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La dispute

Chapitre 16

La gouvernante aime photographier

Travesti / Trans
D’un certain côté, Éliane était agacée par le contretemps qui l’empêchait d’être en compagnie de son amoureuse. Pourtant, cette situation inattendue ne lui déplaisait pas vraiment. Son hôtesse étant souriante elle trouvait cela agréable. Sans y prendre garde, elle s’était assise très près, trop peut-être. Maintenant, au travers du tissu elle pouvait sentir la chaleur de la cuisse de la gouvernante. Son premier réflexe fut de s’écarter un peu parce qu’elle se doutait que Sandra n’apprécierait pas cette proximité. Pourtant, elle ne modifia pas sa position sur le canapé. « Tu... » Après avoir stoppé sa phrase, elle se mordit aussitôt les lèvres. Une fois encore sa manie de soliloquer lui avait joué un tour. Elle allait devoir se corriger pour éviter de dévoiler ses sentiments de manière inconsidérée. En tournant la tête, elle se rendit compte que ce début de phrase vite interrompu n’avait pas échappé à Anne.
- Oui ? Voulez-vous un peu de lait ou du sucre ?- Pardon, j’ai failli vous tutoyer. Votre thé est bon et en plus vous êtes souriante, j’apprécie. Non merci, cela ira, le thé me convient comme ça.— Hi hi ! Ce qui n’est pas grave du tout. Si vous en avez envie, vous pouvez me tutoyer.
Le contact de la cuisse contre la sienne l’incitait à aller dans le sens de la proposition. Pourtant son esprit lui commandait de garder ses distances avec Anne. Avant de répondre, Éliane se donna un délai supplémentaire en portant la tasse à ses lèvres. Elle avait tourné sa tête et son regard vers la jeune femme. Une fois encore le sourire et les yeux lui firent le même effet. Pour s’éviter de rougir et gagner encore un peu de temps, elle fit mine d’avaler de travers. En toussant, elle reposa la fragile porcelaine sur la table basse. Mue par un réflexe, Anne lui tapota le dos pour qu’elle reprenne son souffle. Ce nouveau contact la fit frissonner, mais cela ne lui était pas désagréable, bien au contraire. La crainte de la réaction de Sandra l’empêchait encore de répondre. Elle se dit qu’il ne s’agissait que d’une situation anodine, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. À l’instant où elle ouvrit la bouche pour s’exprimer la sonnerie de son téléphone retentit. En prenant l’appel, elle se dit qu’elle pensait au loup et il se manifestait. Cette comparaison la fit rire, sans y prendre garde elle activa le haut-parleur de son appareil.
- Excusez-moi, je dois répondre. Oui mon amour, je t’écoute.- Pourquoi riais-tu mon petit cœur ?-  Hi hi ! Je me suis dit qu’en pensant au loup cela le faisait se manifester.- Ha ha ha ! Celui-là tu ne peux dire que tu ne le connais pas. Que fais-tu ?- Rien de particulier, Anne m’a montré son appartement. Je trouve qu’elle l’a bien aménagé. Nous étions en train de prendre le thé dans son salon. En as-tu encore pour longtemps ? Je me languis de toi. Je t’aime ma chérie.- Je t’aime aussi. Je sais que tu ne vas pas être contente, mais contrairement à ce que j’ai pensé, je dois intervenir directement auprès de certains associés. Je prends l’avion pour Londres dans dix minutes.- Ha !...Mais tu m’as dit....- Chut, mon bébé, je ferais le plus vite possible. Bises partout, passe-moi Anne je dois lui donner quelques consignes.
Le ton comminatoire de Sandra écartant toute velléité de résistance Éliane sans perdre un instant tendit le téléphone à la gouvernante. Elle était curieuse de connaître les consignes destinées à leur employée. Elle dut rester sur sa faim, elle s’était contentée de donner l’appareil et l’amplification s’était désactivée. L’échange fut bref, Anne se contentait de hocher la tête et de répondre oui a après chacun de ses silences. En regardant la jeune femme réagir, elle pensa qu’il ne s’agissait que de consignes ordinaires. Elle était d’autant plus rassurée que le sourire n’avait pas disparu. Une fois la conversation terminée. Arborant un large sourire Anne lui rendit son appareil en lui effleurant les doigts.
