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La descente aux enfers d'une veuve

Chapitre 3

Lesbienne
Annie sombra immédiatement dans un sommeil lourd, peuplé de cauchemars. Elle commençait très tôt le mardi matin, et elle eut du mal à réaliser où elle était, et ce qui s’était passé quand le réveil sonna.
Elle souffrait d’un atroce mal de tête, et elle se demandait si ce qu’elle avait vécu la veille au soir ne faisait pas partie de ses cauchemars. Mais sa bouche pâteuse, son sexe resté sensible, et le fait qu’elle ne se soit pas déshabillée pour se coucher lui confirmèrent que tout cela avait été bien réel.
Elle essaya de se lever, mais tout tournait. Et elle fut prise d’une crise de larmes, en repensant à ce qui s’était passé avec sa patronne, même si le champagne rendait ses souvenirs flous.
Elle n’était pas en état d’aller travailler, et elle téléphona à son employeur pour dire qu’elle était souffrante. Annie étant toujours d’une conscience professionnelle irréprochable, son responsable ne lui posa pas plus de questions.
Vers 10h, elle réussit à se lever. Elle ôta ses vêtements de la veille, regrettant de s’être mise sur son 31 pour une telle soirée, et elle prit sa douche, se frottant énergiquement, comme pour laver son corps du péché. Pendant ce temps, elle réfléchissait à ce qu’elle devait faire.
— Je ne peux pas continuer comme ça. Ce que Madame Clotilde m’a fait hier soir... Par la Vierge Marie, j’ai trop honte... Et comment je vais faire, pour avouer ça au Père Dubois, samedi, à la confession ? En plus que j’ai pris du plaisir malgré moi... Qu’est-ce qu’il va penser de moi ? Il ne faut pas que je retourne là-bas. Si je lui dis que j’ai démissionné, je pourrais lui prouver que je ne suis pas une vicieuse...
Sa décision était prise. Elle s’habilla, décrocha son téléphone, et composa le numéro de sa patronne.
— Allo, Madame Clotilde ? C’est Nini...— Oui Nini. Qu’y a-t-il ?
Le simple son de la voix de la grande bourgeoise hautaine et dominatrice la mit mal à l’aise...
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Mardi matin, lorsque Clotilde s’éveilla, elle repensa à sa soirée de la veille, avec Annie. Elle avait du mal à dévoyer sa prude employée, mais elle avait l’impression d’être sur la bonne voie.
Elle chassa ce souvenir de son esprit, pour se concentrer sur ce qu’elle avait prévu aujourd’hui.

En fin de matinée, Kevin, son jardinier devait arriver. Elle l’avait embauché quelques semaines auparavant, séduite par le physique de ce beau métis baraqué de 27 ans. Et contrairement à Annie, il n’avait pas résisté longtemps aux avances de sa patronne qui savait par ailleurs se montrer si généreuse.
Clotilde assumait totalement son rôle de couguar, et appréciait la virilité de son jardinier, amant très bien monté et presque inépuisable. Il lui avait procuré de somptueux orgasmes, et elle espérait bien jouir encore plusieurs fois aujourd’hui.
Peu de temps avant que Kevin arrive, son téléphone sonna... C’était Nini qui lui annonça d’une voix blanche :
— Madame Clotilde... Ça m’ennuie de vous dire ça, mais je ne viendrai plus chez vous.— Qu’est-ce que tu me racontes, Nini ? Tu trouves que je ne te paie pas assez ?— Oh non, Madame ! Au contraire... Mais ce que vous me faites... Je ne sais pas comment dire ça... Surtout hier soir... J’ai pas pu aller travailler ce matin, tellement j’étais mal.— Allons Nini. Ressaisis-toi ! C’est juste que tu n’es pas prête à assumer ta sexualité. C’est l’affaire de quelques jours passés en tête à tête, toutes les deux.
Clotilde essayait d’être la plus suave possible, contenant la colère qui montait en elle. Elle n’avait pas l’habitude qu’on lui résiste ! Mais Annie insistait.
