Trois jours plus tard, j’organise une fête pour mes dix-neuf ans. Il y a une trentaine d’amis présents, dont Damien. Malgré la présence de Jérémy, je ne résiste pas à l’envie de caresser furtivement les fesses de Damien lors d’un jeu dans la piscine. Et je suis ravie qu’il fasse de même. Je prends des risques mais je ne peux pas m’en empêcher. C’est seulement le soir, seule dans la chambre, que je prends conscience de ce que j’ai fait. Et j’en souffre alors, je suis parano, je suis sûre que quelqu’un nous a vu, je suis certaine que tout va s’écrouler dans les minutes, les heures, les jours qui suivent. Je stresse. Il me semble que je deviens folle. Pourtant… Même Béné ne s’est doutée de rien, persuadée que "mon amant" n’était pas là. Durant les dix jours qui suivent la fête, je parviens tant bien que mal à m’enfermer dans ma bulle pour réviser mes examens, notamment les oraux. Je fais de mon mieux pour mettre Damien le plus loin possible de mon esprit. Nous avons convenu d’un pacte et il sait qu’il ne doit pas m’appeler, pas me contacter. Il le respecte parfaitement. Ainsi, je ne le rappelle que la veille de mon dernier examen, lequel, je le sais, ne me posera aucun problème. Il quitte son travail en milieu d’après-midi pour venir me chercher à la sortie de l’école. Nous allons chez moi, je l’emmène dans ma chambre. Après un nouveau rapport aussi rapide qu’intense, nous prenons notre temps, nus dans le lit. J’ai ouvert la fenêtre après notre ébat, le soleil entre dans la chambre, on entend les oiseaux. Nous nous découvrons entre baisers, caresses et mots doux. J’ai l’impression d’être dans un monde parallèle, un paradis, un rêve éveillé. Tous les éléments semblent s’être accordés pour créer ce moment merveilleux. Nous nous découvrons, nous découvrons nos corps et je me surprends à ne ressentir aucune gêne à être nue devant lui. Son corps est magnifique : Damien est très grand, mince et musclé, son torse et ses épaules sont larges, ses mains douces et ses doigts fins. Je découvre également son sexe que je caresse et branle doucement. Je le trouve… beau. Il faut que je vous avoue quelque chose : je n’aime pas la fellation. Mais vraiment pas. Je suis dégoûtée par cette caresse. Je n’ai pas sucé Mickaël, j’ai commencé timidement avec Olivier. J’ai détesté. Je l’ai tout de suite dit à Jérémy qui a compris et accepté. Il ne réclame jamais et son respect pour mon aversion a toujours forcé mon admiration. Nous en avions parlé ouvertement et il m’avait dit qu’il adorait cette caresse, comme la plupart des hommes. Je le suce tout de même une ou deux fois par mois, pas longtemps. J’essaye de passer outre ma répugnance durant quelques instants, car cela lui fait extrêmement plaisir. Je sais qu’il apprécie cette attention de ma part. Mais parfois, à peine son sexe franchit-il mes lèvres que je suis écœurée… Pourtant, avec Damien, pour la première fois de ma vie, j’ai réellement envie de faire une fellation et je prends son sexe dans ma bouche sans hésiter. Je le suce très longuement. Je me surprends à immédiatement aimer sa verge, son odeur, son goût, sa taille entre mes lèvres; j’adore l’avoir dans ma bouche, l’emmène jusqu’au fond de ma gorge alors que jusqu’ici, je n’avais quasiment sucé que des glands (au sens propre :-). Je ne me reconnais pas. Ce jour-là, notre second rapport est à nouveau d’une incroyable intensité. Et, comme le précédent, protégé. Damien le fait durer et durer mon plaisir, en variant le rythme, les angles, la profondeur. Il me parle puis se tait. Son regard est brûlant. Après être venue sur lui, je suis impatiente qu’il me prenne en levrette, ma position préférée. Quand son gros sexe glisse en moi, je me laisse alors complètement aller au plaisir. Totalement abandonnée et détendue, j’ose caresser mon clitoris pendant qu’il me prend et jouis pour la première fois de ma vie dans cette position, le comble du plaisir. De son côté, Jérémy est accaparé par la préparation de son voyage. Avant de rencontrer Damien, j’étais triste qu’il parte; désormais, je culpabilise de ne plus l’être. Jérémy travaille dur pour financer son voyage et son emploi l’empêche d’être présent à la cérémonie de remise de mon diplôme. Damien, lui, sera là. J’emprunte un blazer à ma sœur et un de ses strings. Bénédicte me confie une jupe courte et sa petite sœur consent à me prêter son chemisier préféré. Seul le soutien-gorge est à moi. Je m’habille et me regarde dans la glace : l’image me surprend, je n’ai jamais porté de chemisier aussi moulant et de jupe aussi courte. Je ne suis pas très à l’aise avec le string, car je n’en ai jamais mis, juste essayé. Ma seule préoccupation est de plaire à Damien et je me sens prête à tout pour ce faire. Dans ma quête d’idéal, et pour la première fois également, je me suis complètement épilée le minou. Depuis le temps que Béné me dit de le faire… Auprès de mes camarades, ma tenue étonne et plait. Je ne reçois que des compliments. Je n’aurais jamais osé m’habiller ainsi sans la présence de Damien et son regard - une caresse - me rassure immédiatement sur ma tenue. Le sachant dans la salle, je suis très excitée au moment de me lever, de marcher jusqu’à l’estrade sur laquelle m’attend le directeur de l’établissement pour me remettre mon diplôme. Plus tard, Damien et moi nous arrangeons pour rentrer ensemble sans éveiller les soupçons. Je vais chez lui pour la première fois. Je lui fais à nouveau une longue fellation et nous faisons l’amour. En arrivant chez moi où Damien me ramène vers minuit, nous nous garons à l’entrée du chemin d’accès de la maison et nous faisons l’amour dans la voiture. C’est la première fois que je le fais ailleurs que dans une maison. La situation m’excite prodigieusement. La voiture est complètement embuée. J’ai un orgasme magnifique. Je me dépêche ensuite de rentrer. Le temps d’une courte douche et Jérémy arrive déjà. Et je cède à un troisième rapport dans la soirée.
