Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 35 J'aime
  • 3 Commentaires

Détective piégé

Chapitre 2

SM / Fétichisme
En me réveillant ce vendredi matin, six jours s’étaient écoulés depuis que Jean-Philippe et ses complices ou plutôt partenaires sexuels m’avaient tendu un piège. Je ne cessais de repenser à cette journée, Sonia me hantait nuit et jour, sa beauté, son insouciance, sa jeunesse, sa bouche, ses seins, ses fesses, autant d’images indélébiles qui défilaient en boucle dans ma tête. L’invitation que m’avait lancé Jean-Philippe avant de disparaître dans un nuage de poussière m’offrait l’espoir de la revoir, mais toutes mes tentatives de le contacter durant la semaine s’avéraient infructueuses. Impossible d’en savoir plus et de confirmer ma présence, je commençais à sérieusement douter et craignais un nouveau coup fourré. Après avoir longuement hésité toute la journée, je décidai malgré tout de me rendre sur place à l’horaire prévu, et tant pis si je devais trouver porte close, après tout je n’avais rien à perdre, Sonia en valait bien la peine.
20h pétante, je me présentai au domicile de Jean-Philippe, un appartement cossu situé dans un quartier bourgeois, j’avais pour la circonstance revêtu un costume bleu nuit tiré à quatre épingles et achetais une boîte de chocolat. Je passai une dernière fois la main dans les cheveux et tirai sur la cordelette de la petite cloche, attendant la boule au ventre de découvrir qui m’accueillerait. De longues secondes s’égrènent sans que personne ne vienne m’ouvrir, le cœur lourd de déception, je m’apprêtai à tourner les talons lorsque le verrou de la porte retentit, me figeant sur place. C’était Sonia, plus souriante que jamais. Poussant un ouf de soulagement intérieur, je ne pus m’empêcher de reculer d’un pas pour la dévorer des yeux tant sa tenue m’émoustillait.
Elle portait une robe mousseline en soie couleur pêche, fine et très moulante qui épousait à la perfection ses délicieuses courbes, son décolleté très échancré était une invitation à y plonger du regard, une fente jusqu’en haut de la cuisse laissait subtilement transparaître un bas surmonté d’un porte-jarretelles en dentelle noire. Grandie par des escarpins rouges vertigineux, elle me dépassait de quelques centimètres. Sa coiffure était surmontée d’un chignon torsadé très chic, enfin, son visage maquillé avec parcimonie renvoyait toute la fraîcheur de sa jeunesse. Wouah, quelle claque ! Elle était sublime ! Avant même que je n’eus le temps de la complimenter, elle jeta ses bras autour de mon cou et glissa sa langue dans ma bouche. Après un long baiser chaud et sensuel, elle engagea la conversation :
— Je suis trop contente que tu sois venu !— Et moi donc ! J’ai tellement pensé à toi !— Oh c’est vrai, t’es chou ! Tu vas voir, on va passer une bonne soirée, on va bien s’amuser.— Mais j’y compte bien ! Tu m’as vraiment rendu fou, tu sais.— Oh désolée, t’inquiète, je vais me faire pardonner.
Elle mordilla sa lèvre inférieure et esquissa un sourire espiègle puis plongea éhontément son regard en oblique sur mon pantalon. Une provocation à laquelle je tentai de répondre en tendant une main hésitante dans l’espoir de caresser ses fesses, mais elle l’attrapa de volée et s’engouffra dans l’appartement en m’entraînant dans son sillage. La soirée s’annonçait sous les meilleurs hospices !
L’entrée donnait sur une vaste pièce pavée de marbre blanc et d’une hauteur sous plafond impressionnante. Les murs étaient ornés de toiles de peintres parfaitement alignés tandis que le plafond était encadré de moulures baroques et habillé d’un gigantesque lustre en son centre. Après m’avoir débarrassé de ma veste et de ma boîte de chocolat en me remerciant, Sonia se dirigea vers le fond de la pièce, je lui emboîtai le pas sans décrocher mon regard de ses fesses qui balançaient de droite à gauche. Je commençais à avoir très chaud, je défis deux boutons de ma chemise pour trouver de l’air et tenter de faire baisser mon excitation. Arrivée au bout de la pièce, elle s’arrêta face à une large ouverture sur sa gauche et m’annonça.
