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Don Juan féminin

Chapitre 3

Infirmière improvisée

Lesbienne
Le lit était pourtant suffisamment large, mais elle se contenta de rester au même endroit à côté de la jeune femme allongée. Cette proximité la contraignit à se contorsionner ce qui fit rire Morgane. Ce qui eut pour effet d’accroître le rougissement de ses joues. Plus elle essayait de se dépêcher et plus le tissu semblait refuser de bouger. Elle finit par tomber sur le dos avant de parvenir à retirer ce vêtement récalcitrant. Elle se sentait ridicule se demandant pourquoi elle avait accepté ce genre de chose. Elle ne se reconnaissait pas et pourtant, malgré tout elle finit par trouver cela amusant.
— Ha ha ha ! Aïe ! Ouf ! J’ai trouvé cela très drôle. Je dois reconnaître que tu as de jolies jambes malgré ton a...— Ouais ! Soi-disant, tu as mal, ce qui ne t’empêche pas de te moquer de moi. Je vais peut-être... hein ? Mon quoi ?— Heu..., non rien
Le regard et le sourire de Morgane lui disaient le contraire, il était évident qu’elle avait failli parler de son âge. Gaëlle se dit que cette donzelle n’était plus du tout intimidée, elle la trouvait même décontractée malgré les grimaces qu’elle faisait de temps à autre. Elle répondit à son sourire avant de lui retirer le chemisier et le caraco, ce qui occasionna quelques grimaces supplémentaires. En agissant, elle avait fait en sorte de ne pas être trop brusque dans ses mouvements. Maintenant, elle avait une vue d’ensemble sur le corps de la jeune femme et les points de contact étaient bien visibles. Il y avait aussi des traces d’érosions cutanées et de griffures. Elle se dit que finalement, cela n’était pas trop difficile et qu’après tout cela n’était pas dérangeant comme situation. Elle affichait un visage sérieux en regardant jusqu’à ce qu’elle se rende compte que Morgane avait la poitrine nue. Elle sourit en se disant qu’une fois encore, elles étaient semblables. Ces deux seins en forme de poire aux aréoles bien dessinées aux tétines prononcées elle les connaissait. À nouveau, elle sentit la chaleur envahir ses joues.
— Hum ! Ne bouge pas, il faut que j’aille chercher quelque chose pour protéger ces griffures et ces érosions. Tu as bien réussi ton coup. J’imagine que si le recto est dans cet état, le verso doit être pas mal lui aussi.— Où veux-tu que j’aille ? Pourquoi souris-tu ?— Pour rien !— Ne sois pas menteuse, j’ai bien vu, tu faisais la sérieuse, concentrée et d’un coup tu as affiché un large sourire. Avec tes canines, j’ai eu l’impression de voir un vampire.— Ha ha ha ! Quelle idée bizarre ! Je vais devoir te sucer le sang puisque tu m’as démasquée. Non ! Je plaisante. J’ai simplement remarqué que tes mamelles sont identiques aux miennes.
Elle enjamba Morgane pour sortir de la pièce et se rendre dans la salle de bain y chercher ce dont elle avait besoin. Quelques minutes plus tard, elle revint s’installer sur le lit après y avoir déposé tout ce qu’elle venait de récupérer dans l’armoire à pharmacie.
— Je retire ce que j’ai commencé à te dire tout à l’heure. Je trouve que tu es bien foutue. Mais je suis jalouse.— Jalouse ? Et pourquoi ?— Tu vois mes nichons et je ne vois pas les tiens.— Jeune fille, dois-je te rappeler que je suis censée t’administrer des soins ? Tu es déjà parvenue à me faire retirer mon pantalon. Je ne suis pas...— Allez ! Qu’est-ce que cela peut faire ? Malgré tes vêtements, j’ai pu deviner un joli corps, en plus tu bouges bien.
Gaëlle se sentit rougir à nouveau, elle se dit que Morgane était beaucoup plus délurée que ce que son attitude pouvait laisser penser. Malgré tout, elle ne se sentit pas offusquée, se disant que les jeunes aujourd’hui abordaient la vie de manière différente. Après tout, elles étaient entre filles et elle n’y voyait aucun mal. Elle n’avait jamais été attirée par les femmes, ses rares expériences sexuelles s’étaient déroulées de manières très conventionnelles. C’était la première fois que ce genre de demande lui était faite. Elle était troublée, hésitante et pourtant elle se contenta de sourire à Morgane, puis elle entreprit de lui déshabiller le haut de son corps. Maintenant, comme demandé, elles étaient toutes les deux à égalité.
