Encore merci à mon correcteur sans qui aucune de mes histoires ne pourraient être publiées.
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En janvier 2020, alors que j’avais vingt deux ans, ma conseillère pôle emploi m’a encouragée à faire un bilan de compétences et m’a aidée à trouver un stage de 15 jours afin de découvrir un nouveau secteur d’activité. Selon elle, à ce moment là, il pouvait y avoir des débouchés dans l’immobilier. Nous avons donc contacté des agences et l’une d’entre elles a bien voulu m’accueillir. C’était une agence un peu particulière car elle était spécialisée dans les biens d’exception et proposait un catalogue de très belles propriétés.
Le Directeur de l’agence m’a reçue une première fois en entretien et m’a dit que même pour deux semaines de stage il était important que je m’adapte au standing vestimentaire exigé par ce secteur d’activité dont tous les clients étaient, acheteurs comme vendeurs, des personnes très fortunées et exigeantes.
J’ai donc dû dépenser mes quelques économies en achats vestimentaires non pas de luxe car je n’en avais pas les moyens mais du moins neufs et plutôt classe même si les enseignes étaient La Halle, Kiabi ou Gémo.
L’équipe de l’agence était composée du Directeur qui, même s’il était amené à s’investir personnellement sur les plus grosses ventes, ne gèrait au quotidien que ses tâches de direction et de management. Il était assisté par une secrétaire de Direction et employait quatre agents de terrain, deux femmes et deux hommes qui avaient pour mission de gérer leur catalogue personnel et de sillonner le territoire à la recherche de nouveaux biens à fort potentiel.
Durant ma première semaine j’ai eu pour mission de rédiger des annonces pour actualiser le site internet et la vitrine mais, très vite, la secrétaire s’est rendue compte de mes grosses lacunes en orthographe. Elle m’a donc proposée de l’aider dans la comptabilité mais, comme ce n’est pas mon fort non plus, il s’est avéré qu’il était compliqué de me confier de telles tâches administratives... Je me suis donc contentée, cette première semaine, de trier et d’archiver le courrier et de m’occuper par exemple d’effectuer des petits achats de matériel et des tâches administratives comme d’aller à la poste.
En vue de ma seconde semaine de stage, le Directeur m’a demandé de suive François, un de ses agents sur le terrain, qui à ce moment là n’avait pas d’affaires très chaudes à gérer contrairement à certains de ses collègues et pouvait donc prendre avec lui la débutante un peu boulet... François était un homme discret et poli, moins avenant avec moi que ses deux collègues féminines mais beaucoup plus sympa que son collègue masculin qui lui était un vrai c.. !
On a passé beaucoup de temps en voiture à arpenter la campagne à la recherche de biens intéressants, soit en repérant les panneaux "à vendre" sur certaines bâtisses, soit en se renseignant directement sur place, dans des cafés de village par exemple car tout s’y raconte... François était le dernier arrivé dans l’équipe et rêvait de dénicher tout seul la perle rare afin de faire ses preuves. A 36 ans il avait de l’expérience dans le secteur de l’immobilier mais pas trop dans la vente de prestige. Grand et plutôt bien bâti, j’avoue qu’il ne m’a pas laissée indifférente et que cette proximité nous a permis au fil des jours de nous parler un peu plus de nos vies. Il était en couple depuis cinq ans mais de moins en moins heureux de partager sa vie avec une femme qui ne voulait pas d’enfants. Même s’il ne se sentait pas prêt pour le moment à devenir père, il savait qu’il en aurait certainement envie bientôt.
J’avoue que cette situation m’a touchée et que je lui ai dit que moi, personnellement, si un homme voulait m’empêcher un jour d’avoir des enfants je ne pourrais pas rester avec lui. Il m’a avoué à son tour qu’il se questionnait de plus en plus sur son couple et que parfois il était à deux doigts de la quitter mais qu’il n’y arrivait pas. Cette discussion s’est terminée en même temps que notre retour à l’agence.
Le soir, seule chez moi car célibataire à cette époque, j’ai beaucoup repensé à tout ça. Mais comment un homme comme lui, avec autant d’ambition et d’énergie dans son travail, pouvait se laisser faire et subir une telle situation dans son couple ? Je me suis endormie ce soir là avec des pensées jusqu’ici inhabituelles pour moi... Et si je trouvais un homme qui voulait me faire un bébé, comment est-ce que je réagirais ? Cette question m’a obsédée longtemps avant de m’endormir et j’avoue que je me suis caressée pour la première fois en pensant à François, comme si cette discussion avait réveillé quelque chose en moi, comme un désir nouveau... Car François avait quelque chose de rassurant pour une femme comme moi, il me plaisait mais en plus il avait quelque chose de sécurisant.