— Marc est là.
Une voix m’interpella chaleureusement :
— Ah vous voilà mon cher Marc, j’étais sûr que vous viendriez, très content de vous compter parmi nous ! Venez donc vous asseoir ! Désolé de vous avoir laissé sans nouvelles, mais je voulais tester votre détermination à venir, si j’avais répondu à vos sollicitations, vous m’auriez posé trop de questions et comme j’adore réserver des surprises à mes invités...
C’était Jean-Philippe, confortablement installé dans un fauteuil en cuir vert bouteille, cigare à la main.Je le saluai amicalement et m’assis sur le canapé à sa gauche, tandis que Sonia prenait place sur un autre canapé face à moi. L’ensemble dessinait un U autour d’une table basse en bois massif recouverte de sex-toys et autres ustensiles SM en tous genres ! Cela devait faire partie de la “surprise”. Quelque peu décontenancé, je tentais de rebondir avec humour :
— Bel arsenal que vous avez là !— N’est-ce pas ! me répondit-il laconiquement.
Il continua :
— Ne vous laissez pas impressionner, vous verrez, vous allez adorer !— Si vous le dites, je dois vous avouer que je ne suis pas vraiment un adepte de ce genre d’objet...
Il sourit puis se tourna vers un coin de la pièce :
— Lorenzo, apporte-nous donc à boire !
Lorenzo, le beau brun costaud et un brin taciturne qui m’avait tant effrayé lors de notre première rencontre, était fiché derrière un magnifique bar et préparait des cocktails, je le saluai brièvement de la main. Tandis que JP échangeait à voix basse avec Sonia, j’en profitai pour scruter le salon. Celui-ci était très cosy dans un pur style britannique plongé dans une ambiance tamisée par de gigantesques lampes rétro en bronze. D’imposantes bibliothèques en bois exotique copieusement garnies de livres et encyclopédies tapissaient chaque mur de la pièce. Je posais à nouveau mon regard sur Sonia et Jean-Philippe toujours en train de discuter. Jean-Philippe n’était pas beau, d’un physique assez quelconque pour ne pas dire bedonnant, il avait le crâne dégarni et un nez crochu et pour ne rien arranger, d’énormes poches sous les yeux assombrissaient son visage. J’avais du mal à imaginer ce que Sonia pouvait lui trouver d’intéressant.
De là à penser qu’elle était vénale, il n’y avait qu’un pas que je franchissais allègrement. Lorenzo se joignait enfin à nous, remplissant nos mains de mojitos bien frais avant de s’asseoir à côté de Sonia. La soirée pouvait commencer !
La discussion débutait de manière courtoise et plutôt conventionnelle. Très affable et prétentieux à souhait, Jean-Philippe monopolisait la parole, enchaînant les anecdotes sur son passé d’avocat. Je souriais par politesse et plongeais outrageusement mon regard dans le décolleté de Sonia pour tromper mon ennui. Ses tétons excessivement comprimés, pointaient allègrement à travers sa robe, je n’avais qu’une envie, sauter dessus pour les mordiller. Sonia amusée par mon intérêt me répondait par des regards de braise en se mordant le coin de la lèvre, croisant et décroisant discrètement ses jambes, ouvrant un peu plus la fente de sa robe ! Mon excitation grimpa en flèche. L’alcool aidant, la soirée se débrida peu à peu, les échanges devenant de plus en plus coquins, Jean-Philippe se montra particulièrement curieux à mon égard :
— Marc, vous êtes marié ?— Divorcé, depuis un an bientôt.— Bienvenue au club !