— Voilà ! Es-tu satisfaite ?
— Je le savais, tu ne portes pas de soutif. Je dois reconnaître que tu as raison, nos nénés sont identiques.— Bon ! Si la demoiselle est satisfaite, nous pourrions peut-être commencer à panser ces plaies.— Oui, bien sûr, je dois cependant rajouter quelque chose.— Tu m’étonnes, venant d’un moulin à parole comme toi ; de quoi s’agit-il cette fois ?— Je te trouve jolie— Arrête tes bêtises ! Bon ! Il est temps de m’occuper de tous ces bobos.
Gaëlle qui venait de prendre un ton sérieux ne put s’empêcher de sourire, le compliment inattendu lui avait fait plaisir. Elle commença par nettoyer tous les endroits où elle voyait des traces. Elle se rendit compte que de passer ses doigts sur ce corps l’avait fait frissonner.
— À mon avis, ce n’est pas la peine de mettre du sparadrap partout. Je ne voudrais pas te faire ressembler à une momie.— Tu as raison, je ne ressens pratiquement rien quand tu désinfectes les endroits éraflés. En laissant ces égratignures à l’air, la nature fera rapidement son travail.— Entendu, faisons cela, il faudrait que tu baisses un peu la ceinture de ta petite culotte sur ta hanche droite. Voilà, comme ça, parfait, ici tu vas avoir droit à un petit morceau de sparadrap pour éviter que l’élastique ne frotte dessus.
Morgane avait largement baissé le tissu. Ce déplacement laissa apparaître une bonne partie de la toison pubienne et montrant un joli ventre plat. Gaëlle se racla la gorge à plusieurs reprises puis toussa pour cacher son trouble. Elle aimait la courbe de cette hanche et s’étonnait de cette découverte.
— Qu’y a-t-il ?— Rien du tout, j’ai avalé de travers.— Tu es une mauvaise menteuse, dis-moi, qu’as-tu vu ?— Il n’y a rien, je te l’assure. Bon ! J’en ai fini avec tes petites écorchures. Je vais t’appliquer de la pommade.
Morgane la regardait l’air soupçonneux et Gaëlle ne put s’empêcher de rougir. De réagir comme une gamine, cela l’agaçait au plus haut point. Elle préféra cependant se taire et mettre un peu d’arnica sur une partie rouge juste sous le sein gauche. Elle faisait pénétrer la crème tout en faisant attention de ne pas réveiller la douleur. Au début, elle faisait en sorte de ne pas toucher à ce mamelon. Pourtant ses doigts semblaient comme attirés par un aimant.
— Arrête-moi si je te fais mal, je sais que l’antalgique a fait effet, je ne veux pas réveiller la douleur.— Non ma belle, tu as des doigts de fée. C’est même agréable maintenant. Tu es une excellente infirmière, je ne pouvais tomber en de meilleures mains. J’ai une petite douleur ici.
En apercevant le sourire de connivence de Morgane, à nouveau elle piqua un fard. Le doigt de la jeune femme pointait maintenant une zone rouge à l’intérieur de la cuisse gauche légèrement en dessous de l’entrejambe. Gaëlle l’avait vu faire un soleil et pourtant elle se demandait à quel moment l’intérieur de la cuisse avait été touché. Après avoir déposé un peu de crème sur la peau, elle commença à effectuer un massage pour faire pénétrer le produit dans la peau. Comme elle n’avait pas changé de place, cela imposait une torsion à sa main qui effleurait souvent le gousset du sous-vêtement.
— Aïe !
En même temps que le cri les jambes venaient de se refermer sur sa main, la coinçant et l’appuyant sur le tissu.
— Je suis désolée, je ne voulais pas te faire mal.
Confuse, elle regardait Morgane qui lui souriait à nouveau. Elle ne put s’empêcher de lui rendre son sourire.
— Oui, tu m’as fait un peu mal, vilaine. Pourtant je dois dire que ce contact n’est pas désagréable. Je ne savais pas qu’une fille pouvait être aussi douce.— Je pense que tu te méprends, je ne suis pas...— Moi non plus, il n’empêche que tu me fais sentir des choses.
