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Désir nocturne

Chapitre 1

SM / Fétichisme
J’écris souvent en musique ; selon le texte, un genre musical comme une recherche de résonance entre les sons et les mots, dans un instant présent et bien précis.

Ma playlist : "Nightwish" et "Equilibrium", un mix de rock métal, à fond dans le casque ; leur style me convient cette nuit.


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Assise à califourchon sur son bas-ventre, je pose mes mains à plat sur son torse et entame une lente progression en glissant mes paumes de mains pour encadrer son visage, tout en l’observant. Son regard ne vrille pas d’un pouce ; au contraire, il me regarde droit dans les yeux. Il attend.
Accrochage de nos regards : il sait ce que je vais faire. Il l’espère, même.
Toute la fibre de son corps frémit par anticipation comme dans un appel.

Sa main serre ma cuisse droite, depuis le début d’une tendre étreinte complice "vas-y", où le relâchement de la pression de ses doigts signifiera "stop". Notre code dans notre "no limit".
Alors l’une de mes mains, délicatement, effleure sa bouche pour finir par se poser sur son nez afin de l’empêcher de respirer. Son souffle est court. Je guette alors dans ses yeux l’instant de panique qui voudrait que j’arrête immédiatement. Rien.
Je bouge légèrement mes hanches contre lui, flattant son sexe au passage, comme dans cette danse au balancement sur place, binaire, nommée "le branle" ou "lou branlou" (oui, elle existe bien).

La tension monte d’un cran quand j’enserre délicatement son cou de mon autre main, comme une caresse de plume : je ne veux pas casser mon jouet. Ses yeux se plissent avec une légère esquisse de sourire sur ses lèvres, semblant donner son accord tacite : "continue".
Mon étreinte autour de son cou se resserre. La pulpe de mes mains ressent jusqu’au grain de sa peau, jusqu’aux palpitations du sang dans sa veine jugulaire. Son odeur corporelle – un mélange subtil de sueur mêlée au musc et au vétiver – monte à moi, chatouillant délicieusement mes narines pour m’enivrer. Je reste néanmoins attentive à ses limites, à son plaisir.
Un feu vient irradier mon ventre, incendier ma vulve.

Je serre encore un peu la trachée avant le larynx, juste ce qu’il faut pour réduire l’arrivée de l’oxygène à son cerveau, le plongeant ainsi dans une sorte de doux flottement bien avant la perte de connaissance. Question de doigté, de dosage de pression pour contraindre sa respiration, contrôler son oxygène, sa vie. Frôler la rencontre avec la grande faucheuse, stimuler son excitation – la mienne aussi – par le simple risque encouru ou au fait d’être dans un état de soumission totale.

Je scrute son visage, son regard, guettant ses émotions, ses envies, son plaisir, entre immoralité et culpabilité. C’est jouissif...
Son sexe commence à palpiter, se dressant doucement contre ma fente. Ils se tutoient jusqu’au bout de leurs sens, mêlant ainsi leurs sécrétions.
Question de confiance totale et absolue où l’un s’en remet à l’autre sans barrière, dans un lâcher-prise.
Je serre encore légèrement les points de pression dans son cou et sur sa nuque.

Toujours accrochés ensemble, les yeux dans les yeux, je guette le moindre signe.

Je relâche la pression sur le devant du cou en changent mes points d’appui, testant en douceur les limites de son plaisir. Il respire à peine, subrepticement ; un souffle légèrement perceptible. Je veille. Il ne suffoque pas encore, attendant le vertige ultime, cet état de transe avant de tutoyer la mort. Son bassin vient à ma rencontre comme pour s’incruster, s’imbriquant un peu plus, comme ondulant dans des soubresauts de "encore" ou de survie.
Toujours nos regards crochetés l’un à l’autre telles des bouées sur les vagues successives de plaisir qui nous atteignent tous les deux.
Il peut arrêter quand il veut ; je ne veux surtout pas le briser.

J’aurais pu choisir un foulard, mais je préfère le contact direct de la peau. Sentir, ressentir chaque frémissement, chaque palpitation de son corps en laissant mon jouet étirer ses pensées, ses fantasmes, sentant son orgasme monter doucement. Le mien aussi.

De son gland s’écoule légèrement un liquide translucide humidifiant encore plus ma chatte bien mouillée, complices dans ce plaisir particulier.
Sa bouche s’entrouvre comme la carpe en dehors de l’eau cherchant l’air. Dans un appel muet, il attend, tendu comme un arc. Il supplie du regard comme pour que je le délivre de cette souffrance par le plaisir. Sa main sur ma cuisse devient plus brûlante, comme fiévreuse, mais sans relâcher son étreinte. Mes cuisses tremblent, mon corps est agité par des frissons incontrôlables qui me parcourent la colonne vertébrale sur tout son long.
Osmose, ou connexion de deux cerveaux qui fantasment leur plaisir dans la douleur.

Je lui jette un regard interrogateur ; il esquisse un "non" de la tête dans un râle vidant encore plus ses poumons. Il n’est pas loin ; il arrive. Sa verge se tend encore plus, grossit encore plus, au gland turgescent. Qu’elle est belle, sa bite ainsi érigée, étendard du plaisir !
J’ondule du bassin, accélérant dans une danse provocatrice. Je voudrais arriver en même temps que lui, complice jusqu’au bout.

Puis soudain, dans un sursaut, un cri muet, les yeux un peu exorbités. Je relâche la pression de mes mains pour le laisser flotter dans une explosion euphorisante et orgasmique. C’est le moment. De son phallus fièrement dressé jaillit sa semence par à-coups, m’inondant le minou, provoquant du même coup mon orgasme. Son corps se dresse pour retomber tel un pantin en tressaillements incontrôlables.
Au même moment, je relâche tout mon corps. Terrassée, je m’écroule sur sa poitrine dans un tendre enlacement après avoir embrassé ses lèvres dans un tendre "merci". Nos sexes palpitent à l’unisson dans un cri provoqué par un bien-être voluptueux.
Aaaaah...

* * *


Aaaaah...
Dring-dring !
Dans un sursaut de surprise, elle se redresse, ne sachant plus où elle est, pour retomber lourdement sur son oreiller, sa main enroulée sur son sexe et sur son petit bouton, un doigt glissé en son intérieur dégoulinant de ses sucs intimes.
Encore un désir nocturne au goût d’inachevé...
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