— Non, non, Madame Clotilde. Je ne veux plus me retrouver à faire des cochonneries comme hier soir. Ne comptez plus sur moi. Je ne veux plus être votre aide ménagère, je démissionne.
Sa patronne ne chercha pas à feindre la gentillesse plus longtemps, surtout qu’elle avait imaginé ce qu’elle allait faire, pour soumettre cette servante récalcitrante.
— Écoute-moi bien, Nini. Il n’est pas question que tu me laisses comme ça. Je vais t’envoyer quelque chose qui va te faire réfléchir. Surveille ta boîte aux lettres cet après-midi, et rappelle-moi quand tu auras trouvé une grande enveloppe.
Elle raccrocha, rageuse. Elle sortit son appareil photo numérique, récupéra la carte mémoire, l’introduisit dans son ordinateur, et lança plusieurs impressions, qu’elle glissa dans une enveloppe.
Quelques instants plus tard, Kevin, le jardinier, arrivait, et Clotilde se sentit fondre en admirant le corps du beau métis moulé dans un jean étroit et un tee-shirt.
— Avant de commencer, lui dit-elle, tu vas porter cette enveloppe à l’adresse qui est écrite dessus. Et reviens vite, ajouta-t-elle en minaudant comme une adolescente.
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Annie, anxieuse, a surveillé sa boîte aux lettres, dès le début de l’après-midi. Et, après qu’elle ait entendu une voiture se garer devant chez elle et repartir, elle y découvrit une grande enveloppe en papier kraft, avec son nom et son adresse. Pas de timbre ni de mention de l’expéditeur, mais elle savait de qui ça venait.
Elle rentra chez elle et, le cœur battant, déchira l’enveloppe. En apercevant le contenu, elle eut l’impression qu’elle allait s’évanouir, et elle fut obligée de s’asseoir.
Il y avait toute une série de photos – des agrandissements en couleur – prises pendant la soirée de la veille. Sur chacune d’elles, elle apparaissait menottée sur le lit de sa patronne. Elle était nue sur toutes, sauf sur la première, où elle portait encore sa culotte Playtex. Au fur et à mesure qu’Annie faisait défiler les clichés, ils étaient de plus en plus compromettants. On la voyait doigtée, godée par Clotilde. Et, le pire, il y avait deux gros plans sur son visage, dont l’expression ne laissait aucun doute : elle était en train de jouir quand ils avaient été pris !
Elle resta abasourdie pendant près d’une heure. Elle se rappelait bien du moment où Clotilde avait sorti son appareil photo et pris quelques clichés, mais elle n’imaginait pas qu’il y en aurait autant. Et soudain, une question lui vint à l’esprit, lui arrachant un gémissement de terreur : qu’est-ce que sa patronne comptait faire de ces photos ?
Après être restée prostrée au bout de sa table, elle se décida à rappeler Clotilde, comme celle-ci le lui avait ordonné.
— Madame Clotilde ? dit-elle d’une voix à peine audible, quand elle entendit sa patronne dans le téléphone.— Ah, Nini, répondit-elle, enjouée. Tu as trouvé mon enveloppe ?— Oui. Mon Dieu, pourquoi vous m’avez envoyé ces photos ?— Tu n’en as pas une petite idée ?— Non...
Clotilde faisait durer l’attente, avec un plaisir sadique.
Elle venait de faire l’amour avec Kevin, sur le lit où elle avait fait subir les pires outrages à Annie. Elle était nue, et ses doigts allaient et venaient le long de la queue du jardinier, qui recommençait à bander.