Gaëlle la regardait d’un air étonné, pourtant il ne lui vint pas à l’idée de dégager sa main de l’entrejambe. Sa raison lui disait de mettre fin à cette situation et son corps l’incitait à persévérer. Sur le dos de la main, elle sentait la tiédeur de l’endroit, elle frissonna, elle se dit que son entrejambe devait être aussi chaud.
— Je sais que je ne devrais pas te le dire, mais je trouve tes doudounes très belles.— Arrête, tu dis des sottises, place-toi sur le ventre pour que j’aie la possibilité de te mettre de la pommade là où il en faut.
Morgane émit un petit rire en se mettant dans la position demandée.
— Tu triches, je ne peux plus te voir.— Oui, c’est ça ! En attendant, il faut terminer ce qui est commencé, nous n’allons pas y passer la nuit.
Gaëlle avait forcé sa voix pour paraître plus sévère, ce qui fit rire la jeune femme. D’un rapide coup d’œil, elle avait vu qu’il n’y avait qu’un seul endroit portant une trace. En partie dissimulée par l’élastique de la culotte la partie rouge était à peine visible. La localisation de la zone concernée l’incita à poser la question.
— Morgane, penses-tu que cela soit nécessaire ?— Pourquoi ? Oui, bien sûr, tout ce que tu as fait m’a vraiment soulagée.— Oui, c’est que je vais devoir abaisser ta culotte.— Bah ! Au point où nous en sommes, tu n’as qu’à la retirer. De la sorte, elle ne te gênera pas.
Sans plus y réfléchir, Gaëlle venait de prendre entre ses doigts l’élastique de la culotte pour la faire glisser le long des jambes. Morgane lui facilita la manœuvre en soulevant le bassin. Un mouvement qui offrit à son regard la partie charnue de la jeune femme. Cette vision eut pour effet de faire augmenter son rythme cardiaque et de ressentir de nouvelles sensations dans son corps. Cela avait été l’occasion d’apercevoir les lèvres brillantes et la partie qui avait été en contact avec le sol. Cela lui paraissait un peu étrange et décalé, mais elle aimait ce qu’elle voyait. Elle s’installa entre les jambes ce qui contraignit la jeune femme à les écarter. Cette nouvelle vue la fit sourire, elles étaient nues toutes les deux, quelques heures auparavant, elle n’aurait pas imaginé une seconde que ce genre de situation puisse advenir. Voir ce sexe luisant, d’une belle couleur rosée, lui confirmait que Morgane ressentait dans son ventre les mêmes choses qu’elle. Elle sourit à nouveau en pensant qu’elle n’avait pas besoin de se toucher pour savoir qu’elle aussi avait sa foufoune trempée.
— Hé ! Madame l’infirmière, tu m’as dit que tu ne voulais pas y passer la nuit. Alors que fais-tu ? Qu’attends-tu ? Mon coccyx nécessite quelques soins urgents.
Gaëlle sursauta en entendant cette voix qui la sortait de sa réflexion, elle frémit, puis émit un rire gêné tout en rougissant.
— Heu... je dois dire, rien. J’étais un peu songeuse, les choses me semblent aller un peu trop vite.— Ho ho ! Petite menteuse ! Tu regardais tout bonnement mon cul, ma chatte et mon petit trou.— Bon, d’accord ! Je le reconnais, j’admirais le paysage. C’est la première fois que je découvre ce côté d’une fille. Même dans un miroir on ne peut voir aussi bien. Oui, j’avoue, c’est beau, cela me plaît. Je pense que toi aussi tu apprécies, si j’en crois l’humidité de ta vulve.— Bla-bla-bla...
Les onomatopées prononcées par Morgane l’incitèrent à entrer en action. Elle déposa une petite quantité de pommade sur la partie rouge située à l’intérieur du sillon fessier. Le contact froid qui venait de faire frissonner la peau avait généré dans le même temps un petit gémissement. En commençant à faire pénétrer la crème, Gaëlle se prit à penser que ce petit cri n’était pas forcément provoqué par la douleur. Tout en faisant son massage, elle faisait attention à avoir les mains aussi légères que possible. Ces premiers contacts l’avaient fait rougir et elle faisait attention à ne pas élargir la zone. Elle voyait les fesses bouger sous ses mains et elle sentait une chaleur l’envahir. Morgane visiblement s’abandonnait entre ses mains et elle pouvait l’observer tout à loisir. La tête posée sur ses avant-bras la jeune femme semblait s’être assoupie. Au bout de quelques minutes, après s’être dit que la zone avait suffisamment été massée, sans réfléchir elle y remit de la crème. Morgane qui était silencieuse depuis un bon moment émit un long soupir. Gaëlle ne savait pourquoi, mais son instinct l’incita à transformer ce qui était un massage en caresses. Elle aimait ce qu’elle faisait et voir les deux lobes remuer au rythme de ses manipulations cela commençait à l’exciter. Elle ne pouvait plus en douter, les cuisses s’étaient encore un peu plus écartées. Ses doigts avaient entrepris la visite des lieux, passant du coccyx, par l’anus, le périnée, caressant les grandes lèvres, les petites lèvres et revenant au point de départ.
