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  • Histoire érotique écrite par Anonyme
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Dix-huit ans

Chapitre 1

Hétéro
Il venait d’avoir dix-huit ans    Il était beau comme un enfant    Fort comme homme    C’était l’été évidemment    Et j’ai compté en le voyant    Mes nuits d’automne.’    Il était arrivé par le train deux jours après ses parents. Son année scolaire s’était prolongée par un stage en entreprise, qui l’avait privé de deux semaines de ses vacances au bord de la mer. Ces vacances, les deux familles les passaient ensemble toutes les années.    En le voyant déboucher de la gare, elle sentit un pincement au c?ur. Sa silhouette athlétique s’était renforcée au cours de l’année, ses cheveux courts coupés en brosse lui donnait un air viril qu’elle découvrait avec une émotion surprenante. Dieu ! Comme le fils de ses amis était beau ! Quand il se pencha pour lui faire la bise, elle réprima le frisson provoqué par son odeur de sueur musquée. au bout de son bras musclé, il balançait avec facilité un sac de voyage bourré de livres et de fringues, qu’il plaça sans effort sur la banquette arrière de la vieille Méhari orange.    - Je peux conduire ?’    Elle lui tendit la clé en levant le sourcil, se mordant les lèvres juste avant de s’enquérir de son permis de conduire. La route qui s’enroulait le long de la côte rocailleuse défila lentement dans le vacarme de la vieille voiture. Le vent marin les fouettait, faisant voler ses boucles peroxydées autour de son visage.    Il la regarda en souriant de ses dents éclatantes, le regard pétillant !    - Ca sent les vacances ! Enfin !’    Elle s’étonna qu’il s’arrête sur la plage du village, fasse le tour de la voiture et lui ouvre la portière.    - Je t’offre un verre ? Les autres ne nous attendent que dans une heure, non ?’    En effet, il avait un train d’avance et l’avait appelée sur son portable, puisqu’il était convenu qu’elle l’aurait récupéré à sa descente de train. Elle réprima un sourire au spectacle de ses manières de gentilhomme. Assis en terrasse, elle se sentait grisée par le sentiment de liberté de cette presque escapade. La pensée des côtelettes congelées dans le coffre de la voiture s’échappa à la première gorgée de pastis. Personne ne les attendait tout de suite, c’était bien sûr.     Elle évita soigneusement de l’interroger sur ses études et ses notes. Il parlait avec animation de son stage commercial, des résultats brillants qu’il avait obtenu, de la possibilité pour lui d’être embauché plus tard par l’entreprise qui l’avait accueilli. Son enthousiasme était communicatif et elle se sentait grisée par son tourbillon de paroles. Lui ne lui demandait rien. Elle n’avait de toutes façons guère envie de parler de sa boutique de fringues. Il parlait, parlait, contrôlant ses gestes, posant sa voix qu’il empreignait de certitude. Presque un homme. Elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il ressemblait à son père au même âge. Les deux familles étaient amies depuis une vingtaine d’années, bien avant leurs mariages et la venue des enfants. Deux décennies d’amitié fidèle et de soutien mutuel, de vacances communes au cours desquelles les enfants grandissaient. Elle avait pensé fugitivement que peut-être quelque chose se passerait cet été entre lui et sa fille, âgée de seize ans. L’idée l’avait effleurée sans qu’elle ne lui inspire de crainte. Un garçon bien élevé, sympathique et ouvert, équilibré.    - Tu as vu ? Ils ont ouvert un hôtel au dessus du restaurant !’    De l’autre côté de la place, en effet, une nouvelle enseigne ornait la façade de l’immeuble qu’il pointait du doigt.    - On leur fait une petite visite ? ils sont tellement sympa !    - Oui, on pourrait arranger un dîner chez eux, comme chaque année.’    L’accueil de la restauratrice fut chaleureux et exubérant. Elle les avait reconnus tout de suite, puisqu’ils étaient des clients fidèles depuis des années. Il fit la bise à la restauratrice de bonne grâce, s’amusant sans se montrer agacé de ses remarques sur le fait qu’il avait grandi.    Ils visitèrent les nouvelles chambres aménagées à l’étage. Meublées dans un style rustique, les rideaux apportant une touche de fantaisie. Alors que les deux femmes discutaient de décoration intérieure, il parcourait les chambres à pas amples, regardant par les fenêtres. Elle surprit le regard étrangement mouillé de la restauratrice alors qu’il leur tournait le dos. son pantalon de toile claire moulait à la perfection une paire de fesses musclées et rondes.    - Qu’est-ce qu’il est beau alors ! souffla la restauratrice en se mordant les lèvres.    Elle ne put qu’acquiescer.    - C’est vraiment sympa ! On reviendra pour essayer une des chambres, à l’occasion !’