— Eh bien, imagine que le responsable de l’association qui t’emploie les reçoive...— Non, Madame Clotilde ! Oh non, je vous en supplie !!— Et le Père Dubois pourrait les recevoir aussi... et peut-être des membres du conseil paroissial.— Ohlala. Vous voulez me faire mourir de honte !— Mais non, Nini. Ces photos resteront chez moi, tant que tu resteras à mon service.— Madame Clotilde, je vous en prie. Je ne démissionne pas, je vous demande pardon.— C’est bien, Nini. Mais quand je dis, rester à mon service... Tu comprends ce que j’entends ?— C’est mal ce que vous faites. Et ce que je fais aussi... Mais je n’ai pas le choix, que le Seigneur me pardonne.— Bien. Je t’attends donc demain à 15 heures, Nini, comme convenu.— Je viendrai, Madame Clotilde, lui répondit Annie, qui capitulait.
Annie raccrocha son téléphone, et resta longtemps prostrée, au bout de sa table._________________________

La nuit suivante fut épouvantable pour elle. Presque pire que la précédente. Elle se réveillait toutes les heures, en plein cauchemar, ruisselante de sueur.
Ce mercredi matin, elle eut aussi toutes les peines du monde à échanger quelques paroles avec les personnes âgées chez qui elle travaillait, elle qui, d’habitude, aimait tant le contact avec ces femmes souffrant de leur solitude. Et c’est tout juste si elle put avaler son repas de midi.
L’heure fatidique approchait.
Elle n’arrêtait pas de penser à sa patronne, se demandant quel serait l’accueil que celle-ci lui réserverait. Et quelle attitude elle-même pourrait avoir, en retournant travailler chez elle après ce qui s’était passé, et le chantage dont elle était victime.
Le chemin vers la grande propriété lui sembla encore plus long que d’habitude. Son esprit était vide, et ses jambes avaient du mal à la porter. Enfin, elle se retrouva devant le haut portail, et appuya sur le bouton du visiophone.
— C’est Nini, Madame Clotilde, dit-elle pour s’annoncer, quand elle entendit le déclic indiquant que sa patronne la regardait.— Tu es à l’heure, c’est bien Nini. Je vois que tu es obéissante...
Le vantail s’ouvrit, et elle avança d’un pas lourd vers la villa. La porte était ouverte, mais elle sonna tout de même.
— Entre Nini !— Bonjour Madame Clotilde, dit Annie d’une voix faible, les yeux baissés.— Bonjour Nini. C’est bien que tu aies décidé de revenir.— Oui, mais c’est parce que vous m’avez obligée, répondit-elle. Surtout pour apaiser sa conscience.— Je sais. Je regrette d’avoir été obligée d’en arriver là. Je ne le pensais pas, car j’ai toujours été gentille avec toi. Mais ça n’a servi à rien, alors dorénavant, je serai moins gentille.
Annie sentit l’angoisse redoubler en elle. A juste titre.
— Tu vas commencer par nettoyer le carrelage de la cuisine et du séjour, reprit sa patronne, l’air sévère.— Bien Madame Clotilde.
Annie se dirigea vers la cuisine, sortit la brosse et la serpillière, et remplit un seau d’eau chaude au robinet. Sa patronne la suivit.
— Je ne te l’ai pas encore dit, Nini, mais tu vas enlever tes vêtements pour travailler.— Enlever... Je ne comprends pas, répondit-elle, après être restée bouche bée pendant quelques secondes.— C’est pourtant simple. Tu te déshabilles entièrement. Je veux te voir frotter ce carrelage à poil. Nue, si tu préfères ce mot.— Oh, mon Dieu !! Non...— Tu veux que je diffuse les photos que je t’ai envoyées ? Et je veux que tu saches aussi que j’ai une vidéo, que je pourrais mettre sur Internet ?— Seigneur !! Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qui m’arrive ?— Accroche tes vêtements au portemanteau de l’entrée. Et enlève aussi tes sandales. Je veux que tu sois nue comme un ver.
Vaincue, elle alla dans le vestibule, pendant que sa patronne ne la perdait pas de vue. Elle déboutonna sa robe blouse, l’enleva, dégrafa son soutien-gorge, fit glisser le collant qu’elle avait mis malgré la chaleur, puis sa culotte. Elle laissa ses sandales, et revint vers la cuisine d’un pas lent, cherchant à cacher ses seins et sa toison avec ses mains.
