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Un désir tabou incontrôlable...

Chapitre 6

Jack et...

Inceste
Je me réveille alors, complètement coincé la tête en bas, impossible de bouger. C’est alors que je ressens de l’effroi en apercevant une créature bipède immense avec une fourrure toute blanche avec évidemment de grands pieds. Il est retourné, semblant dévorer un corps. C’est en regardant mieux que j’aperçois Damien. Un bruit suffit à faire se retourner la créature et se diriger vers moi. Il a une tête effrayante et ouvre la bouche avant de me dévorer...**********************************************************************************
— Jack !—...— Réveille-toi !— Elle est où ?— Qui ?— La créature !— Quelle créature ?
Je mets du temps, mais je réussis à me ressaisir et à comprendre que ce n’est qu’un cauchemar...
— Tu as pris un sacré choc, tu n’as rien de cassé ?— Je ne pense pas, aïe...
Je ne réussis pas à bouger le bras droit...
— Tu as le bras cassé ?— Je crois bien...
La nuit est tombée...
— J’ai peur du noir, surtout quand on est seule dans la forêt !— Ça, il fallait y penser avant de descendre pour me suivre Julie !
— Pourquoi tu y es allé toi !— Pour aider Jack à retrouver Damien !— Je vous remercie, mais vous n’auriez pas dû, aïe...— Qu’est-ce qu’on va faire maintenant !— On ne voit quasiment plus rien et c’est sûr que si on ne s’abrite pas, le froid va avoir raison de nous !— Attendez, j’ai mon téléphone !
Julie sort d’une de ses poches un de ses téléphones, elle a réussi à le garder malgré l’interdiction en donnant un autre aux profs. Elle allume le flash.
— Tu peux marcher ?— Oui c’est bon...
Julie mène la danse, suivie d’Alexia et enfin de moi. Après seulement quelques mètres parcourus, nous tombons sur un ski brisé en deux et des traces de pas dans la neige, en suivant les traces une dizaine de mètres plus loin, nous tombons sur Damien face contre terre. On le met sur le dos en tentant de vérifier s’il est en vie. Alexia après avoir entendu son pour nous le confirme.
— Bon, pas de doute, il est en hypothermie...
Juste après le diagnostic d’Alexia, le vent commence à se lever.
— Le blizzard !!!— Il faut se dépêcher de trouver un endroit sinon c’est fini !
De mon bras valide et des deux bras d’Alexia, nous soulevons Damien, suivant Julie. Le blizzard est là, Julie s’éloigne et nous finissons par la perdre de vue.
— Julie !!!
Aucune réponse, on dépose Damien à terre, le froid est tel que nous ne sentons plus nos extrémités. Du peu que nous pouvons nous voir, nous nous regardons, nous avons tous les deux compris que c’est la fin. Le blizzard souffle, mais nous réussissons à nous parler tant bien que mal.
— Alexia, il y a quelque chose, que je voulais te dire !— Jack, moi, aussi... !!!
Mais sans terminer ce dialogue d’adieu, une lumière jaillit.
— Qu’est-ce que vous foutez ?— Julie !— J’ai failli vous perdre !— On a cru que tu nous avais abandonnés !— Arrêtez de dire des conneries et suivez-moi, j’ai trouvé un abri !
En re soulevant Damien malgré le froid et la fatigue, nous atteignons ce qui semble être une cabane de chasse. En entrant, on découvre une cheminée et deux lits avec pas mal de bazars. On dépose Bryan sur l’un des lits. Nous lui retirons la plupart de ses vêtements et le mettons sur le lit. En fouillant, nous trouvons une armoire à couverture. Une fois Damien mis au chaud, nous nous occupons de trouver un moyen d’allumer un feu dans la cheminée.
— J’ai trouvé un briquet !!
Nous cassons une des chaises et la mettons dans la cheminée avant d’y mettre le feu. La lumière apparaît, le premier réflexe est de pousser le lit au maximum vers le feu pour réchauffer Damien. La situation redevient « sous contrôle ». Nous nous posons à terre près du feu. Pour nous réchauffer à notre tour.
