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Des vacances ... olé olé

Chapitre 1

Chapitre 1

Hétéro
Des vacances très olé oléChapitre 1Salut ! Je m’appelle Loïc, je suis nordiste, j’ai 22 ans et je suis étudiant. Je fais un master en kiné et ostéo en Belgique, mais cette année-ci n’a pas été ma meilleure ! J’ai un peu trop fait la fête et pas assez bossé. Résultat : j’ai dû me taper une deuxième session d’examens dont je viens de sortir passablement sur les rotules. Dame, un blocus en mai, une session en juin, un blocus pendant tout l’été et une session fin août, il y a de quoi épuiser son homme !Voilà pourquoi j’ai décidé de m’octroyer quelques jours de détente avant la rentrée académique. Et j’ai jeté mon dévolu sur le sud de l’Espagne pour plusieurs raisons. D’abord, ce n’est pas trop loin et il y a de nombreux trajets bon marché en avion. Ensuite, la vie sur place n’est pas chère, ce qui est important dans le budget d’un étudiant. Et enfin, cerise sur le gâteau, je parle la langue pour y avoir passé mes vacances durant de nombreuses années.
Donc, direction l’Andalousie où l’été se prolonge au-delà du mois d’août. J’arrive à destination après un court voyage sans encombre. J’ai choisi de poser mes pénates dans un camping au bord d’un lac de barrage, à une dizaine de kilomètres de la côte, car, d’une part, les tarifs sont très abordables vu que c’est déjà l’arrière-saison, et, d’autre part, parce qu’il y a moyen de louer une tente tout équipée, ce qui m’a évité de m’encombrer de volumineux bagages. Et, comme l’environnement est superbe et calme, tout est réuni pour passer un agréable séjour.
Arrivé en fin de journée, je me suis installé rapidement puis j’ai terminé la journée au bord de la piscine, un cocktail de bienvenue à la main.Ce matin, après avoir fait mes ablutions, j’enfile un short qui me permet à la fois de me baigner puis de rester comme ça après. Comme j’ai fait la grasse mat’, la journée est bien avancée et la température est déjà assez élevée. Je plonge donc avec délice dans l’eau fraîche et, après avoir nagé quelques longueurs, je m’installe comme hier soir au bord de la piscine avec un bouquin, histoire d’attendre agréablement l’heure du déjeuner qui est vers 14h par ici.
Le moment venu, je mets un t-shirt et me rends au restaurant attenant au camping pour me sustenter, car je n’ai plus rien mangé depuis hier dans l’avion. Ce restaurant, passablement grand, est installé en contre-haut du camping, le long d’une petite route secondaire. Une grande terrasse, avec vue sur le lac, surplombe le camping et sa piscine, mais, vu l’heure et la situation plein sud, il y fait trop chaud pour rester longtemps et je décide de manger à l’intérieur pour bénéficier de la clim’.
Je choisis donc une table ronde dans le coin de la salle, histoire de pouvoir observer tout ce qui se passe autour de moi. Etonnamment, il y a déjà beaucoup de monde et je réalise que c’est dimanche, jour de sortie en famille chez les Espagnols. De plus, apparemment l’établissement vit surtout sur une clientèle de passage, grâce à son grand parking, plutôt que sur les occupants du camping, quasi vide à cette époque.
De nombreux serveurs se démènent au milieu d’un indescriptible brouhaha, typique des bars et restos du sud. Parmi le personnel de salle, je remarque qu’il y a seulement deux filles pour cinq ou six garçons et, bien entendu, c’est à elles que je m’intéresse. Elles sont très différentes l’une de l’autre et je m’amuse à les comparer pour passer le temps.
La première a un physique classique d’Andalouse. Elle est plutôt petite, environ 1,65m, la peau mate et basanée et ses longs cheveux noirs et lisses, réunis en queue-de-cheval, lui tombent jusqu’au milieu du dos. Son visage est agréable avec des yeux sombres, un nez droit, des lèvres charnues et des pommettes hautes. Elle est mince, avec une taille fine et le dos bien cambré, ce qui met en valeur un fessier rebondi et une poitrine avantageuse. Elle a des hanches en amphore et un "tigh gap" bien marqué, ce qui la rend particulièrement sexy. Enfin, elle est vêtue d’un pantalon noir moulant et d’un chemisier blanc dont les deux premiers boutons sont ouverts, laissant deviner la raie entre ses seins. Question de se grandir un peu, elle est juchée sur des chaussures à talons hauts, mais confortables, retenues par une boucle autour de la cheville et qui lui confèrent un beau galbe de jambes. Bref, un bien joli morceau !