Mais elle fut bien obligée de renoncer à se couvrir pour pouvoir travailler. Elle saisit la serpillière, la trempa dans le seau, et commença à frotter le pavé. Clotilde, vêtue d’une robe d’été courte et légère, savourait le spectacle – et sa victoire.
C’était un ravissement pour sa patronne de contempler ce corps aux formes pleines, s’activant avec la brosse. Les seins pleins et lourds ballottaient au rythme de ses mouvements. Elle était légèrement penchée en avant, et ses fesses semblaient encore plus charnues. Ses cuisses frottaient légèrement l’une contre l’autre, lorsqu’elle se déplaçait, et Clotilde, imaginait l’instant où elles s’ouvriraient pour elle, pour offrir à ses assauts le coquillage rose qu’elle allait martyriser.
Pour Annie, c’était un véritable supplice. Elle n’imaginait pas un instant l’érotisme, pour sa patronne, du spectacle de cette nudité incongrue. Sa pudeur était bafouée, tant elle était dans l’incapacité de se cacher en travaillant, et elle se sentait aussi honteuse et humiliée que lors de cette maudite soirée d’anniversaire.
Lorsqu’elle eut fini de laver le sol de la cuisine, elle passa dans le grand séjour, et Clotilde lui ordonna de poursuivre sa tâche pendant qu’elle même allait se changer.
Elle se sentit un peu soulagée de ne plus être le point de mire de sa patronne. Celle-ci mit un peu de temps à revenir, mais quand elle réapparut, les yeux d’Annie s’écarquillèrent.
Sa patronne portait un bustier en cuir noir, qui comprimait sa taille déjà fine. Il rehaussait ses seins en poire, sans les couvrir, et les pointes saillantes pointaient fièrement. En bas, Clotilde avait mis un minuscule string ficelle, en cuir noir lui aussi. Et elle était juchée sur des chaussures plateformes d’une hauteur invraisemblable, tenues par des lanières autour de ses chevilles. Ainsi, elle dominait son employée de plus d’une tête.
Annie reprit son travail, sans dire un mot, pendant que Clotilde s’installait sur un fauteuil pour la regarder, en caressant discrètement son sexe. Puis, quand son employée eut fini de laver le sol, elle sortit sur la terrasse, en lui ordonnant d’un ton sec :
— Nini, puisque tu as terminé, tu vas me préparer un thé, et me l’apporter sur la terrasse.— Oui, Madame Clotilde. Mais vous ne voulez pas que je vous serve dehors comme ça ?— Comme ça, tu veux dire nue ? Bien sûr que si !
Et la grande bourgeoise sortit en la toisant, et s’installa sur une chaise longue.
Soumise, Annie fit chauffer l’eau, et prépara le thé. Elle appréhendait l’instant où elle se retrouverait dehors, en tenue d’Eve. Ça ne lui était jamais arrivé...
Heureusement, la terrasse était à l’abri des regards, car sa patronne insista pour qu’elle reste auprès d’elle. A sa grande surprise, elle se sentit moins gênée qu’elle le craignait, et éprouva une sorte de plaisir à recevoir la caresse du soleil sur sa peau. Ce qui éveilla en elle un nouveau sentiment de honte et de culpabilité. Elle était dans ses pensées, quand Clotilde la sortit de sa rêverie avec un ordre lancé d’une voix brève.
— Va dans ma chambre me chercher la boîte qui est dans le tiroir de ma table de nuit. Allons, réveille-toi, Nini !
Pendant qu’elle rentrait dans la villa, sa patronne la suivait du regard, en passant sa langue sur ses lèvres avec une expression gourmande. Elle dévorait des yeux son corps nu rendu luisant par la transpiration, ses fesses rondes qui bougeaient au rythme de ses pas, les mouvements de ses fortes cuisses...
