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Divagation cordière

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Tu es à genoux, sur un tapis épais, les mains croisées sur la nuque.Je passe les cordes sur ta peau. Le tableau prend forme, petit à petit. Il se dessine dans mon esprit avant d’apparaître sur toi. Les cordes s’entrelacent harmonieusement, en motifs réguliers. Les vrilles suivent tes formes. Les nœuds mettent en valeur tes seins... Tu te sens tenue, fermement encadrée. La tension n’est pas douloureuse, juste ferme. Suffisamment pour que ce maintien soit excitant... Tu me suis du regard dans mes mouvements, curieuse et soumise. Mon visage est concentré, mes sourcils légèrement froncés.Tu prends le temps de me regarder. Contrairement à toi qui es totalement nue, je ne porte, pour tout vêtement, qu’un ample pantalon noir.
Toutefois, lorsque nos regards se croisent, mon air concentré disparaît légèrement, et tu sens au fond de mes yeux une profonde bienveillance. Même si tu es à ma merci, tu sais que jamais je n’en abuserai. Cela ne t’empêche pas d’avoir cette expression un peu anxieuse que je trouve si excitante.

Nous sommes tous les deux silencieux, complices de nos jeux, n’échangeant rien de plus que les regards. Parfois, je brise le silence, uniquement pour te demander si telle corde n’est pas trop serrée ou si tel nœud ne te fait pas mal. Tu me réponds alors dans un souffle, sans t’étendre, respectueuse du silence érotique qui a envahi la pièce.
À mesure que les cordes passent et repassent, qu’elles glissent sur ta peau, tu sens la douce caresse du chanvre, un peu piquante, qui vient frotter partout. Cette corde qui te maintient un peu les seins, et celle que j’ai, sans que tu ne t’en rendes compte, passée à l’entrejambe. Tu la sens dorénavant frotter légèrement contre ton sexe, dans une caresse qui, pour le moins, n’est pas si désagréable.
Je fais alors un dernier nœud, puis me recule de quelques pas, tel le sculpteur qui prend le temps d’admirer son œuvre... Lorsque tu me regardes, tu ne peux ignorer mon air satisfait. Lentement, je t’indique un miroir que tu n’avais pas remarqué jusqu’alors. Quand tu le regardes, tu y aperçois alors ton reflet. L’image qu’il te renvoie est celle d’une jeune femme nue dont la peau est mise en valeur par la corde rouge utilisée pour ce tableau. Tu la regardes avec attention, et tu ne peux t’empêcher de trouver cette vision terriblement excitante.
Tu me regardes de nouveau. Tu constates alors que mon regard a changé. J’ai dans les yeux cette ombre, presque animale, que tu as appris à connaître chez moi. Tu ne peux alors t’empêcher de frissonner, car tu sais que c’est la promesse de bien des plaisirs à venir.
Je m’approche lentement de toi... Mon regard ne te lâche pas, et tu t’en sens à présent totalement prisonnière. Tu te sens à ma merci telle la proie résignée qui s’offre au prédateur que je suis devenu... Tu voudrais t’y refuser, mais le constat du plaisir que tu y prends est indéniable. Tu voudrais te lever et t’enfuir.
Mais en même temps, pourquoi ? Tu préfères te dire que c’est moi qui t’en empêche, que ces cordes sont trop serrées ! Tu repousses l’idée que c’est toi qui veuilles continuer. Tu préfères ignorer cette chaleur qui t’envahit et cette impression que ton sexe commence à se gonfler. Ce n’est pas de l’excitation... Jamais, tu n’oserais l’avouer !! Non, ce sont ces cordes qui te serrent. Oui ! Ce doit être ces cordes ! Perdue dans tes pensées, dans cette douce panique qui t’envahit, tu ne m’as pas vu te contourner... Tu sursautes alors, en sentant la caresse de mes doigts sur ton dos... Mes mains qui glissent sur toi... Comme si je prenais la mesure de la douceur de ta peau... mes caresses glissent tes hanches, ton ventre... S’égarent sur tes seins, jouent un peu avec la pointe, qui a durci...
Qui a durci ?!???? NON ! Ce doit être le froid ! Tu refuses que cette situation te plaise !!
Je continue de te tourner autour... M’agenouille devant toi, me mettant à ta hauteur... Ma main glisse dans ton cou, saisit doucement ta nuque... Je m’approche de toi, doucement. Nos visages se touchent presque... C’est toi qui, finalement, franchis le dernier centimètre, posant tes lèvres sur les miennes... Ce baiser ne dure que quelques instants, avant que tu ne te recules, un certain trouble dans le regard... Ma main se fait à présent plus ferme sur ta nuque, tandis que j’approche ma bouche de ton oreille... Tu sens mon souffle dans ton cou, et la chaleur de mon torse qui irradie contre ta peau... Tu ne peux t’empêcher de frissonner à l’écoute des mots qui sortent de ma bouche :