- Avec tout ça, je ne sais pas quand elle sera de retour. Par moment je déteste ce milieu affairiste. Oui, même si cela nous permet de vivre dans l’aisance, les contraintes me gâchent souvent le plaisir. En plus, elle a oublié de me dire à quel moment..., quand elle allait revenir à la maison.- Normalement la patronne sera là dans deux jours, au grand maximum elle sera absente jusqu’à jeudi en fin de matinée.- Je suis un peu jalouse, Sandra vous a donné plus de précisions qu’à moi.
La déception ressentie avait humidifié son regard et un petit rictus lui déformait la bouche. Éliane se laissa choir sur le grand sofa.
- Allons, allons, prenez ça pour une opportunité, nous allons discuter entre copine et sans aucune contrainte. Je vais nous refaire du thé, j’ai un bon darjeeling, je suis certaine qu’il va vous plaire.
Avant qu’elle n’ait pu ouvrir la bouche pour répondre, elle vit la jeune femme se diriger vers la cuisine en poussant la servante. Oui, elle était contrariée, oui, elle en voulait à Sandra et pourtant la proposition faite par Anne lui convenait. L’idée de discuter à bâton rompu entre copines lui plaisait. C’était comme si le hasard mettait en œuvre ce à quoi elle avait pensé. Elle se sentait bien en présence de la gouvernante parce que les choses se faisaient de manières naturelles. Quelques minutes plus tard, elle vit Anne pénétrer à nouveau dans le salon. Elle avait quelque chose de changé, mais Éliane ne sut dire en quoi elle était différente. Il lui fallut quelques secondes pour voir que la jeune femme avait troqué sa tenue professionnelle pour des vêtements moins stricts. La couleur similaire l’avait trompée. Maintenant, la jupe plus courte découvrait un peu plus les jambes fines et bien proportionnées. Pendant que la jeune femme servait le thé, le contre-jour laissa apparaître le galbe de jolie poitrine. Le tissu fin de ce chemisier avec son apparence sage ne cachait pas grand-chose. Cela lui permit de se rendre compte qu’Anne avait une poitrine plus importante que la sienne. En souriant, avant de s’asseoir Anne lui tendit une tasse et sa soucoupe.
- Je te l’ai préparé, pardon, je vous l’ai préparé comme tout à l’heure. De quoi allons-nous discuter ? L’après-midi est à peine entamée.- Ce n’est pas grave, je pense que nous pouvons utiliser le tutoiement. C’est ce que l’on fait entre copines, n’est-ce pas ? Nous pouvons aborder tous les sujets, rien ne me rebute.- Cela me va, allez, commence, dès l’instant où l’on ne parle pas de travail tout me va.— Hi hi ! Tu as dit cela sur un drôle de ton.- Non, non ! Je t’assure, nous pouvons parler de tout sans aucun tabou.
Éliane qui regardait la jeune femme qui lui parlait en souriant avait l’impression qu’elle avait envie de discuter de façon sincère et amicale. L’absence de son amante était passée au second plan et ses yeux fixaient souvent les tétines érigées qui pointaient sous le tissu.
- Dis donc, coquine, n’es-tu pas en train de reluquer mes nichons ?
D’être interpellée de la sorte fit rougir Éliane. Pour dissimuler son trouble, elle porta la tasse à ses lèvres.
- Ne t’en fais pas, je ne suis pas fâchée. N’aie pas peur, nous sommes entre adultes, pose tes questions puisque je t’ai dit de commencer.- Hrmm ! Oui, d’accord, mais je ne sais pas laquelle est la plus coquine de nous deux. Je ne porte pas un chemisier fin et transparent.-  Hi hi ! Touché !- Pour être plus sérieuse, même si tu es aguichante dans cette tenue, parle-moi de ton hobby.- Je préfère utiliser le terme violon d’Ingres, c’est du bon français. Les anglicismes m’emmerdent au plus haut point. Je vais donc te parler et te montrer ce que j’aime faire avec un appareil photo.- Oui, j’aimerais en savoir un peu plus.- D’accord, allons dans ce que j’appelle pompeusement mon studio photo.
