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La dispute

Chapitre 12

Une nouvelle venue dans le foyer

Travesti / Trans
Pendant quelques secondes, un silence pesant s’installa dans la pièce. Éliane se demanda pour quelle raison Sandra agissait ainsi. Debout à quelques mètres l’inconnue ne savait visiblement pas quelle attitude prendre. Un bref regard sur le côté lui indiqua que son amie était assise de la même manière qu’elle, le dos bien droit. Leur attitude rigide devait certainement les faire paraître hautaines et froides. Cette courte période d’attente permit à Éliane de détailler la jeune personne qui commençait à se dandiner sur place. Oui, l’arrivante était fagotée, les vêtements qu’elle portait étaient visiblement à sa taille. Ce constat lui fit comprendre qu’il s’agissait d’une tentative pour se présenter sous son meilleur jour. Depuis sa place, malgré la tête baissée, elle pouvait voir que le visage n’était pas désagréable à regarder. Elle prit brusquement conscience que l’attitude de Sandra devait être désagréable à subir.
- Prenez donc un siège, mademoiselle, à moins que ce ne soit madame.
Éliane en souriant désigna du doigt le fauteuil à proximité pour inviter la jeune femme à s’asseoir. En même temps que la personne prenait place, elle perçut le bruit de l’air s’échappant de la poitrine. Elle sourit de plus belle, ravie de voir que son intervention venait de détendre un peu l’atmosphère.
- Euh ! Mademoiselle, c’est mademoiselle, je ne suis pas mariée.
Ce changement de position l’avait un peu détendue. Ce qui lui avait donné le courage d’affronter les regards des deux gravures de mode qui lui faisaient face. Le dos droit et les mains sur les cuisses, elle essayait de donner une bonne impression à ses futurs employeurs. Pour essayer de modérer un peu Sandra, Éliane venait de poser une main sur la cuisse collée contre la sienne. Elle fut surprise de sentir que même ce contact anodin la faisait frémir. Elle se dit que cela devait être dû à la présence d’une personne étrangère et que c’était la première fois.
- Hhhm ! Bien, bien...
Sandra qui venait de se racler la gorge n’avait pas résisté au plaisir de faire encore un peu durer les choses. Éliane se dit qu’elle devait être dure en affaire, elle accentua la pression de sa main sur la cuisse musclée de son amie.
- Parlez-nous un peu de vous. Avez-vous des références ? Quel est votre dernier employeur ? J’ai, nous avons envie d’en savoir un peu plus.- Euh ! Je me nomme Anne D..., j’ai vingt ans...
La jeune femme qui s’était interrompue au milieu de sa phrase écarquillait ses yeux, visiblement, elle n’avait rien à ajouter.
- Bon ! Je vais finir pour vous Anne ! Vous n’avez jamais travaillé, donc vous n’avez pas de référence. Ce qui me laisse supposer que vous n’avez pas de diplômes.
En regardant son amie, Éliane se rendit compte que malgré le ton utilisé, elle était souriante. En face d’elle, le visage de la jeune femme passait d’une expression à l’autre. Sandra, fidèle à son habitude, laissa passer quelques secondes avant de poursuivre.
- Mais, ce qui compte pour moi, nous, c’est que le travail soit fait et bien fait. Je ne sais pourquoi, mais vous semblez être la personne que nous cherchons. La maison est grande, il y a beaucoup de travail. Être gouvernante chez moi, chez nous, ce n’est pas une sinécure.- Euh ! Ah ! Merci beaucoup...

L’entendre reprendre systématiquement ses débuts de phrases fit pouffer de rire Éliane. En même temps, cela lui faisait plaisir d’être impliquée de la sorte par Sandra.
- Quand pensez-vous pouvoir faire une période d’essai ? Je tiens à préciser qu’Éliane, madame Éliane aime que tout soit propre.- Euh ! Oui, c’est vrai, vous avez vu juste. Je suis seulement inscrite à l’A.N.P.E.. Cela fait un mois que je galère, je peux commencer dès que vous le voudrez.
S’entendre appeler madame Éliane lui provoqua un rire qu’elle eut beaucoup de mal à contenir. Sandra lui donna un coup d’épaule pour l’inciter à retrouver son sérieux. En face d’elles, Anne les regardait en affichant des yeux ronds.
- Vous pouvez donc commencer immédiatement, est-ce que je me trompe ? Hmm ! Vos vêtements sont comment vous dire ça..., un peu défraîchis et même inadapté à la fonction.- Oui madame, avec plaisir. Euh ! C’est que je n’ai rien d’autre, ils viennent de la friperie en ville.- Levez vous que l’on puisse vous voir, retirez donc ce manteau.
