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Des étoiles dans les yeux

Chapitre 1

Travesti / Trans
J’avais fêté mes dix-huit ans depuis peu lorsque j’ai fait la connaissance d’Audrey. Dix-huit ans, l’entrée dans le monde des adultes, cet âge charnière dans la vie d’un jeune-homme : âge auquel on fait ses premiers grands choix de vie, auquel on peut enfin voter, auquel aussi on ne ment plus lorsque l’on certifie avoir l’âge de regarder des vidéos coquines sur Internet... Bref, c’est un peu comme si l’on changeait de peau pour devenir une personne nouvelle. Avec le recul, on réalise que c’était idiot, que cet âge est comme tous les autres : une infime partie de toute une évolution qui dure une vie entière.
Toujours est-il que mon dix-huitième anniversaire avait été un jour très important pour moi, car j’avais l’impression de pouvoir devenir un homme à part entière. J’avais eu quelques flirts, au lycée, mais, en élève sérieux, je préférais me concentrer sur mon travail pour avoir de bonnes notes au bac et pouvoir faire les études de mes rêves. Depuis tout petit, j’avais des étoiles dans les yeux en m’imaginant astrophysicien, et je comptais bien me donner les moyens pour ça. Laissez-moi néanmoins préciser quelque chose : quand je dis que je suis astrophysicien, les gens ont tendance à m’imaginer comme un geek boutonneux, incapable de lever la tête de ses livres et de ses équations, et complètement asocial. Ce n’est pas le cas. J’étais sérieux et travailleur, certes, mais on me disait plutôt beau gosse, j’ai toujours eu du succès auprès des filles (ou plutôt devrais-je dire des femmes, à mon âge...), et j’ai aussi toujours été le premier partant pour faire la fête.
Mais voilà, j’avais un peu fermé les yeux à tout ça le temps de finir mon lycée et d’être admis dans l’université de mes rêves : McGill, à Montréal.Le plus drôle est que tout est arrivé très vite : je fêtais mon anniversaire le 5 juin, je passais mon bac le 15, j’obtenais mes résultats (mention très bien) un mois plus tard, et je recevais mon admission à McGill le 1er août. Deux mois donc qui avaient changé ma vie. Peut-être est-ce la raison pour laquelle je vois le cap des dix-huit ans comme si significatif...
En septembre, ma vie d’étudiant commençait, dans une nouvelle ville, dans un nouveau pays. Tout seul, loin de ma famille qui était restée en France et que je ne reverrais pas avant Noël. Ma sœur m’avait promis de me rendre visite avant, ceci dit, mais ce n’était que des paroles, et vu le prix du billet, je ne savais pas trop comment elle pourrait faire. Avant de vous parler d’Audrey, laissez-moi vous dire quelques mots sur ma sœur, Hélène. Malgré une certaine différence d’âge (un peu plus de cinq ans), nous avons toujours été très proches, elle et moi, et ce depuis la prime enfance. Nous avions des goûts communs, des souvenirs communs. Enfants, nous jouions souvent ensemble : en fait, Hélène m’intégrait à ses jeux avec ses amies. Elle ne me considérait pas comme le « bébé », comme bien d’autres l’auraient fait. Quand j’étais rentré dans l’adolescence, elle était devenue ma confidente. Je lui avais fait part de mes premiers émois amoureux, et elle ne s’était pas moquée.
Je me dis aujourd’hui qu’elle aurait pu : cela aurait été assez normal, de la part d’une jeune femme de dix-huit ans, de regarder de haut les histoires de soirées d’un gamin. Mais non, toujours aucune moquerie. J’étais effondré lorsqu’elle avait quitté la maison familiale pour s’installer à Paris. Elle revenait souvent, et à chaque fois, je me faisais la remarque qu’elle était splendide. C’était une jeune femme gracieuse et élégante, qui faisait preuve d’énormément de goût dans le choix de ses vêtements. Elle avait de longs cheveux châtain clair, qu’elle arrangeait souvent en tresses nouées comme des couronnes autour de sa tête. Elle se maquillait un peu, mais de façon très discrète, arrangeant la couleur de ses joues, donnant à ses lèvres une couleur un peu plus sophistiquée. Elle portait souvent des robes un peu décontractées, mais le genre décontracté chic, qui la mettait très bien en valeur.