— Tu es à moi...
Quelques mots, murmurés dans un souffle, qui pourtant te chavirent bien plus que n’importe quelle tempête.
Je recule en me relevant. Puis te toise du regard... Tu perds alors pied, au moment où, ton corps te trahissant, tu te surprends à osciller de la tête, marquant ton approbation. Un mince sourire se dessine sur mon visage devant ce geste, furtif et presque indiscernable, tandis que je savoure le changement que je vois s’opérer en toi.
Ma main ouvre alors mon pantalon, pour en extraire mon sexe, dur et turgescent. Tes yeux se posent dessus et ton regard se charge d’envie, à mesure que je m’approche de toi. Tu me vois me caresser doucement, à quelques centimètres de ton visage, pendant que ta bouche gourmande s’entrouvre pour essayer de m’avaler. Mais ma main passée dans tes cheveux t’en empêche, tout autant que mon bassin qui recule à chaque tentative. Ce jeu du chat et de la souris me ravit, comme ces gémissements suppliants que tu émets lorsque l’objet de ta convoitise t’échappe. Comble de la perversité, je me prends au jeu de te laisser donner un coup de langue, avant de te retirer toute possibilité de faire plus, attisant ta frustration...
Puis sans crier gare, d’une traite, je m’enfonce au fond de ta gorge. Surprise par cet assaut, tu manques de t’étouffer, tousse, quand tout cela s’arrête au moment où je me retire, aussi rapidement que je suis entré...
Je te laisse respirer, reprendre ton souffle, avant de recommencer. Plus loin, plus fermement, plus longtemps...Tu sens mes doigts dans ta chevelure, tandis que je te fais aller et venir. Ce n’est pas mon bassin qui bouge, c’est ton visage qui va-et-vient sur la tige de chair qui t’ouvre la bouche. Tes larmes coulent, l’air te manque, tu as l’impression que je suis en train de t’arracher les cheveux...
Mais plus que tout, tu es grisée par la sensation de ce sexe dur, chaud et pulsant sous ta langue. Tu le sens, tu n’es qu’un jouet pour moi. Tu ne comptes pas. Tu n’es rien. Uniquement un jouet de chair, utilisé pour mon plaisir. Et, bien qu’il t’en coute de l’avouer, cela te plaît. Cela t’excite au plus haut point, comme en témoigne cette humidité qui perle de ton sexe et coule le long de ta cuisse...
Soudainement, ce traitement s’arrête... Soulagée de pouvoir respirer, tu es presque déçue de ne plus me sentir en toi. Mais ce répit est de courte durée, car déjà tu sens ma main tirer tes cheveux pour te forcer à te relever. Les bras toujours maintenus en arrière, la démarche incertaine, tu te laisses guider jusqu’à ce bureau sur lequel je te fais te pencher. Ainsi encordée, tu n’as rien pour te retenir et tu es obligée de t’appuyer totalement sur le bois froid qui te fait légèrement frissonner. Aveugle à ce qui se passe derrière toi, c’est la morsure sèche de ma main sur ta fesse qui te fait te redresser d’un coup. Mais très vite, tu sens une autre main te saisir la nuque et te maintenir plaquée sur ce meuble, tandis que les coups rougissent ta peau... tu sens que cela chauffe, mais une fois la surprise passée, tu te surprends à gémir et même à tendre ton cul, pour venir chercher cette fessée qui est bien loin de te laisser indifférente.

Sur une dernière claque, tu sens ma main rester sur ta fesse, glisser sur ta peau et te saisir la hanche tandis que, doucement, je me glisse en toi... Nous savourons tous les deux cette pénétration, délicieusement lente, mon sexe écartelant le tien. Mes va-et-vient sont amples, sans brusquerie et tu profites totalement de cette union de nos corps, comme une parenthèse de douceur dans ce moment intense, tandis que mes mains glissent sur toi, te caressent et jouent sur ta peau, avec la légèreté d’un souffle... Tes yeux se ferment pendant que tu te laisses aller consciente que cette douceur n’est que de courte durée.
Comme si j’avais lu dans tes pensées, tu sens mes mains te saisir les hanches, et mouvements accélérer. Ce ne sont plus des va-et-vient, mais de véritables coups de reins que je t’inflige, dont chacun te propulse un peu plus en avant. Tu voudrais te retenir, mais tes bras sont toujours attachés. Ballotée comme un fétu de paille, tu ne peux que subir, offerte, le frottement légèrement râpeux du bois sur tes seins étant, bien que tu te refuses de l’admettre, loin de te laisser indifférente... Tu me sens ahaner, venant au fond de ton sexe, de plus en plus fort. Je perds pied face au plaisir que je prends et cela t’excite à un niveau absolument incroyable !
Brusquement, avant que tu ne réalises que je me suis retiré, tu sens une main te saisir fortement les cheveux. Perdant l’équilibre, tu tombes à genoux. Tu ne comprends pas trop ce qui se passe, mais sans même y penser, comme la chienne que tu es devenue pour moi, tu ouvres la bouche devant mon sexe qui se présente devant toi, avalant d’une traite ce vit qui forcerait de toute façon le passage. Ma main te tient fermement pendant que je m’enfonce violemment au fond de ta gorge avant de me vider, dans un râle, dans ta bouche. Ce sentiment de me sentir pulser dans ta bouche, d’abuser de toi, d’avoir réussi à me satisfaire te provoque un sentiment indéfinissable, mélange de fierté et de plaisir qui te transportent au bord de la jouissance...
Complètement groggy après cette jouissance, tremblant et dans les vapeurs du plaisir, je prends néanmoins le temps de te détacher. Les gestes incertains témoignent du plaisir qui me transporte encore et, alors que je défais les derniers nœuds et que les cordes tombent, je recule de quelques pas et m’effondre sur le divan, à deux pas de là... Doucement, tu t’approches de moi à quatre pattes... Le regard que nous échangeons en dit long, le mien embrumé de plaisir, le tien félin et empli de désirs...
Avec une certaine tendresse, tu poses ta tête sur mes cuisses... Tu me laisses récupérer quelques minutes puis, avec minutie et gourmandise, tu me prends dans ta bouche, et commences une douce fellation. Avec un intérêt et un désir grandissants, tu me sens reprendre vigueur sous ta langue...
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