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Deux hétéros curieux sautent le pas

Chapitre unique

Gay
Avant mes 25 ans, je ne m’étais jamais considéré comme bisexuel. L’idée de faire quoi que ce soit avec un homme ne m’avait jamais effleuré l’esprit, et je n’avais donc pas cherché à créer une occasion. Mais cette 25e année, marquée par l’absence d’une quelconque partenaire sexuelle et en conséquence d’une surconsommation de pornographie sur Internet, me fit changer d’avis. Je me devais d’avouer que les quelques vidéos gays que j’avais pu visionner (par erreur ou non) ne m’avaient pas laissé indifférent et je m’étais même plusieurs fois masturbé en les regardant.
Très vite, l’envie de concrétiser mes nouveaux fantasmes me vint. Je pris donc l’initiative d’établir le contact avec quelques hommes sur un site de rencontres pour gays, bi et curieux. Mes premières tentatives furent assez désastreuses, puisque je me braquais souvent devant les avances de certains hommes trop entreprenants. Je manquais clairement d’assurance et de confiance en moi : sauter le pas n’était pas aussi facile que prévu !
Puis, je rencontrais Lucas.
Lucas avait mon âge et lui aussi était novice. Ce sont nos appréhensions communes, notamment la peur de nous dégonfler au dernier moment, qui nous rapprochèrent. Nous savions qu’aucun de nous ne se moquerait de l’autre si jamais il se décourageait, puisque nous partagions la même timidité. Nous étions deux hétéros, flirtant à la frontière de la bisexualité, et qui se réunissaient trois soirs par semaine sur l’application pour échanger des photos de nos corps et de nos parties intimes. Plusieurs de ces "réunions" se terminèrent sur des échanges en webcam où nous nous masturbions intensément jusqu’à éjaculer sur notre clavier d’ordinateur, sous le regard excité de l’autre. J’adorais cette nouvelle facette de ma sexualité.
Le virtuel n’étant plus suffisant, nous prîmes la décision de nous voir en vrai. Il n’habitait pas très loin et c’était heureux, car une trop grande distance nous aurait sûrement démotivés. Il prit le train pour arriver en tout début d’après-midi, et comptait repartir pour 17 heures, ce qui était largement suffisant pour nous. Il y avait peu de chance qu’avec notre manque d’expérience, cette première fois se transforme en un véritable spectacle érotique et sexuel de plusieurs heures ! D’ailleurs, sauf si l’un de nous exprimait l’envie inverse, nous avions décidé de nous limiter à la masturbation et à la fellation pour ce premier rapport.
Quand je l’accueillais chez moi, l’ambiance était très étrange. Aucun de nous ne semblait vraiment à l’aise et nos premiers échanges furent purement formels. Il faut dire que cette situation était assez cocasse, car nous ne nous rencontrions que dans le but avoué d’assouvir les pulsions sexuelles qui nous animaient depuis des jours. Nous n’allions même pas partager un repas.
— Bon, on s’y met ? demandais-je alors timidement, incapable de retranscrire à l’oral la passion des messages que je lui envoyais parfois sur l’application quand nous étions aux portes de la jouissance.
Sa courte réponse se voulait tout aussi peu rassurée. Je lui indiquais ma chambre et mon lit, où nous prîmes place l’un à côté de l’autre. Personne ne savait par où commencer. Sans nous le dire, nous doutions tous deux de l’importance de s’embrasser, notre rapport se voulant purement sexuel et non amoureux, et nous avions inconsciemment associé l’idée de s’embrasser à une certaine passion amoureuse.
— Je me disais que nous pourrions être intégralement nus, comme lors de nos webcams ? proposa-t-il spontanément. Je n’aime pas l’idée de faire les choses avec uniquement le pantalon baissé, comme si on faisait ça dans les toilettes d’une boîte de nuit.
J’acquiesçais en pensant qu’effectivement, la nudité intégrale nous aiderait probablement à nous exciter. J’étais d’ailleurs très impatient de découvrir son pénis en vrai, après l’avoir vu tant de fois à travers un écran. Nous ne bandions pas encore, mais il était déjà visible que mon chibre, même au repos, était plus épais que le sien. Je remarquais d’ailleurs son regard insistant sur celui-ci, tandis qu’il se débarrassait de ses derniers vêtements. Nus comme des vers, nous nous observions avec une certaine sensualité.
— On pourrait se mater un porno pour nous aider à nous exciter ? dis-je, saisissant déjà la télécommande pour allumer la télé située au pied de mon lit.— Ouais, vas-y.— Hétéro ou gay le porno ?— N’importe, conclut-il, alors que je choisissais finalement un film porno hétéro assez classique, où une secrétaire brune aux seins de rêve se faisait sauvagement pénétrer par son patron bodybuildé.