Mais pour la suite, elle préféra rentrer dans le salon.
Lorsque Annie lui tendit la boîte, elle la prit en la fixant pour ne rien perdre de sa réaction. Elle souleva le couvercle, et marqua une pause.
A l’intérieur, il y avait un jeu de lanières en cuir, dont Annie ne devinait pas l’usage. Et un godemichet noir, énorme. Elle devint écarlate quand elle le vit, et quand sa patronne le sortit de la boîte.
— As-tu déjà vu un tel engin, ma petite Nini ? lui demanda Clotilde sur un ton doucereux.— Oh non, Madame Clotilde. Dieu m’en garde, jamais !— Alors, tu ne sais pas quel plaisir il peut donner à une femme. Tu n’as pas envie de le découvrir ?— Oh Seigneur ! Non !— Avant de dire non, regarde-le bien...
Clotilde avait acheté en ligne ce monstrueux gode en vinyle, l’un des plus gros vendus par ce site spécialisé. Une trentaine de centimètres de longueur, un diamètre de plus de six centimètres... Le gland décalotté, imposant, était d’un réalisme saisissant, de même, que la longue hampe, avec ses veines apparentes. On aurait dit que ce sex-toy avait été moulé directement sur la queue d’un black monté comme un étalon.
La bourgeoise perverse caressait lentement le gode, avec une mine gourmande, l’effleurant du bout des doigts sur toute sa longueur.
— Prends le Nini...— Oh non, Madame Clotilde, je ne peux pas !— N’aie pas peur, tu peux le toucher, il ne mord pas. Et puis, c’est un ordre !
Annie prit le gode d’une main tremblante. Le contact était plus agréable qu’elle aurait pu l’imaginer, la texture du vinyle imitant à merveille la douceur d’une peau humaine associée à la raideur d’un phallus en érection.
— Caresse-le, Nini. Tu vas voir comme c’est excitant. Elle ne te tente pas, cette bite ?— Mais non, Madame Clotilde !— Ne me dis pas que tu n’as pas envie de te faire défoncer ton minou ! Ça doit te manquer...— Non, je vous assure.— Attends, regarde...
D’un geste rapide, Clotilde fit sauter les petits crochets qui retenaient son string. Elle posa ses jambes sur les accoudoirs du large fauteuil, et écarta ses petites lèvres. En fermant les yeux, elle frotta le gode contre sa fente, alternant entre l’orifice humide qui s’entrebâillait, et son petit bouton jailli de son fourreau. Puis, après s’être caressée ainsi un moment, elle poussa sur le gode, et enfonça le gland dans sa grotte.
Elle n’est pas allée plus loin, se contentant de petits va-et-vient, et de mouvements de rotation du sex-toy, sur lequel coulait maintenant sa cyprine. Elle continuait de fixer Annie, qui semblait hypnotisée par le gode géant, et elle sortit les lanières en cuir.
— As-tu une idée de ce à quoi ça peut servir ? demanda-t-elle à Annie.— Non, répondit-elle sans détour.— Je vais te montrer, Nini...
Clotilde se leva, et plaça le gode dans un orifice adapté entre les lanières. Puis elle déplia l’ensemble, et le fixa autour de sa taille. L’énorme verge se dressait à la fourche de ses cuisses, la faisant ressembler à un homme en érection, monté comme un taureau, tel qu’on en voit sur des vases grecs.
— Tu ne savais pas ce que c’était qu’un gode ceinture ? demanda-t-elle à Annie.— Non, Madame Clotilde, murmura-t-elle.— Alors, je vais te montrer comment on s’en sert. Viens Nini.
Clotilde poussa Annie, sidérée, vers la grande table du séjour, et cala ses fesses contre le plateau. Elle souleva ses cuisses, la faisant basculer en arrière, et les écarta. Annie prit appui sur ses bras, en paniquant.