Naturellement, tous les garçons de son âge étaient amoureux d’elle, et ça me rendait très fier, ce qui est assurément idiot, car je n’y étais pour rien du tout !
Quoi qu’il en soit, c’est donc à Montréal que j’ai eu ma première relation. Si vous suivez bien, vous devez penser que c’était avec Audrey. Mais non, même pas ! Ma première relation, c’était avec une magnifique Québécoise rencontrée lors de la soirée d’intégration de McGill. Elle étudiait dans le même programme, mais la promotion d’avant. Natacha. Je l’avais remarquée à l’instant où j’étais rentré dans la soirée. Et comment ne pas la remarquer ? Une véritable beauté, aux longs cheveux bruns, qui se déhanchait sur la piste de danse, le corps moulé par une robe rouge dont le décolleté discret laissait deviner la courbe de ses seins. Et quels seins ! Je les devinais ronds et fermes à la fois, enserrés dans cette robe. Une poitrine majestueuse, à la peau de porcelaine. À sa seule vue, j’ai senti mon pénis durcir dans mon pantalon. Heureusement, avec toute l’agitation ambiante, personne ne risquait de remarquer. Alors j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis avancé vers elle.
Le courant est bien passé, et quelques heures plus tard, je la faisais gémir de plaisir dans mon petit appartement étudiant. Ce n’est pas le plus élégant, mais il n’y a pas de façon plus exacte de le dire : Natacha et moi, nous baisions comme des lapins. Nous avions cinq minutes avant de partir ? Elle se mettait à genoux et me suçait goulûment jusqu’à me faire jouir dans sa bouche. Nous avions une soirée de libre ? Nous allions chez l’un ou chez l’autre et faisions l’amour trois, quatre fois à la suite. Je l’ai prise dans toutes les positions, mais c’est en levrette que j’aimais le plus la baiser. J’aimais lui attraper les hanches et marteler mon bassin contre ses fesses parfaites, j’aimais lui attraper les cheveux tout en fourrant ma bite au plus profond de sa chatte, j’aimais voir qu’elle était à moi, qu’elle se livrait à moi et à moi seul.
Et pourtant, alors que nous étions si proches et si connectés l’un à l’autre, alors que j’étais comblé, tant sur le plan purement amoureux et sentimental que sur le plan sexuel, pourtant c’est à ce moment que j’ai fait la connaissance d’Audrey. Et qu’elle a pris de plus en plus de place dans ma vie.
Par où commencer ? Audrey, c’est tout ce que Natacha n’est pas. Natacha est exubérante, elle aime porter des tenues ultra-sexy, parfois même un peu provocantes, elle parle fort, elle se fait remarquer partout où elle va. Audrey, au contraire, est discrète, dans la retenue, préfère les tenues plus raffinées, plus décontractées. Un peu comme ma sœur en fait (d’ailleurs, je me demandais si elles s’entendraient bien, toutes les deux). Natacha, petite, brune, énorme poitrine ; Audrey, plus grande, blonde, petits seins délicats. Natacha et Audrey, le yin et le yang de mon monde. J’avais conquis l’une, je savais l’autre hors de ma portée. Je baisais l’une, je me masturbais en pensant à l’autre.
Je savais me faire discret, et bien séparer les deux mondes. Quand j’étais auprès de Natacha, Audrey disparaissait de mes pensées, et je me donnais tout entier à elle. Non, vraiment, je ne pensais jamais à Audrey quand j’étais avec ma copine. Mais dès lors que je me retrouvais seul chez moi, Audrey prenait toute la place. Elle m’obsédait. J’aurais aimé qu’elle soit là.
Entre mes deux femmes, mes études et le petit boulot de caissier que j’avais accepté pour pouvoir vivre convenablement, mon premier semestre canadien était passé très vite, et déjà il était temps pour moi de rentrer en France pour les vacances de Noël. C’était une aubaine pour moi, car cela me permettait de prendre enfin un peu de distance avec Natacha et Audrey et de pouvoir penser à autre chose pendant deux semaines.
