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La descente aux enfers de Marion

Chapitre 8

SM / Fétichisme
Chapitre 8

J’étais toujours prisonnière de Laurent, allongée sur cette espèce de siège de dentiste, et attachée au niveau des bras, des jambes, des mains, de la poitrine et du bassin. J’étais plongée dans le noir complet par un masque et je ne pouvais rien entendre.
Je pense que j’ai fini par m’endormir, ou plutôt m’évanouir. J’ai été réveillée par Laurent qui a enlevé mon masque ainsi que mon casque anti-bruit. Il se tenait debout à côté de moi, j’ignore depuis combien de temps, je ne l’avais pas senti arriver. Il était nu et tenait en main son sexe dressé.

« Bonjour Marion » me dit-il en me regardant.
Il continua à se masturber, en caressant doucement mon corps avec sa main libre.
Sa main chaude sur mon corps glacé m’électrisait. Elle réveillait petit à petit chaque centimètre carré de ma peau endormie par le froid et l’immobilité.
« Je suis heureux de te voir si résiliente » murmura-t-il en effleurant ma joue du bout de ses doigts.
Cela peut sembler étonnant, mais je crois lui avoir souri. Sa chaleur et sa présence m’apportait un réconfort bienvenu.

Sa main effleurait maintenant ma cuisse et remontait le long jusqu’à mes grandes lèvres, qu’il pinça vigoureusement.
   « J’ai faim … » murmurai-je, les yeux toujours mi-clos et la bouche terriblement sèche.
Laurent ne me répondit pas. Il accéléra le rythme de sa masturbation et je voyais dans son regard qu’il ne tarderait pas à jouir.
Il s’approcha alors de mon visage et me demanda d’ouvrir la bouche.
Je compris aussitôt qu’il allait éjaculer à l’intérieur. Il posa son gland sur mes lèvres. Je senti immédiatement comme un flot de lave en fusion inonder mon palais. Laurent avait été particulièrement généreux car après quelques spasmes, il avait complètement rempli ma bouche.

Avant qu’il ne reprenne ses esprits, j’avais déjà englouti tout son foutre et laissais retomber ma tête contre le dossier du fauteuil.
« Tu es bien plus gourmande que je ne pensais » dit-il en rigolant, « ou alors tu dois vraiment être affamée » ajouta-t-il.
En temps normal, je pense que j’aurais avalé son sperme avec plaisir, en le dégustant, mais je dois dire que j’avais tellement besoin d’énergie, que j’avais surtout pensé aux quelques calories que pouvaient m’apporter ce maigre repas.
Laurent parti ensuite dans la salle de bain d’où il revint habillé après quelques minutes. Il chercha un plateau avec quelques carreaux de chocolat, du pain et un grand verre d’eau. Il me nourrit ensuite car je ne pouvais toujours pas bouger mes mains ni mes épaules. Il reposa ensuite le plateau sur un tabouret.
« Je dois aller travailler, passe une bonne journée ! » dit-il en s’éloignant.
J’ouvris alors de grands yeux ébahis, et compris que nous étions lundi matin et que j’avais passé plus de 24 heures attachée à ce fauteuil. Je compris également que je n’allais pas être détachée avant le soir.
J’avais envie de hurler mais je savais bien que ma punition serait terrible si je n’étais pas docile. Je ne voulais pas décevoir Laurent mais je ne pus retenir quelques sanglots.

Laurent souri en croisant mon regard, puis quitta la pièce.

Je fonds alors en larme, j’avais l’impression de vivre un cauchemar et de ne pas pouvoir me réveiller. J’essayais de repenser à ses caresses qui m’avaient fait tellement de bien… Je pouvais encore les sentir si je me concentrais très fort.

Je vécus alors ce pourquoi j’étais venu. Je me suis soudain senti comme enlevée de mon enveloppe corporelle. Je ne ressentais plus ni la douleur, ni le froid, j’étais bien, dans un état second. J’étais en transe et je quittais mon corps. Le temps me sembla alors ne plus exister, si bien que je n’ai même par remarquer que plusieurs heures étaient passées, et que Laurent se tenait à nouveau debout à côté de moi. J’étais à nouveau trempée, mais je ne saurais même pas dire si c’était bien mon urine qui dansait entre mes orteils.
« Merci » murmurai-je en me tournant vers Laurent.
« Je suis fier de toi » me répondit-il.
Il s’approcha de moi et détacha délicatement mes liens un par un. Il m’aida ensuite à me relever et m’installa dans la douche. Il m’arrosa avec le jet chaud, quelle délivrance pour moi.
Je pleurais, pas de douleur, pas de tristesse, ni de bonheur, mais bien d’extase : cette sensation pour laquelle j’étais venue et pour laquelle j’avais accepté de m’abandonner à lui.

Laurent m’aida ensuite à me sécher, me prit dans ses bras et m’installa dans mon lit. Difficile d’imaginer que quelques minutes auparavant, j’étais sa prisonnière, torturée par la peur, le froid et humiliée.
Je regardais le réveil sur ma table de chevet : il indiquait 19h47, j’avais donc passé plus de 36 heures attachée à ce fauteuil dans le froid, sourde et aveugle, baignant dans mon urine et me nourrissant du sperme de mon bourreau.

« Je pense que tu as besoin de repos » avoua Laurent. « Je crois aussi ! » répondis-je. « J’ai cru mourir… »« Je te laisse jusqu’à demain matin, repose-toi bien. » me dit-il en quittant la pièce.
« Laurent ? » demandai-je.« Oui ? »« C’était atroce… J’ai adoré » ajoutais-je en souriant.
Je me suis ensuite allongée dans mon lit. Quel plaisir de retrouver ce confort. Je me suis endormie en repensant à ces dernières heures vécues, non plus comme un calvaire, mais comme une épreuve tellement enrichissante. J’ai dormi comme un bébé, me réveillant seulement vers 9h30. Laurent avait visiblement décidé de me laisser tranquille ce matin. Mais je me doutais bien que ce répit n’allait pas durer… Dans la salle de bain, je m’observais dans le miroir : mon corps portait déjà quelques stigmates de ma rencontre avec Laurent. Après seulement 3 jours, les coups de ceintures laissaient des marques bleu violacé bien visibles. « Sympas ces tatouages… » me dis-je à moi-même.
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