La seconde est tout autre. Très grande, pas loin d’1,80m, fort mince, presque maigre, la peau blanche et de longs cheveux bouclés roux, également réunis en queue-de-cheval. Contrairement à sa collègue, elle a des hanches étroites, un fessier peu marqué, une poitrine menue et de très longues jambes. Son visage, qui pourrait être joli, est malheureusement enlaidi par une vilaine paire de lunettes à grosse monture noire et, surtout, un affreux piercing en forme d’anneau qui lui traverse la paroi du nez, la faisant ressembler à une vache qu’on mène à l’abattoir ! Vraiment dommage. Enfin, pour finir de la décrire, elle aussi est vêtue d’un pantalon noir, non moulant dans son cas, et d’un chemisier blanc boutonné jusqu’au ras du cou. Cela semble être une sorte d’uniforme, mais dont le port est interprété différemment par chacune d’elles ! Par contre, vu sa taille, elle a sagement opté pour des baskets.
Je préfère nettement la première, mais, pas de chance, c’est la rousse qui s’approche de ma table et me dépose la carte en me demandant ce que je veux boire, comme c’est l’habitude dans les restaurants espagnols. Vu que je ressemble clairement à un touriste et non à un local, elle s’est adressée à moi dans un anglais impeccable, mais je lui réponds dans la langue de Cervantès : "Una cerveza !". Et elle s’en va passer ma commande au bar.
J’observe que l’autre, qui rodait dans le coin, lui jette un regard noir et s’éloigne à son tour.Après quelques instants, elle me dépose ma bière et me demande, en espagnol cette fois :

— Vous avez choisi ?— Euh, non, pas encore.— Pas de problème, faites à votre aise, je repasse dans un instant.
Je la regarde partir et me dis que c’est franchement regrettable qu’elle ait cette tête, car le reste, ma foi, n’est pas si mal que ça ! Il faut dire que, à cause de cette succession de périodes de bloque et d’examens, je n’ai plus touché à une fille depuis des semaines, voire des mois et, tout à coup, ça me démange !Mais, la voilà qui revient déjà et, perdu dans mes pensées, je n’ai toujours pas regardé la carte !
— Désolé, mais je n’ai toujours pas fait mon choix !— Si vous voulez, je peux vous aider.
Et elle se penche vers moi pour lire la carte. J’en profite pour jeter un œil vers son décolleté, mais, hélas, avec ses boutons fermés jusqu’en haut, pas moyen de voir quoi que ce soit ! Pas de chance. Par contre, j’aperçois, attachée à son vêtement, une étiquette portant son prénom : Jane. Cela semble confirmer ce que je pensais dès que je l’ai vue, et je lui demande :
— Vous êtes Anglaise ?— Oui et non. Je suis née ici, et donc je suis de nationalité espagnole, mais de parents anglais qui se sont installés dans la région il y a un peu plus de vingt ans.
Et cela aussi me confirme ce que je pensais, cette fille doit avoir environ une vingtaine d’années.
— Ah, voilà pourquoi vous parlez si bien l’anglais !— Forcément, c’est ma langue maternelle, mais, comme j’ai été à l’école et que je vis ici, je parle aussi indifféremment l’espagnol.— Eh bien, Jane, je me présente : je m’appelle Loïc, j’ai 22 ans, je suis étudiant et je suis en vacances pour quelques jours dans le camping ici en dessous.
Abandonnant le vouvoiement comme le font couramment les Espagnols et les Anglais, elle me répond :
— Je sais, je t’ai vu ce matin depuis la terrasse quand tu te baignais et je n’ai pas pu m’empêcher de te regarder. Je te trouve très attirant avec ton physique d’homme du nord, bien plus que tous les mecs d’ici. Ils sont petits, trapus, couverts de poils noirs et machos à s’enfuir à toutes jambes ! Ils n’arrêtent pas d’essayer de me draguer et je n’aime pas ça. Ton style me convient beaucoup mieux !