Toute la petite famille était venue m’attendre à l’aéroport. Quel plaisir de les revoir tous ! Ils n’avaient pas changé. En même temps, seulement trois mois s’étaient écoulés, donc pourquoi auraient-ils changé ? Je les ai embrassés tous les trois, mon père, ma mère et ma sœur, et nous étions rentrés à la maison. J’étais heureux de retrouver ma chambre, inchangée elle aussi. Profitant d’un peu de calme avant le repas, je m’allongeai quelques minutes sur le lit et décidai de consulter mes messages. Natacha m’avait écrit : « Tu me manques, mon chéri. Ta voix, tes baisers, tes mains sur mon corps, ta bite en moi. Reviens vite, j’ai besoin de toi. » Le message me fit sourire, et je lui répondis rapidement qu’elle me manquait également.
Le lendemain, Hélène vint me tirer les vers du nez : « Alors, Alban, tu as rencontré une petite canadienne ? » Je rougis, mais niai en bloc. Cela fait bien rire Hélène. Elle n’était pas née de la dernière pluie, et elle savait reconnaître quand je lui disais la vérité. Je fus bien forcé d’admettre. Grossière erreur ! J’eus droit à tout l’interrogatoire : elle voulait tout savoir, et bien entendu voir une photo. « Waouh ! Quelle bombe ! Qui eût cru que mon petit frère sortirait avec un avion de chasse pareil !
— Arrête Hélène ! Ne parle pas comme ça ! — Non mais c’est vrai ! Regarde ce cul ! Regarde ces seins ! J’aimerais bien les mêmes, moi...— Hélène ! Stop ! Inutile de faire ta fausse modeste ! On sait tous que tu es la plus belle.— Ah non, il n’y a pas de comparaison possible ! Avec mes microseins, je ne fais pas le poids...
Pourquoi toutes les filles veulent-elles une énorme poitrine ? Moi, je trouve les petites poitrines tellement charmantes, tellement désirables. Ce qui me fait penser à Audrey... Je l’avais oubliée, depuis mon départ... Pourquoi fallait-il que son visage vienne me hanter pendant mes vacances ? Je ne le savais pas, mais c’était trop tard : je ne pus me la sortir de l’esprit pendant mes deux semaines françaises. Chaque soir, avant de m’endormir, je me masturbais en pensant à elle.
Mon vol de retour était prévu pour le 3 janvier. Malheureusement, Hélène recommençait le travail le 2, et je dus lui dire au revoir un jour avant mon départ.
— Tu viendras me rendre visite bientôt ? — Promis, Alban ! Au plus tard au printemps !
Nous nous étions enlacés et étions restés quelques secondes dans les bras l’un de l’autre. Je ne voulais pas qu’elle voie que j’avais des larmes dans les yeux. Mais elle avait sauté dans son train et n’avait rien remarqué. Dieu merci.
Le soir, les parents étaient partis se coucher de bonne heure. Nous devions nous lever tôt le lendemain pour nous rendre à l’aéroport. J’avais essayé de lire un peu, mais je n’arrivais pas à me concentrer. Tout se mêlait dans ma tête. Natacha qui m’attendait là-bas, chaude comme jamais. Et Audrey qui m’était inaccessible et qui pourtant remplissait toutes mes pensées. J’essayai de dormir, mais impossible de trouver le sommeil : mon esprit était trop perturbé. Peut-être était-ce également l’excitation par rapport au voyage le lendemain ? Après trois heures à tourner dans mon lit, je me décidai à finalement me lever pour passer aux toilettes, puis à aller boire un verre de lait à la cuisine. La maison était plongée dans le silence. Je remontai les escaliers, passai devant la chambre d’Hélène. La porte était fermée. Sans savoir pourquoi, je m’arrêtai devant. J’avais envie de rentrer voir cette chambre qui m’était si familière.
J’ouvris la porte, me glissai furtivement à l’intérieur et refermai discrètement la porte derrière moi, sans vraiment savoir pourquoi je prenais toutes ces précautions. La chambre était restée dans le même état depuis son départ, il y a des années. Une chambre d’adolescente typique. Sa commode était recouverte de bibelots et de boîtes remplies de bijoux de mauvaise qualité. Elle avait juste décroché les affiches de ses stars préférées qu’elle avait longtemps gardées au mur. Le lit était bien fait, et il se dégageait de la chambre une atmosphère paisible, feutrée.
