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Des vacances catastrophiquement inoubliables

Chapitre 1

Hétéro
Je m’appelle David, j’ai 29 ans et je suis opticien. Je mesure 1m80, cheveux châtains et courts. Je n’ai rien d’un athlète, mais j’essaie de m’entretenir comme je peux. Célibataire, il est important pour moi de garder une image d’un homme qui prend soin de lui. Un dimanche, alors que le temps dehors était maussade, je me baladais sur les réseaux sociaux. Je suis tombé sur la page d’une agence de voyages près de chez moi. Ils organisaient un concours pour remporter un séjour aux Caraïbes. J’ai cliqué sur le bouton "participer" machinalement. A ce moment, je ne pensais pas que cela changerait une partie de ma vie.
Quelques semaines plus tard, j’ai reçu le mail qui confirmait que j’avais gagné. Mais je n’y croyais pas. Je me suis alors déplacé directement à l’agence. C’était bel et bien vrai, me voilà l’heureux gagnant d’un voyage aux Caraïbes ! Je n’avais jamais quitté le territoire français. C’était un défi pour moi, mais je me devais de le relever. Prendre des vacances ne me fera que le plus grand bien. Le temps de faire mon passeport et de choisir une date convenable, trois mois s’écoulèrent.
C’était le jour J, je pris un taxi afin de me rendre à l’aéroport. Je n’avais mis que le strict nécessaire dans ma valise : des habits d’été, des serviettes, mon maillot de bain, des chaussures et un sac de randonnée. Je passais le contrôle et me dirigeais vers l’avion en suivant les hôtesses. Le vol allait être long, j’espèrais être bien loti. Et bien pas loupé, me voilà en 1ère classe, champagne à profusion, un grand écran de télé individuel, un fauteuil très confortable et un menu digne d’un grand restaurant parisien. J’ai profité de tout ce que je pouvais, je ne voyagerai pas de nouveau en 1ère avant un bout de temps. Les heures de vol passèrent vite et l’avion a atterri sans encombre.
Je me suis engouffré dans le grand hall de l’aéroport. Cherchant la sortie, j’ai réussi à l’atteindre non sans mal dans ce dédale de couloirs et d’escalators. Sur le seuil de la porte principal, je fis signe à un taxi et lui montrai le nom de l’hôtel. Il m’y déposa en moins de 30 minutes. Je restai scotché devant l’imposant édifice qui serait mon hôtel pour une dizaine de jours. Il était sur 5 étages, possédait une grande piscine, une salle de sport, un hammam, plusieurs restaurants et surtout sa plage privée. Des transats avec des parasols étaient alignés. Le ciel d’un bleu majestueux se confondait avec la transparence de la mer. J’étais au paradis. Arrivé à la réception, j’ai pris possession de la clé de ma chambre et j’ai emprunté l’ascenseur pour me rendre au 3ème étage. Ma chambre, que dis-je, ma suite avait vue sur la mer et la piscine. Elle se composait d’un grand salon, un minibar, une chambre avec un lit king size et une salle de bain de la grandeur d’un studio parisien. J’étais émerveillé par toute cette beauté et ce luxe.
L’hôtel était surtout occupé par des retraités aisés et des jeunes couples en lune de miel. Au début, je me sentais à l’écart et je décidais de rester dans mon coin. Je voguais entre la piscine, la plage et le salon de massage. Je vivais des vacances très relaxantes. Après deux jours de détente, j’ai décidé d’aller voir à l’accueil si des sorties étaient proposées. Une balade de deux jours en catamaran m’attira et c’était compris dans mon séjour, autant ne pas se priver. Le lendemain matin, me voilà prêt à embarquer sur ce magnifique bateau. Je faisais les cent pas en attendant le capitaine. Je n’avais aucune idée du nombre de personnes que nous allions être. Un couple de personnes âgées se présenta sur le quai. Ils venaient de Reims et possédaient un domaine viticole. Ils m’étaient plutôt sympathiques et nous avons passés dix bonnes minutes à discuter. C’est alors qu’une charmante demoiselle se fit remarquer. Elle portait un petit shorty en jean et un débardeur assez ample. Elle semblait avoir dans les 25 ans. De longs cheveux bruns descendaient jusqu’au milieu de son dos et elle portait de grosses lunettes de soleil. Avec mes nouveaux amis, nous l’avons accueillie et avons fait les présentations. Elle s’appelait Malya et venait de Poitiers. Ses parents étaient cadres dans l’informatique et elle avait décidé de passer une année à faire le tour du monde aux frais de ses parents. Elle avait en guise de bagage un grand sac à dos. Pour elle, cette excursion allait se résumer à une balade mêlant bronzette et baignade.