— Hum ! Tu es vraiment une bonne infirmière, je serais prête à faire d’autres acrobaties pour pouvoir continuer à bénéficier de tes soins.
Cela fit à Gaëlle l’effet d’une décharge électrique.
— Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je suis désolée.— Ha ha ha ! Ben moi je ne suis pas désolée, bien au contraire. J’ai adoré que tu t’occupes de moi. Je n’ai plus mal du tout. Je suis certaine que l’arnica m’évitera d’être trop marquée. Oui, dans quelques jours il n’y aura plus aucune trace.
Tout en parlant, la jeune femme venait de faire volte-face, s’était redressée puis s’était mise à genoux devant Gaëlle. En souriant, elle lui avait pris les mains tout en la regardant de haut en bas. Sentir ce regard sur elle l’intimidait et la faisait rougir.
— Pourquoi rougis-tu Gaëlle ? Tu es mignonne, tu as de belles courbes, tes seins sont bien dessinés et je vois que ce que tu m’as fait ne t’a pas déplu. Tes tétines pointent bien et en plus j’aperçois une goutte de rosée juste là. Tu avais raison quand tu disais que cette journée était surprenante. Je ne regrette pas d’avoir été un tantinet mal élevée avec toi.
Pour accentuer ses paroles, elle les avait accompagnées d’un coup de menton pour bien préciser ce dont elle parlait.
— Heu..., merci, mais cela me gêne. Ce n’est vraiment pas dans mes habitudes. Je suis hétéro, jusqu’à aujourd’hui je n’ai connu que des hommes. Je reconnais qu’ils n’ont pas été nombreux, je dois être trop exigeante. Pour ce qui est de la journée, nous ne pouvons qu’être d’accord. Je ne pense pas que tu sois mal élevée, seulement un peu directe.
Elle répondit au sourire de Morgane qui lui tenait fermement les mains comme pour l’inciter à rester sur le lit.
— As-tu changé d’avis à propos de l’hébergement pour cette nuit ?— Pourquoi me demandes-tu ça ? Non bien sûr, je n’ai qu’une parole. Je tiens toujours mes engagements, même si quelquefois cela m’a joué de mauvais tours.— Ah ! Bien, mais je ne veux pas que tu dormes sur le canapé, nous partagerons ta chambre. Je te promets d’être bien sage. Tu devras simplement me prêter un pyjama.
Gaëlle devint écarlate au moment de répondre.
— C’est que je n’ai pas ce genre de vêtement, nous pourrions peut-être...— Écoute ! Je suis nue, tu es nue, ce n’est donc pas une découverte. Au pire, il suffira de mettre le traversin entre nous si tu crains qu’il y ait un débordement.— Je n’ai que des coussins.— Nous ferons sans. Je ne sais pas pour toi, mais j’ai une sérieuse fringale. Mais auparavant, j’aimerais faire un brin de toilette, je n’ai pas envie que ma minette sente la marée. De plus, je n’aime pas trop l’odeur de cette pommade même si elle est efficace.
En riant, elle venait de lui lâcher les mains. Cette fille avait le don de la surprendre, rien ne semblait pouvoir la perturber. De la voir partir en courant vers la salle de bain la fit rire. Elle avait la sensation que cette situation l’incitait à découvrir une partie d’elle même. Pourquoi ne fut elle pas surprise d’entendre Morgane chanter sous la douche ? Elle se dit qu’il serait bon qu’elle aussi aille faire quelques ablutions. Elle rit en repensant à ce qu’avait dit Morgane à propos de l’odeur, elle se dit qu’elle aurait plutôt utilisé le mot crevette. En mettant le pied sur le sol, la vision du dessus de lit froissé la fit sourire. Habituellement, ce genre de chose l’aurait agacé, elle se serait dépêchée de tout remettre en place, elle n’en fit rien, elle avait envie de rejoindre la jeune femme.
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