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La détresse de l'aide soignante

Chapitre 6

Hétéro
Quelques minutes après être partis du sex-shop, nous étions de retour chez Raymond. À peine avais-je ouvert la porte d’entrée que je l’ai entendu ronfler devant sa télé. J’ai pris Julie par la main et nous sommes entrés dans le salon à pas de loup.
— Tu sais où se trouve la salle de bain, j’imagine ? lui ai-je demandé à voix basse.— Oui.— Alors monte, déshabille-toi, et attends-moi. J’arrive dans deux minutes.
Julie est montée sur la pointe des pieds, faisant craquer quelques lattes du parquet au passage. Pendant ce temps, je suis allé dans la cuisine et j’ai rempli deux verres de vin rouge. Puis je l’ai rejointe, avec autant de délicatesse pour monter les escaliers. L’étage était composé d’un long couloir avec trois portes: à droite pour aller dans la chambre de Raymond, en face pour monter au grenier, et enfin la salle de bain à gauche. Quand j’ai poussé cette dernière porte, je me suis retrouvé face à Julie. Elle était entièrement nue, les bras sagement collés le long de son corps. Elle avait gardé que son collier, et sa laisse qui pendait encore entre ses seins. J’ai pris mon temps pour l’admirer dans son plus simple appareil, éclairée par la lumière crue du néon au-dessus du lavabo. Son visage, plein de pudeur et de vice à la fois. Ses longs cheveux bruns qui descendaient sur sa poitrine. Sa poitrine, justement, lourde, mais fière, et encore parsemée de petits bleus, dus aux pinces de la veille. Et plus bas, son sexe, glabre, encore rougi par le plaisir du sex-shop, et le haut de ses cuisses encore luisant.
— Fais couler l’eau, maintenant, lui ai-je dit en me déshabillant à mon tour.
Julie s’est retournée et lorsqu’elle s’est penchée sur la baignoire pour ouvrir le robinet, j’ai pu apercevoir le bijou de son plug anal, toujours enfoncé entre ses fesses. J’ai eu un sourire, pensant qu’elle jouait parfaitement son rôle. Une fois nu également, je me suis approché d’elle, et après avoir posé les deux verres de vin sur le rebord de la baignoire, je suis venu me coller dans son dos et j’ai posé mes mains sur elle, ses hanches, son ventre, et son corps tout entier. J’ai embrassé sa nuque, ses épaules, mordillé ses lobes d’oreille, tandis que mes mains se saisissaient de ses seins, faisant rouler ses pointes entre mes doigts. Je me suis arrêté quelques minutes plus tard, tandis qu’elle commençait à haleter. J’ai pris le temps de passer ma main entre ses cuisses pour retirer le plug d’entre ses fesses, puis j’ai détaché la laisse de son collier. Je l’ai alors invitée à rentrer dans l’eau avec moi.
La baignoire n’était pas grande, aussi nous nous sommes retrouvés assez à l’étroit. J’étais donc assis contre la faïence, et Julie était couchée sur moi, assise entre mes jambes. Mes mains sont retournées sur son corps, et je l’ai caressée, tendrement, d’une main, tandis que de l’autre je prenais mon verre de vin.
— Tu as aimé ce que je t’ai fait cet après-midi ?— Carrément ! Tu as dû le remarquer, non ?— Oui, c’est sûr. Tu étais trempée. Tu t’étais déjà faite fister avant ?— Toute seule, oui, mais on me l’avait jamais fait. C’était divin !— Tant mieux, je pourrais avoir envie de recommencer.
Julie a ri et embrassé mon bras posé sur sa poitrine. Puis comme moi, elle a pris son verre de vin et l’a siroté doucement. Nous étions incroyablement bien. Pas un bruit, si ce n’est le clapotis de l’eau, le grésillement du néon, et plus bas, les ronflements de Raymond. Et heureusement que nous l’entendions, ça nous évitait un risque d’être surpris.
— Et ça ne t’a pas gênée d’être vue par d’autres ?— Au début, si. Mais avec l’excitation, plus du tout.— Tu me laisserais t’exhiber à nouveau ?
— Je ferai tout ce que tu veux.— Bien. Je veux que tout le monde sache quel chanceux je suis d’avoir une chienne si belle et si docile.— Arrête de me flatter.
Cette fois c’est moi qui ai rigolé avant de prendre un peu de vin. La tête contre le carrelage du mur, j’ai fermé les yeux et laissé ma main glisser sur le corps de Julie, de sa poitrine à son sexe. Je réfléchissais à ces derniers jours ici, à cette rencontre avec la belle aide-soignante de mon grand-oncle, à nos aventures qui s’en sont suivies. Perdu dans mes pensées, je caressais instinctivement son entre-jambes, glissais mon doigt contre son sexe, titillant le haut de ses cuisses. C’est un petit rire de Julie qui m’a sorti de mes songes.