Eh bien ça, ça a le mérite d’être direct et j’enregistre ces propos dans ma tête en me disant que ça pourra peut-être me servir à un moment. Elle commence alors à m’expliquer tout ce qu’il y a sur la carte, ce qui est parfaitement inutile vu que je connais tout ça, depuis le temps que je viens en vacances dans le pays. Mais je la laisse faire, tout heureux de sentir une présence féminine toute proche, même si, sincèrement, j’aurais préféré que ce soit l’autre !Petit à petit, sans en avoir l’air, elle s’est approchée de moi et je sens maintenant tout son flanc collé contre le mien. D’un geste naturel, elle a également posé sa main dans mon dos et de l’autre main elle parcourt la carte en m’indiquant ce qu’elle est en train de me détailler. Il me semble que son message est suffisamment clair et je me lance à mon tour. Je pose ma main sur la sienne et la fixe droit dans les yeux. Elle ne détourne pas le regard et me fait même un clin d’œil.
— Si tu veux, on peut continuer cette conversation après mon service, je termine dans une heure environ.— Avec grand plaisir, où puis-je te retrouver ?— Eh bien, en face du restaurant, il y a une petite route qui monte dans la colline et tu y verras plusieurs villas disséminées. L’une de ces maisons est celle de mes parents et c’est là que j’habite. Tu peux m’attendre au début de cette route, nous y monterons à pied, ce n’est pas loin.
Plutôt déçu qu’elle envisage de m’emmener chez ses parents, je me dis que ce serait peut-être mieux de laisser tomber et de m’attaquer plutôt à sa collègue. De toute façon, elle n’est pas canon et pour me défiler, je lui dis :
— Euh, oui bien sûr, mais je ne voudrais pas déranger tes parents en m’imposant chez eux sans crier gare !— Pas de soucis, ils ne sont pas là pour l’instant, ils sont allés voir ma grand-mère en Angleterre, car elle se fait vieille. On aura toute la maison, le jardin et la piscine pour nous seuls.
Evidemment, cela, ça change tout. Si elle envisage de m’amener chez elle en tête à tête, tous les espoirs sont permis ! Elle a même parlé de piscine ce qui signifie que, dès la première rencontre, j’aurai au minimum l’opportunité de la voir en maillot de bain, ce qui est une excellente entrée en matière ... pour aller plus loin !
— D’accord, on fait comme ça. Je prends mon repas puis je t’attends là.
Elle approuve en me faisant un grand sourire, ce qui la rend immédiatement plus agréable à regarder. Je me dis que, même si cette fille n’est pas Vénus, mes vacances commencent bien.Finalement, je commande le menu du jour qui a le double mérite d’être à la fois économique et pas trop abondant. Car je ne dois surtout pas me surcharger si je veux me montrer performant le cas échéant. Et j’ai bien l’intention de nourrir mon corps à bref délai de plaisirs autres que ceux de la table.
C’est donc suffisamment ragaillardi par ce léger repas que je sors du restaurant et vais me poster à l’endroit convenu. Il fait maintenant fort chaud et je trouve un abri bienvenu sous un figuier qui a la bonne idée de pousser à cet endroit.
Au bout d’un quart d’heure, je vois Jane sortir du restaurant, aisément reconnaissable à sa tignasse poil de carotte. Elle jette un coup d’œil autour d’elle, comme pour voir si on ne l’observe pas, puis, m’ayant repéré sous mon figuier, elle traverse la route et vient dans ma direction.
Et c’est une tout autre fille que je vois s’approcher de moi.
Elle a défait sa queue-de-cheval et son abondante crinière rousse et bouclée cascade librement sur son dos jusqu’en dessous de ses omoplates. Elle a aussi retiré ses affreuses lunettes et son horrible piercing et son visage est éclairé de ce si joli sourire que j’avais déjà remarqué plus tôt. Enfin, elle a déboutonné son chemisier de deux crans et, même si son décolleté ne semble pas contenir grand-chose, ça la rend directement beaucoup plus désirable.
— Me voilà enfin. Je suis très heureuse de voir que tu m’attends, car je me rends bien compte que, fagotée comme je l’étais durant mon service, je ne devais pas te sembler bien attirante ! Mais, comme je te l’ai dit, je n’aime pas tous ces Don Juan de pacotille et pour éviter d’être harcelée en permanence, je m’enlaidis volontairement afin d’échapper à leurs regards concupiscents !— Ils sont tellement encombrants, tes collègues masculins ?— Oh, mais il n’y a pas qu’eux. Les collègues, ils ont à peu près compris, mais il y a aussi les clients qui sont souvent entreprenants. Mais, depuis que je mets mon piercing et mes lunettes, qui, entre parenthèses, sont totalement factices, j’ai nettement plus la paix.— Mais je pensais que les filles aimaient plutôt se rendre jolies et désirables et, toi, tu fais juste l’inverse.— En effet. Mais n’oublie pas que j’ai des origines anglaises et, c’est bien connu, les Anglais font tout à l’envers, en commençant par rouler à gauche ! — Oh, mais ça ne me dérange pas. Moi j’aime les petites Anglaises... Et ta collègue, ça ne l’ennuie pas, l’attitude des hommes envers vous ?— Carmen ? C’est juste le contraire. Plus ils la regardent et la draguent, plus elle est contente. Mais, trêve de discussion, allons-y. Ce n’est pas loin, mais ça grimpe sec et nous serons mieux pour bavarder assis à l’ombre autour d’un verre.