Je levai mon verre en signe d’adhésion, Jean-Philippe poursuivit en me tutoyant :
— J’en suis à mon troisième ! Alors, dis-moi, Madame n’était pas satisfaite de tes services ? Elle est allée voir ailleurs ?— Ha ça commence fort, non pas du tout, c’était juste une question d’incompatibilité.— Oui c’est bien ce que je dis, d’incompatibilité sexuelle.— Non, enfin pas vraiment, Madeleine, ma femme, ou plutôt mon ex, est issue d’une famille bourgeoise très catho, donc du genre plutôt hermétique sur la sexualité, si on baisait une fois par mois, c’était le bout du monde, c’était limite une corvée pour elle.— Du coup, tu passais ton temps à te branler ! me répondit Sonia, hilare, en mimant le geste de la main.— C’est un peu ça !— Même pas une petite pipe de temps en temps ? poursuivait JP.— Oula, ça risquait pas, elle trouvait ça dégoûtant.— Ah bon, est-ce qu’elle a essayé au moins ?— On a essayé une fois exactement, j’étais tellement excité pour le coup que j’ai immédiatement joui dans sa bouche.— Et ? les trois en chœur.— Ha ben forcément elle n’a pas du tout aimé ! Elle a tout recraché et m’a giflé avant de filer dans la salle de bain se rincer la bouche tout en me traitant de gros pervers ! On n’a pas baisé de plusieurs mois après ça. J’ai préféré arrêter les frais, c’est pour ça que je l’ai quittée.— Allons Marc, ce n’est pas à moi que tu vas faire avaler ça, je connais très bien ce genre de femme, il n’existe pas de plus belle salope, je t’ai offert Sonia, je t’invite chez moi, j’aimerais que tu sois un minimum honnête avec nous.
JP avait assurément un don pour percer les gens à jour, je savais qu’il ne lâcherait pas le morceau, à regret, j’acceptai de rentrer dans son jeu de confessions :
— Tu es intraitable !! Oui j’avoue, elle aimait bien le sexe, mais pas avec moi apparemment ! Pour la faire courte, je l’ai surprise avec un de mes collègues de travail dans mon propre lit !— La pétasse !!! Raconte ! demanda Sonia intriguée.— Le coup classique, sans rentrer dans les détails, je suis rentré chez moi alors que je devais être en déplacement, bref, quand j’ai vu la voiture de mon collègue garée devant la maison, j’ai de suite imaginé le pire. Je me suis discrètement faufilé jusqu’à notre chambre, la porte était légèrement entrouverte et m’offrait une vue directe sur le lit. Et là ça était le choc : ma femme se faisait prendre en levrette par Claude, mon collègue. Au moment où il allait jouir, elle s’est retournée pour prendre son sexe en bouche et inévitablement nos regards se sont croisés. J’ai naïvement cru qu’elle allait tout arrêter et me demander pardon ou un truc dans le genre, au lieu de ça, elle a continué de le sucer jusqu’à ce qu’il jouisse dans sa bouche tout en me regardant de manière... Enfin, vous noterez au passage que madame aime le sperme. Après ça, elle s’est essuyé la bouche avec un petit sourire moqueur. J’étais complètement dégoûté, je crois que je ne me suis jamais senti autant humilié, je n’ai même pas eu le courage de lui demander des explications et je me suis enfui comme un lâche. Après ça, madame m’a mis à la porte et a demandé le divorce. Voilà vous savez tout !
Tandis que Sonia semblait touchée et désolée pour moi, JP affichait une mine dubitative et ne ratait pas l’occasion de m’accabler :
— Tu vois Marc, tu as utilisé le mot lâche, c’est exactement ça, ce n’est pas le comportement adéquat de tout homme qui se respecte, sache qu’avec ce genre de salope, il ne faut montrer aucune faiblesse, il faut être ferme et autoritaire, sinon tu te fais dévorer, ce sont de vraies mantes religieuses ! Vois-tu, je me demande même si ce n’est pas à cause de ta lâcheté que tu es devenu détective, histoire de te venger par procuration en piégeant des hommes et femmes infidèles ! Je me trompe ?
Complètement démuni et déboussolé autant par son attaque frontale que par sa misogynie assumée, je ne trouvais pas les mots pour lui répondre, si bien qu’un long silence s’installa. Il en profita pour reprendre son réquisitoire en regardant Sonia :
— J’ai connu trois divorces, trois ! Et pas une seule ne m’a trompé, elles avaient bien trop peur pour ça, non c’est moi qui ai foutu ces garces à la porte et sans leur laisser un seul centime et tu sais pourquoi ? Parce que moi, je sais porter mes couilles, contrairement à toi ! Excuse-moi si je te parais un peu dur, mais la réalité n’est pas toujours agréable à entendre.— C’est pas grave, t’inquiète, j’ai le cuir épais, je note juste que la fidélité et le respect ne font pas partie de ton vocabulaire.— Halala si tu savais comme je me lasse vite des femmes, j’ai sans cesse besoin de chair fraîche... Sonia, approche !