— Madame Clotilde !... Mais qu’est-ce que vous faites ?— Je vais te faire du bien, ma chérie. Ce sera dur au départ, mais après, tu vas en redemander !— Non, non... Oh mon Dieu, gémit-elle, sans parvenir à imaginer ce qui l’attendait.
Sa patronne leva ses jambes encore plus haut, en les immobilisant avec ses bras. Annie n’aurait jamais imaginé qu’elle avait une telle force, décuplée par l’excitation. Elle se laissa tomber sur la table, incapable de se relever, et resta étendue sur le dos.
Clotilde contemplait l’abondante toison sombre, les lèvres qui en émergeaient, et que la position de l’aide ménagère faisait s’entrouvrir. Sans la lâcher, elle écarta davantage encore ses petites lèvres, découvrant sa fente rose, et cracha pour la lubrifier. Puis, elle en approcha l’énorme gland de vinyle noir, encore luisant de la mouille.
Annie souleva la tête, et vit le monstrueux phallus, prêt à la perforer. Elle se mit à crier.
— Oh pitié, Madame Clotilde, pas ça !... Oooh, Sainte Vierge, protégez-moi !... Non ! Non ! Vous allez me déchirer !!— Tais-toi, Nini. Ferme-la !... Tu n’y connais rien... Je vais te faire jouir, comme tu n’as jamais joui... Je vais faire de toi une salope. Tu vas finir par aimer ça, et m’en redemander !— Non, non !... Oooooooooooh !
Clotilde avait frotté pendant un instant le gland entre les petites lèvres d’Annie, sur son clito qui sortait de son fourreau sans qu’elle s’en rende compte, et maintenant, elle l’appuyait contre sa fente. De plus en plus fort. Elle poussait, à petits coups de reins, pour l’enfoncer dans le sexe d’Annie.
Petit à petit, son abricot s’ouvrait, mais la queue couleur d’ébène peinait à trouver sa place. Annie cachait son visage avec ses mains et gémissait. Elle avait l’impression que tout son corps se réduisait à son sexe, prêt à exploser. Et soudain, le gland réussit à forcer le passage, lui arrachant un cri de douleur et de honte.
Clotilde n’arrêtait pas de pousser, et le gland finit par disparaître entièrement entre les petites lèvres de son employée. Sa patronne ne lui laissa pas de répit. Tout juste ralentit-elle ses coups de reins, laissant la longue et imposante hampe s’enfoncer lentement.
Les cris d’Annie se transformèrent en un halètement saccadé. Elle avait l’impression que sa chatte allait éclater – elle n’en était pas loin – et elle sentait l’énorme tige la remplir progressivement.
Lorsque tout le gode fut planté dans le con d’Annie, Clotilde marqua enfin une pause. Elle continuait de bouger, mais presque imperceptiblement, pour que les parois serrées de sa grotte s’adaptent à l’engin et se détendent.
Pour Annie, ce qui ressemblait à un supplice lui semblait interminable. Si la sensation de douleur s’estompait un peu, maintenant qu’elle avait réussi à recevoir en entier le gode ceinture dans sa chatte, le sentiment de honte et de culpabilité revenait de plus belle. « Comment j’en suis arrivée là ? » se demandait-elle. « Pourquoi je ne me suis pas enfuie dès les premiers gestes déplacés de Madame Clotilde ? ». Elle ne trouvait pas de réponse, et l’image lancinante du prêtre dans le confessionnal la hantait.
Clotilde ne la laissa pas cogiter plus longtemps. Elle ressortit lentement la longue tige, mais seulement en partie, et l’enfonça de nouveau, en bougeant doucement ses hanches, dans la chatte dilatée à son maximum. Annie poussa un long cri mais au lieu de l’attendrir et de la calmer, ce cri parut exciter davantage sa patronne.
Elle se mit à faire aller et venir l’énorme priape, accélérant progressivement la cadence. Les cris d’Annie devenaient des hurlements, tandis que ses seins et son ventre ballottaient au rythme de ce terrible coït.