Et, à ma grande surprise, elle me prend la main comme si nous nous connaissions de longue date et m’entraîne dans la pente raide qui mène chez elle. Au moins, dans cet échange, j’aurai appris que sa collègue s’appelle Carmen et qu’elle a le sang chaud. Toujours bon à savoir !Durant la grimpette, elle a lâché ma main un court instant pour la reprendre aussitôt en enlaçant ses doigts avec les miens. Pour une fille qui applique une tactique anti-drague telle que la sienne, son attitude est vraiment inattendue. Il faut croire que je lui ai particulièrement tapé dans l’œil, ce qui n’est pas pour me déplaire. Maintenant qu’elle s’est débarrassée de ses artifices négatifs, je la trouve nettement plus tentante qu’il y a seulement une heure.Après quelques minutes, nous arrivons à l’entrée d’une magnifique propriété.
— Voilà ! C’est ici que j’habite. Bienvenue dans la villa "Jane" et ses dépendances.— Superbe ! Mais on ne peut pas dire que tes parents se sont cassé la tête pour trouver un nom à leur propriété !— Ben non, en effet. Mais comme je suis leur fille unique, ils ont voulu me dédier leur réussite illustrée par cette villa.— Mais, au fait, qu’est-ce qu’ils font tes parents ?— Mon père a fondé une petite entreprise de construction en arrivant ici et, avec l’afflux de touristes qui ont envahi la région depuis, il a pu la développer pour faire face à la demande. Quasi toutes les maisons que tu peux voir dans les collines avoisinantes, c’est lui qui les a construites. Quant à ma mère, elle s’occupe de l’administration de la société.— Eh bien, chapeau ! Non seulement ils ont créé une belle entreprise, mais, surtout, ils ont fait une jolie fille.
Ce petit compliment qui ne me coûte rien semble lui faire beaucoup d’effet, car elle pique un fard et me prend par la main.
— Viens.
Et nous pénétrons dans la maison par un vaste hall. Jane m’entraîne jusqu’au salon et me désigne un vaste canapé qui trône au milieu de la pièce.
— Installe-toi, fais comme chez toi. Tu veux boire quelque chose ?
Je m’assois donc et, pressentant à son attitude de plus en plus chaude que quelque chose se prépare, je préfère rester le plus lucide possible pour, le cas échéant, en profiter un maximum.
— Je veux bien un rafraîchissement, genre soda ou jus de fruit si tu as.— Bien sûr. Un jus d’orange et de mangue, ça te va ? Ce sont tous des fruits frais produits dans la région. — Excellent. Ça me convient parfaitement.
Elle sort une carafe pleine de jus de fruit d’un frigo et m’en sert un grand verre. Puis, en bonne Anglaise, elle se sert un gin-tonic où j’observe qu’il y a au moins autant de gin que de tonic. Sans doute une manière de se désinhiber, car, manifestement, elle a une idée derrière la tête. Elle ne m’a pas amené jusqu’ici pour me montrer sa collection de papillons !
— A notre rencontre !
Et elle engloutit son verre d’un seul trait. Puis elle vient vers moi et, me prenant par la main, elle m’invite à me lever, ce que je fais prestement. Elle enroule ses bras autour de mon cou et, me regardant droit dans les yeux :
— Tu me plais beaucoup Loïc. Je n’ai plus connu de garçon depuis mon dernier séjour en Angleterre et ça fait plus d’un an. Comme je te l’ai dit, je n’aime pas le style des hommes d’ici, mais toi, tu es différent. Si moi aussi je te plais, pourquoi ne pas en profiter ?
Pour seule réponse, j’approche mes lèvres des siennes et c’est elle qui termine le mouvement en m’embrassant à pleine bouche. Sa langue s’enroule autour de la mienne, nos dents s’entrechoquent, nos salives se mélangent et nous prolongeons ce premier baiser aussi longtemps que possible.
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