    Elle sentit ses genoux se dérober. Il avait prononcé cette phrase en la regardant au fond des yeux avec un léger sourire malicieux. Au moment de quitter la chambre, elle sentit son souffle sur sa nuque, et sa main posée sereinement sur sa hanche, la guidant vers l’escalier.
    J’ai mis de l’ordre à mes cheveux    Un peu plus de noir sur mes yeux     ?a l’a fait rire    Quand il s’est approché de moi    J’aurais donné n’importe quoi    Pour le séduire    Elle s’est légèrement maquillée, appliquant son mascara d’une main presque tremblante. La veille au soir, en faisant la vaisselle avec elle, il lui a glissé qu’il avait réservé une chambre dans l’hôtel de la place du village, pour le lendemain après-midi. A elle de trouver un prétexte pour s’échapper jusqu’au village.    Elle se parfume légèrement, vérifie dans le miroir sa robe à fleur décolletée, dont le tissu léger laisse entrevoir ses formes. Pas mal. Elle a passé sa vie à ’faire attention’, à reperdre du poids après ses grossesses, à se raffermir à coup d’aérobic et de séances de natation. Ses seins sont fermes et généreux, la ligne de ses hanches est pure, ses cuisses rondes et musclées. Tout pour plaire à un homme. A son mari aussi, mais les années sont passées, la passion du début s’est éteinte sous la cendre du quotidien. Et elle retrouve maintenant l’excitation de ses rendez-vous dans les chambres de bonnes, préludes à des étreintes enflammées et maladroites. Elle se rappelle les sorties au cinéma, les baisers langoureux dans les portes cochères, l’amour sur des canapés convertibles avachis. Sa jeunesse, qui revient en elle comme un frisson d’aventure et d’appréhension. Elle se regarde dans le miroir et se dit qu’elle porte bien ses trente six ans et qu’elle est belle.     Elle a dit d’un ton détaché qu’elle devait se rendre au chef lieu pour visiter un fabricant de linge de maison, qu’elle envisage peut-être de prendre comme fournisseur, si ses produits lui plaisent. La mode est au Sud et à la Provence, les nappes brodées pourraient bien se vendre à l’approche de Noël. Elle a trouvé dans les pages jaunes de l’annuaire ce prétexte commode. Elle rentrera vers dix-huit heures.    Lui est parti avant le déjeuner, invité à passer la journée avec des amis étudiants qui campent dans la région. Randonnée au programme. Il a dit à sa mère qu’il reviendrait demain.
    Il venait d’avoir dix-huit ans    C’était le plus bel argument de sa victoire    Il ne m’a pas parlé d’amour    Il pensait que les mots d’amour    Sont dérisoires    Elle a rougi de honte en entrant dans l’hôtel. La restauratrice a dit bonjour comme si de rien, lui a tendu la clef de la chambre, dont le numéro était indiqué sur le porte-clé. Ses genoux ont tremblé quand elle a monté l’escalier.    Dans la chambre, personne. Ses vêtement sagement pliées sur le dossier d’une chaises, et le bruit de la douche, dans la salle de bain attenante. Le bruit s’est arrêté. Il est sorti quelques secondes après, une serviette autour des reins, se séchant les cheveux. Sans dire un mot, il l’a agrippée et s’est jetée sur ses lèvres pour un baiser fougueux qui lui a fait tourner la tête. Ses mains mouillées tentaient de glisser sur la robe légère, sur ses hanches, ses cuisses, son dos dénudé. Elle sentait contre son ventre la bosse de son sexe tendu sous la serviette.