— Allez Nini ! Avoue que tu ne t’es jamais fait ramoner par une bite de ce gabarit ! Tu la sens ?... Allez, réponds, salope !
Mais Annie était incapable de répondre, dévastée par la souffrance et par l’humiliation.
— Tu ne dis rien ? renchérit Clotilde, tout à son plaisir. Attends, tu vas voir quand tu ne pourras plus te retenir de jouir.
Elle accéléra encore les va-et-vient du gode géant. A présent, elle le sortait presque en entier, avant de le planter d’un seul grand coup de reins dans le pauvre minou d’Annie, lui arrachant chaque fois un nouveau cri aigu.
Les sensations qui naissaient au creux des reins et entre les cuisses de Clotilde, le plaisir trouble que lui procurait la vue de sa prude employée, défoncée et pilonnée par cette bite noire hors norme, le souvenir de Nicole, l’amie de sa mère, qui l’avait possédée, ado, avec un gode ceinture... Elle sentait l’orgasme venir... Et elle fut emportée par une vague de plaisir, criant elle aussi à son tour.
Cet instant de jouissance ne l’avait pas rassasiée. Après un court temps d’arrêt, elle se remit à baiser Annie avec encore plus de force.
Lorsque le gland infatigable recommença à la labourer furieusement, elle crut qu’elle allait s’évanouir. Elle ne parvenait plus à crier. Seulement à gémir, de plus en plus faiblement.
Puis, progressivement, la douleur s’atténua, et elle réalisa, à sa grande honte, qu’elle mouillait. Elle ne savait pas depuis combien de temps. Mais les mouvements du gode étaient maintenant accompagnés d’un bruit humide, mélange de clapotis et de succions. Ce changement n’échappa pas à Clotilde !
— Tu vois Nini, ça commence à te plaire... Tu mouilles !!— Non, non, Madame Clotilde. C’est pas possible, se lamenta Annie, qui ne pouvait même pas s’avouer à elle-même sa défaite.— Si, c’est possible ! Et tu vas prendre ton pied ! Et tu vas en redemander...
Et elle se déchaîna. Annie était maintenant obligée de se cramponner à la table, pour ne pas tomber. Elle sentait le plaisir monter, malgré elle, inexorablement. Les va-et-vient du gode éveillaient en elle une excitation sauvage qui lui était inconnue. L’image d’un grand black faisant coulisser dans sa chatte son gland turgescent lui vint à l’esprit, et elle prit conscience du plaisir que lui procurait le frottement de la tige raide contre ses petites lèvres et aux portes de sa grotte.
Elle fut terrassée, surprise par la violence de l’orgasme qui la fit presque perdre conscience. C’était si fort qu’il n’y avait plus de place dans sa tête pour la honte ni pour des remords. Elle jouissait comme elle n’avait jamais joui.
— Tu vois, Nini, j’avais raison, n’est-ce pas ? lui demanda Clotilde, triomphante, en marquant une pause dans ses assauts.— Oh, Madame Clotilde, si vous saviez comme je me sens coupable... Mon Dieu, qu’est-ce que vous m’avez fait faire ?— Il ne faut pas avoir de remords, lui dit sa patronne, en recommençant à faire bouger le gode.— Qu’est-ce que vous faites encore ?... Non, Madame Clotilde, je ne veux pas... Je ne veux plus.
Clotilde n’avait plus d’yeux que pour le corps de son employée soumise, pour ses seins gonflés et durcis par le plaisir, qui pointaient, pour l‘expression qu’avait laissée la jouissance sur son visage. Et qu’elle voulait faire renaître. La poitrine et le ventre d’Annie bougeaient de nouveau, au rythme des assauts du gode sombre qui disparaissait et réapparaissait au creux de sa toison.
Sa patronne était relancée, à la poursuite de nouveaux orgasmes, pour elle comme pour sa pauvre aide-ménagère. Ses coups de boutoir n’avaient jamais été aussi violents, et cette fois, Annie n’avait plus envie de la repousser. Le gode, trop gros, lui faisait mal, autant qu’il éveillait les ondes d’un plaisir trouble dans son ventre.