Anne se lève et saisit la main d’Éliane pour l’entraîner vers la pièce désignée. En entrant, contrairement à ce qui lui avait été dit, le local était bien ordonné et équipé. Ce fut du moins l’impression qu’elle eut en découvrant le local. Comme pour le reste de la villa, cette pièce était de grande dimension. Pourtant, cela ne pouvait se comparer avec un local professionnel. Toujours tenue par la main, Éliane se laissait guider par son hôtesse. Elle aurait pu libérer sa main des doigts qui l’enserraient, mais elle n’en fit rien, le contact lui était agréable et cela la faisait sourire.
- Je vois que depuis que tu es chez nous tu n’as pas perdu ton temps. L’appartement est arrangé avec goût et cet atelier est bien organisé.- Ha ha ha ! Merci beaucoup ! C’est vrai que j’ai dû m’activer un peu. Mais je suis contente d’être ici. Je suis heureuse de la chance qui m’a été donnée.- J’ai l’impression que cela fait longtemps que tu as ce genre d’activité. Les photos que tu as placées au mur sont magnifiques. Bravo, tu es douée.- Merci, ma belle, tes compliments me vont droit au cœur.
Éliane resta silencieuse pendant un court instant en regardant le visage d’Anne qui lui souriait franchement. Elle ne savait pas si c’était une phrase mal construite ou si c’était volontaire, mais elle avait bien entendu.
- Je n’aime pas trop les photos en noir et blanc même si l’on dit que c’est le sommet de l’art photographique. En attendant tout, ceci est magnifique.
En guise de réponse Anne, lui serra la main. Ce fut l’occasion pour Éliane de se rendre compte que cette jeune femme paraissant frêle avait une sacrée poigne.
- Ces derniers temps, tu n’as pas disposé de suffisamment de liberté pour t’adonner à ton plaisir.- Pour le temps libre, je n’ai pas à me plaindre, du moment que le travail est fait Sandra est large d’esprit. Je voudrais pouvoir varier les sujets et c’est là que le bât blesse.- Je suppose que tu veux parler du harnachement équin. Cet équipement était utilisé quand les chevaux étaient indispensables pour le transport en montagne.- Ha ha ha ! Il y en a plus d’un qui aurait pensé que je parlais des bas, comme si une chaussette pouvait blesser. En fait, j’aurais aimé trouver un modèle humain. Mais pour ça, je ne sais pas si Sandra me le permettrait.- En effet, cela serait compliqué de gérer des allées et venues. En plus, pour la sécurité, cela poserait des problèmes. Je suis navrée pour toi.- Oui, tu as raison, tant pis..., sauf si...
Anne la fixait dans les yeux en souriant tout en lui secouant le bras.
- À quoi penses-tu ? Moi ? Non, non ! Je pensais que l’on utilise seulement les modèles pour la peinture. En plus je suis vraiment quelconque, n’y pense même pas.- S’il te plaît, juste un petit essai, tu ne risques rien, nous sommes entre copines.- Je ne sais pas comment faire, je n’ai vu qu’un défilé de mode
Anne lui saisit la main libre en la regardant avec un air de chien battu.
- Ce n’est pas bien grave, je suis certaine que tu feras ça d’instinct. Ta démarche est souple, ton corps est élancé. De plus tu es belle, ce qui ne gâche rien.La chaleur de doigts qui enserraient ses mains, le regard implorant et le sourire la firent fondre. Éliane s’entendit répondre qu’elle voulait bien faire un essai.
- Excellent, tu es un amour de copine. Je l’ai su immédiatement quand je t’ai vue le premier jour. Allons chercher des fringues... Non ! Pourquoi tout trimbaler jusqu’ici ? Ton dressing-room dispose de suffisamment de lumière. Et votre chambre est très spacieuse, nous allons nous amuser.
