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Des vacances voluptueuses

Chapitre 2

Inceste
A l’heure où grimpe le soleil sur l’horizon, les chaudes caresses de l’astre vinrent choyer le corps nonchalant de Jessica. La jeune fille ouvrit lentement les yeux et s’étira telle une chatte. Afin de faire profiter tout son corps de l’allégresse procurée par ces caresses, elle se débarrassa de la couverture et dégrafa son soutien-gorge. La chaleur des rayons provençaux sur sa poitrine éveillait en elle de rares sensations de bien-être que peu de mains, si lestes soient-elles, purent déjà lui assurer. Rassasiée de ce plaisir matinal, Jessica se dirigea vers la douche où la chaleur de l’eau se substitua à celle du soleil.
    Sur son lit, elle étala une série de vêtement et tourna son regard vers un top fuchsia qu’elle pensait coupler à une mini-jupe en jean. Elle se ravisa cependant lorsqu’elle jugea cette tenue un peu trop provocante, alors qu’elle comptait se rendre pour la première fois au village qui se trouvait non loin de la villa. Elle opta donc pour une jupe verte et une chemise assortie qui dessinaient tout de même un magnifique décolleté.
    Dans la cuisine, la jeune fille croisa sa mère qui s’apprêtait à partir. Celle-ci la charia en souriant :
    « Eh bien, Jessica, ces vacances te font du bien; ce n’est pas à la maison que tu lèverais aussi tôt. Enfin… Il y a de quoi manger dans les placards, votre argent est sur la table et je devrais rentrer vers vingt heure pour le repas. Inutile de dire que j’espère bien retrouver la maison en ordre à mon retour, n’est-ce pas ? »
    Jessica fit un geste d’approbation en guise de réponse. Avant de partir, sa mère, plutôt grande, vint l’embrasser sur les cheveux, pratique que la jeune fille détestait, l’attachant au temps de l’enfance.
    Jessica passa le reste de la matinée entre bronzage et télévision, manifestant nombre signes d’ennui jusqu’au réveil de son frère, à onze heure passée. Ils déjeunèrent ensemble avec quelques tartines, faute de courage pour préparer un vrai repas et s’échangèrent quelques banalités jusqu’à ce que Jessica demande à son frère, d’un ton convaincu :
    « Bon, mon chat, ça te botte de venir avec moi prendre un verre au café du coin après le déjeuner, histoire de voir ce que nous réservent ce village et ses habitants ? »
    Christopher, d’abord retissant accepta lorsque sa sœur évoqua les potentielles jeunes filles qui pourraient bien faire son bonheur durant les vacances, d’autant plus que le jeune homme n’avait plus eu de petite amie depuis plusieurs mois. Le garçon, suite aux moqueries de sa sœur sur ses cheveux que cette longue nuit avaient échevelés davantage que d’habitude, prit une douche et se parfuma, pensant que peut-être ce serait l’argument décisif.
    Les deux adolescents se dirigèrent donc vers le village et se posèrent sur la terrasse d’un café où, soucieux d’honorer la tradition de la région, ils commandèrent un pastis. Rapidement au cours de la conversation surgit le nom de Patrick, le mystérieux ami de leur mère :
    « Je te dis que c’est son amant, entama Jessica; il n’y a pas d’autre explication à sa bonne humeur inhabituelle d’hier. -‘Dis pas n’importe quoi, s’insurgea son frère, tu sais bien qu’elle n’a plus fréquenté d’hommes depuis la mort de papa. -Justement, la solitude pèse au bout d’un moment, et toutes les machines du monde ne peuvent combler une femme comme le peut un homme. Qu’est-ce qui te gène là-dedans ? De découvrir qu’avant d’être ta mère, maman est une femme ? -Non… bien sûr que non. Seulement… »
    Christopher n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un groupe de jeunes, deux garçons et une fille, s’installa non loin de sa sœur et lui. Jessica, devinant bien l’impossibilité de continuer cette discussion désormais, décida d’engager la conversation avec le groupe voisin. De fil en aiguille, elle apprit qu’ils s’appelaient Théo, Raphaël et Émilie. Le premier, vêtu simplement d’un short et d’un t-shirt, était grand et musclé et quelques boucles blondes entouraient superbement son visage. Ses yeux marron et la forme particulière de ses sourcils donnaient à son visage un ton à la fois stricte et rassurant tandis que son sourire spontané éveillait beaucoup de confiance.