J’avais hâte de pouvoir la regarder bronzer dans un joli maillot de bain.Le capitaine, d’origine anglaise, arriva peu de temps après. Il semblait fort sympathique, mais avait l’air d’avoir un penchant pour la bouteille. Son haleine lors des salutations sentait le whisky à plein nez. Tant que nous ne nous perdons pas en pleine mer, peu m’importe. Nous avons quitté le quai en fin d’après-midi. Le bateau voguait sur la mer calme, toutes voiles sorties. Le capitaine nous installa une table sur le pont et nous offrit des cocktails. C’était sympa et je dois avouer que l’air marin m’avait donné soif. Nous avons trinqué tous ensemble puis avons parlé de tout et de rien tout en admirant le magnifique paysage qui s’offrait à nous. Sur les coups de 20h, nous sommes passés à table. Au menu poisson à la plancha et petits légumes. C’était un régal, le capitaine était un vrai cordon bleu. Après un dernier verre devant le coucher de soleil, nous avons chacun rejoint nos cabines. Celle de Malya était à côté de la mienne. Je l’imaginais dormir nue par cette douce nuit. Je n’ai pas mis longtemps à trouver le sommeil.

Le fracas des vagues me réveilla. Le navire tanguait dangereusement à mon goût. J’entendais de l’agitation en surface. J’ai décidé d’enfiler rapidement un short et un maillot et je suis monté voir. La mer était déchaînée. De fortes vagues nous heurtaient et se fracassaient contre la coque. Le capitaine, à la barre, était paniqué par la situation et menait le gouvernail hasardeusement. Le couple, fasciné par ce décor digne du triangle des Bermudes, était à l’avant du bateau pour admirer la mer agitée. Je trouvais cela stupide et je fis un pas pour essayer de les raisonner, mais à ce moment l’improbable arriva. Une vague plus haute que celles habituelles ne fut pas arrêtée par la coque et emmena le couple sur son passage. Je n’ai pas eu le temps de réagir et je ne pus que voir leurs corps emportés dans l’abime des profondeurs. Angoissé et agrippé comme je pouvais, je tremblais de tout mon corps. Je tournais la tête en direction du capitaine, mais je ne le voyais plus à son poste. Le gouvernail tournoyait au rythme de la mer.
C’est alors que j’ai entendu au loin le capitaine crier "Les dieux sont en colère ! Fuyez sombres inconscients". Ce gredin avait profité de l’incident pour courir à l’arrière du catamaran. Il avait détaché le petit bateau pneumatique et s’était enfui avec. Je me retrouvais désormais seul maître à bord. Je repensais alors rapidement à Malya... Elle émergea du petit escalier qui menait aux cabines. La tête embrumée, elle était réveillée depuis peu, je pense. J’étais revenu au poste de pilotage et tenais le bateau comme je pouvais. Les instruments de navigation semblaient hors service. Je voguais à l’aveugle. Malya me regarda surprise :
— David... Mais que se passe-t-il ? Pourquoi tu tiens la barre ? Où est le capitaine ?— C’est horrible... Il y a eu la vague... et puis ils sont partis... et le capitaine enfui... nous sommes perdus.
J’alignais les mots comme je pouvais, mais mon discours n’avait aucun sens pour Malya qui n’avait rien vu de tout ça.
— Reprends-toi David ! Que s’est-il passé ?
J’ai repris mes esprits et ai inspiré profondément.
— Michel et Mireille étaient sur le pont à admirer, si on peut dire ça, les vagues se fracasser contre le bateau. Mais une énorme vague est venue s’abattre sur eux et les a emportés...
