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Un désir impossible à assouvir

Chapitre 2

Le jeu continue

Hétéro
Quelques jours s’étaient écoulés depuis notre petite exhibition. A présent, je n’étais plus la seule à épier mon jardinier, il ne cessait de me lancer des regards profonds qui me déstabilisaient. A mon grand regret, je n’avais pu réitérer l’expérience, mon père ne quittait que rarement la maison. Il s’installait sur la terrasse ombragée pour travailler, ce qui m’obligeait à rester tranquille. J’avais alors pris l’habitude de me promener en début de soirée afin de croiser mon jardinier. C’était le seul moment où je prenais ce risque. Ma robe, légèrement transparente, laissait entrevoir la dentelle blanche ou noire de mes sous-vêtements. Le dos bien cambré, je lui adressais un sourire innocent. Il se contentait d’un signe de tête, désemparé par mon comportement. Son beau visage se voulait fermé, pourtant je percevais son trouble à la vue de ma tenue indécente.
Néanmoins, je restais sur ma faim, cette situation ne suffisait pas. Je voulais de nouveau éprouver l’excitation procurée par les mains d’Alice sur ma poitrine. Savourer la sensation d’être observée. Ressentir l’érotisme de l’interdit me parcourir. Je voulais vivre mes fantasmes. Chaque rencontre avec mon jardinier ébréchait ma détermination. Sa peau caramel, sa bouche évocatrice, ses grandes mains que je rêvais de sentir sur moi, tout en lui poussait à la tentation. Je ne pouvais m’empêcher de poursuivre ce supplice soir après soir. Rester enfermée dans ma chambre à attendre n’était plus une option. Il me fallait de l’action, des émotions, même cela me faisait souffrir. Je devais trouver un nouveau plan pour l’aguicher. Comme rien de satisfaisant ne me venait à l’esprit, ma frustration s’accentuait dangereusement.
Le supplice atteignit son apogée le cinquième jour.Je m’étais réfugiée dans la fraîcheur de la cuisine pour siroter un verre de jus, et accessoirement observer mon apollon par la fenêtre. Le soleil tapait fort cet après-midi et il s’efforçait de rester à l’ombre des arbres. Alors qu’il taillait une haie, il s’arrêta subitement. Après s’être assuré que personne n’était dans les parages, il ôta sa chemise dévoilant son dos large et bronzé. Je faillis cracher mon jus d’orange. Le voir habillé, c’était une chose, mais la vision de son torse nu eut l’effet d’un ouragan dans mon cerveau. Je ne pouvais plus rester impassible. La seule personne à qui je pouvais me confier était Alice. Elle décrocha à la troisième sonnerie.
— Il a osé enlever sa chemise ! m’écriais-je sans lui laisser le temps de s’exprimer.— Attends, quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?— C’est à moi de l’allumer, pas l’inverse, continuais-je, outrée. Tu te rends compte Alice, cinq jours que je m’efforce de le draguer à l’insu de mon père. Cinq jours que j’attends la bonne occasion, et là, c’est lui qui me fait un putain d’effet !— Respire Lana. Écoute, ne bouge pas, j’arrive.
Elle tint parole, il ne lui fallut qu’une quinzaine de minutes pour me rejoindre. Entre temps, je m’étais rendu compte que j’avais légèrement pété un plomb. Je m’excusai aussitôt qu’elle fut sortie de sa voiture.
— Désolé, je me suis un peu emballée. Je deviens cinglée à force de ne pouvoir rien faire. — Effectivement, il va falloir passer à l’étape supérieure, constata-t-elle. Je ne t’ai jamais vu dans cet état. — C’est parce que d’habitude, c’est moi qui ai le dessus de la situation. Là, je ne contrôle plus rien. J’ai l’impression d’être obsédé par lui.— Tu ne peux pas assouvir ton désir et l’interdit te donne encore plus envie, philosopha la brune. Bon, ta détresse m’a fait réfléchir et j’ai trouvé un moyen pour éloigner ton père. — Sérieusement ? m’exclamais-je. Ça fait cinq jours que je me torture les méninges, moi. — C’est risqué, mais ça peut marcher. Je vais demander à un ami d’appeler ton père et de se faire passer pour un nouveau client. Comme il aura des choses importantes à lui communiquer, ton père devrait quitter la terrasse pour être à l’abri des oreilles indiscrètes. On aura grand max dix minutes devant nous, avant qu’il ne comprenne qu’on se moque de lui.