Nous commençâmes à nous masturber, perdant peu à peu notre timidité au fur et à mesure que notre excitation montait. Nos yeux alternaient entre le poste de télévision et le corps de l’autre. Lucas branlait sa queue tout en mordillant sa lèvre, petit détail que je savais être significatif de son excitation. La mienne, emprisonnée entre mes doigts, faisait des va-et-vient de plus en plus rapides. Mes peurs se dissipèrent, alors que je parvenais à savourer ce moment que j’avais tant redouté depuis des semaines. Être si proche de Lucas et vivre cette situation avec lui me faisait frissonner. Je le trouvais incroyablement sexy.
Au bout d’une ou deux minutes, il me demanda s’il pouvait toucher ma bite qu’il trouvait "putain d’excitante". Cette déclaration si crue, alors que nous ne nous étions encore jamais vus un quart d’heure auparavant, me perturba, mais j’acceptais. Il continua alors de branler sa queue de la main gauche, tandis qu’il utilisait la main droite pour caresser mes boules gonflées à bloc, puis saisir mon engin. Je lâchais donc prise sur mon propre organe, laissant mon invité s’en occuper. J’avais déjà été masturbé par des femmes, mais la sensation était vraiment différente. Ici, je sentais que mon partenaire savait ce que c’était de posséder un pénis, et comment le traiter avec fermeté, mais aussi amour, sans pour autant me faire le moindre mal. Ce premier contact "homosexuel" dépassait mes espérances.
Lorsqu’il cessa de se caresser pour se focaliser uniquement sur moi, j’en profitais pour passer l’une de mes mains sur son torse, lui caressant les tétons, le ventre, jusqu’à redescendre et caresser la peau de sa bite du bout de mes doigts. J’étais très doux, et lui plus énergique, accélérant les va-et-vient. Il alla soudain se pencher en direction de mon pubis, afin de lécher furtivement mon gland avec le bout de sa langue. L’homme timide de l’application se révélait finalement très audacieux. J’aurais bien sûr pu le repousser, mais je n’en avais pas envie. Ce rapide coup de langue m’avait décroché un "Oh oui" totalement incontrôlé.
Surpris, Lucas releva la tête sans pour autant s’éloigner de mon torse. Il se demandait probablement s’il devait s’arrêter là, ce qu’un "Non, mais continue" de ma part lui interdit. C’est alors que, lentement mais sûrement, sa bouche engloutit mon pénis et se mit à me sucer avec délice. Il nous avait fallu moins de dix minutes pour concrétiser nos plans ! Bien sûr, ce qui était pour lui sa première fellation ne dura pas bien longtemps, à peine dix secondes avant qu’il ne recrache ma bite. Nous nous fixâmes plusieurs secondes sans savoir quoi nous dire. Puis, voyant que je ne réagissais pas, il reprit sa pipe improvisée. Là encore, cette seconde tentative fut brève.
— A mon tour ! lui dis-je en éloignant sa tête de mon corps nu, afin que je puisse me rapprocher du sien et lui rendre la pareille. Je caressais sa bite doucement, lui faisant pousser de petits gémissements, avant de moins aussi avaler sa queue. Tout comme moi avant lui, il ne parvint pas à se retenir et se mit à murmurer quelques paroles presque inaudibles, mais que je savais être le résultat du plaisir que je lui procurais. J’avais craint de ne pas apprécier le goût d’un pénis, mais lorsqu’on se laisse entraîner dans une telle fièvre sexuelle, celui-ci nous est complètement indifférent. J’adorais ce que j’étais en train de faire. Bien sûr, je n’étais pas des plus adroits, tout comme l’avait sûrement été mon partenaire sans que je ne m’en rende compte. Lui aussi n’y faisait pas attention.

Les minutes suivantes consistèrent en plusieurs alternances entre le suceur et le sucé, chacun devenant de plus en plus appliqué et endurant au fur et à mesure. Si ma première fellation dura environ une dizaine de secondes, ma dernière atteint les trois minutes. Trois minutes durant lesquelles je refusais le moindre répit à la bite de Lucas. Lui aussi se révéla, de mon point de vue de "nouveau bi", un remarquable suceur. Les relations homosexuelles ne se limitent évidemment pas à quelques pipes, mais pour les débutants que nous étions, c’était déjà beaucoup. J’avoue d’ailleurs qu’à ce moment-là, c’était surtout le pénis qui m’excitait chez les hommes, bien que le cul de Lucas n’avait pas manqué de me faire frétiller. Aurais-je été jusqu’à le lécher, doigter, pénétrer ? Pas sûr. Pas assez expérimenté.

Miraculeusement, ni moi ni lui n’avions encore éjaculé, bien qu’un liquide préséminal ait déjà fortement hydraté nos glands. Pourtant, même si nous avions adoré nous sucer, je crois que nous n’étions pas encore prêts à avaler le sperme de l’autre. C’est ainsi que chacun regagna sa place dans le lit humidifié par la sueur, et entreprit de se masturber dans son coin. Il me fallut à peine un instant avant d’éjaculer une quantité abondante de sperme sur mon torse, tandis que Lucas gicla en direction du plafond, ce qui fit retomber plusieurs gouttes de son sperme sur le lit. Il s’en excusa entre deux soupirs de plaisir, mais je lui pardonnais sans hésiter. Quant à ma propre semence, je pris l’étrange décision de la goûter pour la première fois de ma vie et la trouvais très bonne, légèrement salée. Je ne sus pas si Lucas me vit faire, trop occupé à reprendre ses esprits.
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Après ce rapport si intense, mon invité alla prendre une douche afin de se nettoyer, ce que je fis immédiatement après lui. L’euphorie sexuelle retombée, nos rapports redevinrent plus timides, ce qui conforta l’idée que ce que nous avions fait avait été une "bulle dans nos vies". De retour chez lui, il redeviendrait Lucas, hétéro curieux. Même constat me concernant. A l’heure où j’écris ces lignes, cette relation d’une après-midi reste ma seule relation homosexuelle. Mais qui sait ?
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