La postulante se leva comme si l’on venait de lui piquer les fesses. Après avoir retiré son manteau, elle le plia avec soin avant de le déposer sur le dossier du siège. Une fois le cache-misère retiré, une robe trop large, longue et usée leur apparut. La jeunesse de la jeune femme contrastait avec les vêtements.
- Ho là, là ! ... Bon, je pense que nous allons devoir remédier à ça. Quelles sont vos mensurations ?
En entendant le début de phrase de Sandra, Anne avait blêmi. Éliane qui la vit vaciller se précipita pour lui éviter de chuter au sol.
- Soyez sans crainte, Sandra est une bonne âme.- Euh ! Merci madame ! Je mesure un mètre soixante-six.
Sandra qui s’était déplacée en souriant pinça la joue de sa compagne. Ce petit geste fit frémir celle qui le reçut.
- Éliane ! Bien, je pense que tu exagères, je sais être très dure. Conduisons Anne dans le local où sont entreposés quelques vêtements laissés par les derniers employés qui ont travaillé dans la villa.
Conduit par Sandra, le trio descendit d’un étage, puis entra dans la pièce qui servait de resserre. En quelques minutes, elle trouva plusieurs ensembles adaptés à la fonction.
- Voilà ! Il y en a au moins cinq qui me semblent être à votre taille. Il ne vous reste qu’à les essayer. Cela vous permettra de commencer en attendant d’en acheter des neufs. Viens ma chérie, laissons un peu d’intimité à cette jeune fille.
De les voir sortir de la pièce fit apparaître un sourire sur le visage de la nouvelle venue. Main dans la main, les deux jeunes femmes regagnèrent l’étage où Sandra leur servit un apéritif.
- Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je sens qu’elle va nous donner satisfaction.- Oui, j’en suis certaine, elle me semble sérieuse. Tu ne me verras plus en petite tenue.- Tu es une sacrée coquine, tu mériterais une bonne fessée, là tout de suite.- Hum ! Des promesses...Avant qu’Éliane ne puisse effectuer le moindre geste elle se retrouva allongée en travers des jambes de Sandra. Le verre qu’elle tenait à la main venait de choir sur le tapis de haute laine en laissant une traînée humide. Presque aussitôt de vigoureuses claques furent assénée sur son postérieur. Une fois encore son amante venait lui démontrer que ses muscles n’étaient pas fait de guimauve. Son amie avait été très rapide, le tissu de la robe se trouvait à hauteur de sa taille. Une main la maintenait fermement et l’autre lui administrait la correction annoncée. Chaque coup la faisait frissonner de plaisir, mais elle n’était pas la seule a ressentir ce genre de chose. Sous son ventre le tissu peinait à dissimuler une forme qui durcissait rapidement.
— Hihi ! Ma chérie, ce n’est pas le moment, nous ne sommes pas seules. Aïe ! Quelle brute tu es. J’ai les fesses en feu.— C’est de ta faute, tu l’a mérité et en plus tu viens de me défier. Oui, bon d’accord, tu as raison, mais tu ne perds rien pour attendre. De plus petite effrontée, ta culotte est déjà mouillée.
En un tour de main Sandra venait de rétablir Éliane sur ses deux pieds. Elle n’eurent que le temps d’arranger leurs tenues et de se resservir un verre d’alcool qu’un raclement de gorge se fit entendre.
— Euh ! Je pense avoir trouvé une tenue qui me va. En plus elle est en excellent état, vous n’aurez pas besoin d’en racheter une. Je peux commencer demain si vous le désirez.
En portant le verre qu’elle tenait à la main Sandra fit signe à la jeune femme d’entrer dans la pièce. En la voyant avancer, avec le changement de vêtement tenue, elles eurent l’impression que la chrysalide venait de libérer un papillon. Les deux amantes échangèrent un regard, puis simultanément hochèrent de la tête. Tout en continuant à déguster son alcool Sandra fit le tour plusieurs fois de la jeune femme. Elle semblait satisfaite de l’évolution vestimentaire.
— Hihi ! J’en suis sure, mais vous n’avez pas l’âge de porter une jupe aussi longue. Je préfère quand c’est au dessus des genoux.— Ma chérie, il suffira de faire raccourcir la jupe. Sinon, je trouve que cela lui va bien. Par contre les chaussures et ces bas ne sont pas du tout conformes.
Éliane regardait la jeune femme Immobilisée au milieu de la pièce. Même si ce n’était pas un canon de beauté, elle la trouvait mignonne. La jupe du tailleur dessinait bien les hanches et la taille fine de leur nouvelle employée. Le chemisier mettait en valeur une poitrine qui lui paraissait de taille raisonnable.