— Nous avons vraiment eu de la chance de trouver cette cabane !— Vous ne trouvez pas ça bizarre, une cabane de chasse dans une station de ski ?— Si, des chasseurs, ce n’est pas très compatible avec des skieurs...— Ils ont peut-être été engagés par la station pour chasser le big foot...— Arrête de dire des bêtises...— En tout cas, je les remercie !— Et maintenant, on fait quoi ?— Je pense que la meilleure solution est d’attendre le lever du jour... — Comment nous faisons pour les lits, ce sont des lits une place...— On a qu’à mettre plusieurs couvertures sur le sol pour faire un matelas, elles sont assez grandes pour deux personnes.— Je vous laisse le lit, les filles...— Tu n’as qu’à le prendre Julie...— OK, si vous le proposez si gentiment, je vais accepter !
Julie se déshabille sans gêne et entre dans le lit, elle ne met pas longtemps avant de s’endormir et de ronfler...Avec Alexia, nous finissons de faire le lit couverture...
— Je te laisse le lit couverture, je vais surveiller Damien !— Tu sais, ça ne me dérange pas, que tu dormes avec moi, enfin, dans le lit, bah, tu vois quoi !
Alexia rougit, son air gêné et l’ambiance générée par la lumière du feu la rendent encore plus belle. J’en fonds...
— Ne t’en fais pas pour moi, je préfère rester éveillée au cas où, je dormirais une autre fois...— Tu as peur du big foot, haha !— Tu rigoles, il est vachement effrayant en plus c’est dingue, il ressemble un peu à la créature d’un film !— Haha, on a qu’à se faire des tours de garde, tu prends le premier et je prends le deuxième !— Ne t’en fais pas, repose-toi, j’assure la défense, tu m’as vue assez nue pour savoir que j’ai un peu de muscles !
Je n’ai jamais eu une conversation aussi longue avec elle, et je me surprends moi-même, j’arrive à parler sans problème, même à faire des blagues plutôt osées...
— Ouais, mais muscle ou pas, la créature te bouffera tout cru !— Je préfère que ce soit moi que toi donc ça me va...—...
Un silence s’installe et à nouveau nous nous regardons, mais cette fois c’était avec passion, mais par manque de courage, je dis une phrase bateau...
— Enfin ce ne serait pas équitable, avec moi le combat sera plus long !— Tu plaisantes ? Avec ton bras cassé, tu crois que le combat va durer longtemps ? Non crois-moi, vaut mieux que ce soit moi !— C’est d’accord, j’accepte ta proposition, je prends la première garde, tu prends la deuxième.— Deal !— Tu peux compter sur moi et t’endormir sans crainte.— Je te préviens, si tu me réveilles pas, à côté de ma fureur, la bête c’est un petit chat tout mimi !— OK OK, je te réveillerai.
Avec ces deux doigts, elle me fait le signe qu’elle m’a à l’œil et finit par retirer ses vêtements sans se cacher. Je me retourne comme un gentilhomme. Sans un mot, elle se met dans le lit et finit par s’endormir. Il ne reste plus que moi, je me dirige vers Damien et écoute son pou qui semble aller mieux, même si je ne suis pas médecin, sa figure semble moins violacée. Je suis perdu dans mes pensées, je repense à tout à l’heure. Je suis vraiment nulle, pourquoi avec elle, je ne réussis pas alors que je suis capable de bien pire ?
Un détail finit par me ramener à la réalité. Il n’y a plus aucun bruit en dehors des ronflements de Julie. Le blizzard s’est arrêté. Je renfile ma doudoune et sors de la cabane. La lumière d’une lune magnifique accompagnée de milliers d’étoiles illumine la forêt. Je regarde aux alentours de la cabane et remarque que la cabane est construite sur un relief qui surplombe une vaste plaine forestière. Juste au-dessus la lune et ses étoiles. C’est un panorama magnifique, je m’assois sur le rebord et n’ayant pas le vertige, profite du spectacle. Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis, mais je suis rejoint par Alexia.
— Tu étais là !— Ah oui, désolé !— Tu ne m’entends pas t’appeler depuis tout à l’heure !— Non...— Ce n’est pas comme ça que tu vas nous protéger !
Alexia vient s’assoir à côté de moi...
