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Don Juan féminin

Chapitre 4

Dormir dans un même lit

Lesbienne
En pénétrant dans la pièce, Gaëlle sourit en découvrant le spectacle qui s’offrait à son regard. Elle était sous le charme, la voir se laver, onduler sous les jets d’eau et chanter la comblait d’aise. Appuyée sur le chambranle de la porte, elle observait la jeune femme encore inconnue quelques heures plus tôt. Elle la trouvait magnifique, elle rougit à cette pensée, auparavant elle n’aurait pas cru un instant que cela soit possible. Oui, elle la trouvait belle et attachante. Il s’était passé plusieurs minutes avant que Morgane ne réalise qu’elle était dans la pièce et l’observait.
— Ha ha ha ! Petite coquine ! Tu me reluques en douce !— Excuse-moi, je n’ai pu résister au plaisir de ce joli spectacle que tu m’offrais. Je te trouve très mignonne.
Comme prise en faute Gaëlle venait de rougir.
— Ha ha ha ! J’adore te voir rougir de la sorte. Je ne suis que mignonne donc.— Non, non, je te trouve belle. De jolis seins, une belle croupe, des jambes magnifiques, sans oublier cette jolie foufoune.
En parlant, Gaëlle se sentit devenir écarlate, elle avait les joues en feu, son cœur battait plus vite, elle ne se reconnaissait pas. Comment pouvait-elle prononcer de telles choses ?
— Hou ! Hé bien, dis donc, cela fait plaisir à entendre ma jolie. J’en ai tout autant à ton service. Je te trouve craquante avec tes seins en poire, tes hanches, ton ventre, ton joli minou derrière son pelage doré comme les blés. J’ai hâte d’explorer tous ces trésors. Rejoins-moi sous la douche, je me ferais un plaisir de te frotter le dos.— Non !
Comme prise de panique, Gaëlle venait de lui tourner le dos et de sortir précipitamment de la pièce. Elle ne savait pourquoi elle s’était enfuie, des sentiments contradictoires l’assaillaient, l’envie, la peur, la honte, le plaisir. Et maintenant, elle se trouvait dans sa cuisine, ne sachant que faire, après avoir laissé passer dix minutes elle se décida à remonter à l’étage. « Je dois me laver, je vais prendre une douche fraîche, cela me détendra peut-être. » Ce ne fut qu’une fois qu’elle fut douchée et rhabillée qu’elle se sentit à nouveau prête à affronter la jeune femme. Il était temps de redescendre et d’aller dans la cuisine pour préparer le repas. En pénétrant dans la pièce, elle sourit en y découvrant Morgane affairée devant la table. De voir que la jeune femme était elle aussi habillée, elle se sentit détendue. En répondant au sourire, elle se dit que sa réaction avait peut-être été disproportionnée, mais elle se garda bien d’en parler. Elles recommencèrent à discuter de choses et d’autres, se faisant de temps à autre des confidences. Gaëlle apprit ainsi que Morgane n’était employée comme secrétaire que depuis quelques mois et que pour diverses raisons son emploi ne l’enchantait guère.
Le repas s’était déroulé dans de bonnes conditions et elles avaient rejoint la chambre pour dormir. Gaëlle en souriant avait écouté la jeune femme qui lui paraissait en excellente forme. Elle se disait qu’elle semblait ne pas souffrir de la chute, ayant même l’impression que cela s’était produit dans une autre vie. Lui ayant posé la question, elle lui confirma qu’elle allait bien, que les douleurs avaient complètement disparu. Si elle n’avait pas vu et touché du doigt les traces, elle aurait pu en douter. Au moment de se coucher, en rougissant (elle s’en voulait de réagir de la sorte), elle rappela à la jeune femme ses habitudes. Après avoir ri, Morgane réussit à la rassurer lui assurant qu’elles dormiraient sagement comme deux sœurs. En riant, elle avait marqué la frontière les séparant avec un coussin placé entre elles. Bien que fatiguée par cette journée, Gaëlle avait eu beaucoup de mal pour trouver le sommeil. Peut-être était-ce dû au fait que Morgane lui ait tourné le dos, paraissant s’être endormie immédiatement. Cette difficulté à s’endormir était-elle provoquée par cette attente d’un geste qui ne venait pas ? Elle se sentait déstabilisée et indécise, elle s’en voulait d’avoir cette habitude de dormir nue. Quand elles s’étaient glissées sous les draps, elle n’avait pu s’empêcher d’admirer le corps de Morgane. Elle finit pourtant par se laisser aller dans les bras de Morphée. Dès qu’elle lâcha prise, elle fut entraînée dans un rêve érotique au début. Les images qu’elle voyait semblaient reprendre les évènements de la journée. À une petite différence près, ses gestes étaient beaucoup plus directs et sa blessée nettement plus réceptive aux soins qu’elle lui prodiguait. C’était comme si quelqu’un avait placé une caméra lui permettant de la voir agir. Elle se voyait souriante et complice. Ce déshabillage qui lui avait paru difficile et dérangeant, elle le trouvait érotique et le sourire de sa partenaire le lui confirmait. Dans son rêve, elle avait l’impression de voir un film où les acteurs prenaient plaisir à cet échange impromptu. La caméra approchait du corps