Soudain, elle eut l’impression qu’une digue cédait, laissant libre cours à une sexualité dont elle ignorait même l’existence. Sans réfléchir, elle passa ses jambes autour de la taille de Clotilde, comme pour l’encourager à s’enfoncer en elle. Ce geste la stimula, comme l’aurait fait un coup de fouet.
Clotilde n’était plus obligée de bloquer les cuisses d’Annie, pour la maintenir sur la table, et ses mains libérées se posèrent sur ses seins opulents. Elle prit les tétons entre ses doigts. Elle les pinçait, les tordait, arrachant des plaintes à Annie.
Étrangement, Annie était excitée par cette douleur, contrairement à ce qu’elle avait ressenti lors de cette mémorable soirée d’anniversaire. Ses plaintes se transformaient en gémissements de plaisir. Clotilde ne s’y trompa pas, et elle se mit à pincer aussi son clitoris.
C’était trop. Annie sentit un nouvel orgasme venir, encore plus fort que le précédent. Elle se cambra, autant qu’elle le pouvait, et elle chercha à retarder le moment fatidique.
Clotilde était dans le même état qu’elle, et jetait ses dernières forces dans ce qui ressemblait à un combat. Elle jouit, ou plutôt, elle succomba à des orgasmes qui se succédaient.
Annie s’abandonna totalement, cette fois. Elle ne cherchait plus à se retenir, laissant libre cours à ses pulsions de femelle en chaleur pour la première fois de sa vie. Elle jouit aussi, en se tordant de plaisir sur la table, et elle sentait des flots de mouille sourdre au plus profond de son ventre, jusqu’à couler entre ses cuisses.
Clotilde, épuisée, se laissa tomber sur le buste d’Annie, le gode ceinture toujours plantée dans sa chatte. Les poitrines des deux femmes, soulevées par leurs souffles courts, se frottaient l’une contre l’autre.
— Tu as aimé Nini ?— Je ne sais pas, répondit Annie, qui n’arrivait pas à avouer le plaisir qu’elle venait de prendre.— Ne dis pas le contraire, salope, s’emporta sa patronne. Tu crois que je n’ai rien vu ?— En tout cas, je ne veux pas recommencer.— C’est ce qu’on va voir ! Tu te rappelles des photos ? Et il y a aussi une vidéo que je pourrais mettre en ligne, si tu n’es pas docile.— Oh, Madame Clotilde ! Vous profitez de ma faiblesse pour me faire faire des choses dont je ne veux pas et...— Mais dont tu as envie, l’interrompit Clotilde, et que tu as seulement refoulées depuis des années. Allez, lève-toi, et va me préparer un thé.
C’est presque à regret qu’Annie sentit le gode ceinture extraite de son sexe. Elle se releva, et se dirigea nue vers la cuisine, de son pas lourd. Les deux femmes burent leur thé ensemble, dans un silence pesant et, après qu’elles se soient rhabillées, Clotilde se radoucit, et proposa à son employée de la reconduire chez elle en voiture.
— Je compte sur toi demain, lui dit-elle en la quittant.
De retour dans sa villa, Clotilde décrocha son téléphone, et appela Béatrice.
C’était sa meilleure amie, depuis près de trente ans. Ils avaient des goûts communs, surtout en matière de sexe, et le même appétit insatiable pour le plaisir. Avec des partenaires aussi bien masculins que féminins.
Béatrice était mariée aussi. Les deux couples avaient fait connaissance au Cap d’Agde. Et les deux hommes avaient partagé leurs femmes, lors de soirées échangistes torrides, ou même sur la plage.
Clotilde et Béatrice faisaient l’amour toutes les deux quand l’envie les en prenait. Et c’était de plus en plus souvent, avec les absences prolongées et fréquentes de Louis.
Une nouvelle idée perverse avait germé dans la tête de Clotilde...
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