— Qu’est-ce qui te fait rire ? ai-je demandé.— Oh rien, c’est juste que je n’ai pas l’habitude qu’on me touche dans la baignoire. Quand je prends un bain ou une douche, en général je le fais toute seule.— Tu titilles ma curiosité, ai-je répondu en pressant un peu plus mes doigts contre son sexe. Tu te touches beaucoup ?— Je suis bien obligée, c’est pas mon compagnon qui le ferait. Mais je me suis beaucoup moins touchée ces trois derniers jours.— J’imagine bien.
Deux doigts avaient maintenant glissé entre ses lèvres, et lentement, je titillais l’entrée de son sexe, remontant par moment mes doigts jusqu’à son clitoris. J’étais passionné par les jeux en solitaire de mesdames. Aussi, j’étais très curieux de ce que pouvait faire Julie dans son intimité, je l’imaginais se branler en imaginant, peut-être, un scénario comme celui qu’elle avait vécu cet après-midi. La discussion m’excitait, bien évidemment. Je sentais mon sexe se gonfler, et Julie devait le sentir également, tout contre le bas de son dos. Mais dans le même temps, je la sentais qui commençait à se trémousser sous mes doigts.
— Raconte-moi, lui ai-je dit. Raconte-moi comment tu te branles.— Devant du porno si je suis toute seule, m’a-t-elle répondu d’une voix plus basse, sous l’effet de mes caresses. Mais c’est rare. La plupart du temps c’est dans ma douche. Avec le jet d’eau.— Montre-moi.
Je l’ai lâchée, et Julie s’est tournée vers moi avec une moue un peu gênée. Malgré tout ce que j’avais vu d’elle jusque-là, elle paraissait timide.
— Qu’est-ce qu’il y a ? ai-je demandé.— C’est que... je l’ai jamais fait devant quelqu’un.— Il faut bien une première fois à tout.
Julie s’est retournée et s’est adossée à la faïence, à l’autre bout de la baignoire, face à moi. Nos jambes se touchaient encore largement. Elle a écarté les siennes très largement avant de glisser sa main sur son sexe. Doucement, elle a commencé à se masturber, faisant aller et venir ses doigts le long de son sexe. Elle n’osait presque pas me regarder, tandis que je la dévorais des yeux, faisant, moi aussi, aller et venir doucement ma main sur mon propre sexe. Elle a fini par fermer les yeux pour se concentrer sur ce qu’elle faisait, et il ne lui a pas fallu bien longtemps avant d’onduler du bassin, au rythme de ses doigts allant et venant en elle. Puis, avec deux doigts fichés en elle, elle a lâché son sein, qu’elle triturait dans tous les sens, pour attraper le pommeau de douche, posé sur le robinet entre nous deux. Elle m’a regardé avec un petit sourire, toujours gênée.
— C’est avec ça que je le fais, en général, m’a-t-elle dit d’une petite voix.
Je ne lui ai rien répondu, je lui ai seulement souri en lui faisant un signe de la tête, l’invitant à continuer. Elle a alors ouvert le robinet, et après l’avoir réglé sur l’intensité la plus forte, a dirigé le pommeau entre ses cuisses. Ses yeux se sont refermés, sa bouche s’est ouverte, et ses cuisses également. D’une main elle tenait le vibromasseur improvisé, de l’autre elle titillait son clitoris. Je voyais son bassin onduler tout seul, sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration, de plus en plus forte. Julie s’est mise à gémir. Pour ne pas faire trop de bruit, elle était obligée de se mordre les lèvres. Je l’imaginais alors se masturbant ainsi chez elle, tentant d’être la plus discrète possible pour ne pas éveiller les soupçons de son compagnon. Je me suis mis à le mépriser, il fallait être inconscient pour laisser une femme avec une telle énergie sexuelle insatisfaite.
Les gémissements de Julie m’ont ramené à la réalité. Cette femme insatisfaite, elle était devant mes yeux, et c’était à moi de la satisfaire. Cependant, je ne voulais pas la voir jouir ainsi. Alors sans crier gare, j’ai coupé l’eau. La frustration de Julie s’est lue sur son visage, son gémissement est resté bloqué dans sa gorge tandis qu’elle me regardait avec un air d’incompréhension.
— C’est moi qui vais te faire jouir, lui ai-je dit, assieds-toi sur le rebord de la baignoire.
Toujours sans trop comprendre, Julie s’est relevée et s’est exécutée. Ses cheveux dégoulinaient sur sa poitrine, qui se soulevait encore en rythme avec sa respiration. Elle était belle. À mon tour je me suis approché d’elle, et de mes deux mains sur ses genoux, j’ai écarté ses cuisses au maximum. Sans plus attendre, je suis venu coller ma bouche à ce sexe qui me faisait tant envie. Ma langue s’est frayé un chemin entre ses lèvres, récoltant son jus au passage, puis elle est montée vers son clitoris. Les deux mains accrochées à ses fesses, j’ai tété son bouton sans relâche. Julie, elle, avait une main dans mes cheveux, l’autre dans sa bouche pour s’empêcher de crier trop fort. Une main a quitté ses fesses, et j’ai glissé deux doigts en elle. Je me régalais. Ma langue allait et venait contre son sexe, et je la buvais sans en perdre une goutte. Je n’ai retiré son clitoris de ma bouche que pour lui donner l’autorisation de jouir quand elle en avait envie.