Ni une ni deux, Sonia se dressa sur ses talons et se présenta face à lui.
— Déshabille-toi !
Elle s’exécuta, faisant lentement glisser sa robe en se trémoussant et se caressant avec beaucoup de sensualité, dévoilant tour à tour ses seins, ses hanches puis ses jambes, il ne lui restait que ses bas accrochés à son porte-jarretelles et sa petite culotte. J’étais autant captivé que troublé, le spectacle avait beau être érotique et torride à souhait, il puait le fantasme pervers et malsain d’un homme mûr assoiffé de jeunesse et de domination. Lorenzo qui se posait moins de questions avait déjà empoigné son énorme sexe. Malgré la gêne que j’éprouvai sur un plan moral, je l’imitai, ne pouvant plus contenir mon excitation et mon érection grandissante, les yeux toujours rivés sur Sonia aux ordres de JP :
— Mets-toi à genoux !
Sonia s’accroupit entre les cuisses de JP et commença à caresser son pantalon. JP ne put s’empêcher de me toiser du regard tel un professeur qui vous donne la leçon. Impatient, il attrapa fermement le chignon de Sonia et frotta son visage contre la bosse de son pantalon.
— Suce !— Oui maître !
Sonia eut à peine le temps d’extirper son sexe par la braguette qu’il lui enfonça crûment au fond de la gorge en lui tenant fermement la tête. Il lui infligea de profonds allers-retours sans ménagement. Régulièrement au bord de l’étouffement, Sonia profitait des maigres répits qu’il lui accordait pour reprendre son souffle et essuyer l’écume de sa bave qui couvrait sa bouche et ses joues. Après quelques minutes, JP signifia d’un geste du doigt à Lorenzo de venir. Le temps de se déshabiller et il les rejoignit. Grand, le teint hâlé, les muscles saillants et un sexe nettement au-delà de la moyenne, Lorenzo était à n’en pas douter un bel étalon, de quoi vous complexer et vous rendre jaloux. S’approchant de Sonia, il lui caressa les cheveux et effleura son visage avec son gland. Je m’attendais à ce qu’il se partage la bouche de Sonia avec JP, mais à ma grande surprise, il s’agenouilla à son tour aux côtés de Sonia.
D’un seul coup, les derniers doutes que je nourrissais sur la nature de leur étrange relation furent levés.
Sonia et Lorenzo faisaient glisser leur langue de concert, de part et d’autre de la verge de JP, échangeant parfois de longs baisers en emprisonnant son gland entre leurs lèvres. Quand l’un s’accaparait la verge en bouche, l’autre glissait plus bas pour gober les couilles. Bien qu’une nouvelle fois bousculé dans mon conformisme sexuel, le malaise que je pouvais ressentir se dissipait peu à peu. Je me masturbais de plus belle, émoustillé par ce trio bisexuel détonnant. JP laissa échapper un râle attirant mon attention, lui qui semblait si froid et impassible de nature, commençait à se tendre de tout son corps, submergé de plaisir. Les mains solidement agrippées aux accoudoirs et n’arrivant plus à taire ses gémissements, il était sur le point d’exploser. Aussitôt Sonia attrapa son sexe et le masturba vigoureusement la bouche grande ouverte, le gland posé sur sa langue déployée.
Il ne fallut pas longtemps avant que JP ne jouisse et ne déverse des flots de sperme dans le creux de sa bouche. Rendant sa dernière goutte, JP posa ses mains sur les têtes de Sonia et Lorenzo et rapprocha leur visage. Ils échangèrent un long baiser charnel, leur langue se mélangeant dans un bain de sperme tiède. Pas rassasiée pour autant, Sonia lécha les lèvres dégoulinantes de Lorenzo, puis se suça les doigts après s’être essuyé le visage. Amusée, elle se tourna vers JP et ouvrit la bouche en grand en tirant la langue et réclama son “totem d’immunité”, son clin d’œil au jeu télé ne manquait pas de déclencher l’hilarité générale. Après s’être relevé, Lorenzo retourna au bar préparer de nouveaux cocktails sans prendre la peine de se rhabiller, tandis que Sonia se rassit sur la cuisse de JP, les jambes ostensiblement écartées. JP profita de l’ouverture pour glisser une main dans sa culotte. Par pudeur, j’avais arrêté de me branler, dissimulant mon sexe encore dur derrière mes mains.