Sidérée, je fixais Alice.
— Tu trouves que je vais trop loin, demanda-t-elle, soudainement nerveuse.— Au contraire ! J’ai l’impression de participer à une mission secrète, m’enthousiasmais-je.
Alice passa le coup de fil à son ami pour lui expliquer le plan. Puis nous nous rendîmes à côté de la terrasse en faisant mine de discuter. Du coin de l’œil, je vis mon père décrocher distraitement son téléphone. L’interlocuteur sembla alors attirer toute son attention. Après avoir constaté que nous étions à quelques mètres, il se leva prestement et quitta les lieux.
— J’y crois pas, ça a marché !
Alice était surprise du bon déroulement de son plan.
— On a pas beaucoup de temps, chuchota-t-elle. Où se trouve l’homme de tes fantasmes ?— Il taillait la haie tout à l’heure.
Nous fîmes le tour de la piscine. Alice fut la première à l’apercevoir.
— Ah oui, il est encore plus sexy ! J’en aurais bien fait mon quatre heures, ajouta-t-elle avec envie.— Alice...— Tu ne peux pas me reprocher de le trouver attirant, se défendit-elle. Allez viens, on va lui rendre une petite visite.— Hein ? C’était pas prévu, paniquais-je.— Si, il faut passer au niveau supérieur, tu te souviens ?
Sans écouter mes protestations, elle s’approcha du jardinier, qui se figea en plein mouvement. Je me forçais à rester à une bonne distance.
— Bonjour, minauda Alice. On a remarqué un arbuste en mauvais état près de la piscine. Est-ce que c’est normal ? — Normalement, ils sont en bonne santé, répondit-il, étonné. — Il est un peu jaune, continua-t-elle, vous devriez venir voir.— Je ne peux pas, il faut d’abord que je finisse la haie.
Malgré sa visible envie de nous suivre, il tenait à son travail. Nous n’avions pas le temps d’attendre, il fallait que j’intervienne. Je me rapprochais subtilement de lui, ma main enroulant une mèche de mes cheveux châtains.
— Mes parents vous paient pour entretenir le jardin, non ? Qu’est-ce qu’ils diraient s’ils voyaient l’arbuste desséché ?
J’étais allée un peu loin, en vrai, mes parents s’en fichaient royalement. Pourtant, sa résistance finit par vaciller.
— OK, OK j’arrive, capitula-t-il.
Il posa son sécateur et nous suivit. Je lançais un sourire vainqueur à Alice. Elle m’avait ouvert la voie, à moi de l’emprunter. Comme il marchait derrière nous, je m’appliquais à rouler mes hanches moulées dans un short. Un petit mouvement de tête à l’arrière suffit à vérifier que mon stratagème faisait de l’effet. Il regarda le sol dès qu’il aperçut que je l’avais cramé. De nouveau, je me sentais maîtresse de la situation.
Arrivés à la piscine, Alice désigna un buisson légèrement abîmé. Je ne l’avais même pas remarqué.
— Je pensais que c’était plus grave, constata le jardinier.— Si, regardez là.
Je me plaçai juste à côté de lui et montrai des feuilles jaunes. Comme il haussait un sourcil, je me penchai en avant, offrant une belle vue sur mon décolleté. Des taches rouges apparurent sur ses joues. Il joue le timide, c’est mignon.
— Alors, vous n’allez pas vous en occuper ?— M-m’en occuper ? bredouilla-t-il en fixant ma poitrine.— Oui, vous occupez des feuilles.
Il cligna des yeux et hocha vivement la tête. Je ris intérieurement. Monsieur avait beau jouer l’inaccessible, il restait un homme. Tandis qu’il allait chercher son arrosoir, Alice me félicita.
— Tu te débrouilles vraiment bien. Vu comment il fixait tes seins, il avait très envie de plonger la tête dedans, gloussa-t-elle. — Cette technique est infaillible, révélais-je, fière de moi. Bon, on fait quoi maintenant ? Mon père ne va pas tarder à revenir. — Ça m’a donné faim cette histoire, allons chercher des glaces.

Étonnée par cette proposition inattendue, je l’emmenai dans la cuisine. Pendant que je sortais les cornets du congélateur, Alice s’éclipsa silencieusement. Avant que je ne commence à la chercher, elle revint avec les pouces en l’air.