    Le deuxième portait une chemise blanche dont il avait remonté les manches presque jusqu’aux épaules ainsi qu’un jean, malgré la chaleur de la journée. Il était un peu plus petit que son camarade et semblait prendre plaisir à passer sa main dans ses cheveux châtains afin de les ébouriffer davantage. Raphaël était beaucoup plus réservé que Théo bien qu’il s’exprimât plus élégamment. Cette timidité perceptible touchait beaucoup Jessica qui lui adressait de temps à autre quelques sourires.
    Emilie, quant à elle, était une splendide jeune fille que les magnifiques reflets cuivrés de ses cheveux distinguaient de toutes les autres. Elle portait un t-shirt dont la blancheur réverbérait presque désagréablement la lumière du soleil. L’océan de ses yeux semblait pouvoir contenir toutes les beautés du monde et illuminer son visage. Elle parlait peu, mais il semblait à Christopher que chaque mot qu’elle prononçait résonnait mille fois dans ses oreilles.
    Au fil de la conversation, Théo proposa à Christopher et Jessica de leur faire visiter, avec Raphaël et Émilie, un petit coin de leur connaissance, ce que les deux adolescents acceptèrent volontiers. Sur le chemin, à travers les rues d’abord et les champs ensuite, deux groupes se formaient : Jessica et Théo d’un côté, Christopher, Raphaël et Émilie de l’autre. Le voyage prit fin lorsque tous aperçurent, derrière les herbes hautes un immense trou de verdure où chantait une rivière. Christopher et Jessica contemplait ce spectacle lorsque Théo les invita à s’assoir sous un orme surplombant les flots afin de profiter de son ombre.
    « C’est la Sorgue, confia Théo une fois le petit monde installé; elle prend sa source à la Fontaine de Vaucluse et se jette dans le Rhône. Le cours de l’eau… c’est fascinant de se dire que ces lames ont traversé mille lieux, qu’elles se sont écoulé dans mille pays et qu’elles sont là, aujourd’hui, ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait d’autres qu’elles n’étaient; d’imaginer qu’elles exploreront mille autres endroits, que peut-être d’autres personnes, comme nous aujourd’hui, viendront profiter de leur splendeur de leur couleur et de la mélodie de leur course… Quel endroit superbe, n’est-ce pas ? -Oui, chuchota Jessica, pensive, je ne te savais pas poète. -Il ne l’est pas, intervint Raphaël en souriant, il cherche seulement à te baratiner»
    Théo rit d’une voix forte et se jeta sur Raphaël pour le faire chuter. Il fit semblant de lui donner des coups tandis que celui-ci tentait vainement de s’échapper, le tout sous les rires bruyants des trois autres qui se régalaient de ce spectacle.    Le soleil brûlait encore haut dans le ciel lorsqu’Emilie proposa, pour se rafraichir, de se baigner dans la rivière. Christopher et Jessica répondirent, embarrassés, qu’ils n’avaient pas apporté leurs maillots, causant ainsi un fou rire chez leurs amis.