Je désignais faiblement du doigt la mer et l’image de cette disparition me revenait en boucle.
— Mon Dieu c’est horrible... Tu parlais du capitaine qui s’est enfui, il est réellement parti ?— Oui... il a profité de la confusion pour se tirer à bord du canot pneumatique. Depuis ce moment, je tente de maintenir le bateau comme je peux... Mais je n’y connais rien en navigation.
Malya s’approcha de moi et regarda les instruments.
— Tiens regarde on dirait que le radar fonctionne encore. Alors... ce bip doit être notre position. C’est quoi cette forme sombre qui s’approche de nous ?
Nous n’avons pas eu le temps de réfléchir à ce que cela pouvait être lorsque le navire se fracassa violemment contre des rochers. Nous avons été emportés par le choc et je m’évanouis. Le soleil est venu effleurer mon visage de ses doux rayons. J’ai ouvert péniblement les yeux. Je me levais et constatais que j’étais sur une plage. La mer s’était calmée et le ciel était de nouveau d’un bleu azur. Je regardais autour de moi et voyais le bateau éventré contre un rocher. C’était donc ça le choc qui m’a rendu inconscient et m’a projeté sur la plage. Et cette masse sombre sur le radar était simplement l’île sur laquelle nous étions. Je devais retrouver Malya. Sur le sable des traces de pas étaient visibles. Sûrement les siennes. Je les ai suivies pendant quelques minutes. Au milieu de la plage, j’ai aperçu Malya, muni d’un grand bâton, qui semblait dessiner de longs traits dans le sable.
— Malya ! Je suis là !— David ! Viens voir !
J’ai couru en sa direction, mais encore abasourdi par le choc, mes jambes s’emballèrent et je suis tombé la tête en avant dans le sable. Malya pouffant de rire par ma chute s’est mise à courir vers moi. J’ai juste eu le temps de me retourner sur le dos quand elle arriva à ma hauteur.
— Dis donc, tu n’es pas obligé de te prosterner devant moi de manière si incroyable - Elle éclata de rire.— Aha très drôle, j’ai perdu l’équilibre. Je tendais ma main vers elle pour qu’elle m’aide. Elle l’a saisie. Un peu piqué au vif par sa moquerie, j’ai décidé de tirer d’un coup sec sur son bras. Elle a perdu l’équilibre et est tombée, tout comme moi, la tête la première dans le sable. Ce n’est que pendant sa chute que je remarquais qu’elle ne portait qu’un simple maillot de bain. Noir et sobre, il cachait peu sa généreuse poitrine. Elle se retourna et me regarda.— Ahaha tu m’as bien eu ça fait un point partout !
C’était étonnant de la voir si enjouée alors que la situation n’y prêtait pas. C’était peut-être pour elle un moyen de surmonter cette épreuve.
— Exactement ! Alors que voulais-tu me monter ?
Elle s’est tournée vers moi et m’a regardé dans les yeux. Elle a alors posé ses lèvres sur les miennes, m’a volé un baiser puis s’est levée rapidement. Elle a couru vers l’endroit où elle se tenait quand je l’ai aperçue. Encore choqué par ce baiser volé, j’ai repris mes esprits et je l’ai rejointe. Je lisais ce qu’elle avait écrit avec le bâton. C’est un très grand S. O. S imprimé dans le sable.
— J’ai vu ça dans un film. Ça marchera peut-être.— Oui. Qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Bien, je pense que l’on va devoir penser à la survie maintenant. Allons inspecter l’épave du bateau et récupérer tout ce qui peut être récupéré.— Très bonne idée ! Je te suis mon Robinson - elle rit à cette allusion.
Cette initiative ne faisait pas de moi un grand aventurier. Je tentais de réfléchir aux étapes à franchir afin que l’on puisse survivre. La situation était peut-être catastrophique, mais je me retrouvais sur une île déserte avec une charmante demoiselle qui ne semblait pas avoir froid aux yeux. Nous verrons ce que la suite nous réserve.________________________________________________________________Merci d’avoir lu jusqu’au bout ce long récit. Les évènements plus érotiques arriveront dans les prochains chapitres. N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en avez pensé.
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