— Ton père est toujours au téléphone, s’extasia-t-elle. Je ne pensais pas que mon pote se débrouillerait aussi bien. On passe à la phase B ?— La phase B ?— Oui avec les glaces, si tu vois ce que je veux dire, ajouta-t-elle en se léchant les lèvres.
Je fis une moue approbatrice, elle était encore plus diabolique que moi. Nous retournâmes à la piscine, afin de nous asseoir au bord de l’eau. Le jardinier se tenait à quelques mètres, penché sur l’arbuste. Après avoir ouvert l’emballage, je commençais à lécher consciencieusement la glace. Ma langue passait doucement sur la crème glacée et je m’amusais à imiter un début de fellation. Le spectacle ne passa pas inaperçu auprès de mon Apollon. Il déglutit et se détourna, de plus en plus désemparé. Malgré sa détermination à nous ignorer, ses mains crispées et ses gestes hachurés prouvaient que nous le déconcentrions. S’il croyait que j’allais m’arrêter là, il se trompait.
Je fis volontairement tomber une goutte, qui coula entre mes seins.
— Oh Alice, regarde je me suis déjà tachée.— Effectivement, il faut nettoyer ça, répondit-elle sensuellement.
A ma grande satisfaction, elle entra dans mon jeu. Le plus naturellement possible, elle fit glisser son doigt sur la traînée de glace et le porta à sa bouche. J’adressais mon plus beau sourire au jardinier. Alice avait le droit de toucher, contrairement à lui. Son pantalon laissait apparaître une belle bosse et il ne semblait plus maîtriser grand-chose. Alice le remarqua et accentua le coup.
— Il te reste encore de la glace, attends.
Elle se pencha franchement et passa sa langue sur ma poitrine. Je frissonnai à ce contact et penchai la tête en arrière. Audacieuse, elle se redressa et souleva mon débardeur. Puis, elle s’amusa à glisser ses lèvres autour des bonnets de mon soutien-gorge. Instinctivement, j’agrippai ses longs cheveux. C’était tellement agréable, j’avais envie qu’elle s’aventure sous la dentelle, qu’elle me mordille les tétons. Mes mains frôlèrent son dos et allèrent se poser sur ses fesses rebondies. Je l’attirai un peu plus vers moi afin de les saisir franchement. Elle lâcha un cri de surprise qui se transforma en petit gémissement. Sans crier gare, elle ôta un des bonnets de mon soutien-gorge et lécha ma partie sensible.
Je n’avais plus conscience de l’endroit où j’étais. La douce sensation de sa langue associée à notre exhibitionnisme me procurait un plaisir indescriptible. Un bruit me ramena à la réalité. J’entrouvris les paupières et constatais qu’il s’agissait de notre voyeur. Il avait lâché son arrosoir, incapable de jouer la comédie plus longtemps. L’hésitation avait disparu de son regard sombre. A cet instant, la perte de son travail lui importait peu. Il fit un pas dans notre direction, un air de défi sur le visage. On allait regretter de l’avoir autant cherché.
— Merci, je vous souhaite une bonne journée.
La voix de mon père avait résonné depuis le salon. Alice redescendit brusquement mon débardeur et s’écarta, tandis que je me dépêchais de reprendre un air naturel. Dépitée, je regardai mon jardinier reprendre l’arrosoir et finir sa besogne, le visage renfrogné. J’étais désappointée par cet arrêt soudain. Que ce serait-il passé si nous n’avions pas été interrompus ?Mon père s’assit, totalement inconscient de ce qui venait de se produire.
A présent, j’avais autant envie d’Alice que du jardinier. Ce qui était au début un jeu s’était transformé en un désir incontrôlable. Je voulais finir ce qu’on avait commencé, qu’elle aille encore plus loin, qu’on découvre ces nouvelles sensations ensemble. À côté de moi, Alice tentait de paraître détachée, pourtant son souffle rapide et ses yeux brillants me firent comprendre que je n’étais pas la seule à en vouloir plus.
Tant pis pour les risques, je ne pouvais plus attendre. Ce soir, lors de ma « promenade », j’entraînerais Alice avec moi. Cette histoire, on l’avait débutée à trois, on la finira à trois.
Ce soir, je jouerais véritablement avec le feu. Jusqu’à m’en cramer les doigts.
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