    Il m’a dit : ’J’ai envie de toi’    Il avait vu au cinéma ’le blé en herbe’    Au creux d’un lit improvisé    J’ai découvert émerveillée    Un ciel superbe    Il l’a déshabillé comme si le contact de sa peau nue était indispensable à son bonheur. Les coutures de la robe ont craqué, il était presque brutal de maladresse. Quand elle s’est retrouvée nue, il l’a poussée sur le lit et s’est jeté sur ses seins qu’il a sucés et mordillés longuement, les pétrissant de ses mains fébriles. Elle s’est rappelée ses regards furtifs sur la plage, les années précédentes, quand elle bronzait ’top less’. Regards d’un adolescent qui l’avait vaguement émue. Et maintenant ses mains d’homme qui la caressaient avec audace et gourmandise, son menton râpeux dans son cou et sa langue qui virevolte sous ses oreilles. Sa serviette est tombée et son sexe brûlant frotte contre ses cuisses. Elle lance la main vers la tige de chair dure et douce qu’elle recueille dans sa main. Il gémit et se retourne sur le dos, respirant profondément, les yeux fermés.    Doucement, en guettant sur son visage les signes du plaisir, elle le branle. Il se crispe, se détend. Son plaisir monte. Elle est ravie de le voir ainsi abandonné, lui si conquérant quelques secondes auparavant. Elle s’émerveille de la grosseur de son sexe, une tige magnifique couronnée d’un gland cramoisi et brillant. Il se redresse sur son séant et la regarde avec une imploration muette. Elle sourit. Soudain il lui caresse les cheveux. Puis sa main se referme sur sa nuque et pousse son visage vers son sexe. Si jeune et déjà macho ! Elle obtempère à son caprice d’enfant gâté et l’accueille dans sa bouche. Son sexe glisse jusqu’à sa gorge, sa mâchoire va presque se décrocher, et son nez frotte sur ses poils pubiens encore humides de la douche. Il râle. Il est heureux. Elle le suce. elle suce le fils de sa meilleure amie, un jeune homme de dix-huit ans plein de santé. Elle le suce, longuement, surprise du plaisir qu’elle ressent à le sentir en elle, chaud et vibrant, à la merci des ondulations de sa langue qu’elle enroule autour de sa tige de chair. Une bonne pipe. Cela fait longtemps qu’elle n’a fait à personne une bonne pipe. Elle se met en mouvement , montant et descendant sur sa bite tendue, griffant ses cuisses et ses fesses alors qu’il s’abandonne à la caresse qu’elle lui prodigue. chacun de ses gémissements se répercute en elle en frisson de luxure, au fur et à mesure que son ventre à elle se tord de désir et que grandit le sentiment de vide, entre ses cuisses serrées.    - Arrête, ne me fait pas jouir. Je veux te baiser !    Elle s’est relevée d’un coup, le regard outré. Ce gamin est un pur macho ! Dans son regard, une trace de peur. Peut-être sent-il qu’il est allé trop loin avec ses mots. Elle le regarde avec une sévérité qui fond de minute en minute. Il sent qu’il reprend la main. son assurance revient et il lui adresse un sourire angélique en guise d’excuse.    Elle monte à califourchon sur lui, accroupie de part et d’autre de sa taille, et pointe son sexe contre sa vulve humide. Elle fait passer son gland dans les plis, le fait buter contre son clitoris exacerbé, le place contre son entrée brûlante, et descend d’un coup. La douleur de la pénétration est délicieuse. Il est en elle, énorme et brûlant, d’une dureté incroyable. Doucement elle se balance, le savourant au fond de son vagin, les os de leurs bassins pressés l’un contre l’autre. Elle l’embrasse avec sauvagerie, violant sa bouche de sa langue, pinçant ses tétons. Lui pétrit ses fesses, effleurant son anus d’un doigt fureteur.    Elle jouit comme ça, empalée sur cette jeune bite qui la fouille et la bouleverse jusqu’au fond, butant contre sa matrice. L’orgasme lui noue le ventre douloureusement jusqu’à ce qu’elle le libère en coulissant jusqu’au bout sur ce pieu de chair qu’il lui donne à coup de reins, pris lui aussi dans les spasmes de l’orgasme. Ils crient ensemble, comme un sanglot et un éclat de rire, libérés.    Quand elle s’effondre sur sa poitrine, elle serre son vagin pour le sentir en lui, encore dur, qui va et vient, lubrifié par son sperme. L’oreiller sent la lavande. Le ciel par la fenêtre est bleu et magnifique, comme elle ne l’a jamais vu.
    Il venait d’avoir dix-huit ans     ?a le rendait presque insolent de certitude    Et pendant qu’il se rhabillait    Déjà vaincue, je retrouvais ma solitude    J’aurais voulu le retenir    Pourtant je l’ai laissé partir    Sans faire un geste    Elle le regarde se rhabiller. Il explique : ’Paul m’a prêté sa moto, leur campement est à dix kilomètres dans la garrigue. J’y arriverai avant la nuit.    Il est revenu s’asseoir au bord du lit, l’a embrassée timidement sur la joue. Elle était redevenue l’amie de sa mère. Il lui a dit : ’C’était pas si mal’, avec la candeur infernale de sa jeunesse.    J’ai mis de l’ordre à mes cheveux    Un peu plus de noir sur mes yeux    Par habitude    J’avais oublié simplement    Que j’avais deux fois dix-huit ans    Elle s’est rhabillée, s’est remaquillée, s’est coiffée devant le miroir de la salle de main où flottait encore l’odeur du gel douche sportif qu’il employait. Son maquillage était ravagé, mais pas son sourire.     En remettant la clé à l’accueil, elle a regardé franchement la restauratrice, qui a souri sans rien dire.    - Nous viendrons à huit demain soir, pour la paella.    - C’est entendu Madame, comme chaque année !’    La vieille méhari enroule les virages de la route côtière. Le soleil ne sera pas couché avant longtemps. Les cigales dans leur folie font retentir la garrigue de leurs tribulations.
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