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Domination à l'agence immobilière

Chapitre 2

2 - Douleur et humiliation en prime

SM / Fétichisme
Le lendemain matin, mardi donc, Aurélie était radieuse, pâle et les les traits tirés, mais inexplicablement détendue et souriante. Tous à l’agence, hormis Erwan, étaient incrédules et se posaient des questions. Où était passée leur chef autoritaire, colérique, impatiente, sardonique ? Ce n’était plus la même femme. Peut-être avait-elle enfin rencontré l’amour ? Les suppositions allaient bon train.
Dans le courant de la matinée, Erwan reçu le courriel suivant :
« Mon cher Erwan. Jusqu’ici je m’étais trompée sur moi-même, me voyant comme une femme forte, sans faille, très exigeante avec elle-même et avec les autres, détestant ou méprisant les hommes. Et pour cause, inconsciemment je m’assimilais à eux et me sentais en concurrence avec eux. Aucun n’avait su m’aimer et fendre l’armure que je m’étais fabriquée pour me protéger. Seules les femmes, à condition qu’elles me soient soumises, pouvaient m’apporter un peu de plaisir.
Mais toi, hier, sans vraiment t’en rendre compte, tu m’as révélé ma véritable personnalité. Au-delà des limites de la douleur et de l’humiliation, tu m’as fait entrer sur le territoire infini du plaisir et de la compassion envers moi-même. Mais je sais combien cette nouvelle Aurélie est fragile et a besoin de toi. Elle ne pourra vivre et s’épanouir que si tu la soutiens et la guides à travers les épreuves que je te demande à genoux de continuer à m’infliger, pour me reconstruire différemment. Aurélie. »
La peur, la haine, le désir de vengeance d’Erwan s’évanouissaient comme par enchantement. Il avait enfin la clé lui permettant d’ouvrir la porte secrète et intime de sa patronne. Il n’avait plus rien à craindre d’elle, c’était lui le maître et elle-même qui le suppliait de le rester. Un sentiment de soulagement et de fierté l’envahissait.
Le vendredi soir suivant, ils renouvelèrent la séance de flagellation, toujours dans le bureau d’Aurélie. Mais, cette fois, c’était elle qui était demandeuse. Toute la semaine elle avait espéré ce moment avec impatience et, dès le matin du jour fatidique, elle ne tenait plus en place, mouillant déjà en pensant à ce qui l’attendait. Elle alla même aux toilettes pour se masturber et ainsi faire baisser la tension.
À dix-neuf heures trente, Erwan entra avec autorité dans le bureau d’Aurélie et referma la porte à clé derrière lui. Ne portant aucun sous-vêtement, la belle se déshabilla en un clin d’œil et ne conserva que ses chaussures à semelles compensées qui lui permettaient de se hisser à la bonne hauteur, une fois penchée au-dessus du bureau. Elle tremblait d’excitation.
Erwan prit son temps. D’abord il lui intima l’ordre de lécher la cravache sur toute sa longueur. L’odeur animale et forte du cuir la rendait folle. Elle savait, en outre, qu’avec la salive, l’instrument serait plus lourd et plus rigide. Les coups n’en deviendraient que plus cinglants.
Aurélie se pencha docilement au-dessus du bureau, les jambes écartées. Erwan sortit de sa poche droite deux pinces reliées entre elles par une chaînette, qu’il fixa au bout de chaque sein, pendant au-dessus du vide. Pour alourdir le poids, il accrocha même la clé du bureau à la chaînette. Enfin, il extrait de son autre poche un gros plug anal qu’il lubrifia avec sa salive avant de le lui enfoncer doucement dans l’anus.
Ainsi préparée, il la contempla longuement, jouissant du spectacle. Avant de frapper, il lui caressa le cou, le dos, les hanches et les fesses avec la cravache. La douceur froide de l’objet encore humide la fit tressaillir puis frissonner. Elle n’en pouvait plus d’attendre et sentait déjà la chaleur monter en elle.
Erwan entra en action, avec méthode et détermination mais sans colère. Il connaissait à présent les points les plus sensibles du postérieur qui s’offrait à lui. Au début, il les évita avec soin. À chaque impact, la chaînette et la clé se balançaient entre les deux tétons, les tirants vers le bas, et suscitaient les gémissements d’Aurélie. Elle découvrait cette nouvelle sensation de brûlure sur ses mamelons, qui ne ferait que s’accentuer au gré des mouvements de son corps soumis à la cravache.
