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Dette fiscale...ou comment Corinne levasseur devint la "salope de son mari ".

Chapitre 1

Une femme en perdition.

Divers
Dire que Corinne Levasseur s’ennuyait ferme, eut été un euphémisme. Corinne désespérait littéralement de la vie... de sa propre vie plus précisément. Elle se faisait chier. Tout l’emmerdait, tout l’ennuyait, tout lui était indifférent…Une catastrophe au Bangladesh, une inondation, un tremblement de terre, un incendie monstrueux  au Portugal … ”au moins ils ont un peu d’inattendu dans leur vie”... pensait elle désabusée.  Une femme qui se faisait agresser dans le métro, un meurtre crapuleux à Marseille… "du malheur on retire toujours quelque chose de bénéfique..”
Oui Corinne Levasseur s’ennuyait, mais en plus c’était une ordure sans empathie, cruelle, désobligeante avec tout le monde, complètement inconsciente du malheur des autres, égoïste, égocentrique.  Une connasse pour tout résumer!

Elle s’était mariée avec Rodolphe levasseur, grosse fortune héritée d’une famille, qui avait réussi dans le commerce du savon. Son mari pesait au bas mot dans les 30 millions d’euros, entre patrimoine foncier, placements divers et variés, stocks option.Et Corinne, pauvre petite fille riche, vivait dans une splendide villa de la côte d’azur, avait 3 voitures pour son usage personnel ( Son mari 8…), une coiffeuse à domicile, manucure, esthéticienne, une gouvernante , 4 domestiques, un coach en remise en forme… le rêve !Oui mais le cauchemar pour cette pauvre Corinne ! Elle en avait marre des vacances à Bali, Rio de Janeiro, Dubrovnik, Las Vegas, Tokyo, Le Cap….
Elle en avait marre du Champagne à 500 euros la bouteille, du caviar béluga à 100 euros le gramme, de sa robinetterie en plaqué or, du marbre de sa maison, de ses draps en soie importée de chine, de ses sacs Vuitton…Marre de tout, de tout. Même les mecs la lassaient à présent. Oh, elle s’était bien faite baiser par son coach en fitness, beau brun aux épaules carrées, puis par le prof de surf, beau blond aux cheveux longs, par son prof de danse africaine, colosse black très bien “équipé”. Elle en avait vu défiler des bites. Parfois de bons baiseurs, mais le plus souvent décevants.
Elle en avait marre de tous ces mecs qui bavaient devant sa position sociale, son fric, et son physique alléchant.

Car Corinne était une femme magnifique, une pouliche de luxe, c’était d’ailleurs pour cela que son mari l’avait épousée, pour la montrer aux autres tel un joyau, une parure de luxe, une belle voiture. Malheureusement cela faisait bien longtemps qu’il se foutait d’elle comme de son premier placement en bourse. Savait-il qu’elle le trompait ouvertement ? Mystère, en tout cas il était plus que probable qu’il n’en avait rien à foutre.  Enfin cela c’était l’opinion de Corinne.De toute façon, les amants c’était fini, depuis bientôt 3 ans, par lassitude. A la fin elle ne jouissait même plus, alors à quoi bon ?

Corinne avait 42 ans, très fine avec des hanches et des seins généreux sans excès. Une silhouette de rêve. Mais ce qui interpellait le plus, c’était la pâleur de son teint, son visage à l’ovale parfait; ses yeux verts émeraude et surtout ses cheveux. Longs jusqu’à la taille, fins, et d’un roux entre ambre et orangé. Tout le monde s’imaginait un savant mélange de teinture, mais non, sa couleur était naturelle. Une fois, lors d’une soirée, elle avait failli ouvrir sa robe et baisser son Tanga, pour montrer le petit triangle roux de la même teinte… il faut dire qu’elle était un peu pompette, que le couple, avec qui elle discutait  l’avait bien allumée,  et qu’elle avait une tendance à l’exhibitionnisme, malheureusement étouffée dans l’œuf. C’est son ami Gisèle qui l’avait empêché de faire cette connerie, en pleine réception très classe.