— C’est magnifique...— Alexia...— Oui ?— Je n’ai jamais eu de but dans ma vie, jusqu’à il y a cinq ans, au moment où une lumière arriva dans ma vie, cette lumière était telle qu’elle me fit remettre toute mon existence en cause, je n’étais personne et je m’en fichais, mais cette lumière m’a fait perdre confiance en moi, de personne je suis passé à moins que rien, là où je m’en fichais auparavant, cette lumière c’était une fille. Les garçons à cet âge, c’est con et ça pense qu’aux filles. Moi ce n’était pas vraiment le cas, on va dire que dans le fond si, mais que je savais que je n’en attirais aucune, alors je n’ai pas cherché et j’ai laissé tomber, mais cette fille a bouleversé les choses...à chaque fois que je la voyais, j’avais envie de lui parler et de lui dire ce que je ressentais pour elle, mais rien à faire, le simple fait de la regarder me rappelait à quel point je ne la valais pas. Je me remis à ma vie, puis il y a peu, tout a basculé, en y repensant bien...ça date du jour où on m’a montré cette application idiote, j’en dois d’ailleurs une à la personne qui a posté cette photo volée de moi, torse nu, et juste après, j’ai commencé à céder à des désirs tabous incontrôlables, il faut que je t’avoue quelque chose...
Alexia m’attrape le visage de ses deux mains et m’embrasse. Le temps se fige, le monde disparaît. Ses lèvres sont douces. Mes mains caressent son visage. Le bonheur pur, il n’existe aucun sentiment plus intense dans une vie que ce moment. Nous nous sommes arrêtés après avoir passé une éternité à nous embrasser. Mais un seul instant m’a séparé de ma bien-aimée. Pour de nouveau la regarder, ces yeux que la lune a magnifiés, pour de nouveau recommencer, ce baiser si passionné...
Alexia commence à vouloir aller plus loin en me déshabillant.
— Ça ne te dit pas de rentrer avant, on risque d’avoir froid ici...— Tu es sûr ?— Oui, même si on brûle tous les deux...
C’est très rapidement que nous avons rejoint la cabane.
— On risque de les réveiller !— Je ferais attention à ne pas crier trop fort...
Nous sommes mis dans la couverture, mais alors qu’Alexia me palpe, elle ne comprend pas...
— Qu’est-ce qui ne va pas ?—...— Je ne te fais pas bander...?
D’un sourire des plus sincères et du plus profond de mon cœur.
— Alexia, je t’aime...
FIN
Sa tête posée contre moi, je veux qu’elle y reste à jamais, ainsi rien ni personne ne peut lui faire de mal. Sans elle, je ne suis rien, sans elle, la vie n’a aucun intérêt.
— Alexia, j’ai autre chose à te dire, j’ai des secrets, et il faut que je te les avoue, je ne pourrais pas vivre à tes côtés sans te les révéler.— Je sais ce que tu as fait, moi aussi j’ai un secret et j’ai peur qu’après te l’avoir dit, tu ne me voies plus pareil.— C’est impossible, même si tu me disais que tu avais tué quelqu’un, je ne saurais pas ne plus te voir pareil, et je sais que tu connais l’un de mes secrets, mais il n’y a pas que celui-là...— Attends, j’ai une idée...
Alexia se leva, en sous-vêtement, ses fesses rebondissent à chaque pas, retenues par la même culotte que celle vue ce matin, une dentelle violette et noire, je la vois chercher dans les placards et tiroirs et tomber sur une petite boîte. Elle trouve également un vieux stylo et du papier. Elle finit par revenir vers moi et cette fois-ci, ce sont ses seins qui rebondissent dans une nouvelle fois le même soutien-gorge en dentelle violet et noir. Le drap se déforme petit à petit.
— Tiens, prends la moitié du papier et écris dessus tes secrets, je prends l’autre moitié et je fais pareil !— OK...
Je fais ce qu’elle me dit de faire sans réfléchir. Elle prend à son tour le stylo et fait de même.
— Voilà maintenant, je vais plier les papiers et les mettre dans cette boîte...— Tu comptes en faire quoi ?— Garder la boîte, on l’ouvrira quand on en aura envie !— Ah, je pense avoir compris, tu es vraiment trop intelligente pour moi !— J’ai vu ça dans un film, le mérite ne me revient pas, mais il ne faut pas tricher.— Oui, si l’un regarde, il faut que l’autre regarde aussi, c’est le jeu, on évite aussi la culpabilité du mensonge vu que le secret est accessible à tout moment.
Je sens la main d’Alexia s’attarder sur mon ustensile...
— Attends, mais tu bandes là !—...
FIN’
— Dites-moi, c’est quoi cette boîte ?— Quelle boîte ?— NON N’Y TOUCHEZ PAS !!!!
FIN’’
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