Très vite elle mouilla, des perles de cyprine brillèrent au bout des poils de son sexe, comme une rose matinale sur l’herbe d’un pré. Erwan frappait aléatoirement toutes les parties du cul de sa patronne qui, ainsi, ne pouvait pas anticiper le futur endroit douloureux. Il cinglait de temps en temps le plug qui sous le choc entrait plus profondément dans l’anus.

Parfois, il s’arrêtait quelques instants pour casser le rythme et créer chez elle une frustration pénible qui ne trouvait son remède que dans la reprise du châtiment. Les lanières zébrant sa vulve arrachaient à la femme soumise des cris perçants qui enchantaient les oreilles de son maître.
Aurélie connut encore de multiples orgasmes ce soir-là. Outre les pinces qui lui brûlaient les seins et le plug qui dilatait son rectum, les coups de cravache, que lui assénait Erwan et qui lui lacéraient la peau, provoquaient la rupture de toutes ses barrières mentales et morales pour l’entraîner dans le tourbillon vertigineux du plaisir et de l’extase. Elle avait la merveilleuse sensation de n’être qu’un objet, de ne plus s’appartenir, comme étrangère à elle-même. Plus de pudeur, de fierté, d’image de soi à préserver. Plus rien, si ce n’était ce corps qui, en souffrant, la faisait tellement jouir. Elle se découvrait masochiste, soumise, et en était totalement heureuse.
Son jus n’en finissait pas de couler le long de ses cuisses et de ses mollets, jusqu’à ses chaussures. Sa chatte, grande ouverte et bouillonnante, pulsait à un rythme effréné. Que c’était bon d’être juste une femelle ! Ni plus ni moins qu’une chienne à la merci de son mâle !
Erwan, de son côté, n’arrêtait pas de bander. Mais il avait compris que, s’il cédait à sa pulsion et prenait physiquement cette femme, tout son pouvoir sur elle disparaîtrait et l’interdépendance des sexes reprendrait ses droits, à son détriment. Aurélie aurait à son tour une emprise sur lui. Il avait donc pris le parti d’asseoir définitivement son autorité sur elle en la privant de relations sexuelles avec lui.
Il décida également que les séances de flagellation devaientt être pour elle une récompense et non un dû. Il lui faudrait dorénavant gagner ses instants de jouissance. Les obtenir en s’humiliant toujours plus et à tout instant. Il était exclu qu’elle puisse lui imposer quoi que ce soit et c’est lui qui fixerait en totalité et en permanence les règles de leur jeu. Il institua donc un certain modus vivendi avec elle, qu’elle accepta sans réserve, heureuse de consolider sa nouvelle personnalité de femme obéissante, dominée, et satisfaite de l’être.
Ainsi, tous les vendredis soir, hormis pendant les périodes des règles de la jeune femme, était programmée une séance dont le flagellation constituait l’épisode central. Mais le nombre de coups de cravache était dorénavant variable et dépendait du comportement de la chef d’agence durant la semaine. Tout comme la rémunération des agents immobiliers repose sur un salaire fixe complété de parts de commission gagnée par l’agence, Erwan octroyait à sa patronne un fixe de vingt coups de cravache, dont cinq sur le sexe. À cela s’ajoutait un nombre de coups dépendant des signes de soumission qu’elle avait manifestés tout au long de la semaine, à l’agence ou en dehors.
Selon le barème établi, le port d’un plug anal au cours d’une journée lui donnait droit à un coup de cravache supplémentaire. L’introduction dans le vagin, pendant au moins trois heures, d’un œuf vibrant télécommandé à distance par Erwan, octroyait un coup de cravache, tout comme trois tours du bureau de son collaborateur, effectués nue et à quatre pattes. Pour une masturbation accompagnée d’orgasme dans les toilettes de l’agence et envoi d’une vidéo à Erwan, pour preuve, c’était deux coups supplémentaires. Pour montrer sa chatte à un client, le tarif atteignait cinq coups. Le maximum de dix était réservé à une fellation à un client.