    « ‘Vous en faites pas, dit Théo, nous non plus. Faites comme nous : baignez-vous en sous-vêtements; vous verrez, par ce soleil, ils seront secs aussitôt sorti de l’eau »
    Devant l’immensité et la pureté du bleu qui s’étendaient face à eux, les deux adolescents ne se firent pas prier et, rapidement, toute la bande fut en sous-vêtements. Christopher contempla maladroitement la poitrine d’Émilie dont le t-shirt, tout à l’heure, ne laissait pas deviner la proéminence. Ses seins, semblables aux fruits qui devaient, jadis, poussés sur l’arbre d’Eden, paraissait recueillir la lumière et la renvoyer autour, auréolée d’une beauté charnelle. Lorsque le jeune homme reprit ses esprits, il fut soulagé de constater que personne n’avait remarqué son égarement alors que son regard resta bloqué de longues secondes.
    Dans la rivière, chacun se lançait des jets d’eau au visage et tentait de faire couler ses camarades. Régulièrement, le regard de Christopher se portait furtivement sur la poitrine d’Émilie dont la taille et la forme l’envoutait littéralement, sans qu’il essayât pour autant de la faire couler, jugeant qu’il serait peut-être malvenu qu’elle prenne un geste maladroit pour un acte délibéré, si tant est qu’il en soit réellement un. Théo et Raphaël, eux, ne se gênaient pour noyer aussi bien Emilie que Jessica et semblaient réellement tenter de prouver lequel était le meilleur en comptant le nombre de noyades. Les deux jeunes filles s’amusaient beaucoup de cette parade nuptiale et décidèrent, afin d’abréger le ridicule des deux garçons, d’élire le vainqueur. Raphaël obtint le vote d’Émilie et de Christopher tandis que Théo n’engrangea que celui de Jessica.
    Le reste de l’après-midi se partagea entre historiettes amusantes, le plus souvent racontées par Théo, et quelques promenades le long de la Sorgue. Lorsqu’elle perçut les dix-neuf coups de bronze égrené par l’église au loin, Jessica proposa à son frère de rentrer, jugeant qu’ils arriveraient à la villa un peu avant leur mère. Christopher accepta et leur trois nouveaux amis décidèrent de les raccompagner jusqu’au village. Quand vint le moment de l’au revoir, tous s’échangèrent leur numéro de portable et se promirent de se retrouver ici le lendemain, après le déjeuner, car Émilie, Raphaël et Théo avaient une surprise pour les deux nouveaux.
    Sur le chemin qui menait à la villa, Christopher et Jessica se remémoraient cette journée. De nombreux moments se gravaient dans leurs souvenirs et déclenchaient de franches rigolades, si bien qu’ils arrivèrent fort gaies, provoquant l’étonnement de leur mère, déjà rentrée depuis quelques minutes. A table, les deux adolescents lui racontèrent vaguement cette journée qui les avait tant charmés, soucieux de conserver une part d’intimité.
    Après la vaisselle, Christopher sortit un film d’action de la vidéothèque et proposa de le regarder à sa mère et à sa sœur, ne recueillant de la part des deux femmes qu’une réponse négative, la première souhaitant simplement dormir et la seconde ne supportant pas ce genre de film. Le jeune homme vit donc les deux femmes rejoindre leur chambre alors qu’il insérait le film dans le lecteur. Le scénario mettait en scène un héros dont l’objectif était de sauver le monde d’un virus qui ravageait l’humanité ainsi que de reconquérir la femme qu’il avait toujours désirée. Même Christopher, pourtant pas regardant à l’égard de l’histoire de ce type de film, s’en désintéressa bien vite et gagna son lit avant que la somnolence du film ne l’endorme complètement.
    Cette nuit-là, il rêva d’Émilie et s’imaginait au bord de la Sorgue, sous la pleine lune, seul avec elle; il se voyait dans ses bras, la tête contre ses seins dirigeant ses lèvres vers celles d’Émilie pour y poser un tendre baiser qu’elle lui rendit passionnément. Les deux amants se rapprochaient de la rivière à mesure qu’ils découvraient leur corps, si bien que bientôt, recouverts seulement du délicat vêtement de l’eau, ils firent l’amour jusqu’au lever du jour.
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