En riant, la tenant toujours par la main Anne l’entraîna vers l’étage jusque dans la chambre. Éliane comme subjuguée se laissait conduire, elle finit par rire elle aussi. Elles entrèrent dans la pièce, légèrement essoufflées en riant comme des gamines.
- Pfiou ! Toi quand tu as une idée en tête...- Ha ha ha ! Oui, c’est vrai, mais je suis très contente. J’ai un modèle pour moi toute seule. Quelle idiote je suis, j’ai laissé le projecteur et mon appareil dans le studio. Donne-moi cinq minutes, je reviens.
Éliane la vit sortir en courant de la chambre. Elle se demandait comment Anne avait pu la convaincre aussi facilement de poser pour elle. « Bien ! Au moins cela a l’avantage de m’occuper l’esprit. Se faire photographier en portant des vêtements ce n’est pas la mer à boire. » S’entendre parler la fit rire, elle se dit qu’elle était incorrigible. Au moins cette journée lui donnait l’occasion de sourire et de rire. En s’approchant des grands miroirs, elle se dit que le tailleur devrait suffire pour un premier essai. Pourtant, sans réfléchir, elle venait de faire coulisser le panneau, faisant apparaître le dressing-room. En voyant toutes les possibilités d’essayages, elle émit un petit rire. Anne allait pouvoir prendre un grand nombre de clichés. Déjà, prise au jeu, Éliane plaçait contre son buste les différents vêtements accrochés sur des cintres. C’était la première fois où elle trouvait que le nombre de tenues en attente n’était pas exagéré. Cela correspondait à l’idée de ce que pouvait être un défilé de mode.
- Voilà ! Je suis de retour !
Entendre la voix rieuse derrière son dos la fit sursauter. Plongée dans ses pensées elle n’avait pas entendu Anne entrer dans la pièce. En se retournant, elle se rendit compte que la jeune femme avait déjà installé ce qu’elle appelait projecteur. Pour elle, il s’agissait d’un genre de parapluie ouvert sur pied.
- Vilaine ! Tu m’as fait peur. Je ne t’ai pas entendue arriver. Il me semble bien gros cet appareil photo. Ce truc m’a tout l’air d’un parapluie.— Hi hi ! Tu verras je peux être encore plus vilaine. Ce parapluie comme tu dis génère des flashs chaque fois que je prends une photo. Tu verras cet appareil fait de bonnes images en couleur. Tu ne seras pas déçue.- Je me disais que mon tailleur suffirait pour faire la première séance. De toute manière le nombre de vêtements disponible te permettra de faire autant de photos que tu le désires.
Pendant qu’elle parlait, elle voyait Anne se déplacer tout autour en faisant fonctionner son appareil. Cette façon d’agir confirmait ce qu’elle venait d’envisager. Comme Éliane parlait et restait immobile, Anne commença par lui faire les gros yeux. Comme son modèle tout neuf ne comprenait pas, elle se planta devant elle.
- Ma belle Éliane, ne reste pas statique, tu dois bouger même si tu parles. Je veux que tu sois en mouvement. Je veux apprendre à te connaître et découvrir tous ces petits détails qui font ta personnalité. Tu es déjà belle, je te veux magnifique.- Je ne sais pas marcher comme un mannequin.- Ne t’en fais pas, bouge comme tu en as l’habitude. De temps à autre je te dirais de prendre une pause ou une attitude.
Éliane décela un ton autoritaire qu’elle ne connaissait pas chez Anne. Elle se dit que ce n’était qu’un détail et à la demande d’Anne elles recommencèrent à bouger, l’une tournant autour de l’autre ; le flash crépitait de façon régulière. Elle se prenait au jeu, obéissant sans réfléchir à ce qui lui était demandé. Éliane se dit que sa nouvelle amie toujours souriante lui plaisait beaucoup. Même si elle sentait chez elle un petit agacement quand elle ne faisait pas exactement le geste demandé. Elle se sentait bien et détendue, cela l’amusait de se plier aux demandes d’Anne. Elle en oubliait l’absence de sa moitié, se concentrant sur les demandes répétées d’Anne.
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