Ce pacte rendait folle Aurélie. Désireuse de subir toujours plus la loi de la cravache, elle multipliait les occasions de gagner des "points supplémentaires". Il lui arrivait parfois de tripler son "fixe" et de recevoir, lors de la séance suivante, soixante coups qui lui mordaient le postérieur mais la laissaient secouée d’orgasmes incroyables même si son cul, brûlant et tuméfié, lui interdisait de s’asseoir pendant tout le week-end.
Erwan connaissait de mieux en mieux son corps et ses réactions. Il savait parfaitement alterner les points d’impact, la puissance et le rythme des coups pour obtenir un maximum d’efficacité. Il avait remarqué qu’il fallait laisser suffisamment de temps entre deux frappes pour que la première puisse produire tous ses effets avant d’en asséner une deuxième. En général, il comptait une trentaine de secondes entre chaque. Parfois, cependant, il modifiait ce rythme, l’accélérant ou le ralentissant, au gré des réactions d’Aurélie. De même, il concentrait, à différents moments de la séance, quelques coups sur le sexe, ce qui déclenchait chez elle des cris aigus. C’était l’apothéose du plaisir dans la souffrance, au point qu’une fois, même, elle s’évanouit tant l’intensité des sensations était extrême.
Les semaines passaient et les séances étaient devenues une drogue pour la responsable d’agence. Elle attendait sa "dose" avec une impatience douloureuse, craignant toujours qu’un impondérable vienne remettre en question ce rituel. Pour Erwan, c’était à chaque fois l’occasion de s’assurer qu’il exerçait encore un pouvoir total sur elle.
Presque toutes les drogues, cependant, produisent un phénomène d’accoutumance qui rend nécessaire l’augmentation progressive de la dose à chaque prise. C’est ce qui arriva à Aurélie. Elle avait multiplié les actes de soumission pour gagner des points supplémentaires et ainsi accroître l’intensité et la durée des séances. Pourtant, peu à peu, la jeune femme s’habituait à la douleur et les orgasmes devenaient moins fréquents et moins forts qu’au début. Un signe, que ne remarqua pas Erwan, alerta la chef d’agence. Au cours de la dernière séance, au pic de l’orgasme, elle s’était écriée:
  - Baise-moi ! Je t’en conjure, baise-moi !
Durant le week-end elle se sentit mal à l’aise. Pourquoi avait-elle laissé échapper cette supplique ? Jusqu’ici, elle ne considérait Erwan que comme le moyen d’atteindre le plaisir grâce à la souffrance et à l’humiliation. Il était la main qui tenait la cravache et distribuait les coups. Les manifestations de soumission qu’il exigeait n’étaient pour elle que la voie à emprunter pour augmenter l’intensité du plaisir.
D’ailleurs, à aucun moment, il ne l’avait touchée sexuellement : ni baiser, ni caresse, et encore moins pénétration. Tous les contacts avec son corps se faisaient par l’intermédiaire d’objets. Même si elle s’était rendue compte qu’il bandait lorsqu’elle jouissait, elle avait très bien compris qu’il ne voulait pas déplacer leur relation sur le terrain sexuel.
Maintenant il manquait quelque chose à Aurélie. Elle avait franchi un cap. La douleur et l’humiliation ne lui suffisaient plus pour trouver le plaisir. Elle avait besoin d’être reconnue en tant que femme à part entière. Or, Erwan n’avait qu’une idée en tête, la maintenir dans la soumission par peur du retour de la directrice d’agence implacable et cruelle. Il ne s’intéressait pas à elle en tant que personne, à cette nouvelle femme qu’elle sentait être devenue à travers ces semaines d’épreuves.
Les automatismes d’obéissance acquis avaient fait d’elle une femme docile, prête à se donner complètement à celui qui saurait la prendre et la respecter. Erwan n’était pas cet homme, il la craignait encore et la méprisait en tant qu’être sexuel. Ni ses seins, pourtant magnifiques, ni sa chatte pulpeuse, ni la jolie fleur rose de son cul ne suscitaient suffisamment son désir. Il ne voulait pas d’elle. Elle en souffrait, parce que, finalement, elle était en train d’en tomber amoureuse.
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