Gisèle, c’était son oxygène, son étincelle, la seule qui pouvait la faire rire ou l’intéresser à autre chose qu’a son cul ! Épouse d’un autre entrepreneur brillant, elle s’était faite une réputation de femme facile et libertine, qu’elle entretenait savamment à coup de sous-entendus et petites phrases à double sens.  Gisèle avait une vie sexuelle plus que épanouie, parce qu’elle ne se refusait rien de ses envies. Et c’est à une Corinne, aux yeux brillants, au souffle court et au slip bientôt humide, qu’elle racontait ses dernières fantaisies...et elles étaient variées !
Partouzes en club, jusque là rien d’extraordinaire, mais gangs bang par des routiers sur des aires d’autoroutes, dans des caves de banlieue où elle se soumettait avec plaisir aux fantaisies sexuelles des petites racailles, en commissariat de police tard le soir, ou en bureau de garde de caserne militaire.  Elle lui racontait toutes ses expériences sexuelles, même les plus limites et ses fantasmes. Car Gisèle, contrairement à son amie, n’avait pas froid aux yeux. Elle avait envie de tester la zoophilie et des expériences bizarres, du style de se faire capturer et baiser par toute une tribu de natifs africains ou amazoniens. Le rapt par une bande de mercenaires la branchait bien aussi …
A chaque fois, Corinne était obligée de changer de slip et de se masturber furieusement dans sa salle de bain après son départ... sa liberté de concrétiser ses fantasmes la fascinait.
Alors Corinne retournait à sa piètre existence de femme du monde, choyée, enviée et désirée par tout le monde...sauf que elle, cette existence de rêve elle l’avait en horreur...alors Corinne attendait un miracle... et il survint un vendredi soir, au retour de travail de son mari.Tout de suite elle comprit que quelque chose n’allait pas. Rodolphe traversa le vestibule en marbre sans faire le petit signe familier, qu’il adressait à son majordome lui ouvrant la porte. Et sans s’arrêter pour déposer un chaste baiser a son épouse, il traça jusqu’à son bureau. Interdite et étonnée par la désinvolture de son mari à son égard, Corinne le suivit dans le bureau luxueux:
"Je ne t’ai pas dit de me suivre Corinne ! ( le ton acerbe et tranchant étonna Corinne, et bientôt lui fit ressentir comme une angoisse sourde, quelque chose de grave se passait, c’était sûr !)
-Rodolphe que se passe t il , un problème ?
-Oh ouuuuiii ! Un problème et un gros ! J’ai des ennuis avec le fisc …
-Quoi le fisc ? Tu n’as pas payé tes impôts ? Mais pourtant  nous avons une équipe de comptables pour cela ?
-Non on ne parle pas de retards ou d’arriérés d’impôts, ce serait trop simple ! J’ai effectué une opération de rachat de société, via ma filiale du Luxembourg, pour éviter les énormes droits de cession et les plus-values afférentes. Cela devait passer comme une lettre à la poste, m’avait dit le chef comptable, quoi qu’étant un peu limite… mais un connard de la DGEEF, la direction générale des enquêtes d’évasion fiscales a mis le nez dans mes affaires et a découvert le pot aux roses. Résultat j’ai un million deux cent mille euros de plus-values a régler, cinq cent mille euros d’arriérés et 2 millions d’amende fiscales !
-Mon Dieu, tu leur dois presque 4 millions d’euros ?
-Mais ça n’est pas le plus grave ! Je serai interdit de détenir ou fonder une société pendant 10 ans ! Ma crédibilité va en prendre un coup !
-Mon dieu, comment vas tu faire ?
-Et bien Dieu merci, il y a peut être une petite porte de sortie. Cet inspecteur général, Jérôme Dafre, m’a dit qu’il t’avait remarquée à la réception de bienfaisance contre la mucoviscidose que nous avions organisé à Cannes il y a un mois. Nous avons parlé de toi, et à voir tu lui as tapé dans l’œil...il a envie de te rencontrer et m’a fait entendre qu’il saurait être “bienveillant et généreux” quant à cette affaire, suivant ton degré d’implication dans votre rendez vous .

-Attends attends Rodolphe...Mon rendez vous avec ce type ? Tu plaisantes ou quoi ? Je n’ai même pas donné mon accord ? Tu te fous de moi là ?
-Et bien ma chérie, je crains que nous n’ayons pas vraiment le choix, ce type me tient par les couilles et je suis obligé, enfin plutôt tu es obligée d’être le plus agréable possible avec lui !
-Il y a des mots dans ton discours qui ne me plaisent pas : “ bienveillant et généreux, mon degré d’implication, le plus agréable avec lui “ . C’est bien ce que je comprends ? Tu veux que je me donne à ce type pour t’éviter tes ennuis, c’est ça ?
-Tout de suite les grands mots ! Il n’est nullement question de cela. D’abord tu es ma femme fidèle, et je n’ai nullement l’intention de te laisser dans les sales pattes de ce type; je ne suis pas un homme lubrique moi. Les sacrements du mariage ne sont pas quelque chose de vain pour moi...et je sais que jamais tu n’accepterais de coucher avec un autre homme que moi ! Je t’aime Corinne !”

Corinne en avait les jambes coupées ! Ainsi son mari n’était pas au courant de ses multiples aventures, et en plus, bien que ne sachant pas le lui montrer, il avait de réels sentiments pour elle ! Elle en avait presque les larmes qui lui montaient aux yeux.Mais voilà son instinct de femme libidineuse refoulée s’était réveillé. Elle avait senti une boule énorme à l’estomac quand elle avait cru comprendre que son mari voulait la "présenter" à cet inspecteur, pour effacer la dette fiscale ! Elle s’imagina en deux secondes, nue en porte jarretelles, les seins écrasés sur le bureau du type, avec lui en train de la baiser vulgairement comme une pute, sous les yeux de son mari larmoyant !Aussitôt elle sentit ses lèvres gonfler, sa fente s’entrouvrir et la cyprine qui envahissait son string...mais cette fois, dix fois plus fort qu’avec les confessions pornos de son amie Gisèle. Car cette fois, ce serait elle l’héroïne porno… elle sentait qu’il y avait là quelque chose d’unique à tenter pour la sortir de "sa vie de merde" !

"Hum, dis moi il est comment ce mec ?
-28 ans , pas mal, brun roux, très grand. pourquoi ?
-Ben si j’accepte de jouer les émissaires pour toi, alors je dois savoir quel genre d’homme je vais devoir charmer….
-C ‘est cela charmer ! Mon but c’est qu’il t’apprécie assez pour que tu puisses lui demander de diviser par deux la dette, et de laisser tomber cet interdit commercial de 10 ans...tu comprends ?
-Je comprends très bien , mais à jouer avec le feu, il se pourrait qu’un jour tu te brûles , mon chéri ! “

Devant le regard ahuri, bovin et sans compréhension de son mari qui accueillit sa dernière réplique, Corinne sut que sa décision était arrêtée...la seule question qui allait obséder son esprit durant le weekend serait : avec ou sans string ?
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