Le lendemain était déjà mon dernier jour de stage et autant la première semaine fut pour moi longue et éprouvante, autant la seconde fut au contraire riche et stimulante. Nous devions ce jour là, François et moi, faire visiter à un couple de jeunes retraités un corps de ferme entièrement rénové, en même temps au coeur de la campagne et a proximité immédiate de la grande ville du secteur. Nous étions venus deux jours avant pour aérer un peu et allumer le chauffage central et aujourd’hui ma mission était de faire le tour de toutes les pièces pour en vérifier l’état de propreté du mobilier, des lits et ouvrir tous les volets. Pendant ce temps, François reprenait ses notes d’argumentaires en attendant ses clients. Ce couple de Hollandais souhaitait s’établir dans le sud pour profiter de leurs vieux jours et pouvoir recevoir leur famille.
Parcourir à nouveau toutes ces pièces plus belles les unes que les autres m’a donné envie d’avoir un jour, moi aussi, une belle maison. Oh certainement pas aussi belle que celle-là mais tout de même, que ça devait être beau de vivre tous les jours ici... Dormir dans une aussi belle chambre que la grande suite que je venais d’ouvrir, avec son grand lit à baldaquin et son petit salon... "Arrête de rêver" me suis-je dit ! "Fallait mieux travailler à l’école !"
Quand les clients sont arrivés j’ai immédiatement senti que François était un peu stressé car ils lui ont dit qu’ils venaient de visiter une propriété qui leur avait beaucoup plu. François leur a immédiatement répondu qu’ils ne diraient peut être plus la même chose après cette visite-ci et a commencé son descriptif et son argumentation. Parfois un peu en difficulté face à certaines questions, il m’a impressionnée par son intelligence et son talent à rebondir sur une qualité pour faire oublier un défaut... La visite s’est terminée sur une note plutôt positive car le couple a demandé à François la possibilité de refaire une visite dans une semaine pour prendre un peu de recul et pouvoir réellement parler affaire. Après leur départ, François a semblé soulagé et m’a prise dans ses bras de joie en me disant : " Ohhh ! Ça va le faire j’en suis sûr !!!". Il était très euphorique et nous avons fait ensemble le tour de la maison pour refermer les volets. Arrivés dans la plus belle chambre je me suis arrêtée devant la porte vitrée donnant sur une petite terrasse et lui ai dit que jamais de ma vie je n’avais vue une si belle chambre et que mon rêve serait de m’y réveiller un jour en m’y sentant chez moi...
François n’a rien répondu à ça et ce n’est que quelques secondes plus tard que je l’ai senti arriver derrière moi et poser ses mains sur mes hanches avant de déposer de ses lèvres douces un baiser très tendre au creux de mon cou... Sentant un frisson me parcourir tout le corps, j’ai réalisé que j’attendais impatiemment ce moment et je me suis retournée pour l’embrasser à mon tour à pleine bouche. Nous tremblions tous les deux avec pour ma part un désir intense de m’offrir à cet homme qui, peut être sans le vouloir vraiment, m’avait séduite et fait de moi une femme amoureuse et prête à tout pour qu’il ne m’oublie pas dès le lendemain...
Sans que nos lèvres ne puissent se détacher, nous nous sommes mutuellement déshabillés et caressés dans une découverte toute aussi mutuelle de nos corps... Lui velu et bien bâti, moi épilée intégralement et aux formes généreuses permettant à ses mains et à sa bouche de s’occuper longuement, j’ai pourtant senti à son excitation grandissante que ces préliminaires risquaient de ne pas durer. Quand ses mains ont pour quelques secondes desserré leur étreinte autour de mon corps, ce fut pour mieux s’y reprendre et me porter sur le lit qui me faisait tant rêver... Prenant place sous les draps, je lui ai simplement dit que pour aller plus loin il fallait un préservatif. Sans réfléchir, il s’est empressé d’aller en chercher un dans une poche de son pantalon, trahissant finalement toute idée de spontanéité car je ne connais pas beaucoup d’hommes en couple depuis cinq ans et désireux de rester fidèles se balader avec un préservatif dans leur poche... Mais que m’importait qu’il ai préparé son coup ou pas, bien au contraire, je me suis sentie flattée qu’il me désire ainsi car moi je le voulais maintenant... Le sexe coiffé de sa protection, il n’a pas tardé à investir mon vagin déjà trempé de désir. Allongée sur le dos et les cuisses grandes ouvertes, je me suis sentie infiniment bien ainsi prise en même temps avec force et douceur. J’ai rapidement senti la respiration de François s’accélérer alors qu’il était allongé sur moi et me disait toute son excitation au creux de l’oreille. Après quelques minutes d’assauts de plus en plus intenses il n’a pas tardé à déverser sa semence tout au fond de moi dans son fourreau de latex, son excitation ne lui ayant pas permis de tenir plus longtemps...
Me sentant, je l’avoue, un peu frustrée par cette jouissance rapide et lui ne supportant pas non plus d’avoir pris autant de plaisir sans m’en avoir donné, il s’est appliqué à me lécher et à me caresser partout très adroitement jusqu’à ce qu’un orgasme me parcoure le corps et m’arrache de longs et profonds gémissements. Nous nous sommes assoupis tous les deux quelques minutes avant d’émerger et de devoir nous résoudre à quitter cette chambre pour terminer notre mission et rentrer à l’agence...
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Un an et demi plus tard, je devenais sa femme...
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