— Euh ! Excusez moi, mais je n’ai rien trouvé qui corresponde à ma pointure. Je porte un collant.— Un collant ! Beurk ! Retirez le !
Le ton utilisé ne tolérant pas la moindre remarque, la jeune femme se tortilla devant elles pour enlever le sous vêtement. Les deux spectatrice ne perdirent pas une image de ce que leur montrait la jeune femme. Sandra s’arrangea pour être dans la meilleure position possible pendant que la postulante s’exécutait.
— Voilà ! Ainsi, c’est nettement mieux. Dès demain nous ferons le nécessaire pour que vous ayez tout ce dont vous avez besoin pour effectuer votre service chez nous. Tout à l’heure vous m’avez dit que vous pouviez commencer rapidement. Pourquoi pas tout de suite. Je vais vous montrer votre chambre.— Mais, c’est que j’ai un logement, je suis contrainte de donner un préavis. J’ai aussi quelques affaires à récupérer.
La jeune femme regardait celle qui visiblement était la patronne, rougissant et blêmissant tour à tour. Eliane voyant les regards qu’elle adressait à Sandra percevait que la jeune femme essayait de ne pas contrarier son futur employeur.
— Ne vous tracassez pas, tout le nécessaire sera fait. Je pense que Sandra fera intervenir le cabinet juridique de l’entreprise. Qu’en penses-tu ma chérie ?
Elle se rendit compte qu’à plusieurs reprises elle avait étalé au grand jour ses sentiments pour son amie. Cette découverte lui fit monter le rouge au joues. En regardant Sandra elle vit que celle-ci lui souriait et la gratifiait d’un clin d’œil. Ce petit échange muet lui occasionna une bouffée de plaisir et de bonheur.
— Mais bien sur ma toute belle, nous allons montrer à Anne ce qui va devenir son appartement.— Mon appartement ?— Oui, bien sur, mais en dehors de votre temps libre vous n’aurez guère le temps d’y séjourner. Les journées de service sont longues.
Dix minutes plus tard Sandra finissait de donner les dernières informations et consignes à la gouvernante. La première des épreuves étant la préparation du repas de midi. Sandra avait pris Éliane par la main pour l’emmener faire quelques achats en ville. Une petite escapade d’une heure interrompue par le déjeuner servi par leur employée. Les deux jeunes femmes occupèrent leur après midi de la même manière. Éliane fut ravie de ces escapades et des contacts qu’elles eurent. Le déroulement de cette journée lui confirma qu’elle avait raison de vouloir rester dans la région. A plus d’une reprise, marchant dans une rue Sandra l’avait prise par la taille. Les caresses qu’elle lui avait fait sur les hanches et les fesses provoquèrent des frissons de plaisir. Sandra venait de stopper devant la grille juste le temps nécessaire pour que les battants libèrent le passage.
-Hum ! Ma chérie, j’ai adoré cette sortie impromptue. Merci pour cette journée pleine de rebondissements et de plaisirs.— Mais avec plaisir ma petite chatte. J’en ai profité autant que toi.— Regarde ! Anne nous attends sous le porche. C’est la grande classe§— Tant mieux ! Je pense qu’elle fait l’affaire, mais je ne le lui dirais pas encore.
La gouvernante s’était précipité à leur rencontre pour récupérer les paquets que Sandra sortait de la voiture. Même si la jeune femme était encore un peu tendue, visiblement elle s’efforçait de ne rien laisser paraître.
— Tous ceux ci vous sont destinés. Avec Éliane nous avons pensé que vos sous-vêtements oient aussi coordonnés. Vous avez maintenant de quoi vous vêtir de la tête aux pieds.— Merci beaucoup madame, mais...— Vous vous interrogez pour la taille, ne vous en faites pas j’ai l’œil pour ça. Si d’aventure quelque chose ne correspond pas, n’hésitez pas à me le dire.— C’est que... euh ! Merci madame.
La jeune femme les bras chargés leur tourna le dos pour entrer dans la villa. Sandra donna un coup de hanche à son amie pour attirer son regard.
— Après tout, elle est même mignonne, elle a tout ce qu’il faut et aux bons endroits. Anne a une taille fine, de jolies hanches, une poitrine pas trop grosses , un visage aimable, sans oublier un joli sourire.— Oui, c’est vrai, je n’aime pas non plus les grosses mamelles. C’est son accoutrement qui me la faite percevoir comme étant revêche.En riant elle entrèrent dans la maison, sans se concerter elle décidèrent d’octroyer un peu de répit à la nouvelle employée.
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