— Merci monsieur, a-t-elle chuchoté entre deux gémissements.
Il a alors fallu attendre moins de dix secondes pour que je sente son corps se tendre, les muscles de ses cuisses se contracter autour de ma tête, ceux de son vagin autour de mes doigts, son sexe se liquéfier encore un peu plus dans ma bouche. Julie a joui avec une main dans la bouche pour ne pas crier et l’autre sur le rebord de la baignoire pour ne pas tomber. J’ai continué à la lécher jusqu’à ce que son clitoris devienne trop sensible et que dans un sursaut elle ne manque de chuter. Je me suis alors relevé et suis sorti de la baignoire pour me sécher, comme si de rien n’était. Julie avait les yeux dans le vide, encore absorbée par l’orgasme.
— Allez, dépêche-toi de sortir, lui ai-je dit, Raymond sera bientôt réveillé.— Attends !— Quoi ?— Je t’ai pas fait jouir.
J’ai lâché ma serviette et ai avancé lentement vers elle. Julie s’était retournée et m’attendait à genoux dans l’eau. Une fois à sa portée, elle a saisi mon sexe, qui était toujours en érection. Elle l’a caressée un instant, lui redonnant toute sa vigueur, avant de l’avaler. Elle a alors posé ses mains sur mes fesses et m’a tiré vers elle, de sorte que je pénètre sa gorge le plus profondément possible. Son nez était écrasé dans les poils de mon pubis, mes testicules étaient collés à son menton. Julie est restée comme ça un petit instant, les yeux relevés vers moi, puis a commencé de petits va-et-vient. Elle a toussé une ou deux fois, bavé beaucoup, mais ne s’est jamais arrêtée. Il m’a fallu peu de temps pour jouir au fond de sa gorge. Contente, Julie a retiré mon sexe de sa bouche et a entrepris de le nettoyer méticuleusement du bout de sa langue.
— Il faut qu’on se dépêche, lui ai-je dit en l’attrapant par la main pour la faire sortir.
Je lui ai ouvert une serviette pour qu’elle vienne se blottir dedans et je l’ai séchée. Puis nous nous sommes rhabillés. Julie m’a demandé de l’aide pour mettre son plug anal, ce que j’ai fait avec plaisir. Je lui ai dit qu’elle n’était pas obligée de l’avoir tout le temps pour l’instant, mais elle m’a dit qu’elle voulait encore me sentir en elle. Elle a ensuite enfilé ses vêtements, en me laissant sa culotte qu’elle estimait hors d’usage.
Quand nous sommes arrivés en bas, Raymond se réveillait tout juste. Il était dix-huit heures, nous étions parfaitement dans les temps. Raymond ne s’est donc pas étonné de voir Julie avec moi dans le salon, il n’a même pas remarqué ses cheveux encore un peu mouillés, et encore moins les quelques traces de sperme sur le bord de son décolleté. Pendant qu’elle s’est occupée de mon grand-oncle, je me suis occupé de ranger un peu et de commencer à préparer le repas du soir. J’étais en train de couper des oignons quand ils sont revenus vers moi, Raymond avec son éternel sourire et Julie à son bras. Il lui a proposé de manger avec nous, mais celle-ci a refusé poliment. Alors pendant que Raymond s’installait à table pour se servir un petit verre de vin rouge, son rituel du soir, je raccompagnais Julie à la porte.
— Tu ne peux vraiment pas rester ? lui ai-je demandé.— Non, désolé. J’ai des amis qui viennent dîner ce soir. C’était prévu depuis longtemps.— Pas de soucis. Tu sais, par contre, que je repars après-demain ?— Oui, m’a-t-elle répondu les yeux baissés, un peu triste. Raymond m’avait dit que tu ne venais que pour la semaine.— Demain je vais donc passer la journée avec mon grand-oncle, à priori. Mais je veux que tu réserves ta soirée et ta nuit. Je te fais confiance pour trouver une excuse pour découcher.
Julie m’a souri, et on s’est embrassés longuement, comme deux adolescents, avant qu’elle ne parte.
— Je penserais à toi tout le temps jusqu’à ce que je te retrouve, m’a-t-elle lancé avant de rentrer dans sa voiture.
Et effectivement, ce soir-là, j’ai reçu plusieurs SMS d’elle, avec à chacune des photos très explicites. Ses tétons qu’elle pinçait entre deux doigts, ces mêmes doigts enfoncés dans son sexe, ou jouant avec son plug... J’en ai reçu une douzaine tout au long de la soirée, qui m’ont servi à me masturber avant de me coucher. Comme un adolescent.
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