Je m’assis sur le lit et me mis à réfléchir. Audrey devait probablement avoir une chambre comme celle-ci. Elle aussi devait avoir ses boîtes à bijoux, son tiroir à maquillage, ses sous-vêtements bien rangés dans les tiroirs d’un meuble quelconque... En pensant à ces sous-vêtements, je sentis un début d’érection. Quels sous-vêtements pouvait bien porter Audrey ? Machinalement, je me levai et me dirigeai vers la commode. C’est là qu’Hélène entreposait ses sous-vêtements. Elle devait bien en avoir laissé quelques-uns, qu’elle ne voulait pas prendre avec elle. J’ouvris le tiroir. Raté, juste des chaussettes. L’autre, alors ? Bingo : une dizaine de culottes. Je les regardai toutes, une à une, me demandant si elles plairaient à Audrey ? Oui, probablement ce tanga en dentelle rouge. Il lui ferait probablement un joli petit cul. Cette image me fit sourire. Evidemment, je ne débandais pas... Avait-elle un soutien-gorge assorti ?
Probablement... Justement, je trouvai les soutien-gorge dans le tiroir juste en dessous. Plutôt classiques... Ah si, là, même couleur rouge, un petit soutien-gorge triangle. Plutôt mignon. J’oubliais complètement que tout ça appartenait à ma sœur. En fourrageant dans ces tiroirs, je pensais à Audrey, uniquement à Audrey. Je pensais à ce qu’elle pourrait porter, ce qu’elle pourrait aimer, ce qui pourrait être à elle, qui ne le pourrait pas. Ces collants noirs aussi, dans le tiroir à côté ? Oui, naturellement. Rien ne m’arrêtait plus. J’avais étalé les pièces de mon choix par terre. Je passais désormais au placard, où étaient suspendues les robes. Et mon choix se porta naturellement sur cette petite robe-portefeuille noire. Peut-être un peu courte ? Non, en fait, probablement impeccable.
Dans mon boxer, mon sexe était en feu. Mais je ne pensais pas à le toucher. Non, mon esprit était ailleurs. Je pensais à Audrey. J’étais seul avec elle. Alors, je me déshabillai complètement, jusqu’à me retrouver nu au milieu de cette chambre, la bite gorgée de sang pointant vers le ciel, laissant perler quelques gouttes de sperme.
Et je fis l’impensable. Je me penchai pour ramasser le tanga, et l’enfilai. Mon pénis en dépassait honteusement. Il me rendait fou. Je me mis à le branler vite et machinalement, non pas pour ressentir du plaisir, mais vraiment pour éjaculer, me vider de mon sperme, et calmer cette érection insupportable. Je jouis sur mon ventre, dans un grognement. J’essuyai les traces blanches rapidement avec un mouchoir, satisfait de voir mon sexe reprendre une taille plus normale. Je le glissai entre mes jambes, sous le tissu de la culotte. Ni vu ni connu ! Au tour du collant...
C’était la première fois que j’en enfilais un, et je fus surpris par la douceur de cette matière sur mes jambes...Etant quasiment imberbe, j’avais ressenti la caresse du tissu, à la fois doux et froid, et j’avais senti un frisson dans tout mon corps. Un plaisir plus intense que celui procuré par ma masturbation. Le soutien-gorge... même si je n’avais pas de poitrine, cela ne faisait rien. Il me fallait porter un soutien-gorge. La robe...
Je me regardai dans le miroir, avec un sourire de contentement. Dans le miroir, je ne me voyais plus moi, Alban, mais une jolie jeune femme, avec des traits et des cheveux encore masculins, certes, mais malgré tout une jeune femme dont j’aurais pu tomber amoureux. Même si c’était ses vêtements, ce n’était pas non plus ma sœur que je voyais. Non, celle que je voyais, c’était Audrey, cette Audrey qui me hantait depuis trois mois, cette Audrey qui avait surgi en moi et que je sentais habiter en moi. Cette Audrey que je voulais être, mais que je ne pouvais pas être à cause de Natacha. Cette Audrey qui existait enfin, me souriait dans la glace avec des étoiles dans les yeux.
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