JP m’adressa la parole :
— Alors Marc, tu apprécies le spectacle ?— Oui ! C’était plutôt inattendu je dois dire.— Eh oui j’avoue, j’ai aussi un petit faible pour les garçons, pas toi ?— Non je ne crois pas, je suis un bon vieux ringard d’hétéro.— Tu as tort, tu devrais essayer, c’est délicieux, quand on y a goûté, on ne peut plus s’en passer.— Il paraît...
Sonia qui s’était accrochée au cou de JP pour l’abreuver de baisers sur la joue s’invita dans le dialogue, en s’amusant de ma gêne :
— Essaye, c’est l’occasion, tu veux pas la grosse queue de Lorenzo dans la bouche ? Je peux te donner des cours si tu veux !
Déstabilisé, j’étais une nouvelle fois aphone, à vrai dire, j’étais surtout focalisé sur la main de JP qui s’agitait avec habileté sous sa culotte. Pour regagner mon attention, elle délaissa JP et vint s’asseoir à mes côtés, caressant mes mains toujours recroquevillées sur mon sexe.
— Mon petit Marc, dis-moi tu n’as jamais eu envie d’une queue ?— Mais non je te dis !— Tu ne veux pas faire plaisir à ta petite Sonia ?— Si bien sûr, mais là tu m’en demandes trop.
Contrariée par ma réponse, elle déboutonna ma chemise et posa ses lèvres sur mon ventre pendant que sa main se glissait sous les miennes pour attraper mon sexe. Le maniant avec une grande douceur, elle me fit vaciller, j’étais une nouvelle fois envoûté par son charme ensorcelant. Fort de son emprise, elle insista :
— On va faire un deal, je te soulage et toi tu suces Lorenzo.
Son poignet accéléra la cadence, tandis que sa bouche remontait progressivement, suçant mes tétons avant d’attraper mes lèvres pour m’embrasser et me museler, après tout qui ne dit mot consent. Sa bouche avait une saveur particulière, sûrement le goût encore prégnant du sexe de JP. Une poignée de secondes suffit à me faire craquer, je jouis abondamment sur mon ventre. Se penchant sur celui-ci, elle lécha méticuleusement chaque centimètre carré de ma peau et termina son travail de nettoyage en sirotant le sperme qui s’était niché dans le creux de mon nombril.
Sous le regard attentif et brillant d’un JP bien silencieux, elle se releva, les joues légèrement gonflées, étreignit mon visage entre ses mains et le rapprocha inéluctablement du sien sans que je ne puisse ou ne veuille me dérober. Ses lèvres happèrent les miennes, elle m’embrassa longuement et régurgita mon sperme dans ma bouche. C’était chaud, gluant, amer, mes sensations étaient confuses, je n’avais jamais goûté mon sperme. J’avalai et esquissai dans la foulée un sourire un brin forcé pour ne pas décevoir Sonia.
Lorenzo revenu du bar, cocktails en mains, en tendit un à JP, puis se tourna vers nous, sourire aux lèvres, exhibant fièrement son sexe engourdi sous mon nez. Le message était sans équivoque, l’appréhension commençait à me gagner. J’étais tétanisé, incapable d’attraper le verre qu’il me tendait.
Soudain, Sonia me décocha une gifle, me sortant de ma torpeur et m’adressa la parole sur un ton autoritaire :
— J’ai rempli ma part de contrat, à toi de remplir la tienne maintenant.— Mais je...
Elle attrapa ma mâchoire en tenaille et me hurla au visage :
— Tu ne me réponds pas, tu es ma petite pute maintenant, tu dois faire tout ce que je te dis.
Complètement déstabilisé par l’attitude soudainement brutale de Sonia, j’acquiesçai de la tête avec résignation. Mi-ange mi-démon, elle dévoilait une autre facette de sa personnalité, plus sombre et plus violente que je n’aurais pu l’imaginer.
Sans me laisser le moindre répit, elle se saisit d’une laisse en cuir qui trônait sur la table basse au milieu des godemichets et me la passa autour du cou. Elle attrapa mes cheveux par la nuque et tout en tirant sur la laisse, approcha mon visage du sexe de Lorenzo.
— Suce maintenant !
Elle était devenue ma maîtresse et moi son soumis...
Diffuse en direct !
Regarder son live