant.Nous nous sommes longuement embrassés à pleine bouche comme deux ados. L’envie était si intense que nous n’avons pas pris le temps de nous déshabiller, j’ai simplement retiré mon collant et ma culotte, lui son jeans et son boxer... A califourchon sur lui, excitée comme jamais, j’ai pris son sexe dur en main pour le placer contre ma vulve. Je l’encourageais à caresser les seins au travers de mon petit pull et à stimuler mes tétons...
Cette posture dominante me faisait découvrir des sensations totalement inconnues jusqu’à présent.Je ne maîtrisais plus rien, et surtout, je ne ME maîtrisais plus...J’ai par contre le souvenir de m’être totalement lâchée sur le plan verbal, en lui parlant crûment comme jamais je n’avais osé le faire alors qu’il me limait la chatte en me tenant fermement par les hanches. A cet instant précis (et je m’en souviens parfaitement puisque cette vision me poursuit encore aujourd’hui), je me sentais un peu comme Sharon Stone dans le rôle de Catherine Tramell...
Vous ne vous souvenez plus de Mlle Tramell dans la célèbre scène du pic à glace ?Comment oublier ce chef-d’œuvre cinématographique...Tout particulièrement la scène finale, où dominatrice à souhaits, elle s’écroule sur son partenaire repu de plaisir...J’avais maintenant trouvé mon Nick Curran.
Mais ne soyez pas inquiets pour l’état de santé de mon mari, il se porte bien. Nous n’avons pas de pic à glace à la maison...
PS : Et tout comme Catherine, je n’ai rien à cacher...
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