en montrant les détails, puis refaisait un plan large et Gaëlle savait que le plaisir était bien présent. Elle savait que la jouissance était proche, tant pour elle que pour celle qui recevait ses soins. Elle n’hésitait pas une seconde, ses mains, ses doigts furetaient partout. Caressant les seins, passant dans le sillon fessier, titillant l’anus. Elle prenait plaisir à la vision de ces frémissements qu’elle provoquait. Pour ensuite aller toucher les lèvres entrouvertes d’un sexe déjà bien humide. Ensuite, elle se voyait partir à la recherche du petit bouton et l’agacer du bout de la langue. Cette dernière caresse venait de déclencher un brusque mouvement du bassin qui projeta la vulve au contact de ses lèvres. Elle s’entendit gémir de plaisir et ressentir les spasmes de cette jouissance qui déferlaient en elle. La spectatrice qu’elle était se vit jouir en même temps que Morgane. Elles étaient maintenant toutes deux épuisées par un plaisir qu’elle n’avait jamais connu, Gaëlle se sentait heureuse.
— Gaëlle...
Elle se sentait épuisée et s’abandonnait à l’envie de dormir qui à nouveau l’envahissait. Elle se sentait bien et heureuse, il lui fallut un peu de temps pour émerger et prendre conscience de la main appuyé sur son épaule. C’était Morgane qui doucement lui faisait bouger l’épaule en chuchotant dans l’oreille.
Gaëlle... ça va ? Tu as crié, tu m’as fait peur vilaine.
Dans l’obscurité de la pièce, elle ne pouvait voir la jeune femme avec qui elle partageait la couche. Contrairement à ce qu’elle disait, elle ne sentait pas l’inquiétude dans la voix. Gaëlle se rendit compte qu’elle avait encore sa main sur son sexe et qu’elle était trempée. Elle venait de rêver et la situation avait été vraiment torride.
— Pardon Morgane, je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai rêvé, je ne savais pas que je parlais en dormant. Je sais que quelques fois dans la journée je soliloque, mais en dormant je ne pense pas que cela me soit déjà arrivé.— Ha ha ha ! Je me doute bien que ce n’était pas un cauchemar. Tu as joui très fort, petite cochonne. Ce n’est pas du tout gentil, tu te fais du bien pendant que je me morfonds dans mon coin.
Toujours en position fœtale, Gaëlle sentit que la main de Morgane appuyait pour qu’elle se mette sur le dos. Elle la sentait très proche, sa respiration effleurant son visage lui indiquait ce qui allait se passer. Le contact avec ses lèvres la fit frissonner, mais elle ne résista pas et ne se refusa pas. Elle se sentait bien, elle s’abandonna au baiser de la jeune femme. Cette dernière tout en l’embrassant venait de retirer le drap qui faisait obstacle. Sentir le léger courant d’air qui s’était produit la fit frissonner. Son corps réagit comme s’il venait d’être traversé par un courant électrique quand Morgane plaqua le sien contre elle. Sentir la douceur et la chaleur de cette peau fit tomber toutes les barrières, elle s’abandonna. Tout en l’embrassant, Morgane lui caressait les seins, pendant qu’une jambe autoritaire s’était placée entre ses jambes appuyait sur son sexe. Ensuite, elle sentit la pression d’un pubis contre le sien, l’absence de lumière supprimait ce qui aurait pu la gêner ou l’intimider. Surprise par cet assaut inattendu, elle avait gardé les bras le long du corps, malgré tout elle se sentait bien. Elle aimait se sentir caressée, cela comblait un vide ignoré pendant longtemps. Au bout de quelques instants, Gaëlle finit par placer ses mains sur ce corps ondulant sur le sien. Morgane tout en l’embrassant plus fougueusement émit un petit grognement et accentua ses caresses sur les deux mamelons. Au fur et à mesure que Gaëlle s’enhardissait, son amante réagissait prenant possession d’elle. Quand sa bouche fut libérée, Gaëlle prit conscience que la jeune femme sous son apparente timidité était du genre volontaire et peut-être une amante dominatrice ?
— Ouf ! J’ai pensé que tu allais aspirer jusqu’à mon dernier souffle. J’ai pourtant beaucoup aimé ton baiser.
Gaëlle aurait aimé pouvoir essuyer la salive répandue autour de ses lèvres. Morgane qui lui immobilisait les mains lui mordilla le téton gauche avant de répondre.
— Hum ! Moi aussi, j’ai aimé t’embrasser, mais dans le noir, je me sens frustrée. J’ai le goût, l’odorat et le toucher, pourtant je suis insatisfaite, je suis obligée de deviner et d’imaginer. Comme je te sens détendue et que tu sembles apprécier, j’aimerais que nous allumions les lampes. Je veux pouvoir te contempler et découvrir tous les petits secrets que tu me caches encore.
Elle avait écouté Morgane, elle la sentait au-dessus la surplombant. Elle n’essayait pas de se dégager de l’emprise. Elle acquiesça d’un mouvement de tête avant d’éclater de rire.
— Pourquoi ris-tu ? Te moques-tu de moi vilaine ?— Non, non, pas du tout, je viens seulement de te dire oui en bougeant ma tête. J’ai ri parce que je me suis rendu compte que tu ne peux me voir. Il te suffit de presser l’interrupteur à droite de la tête du lit pour activer l’éclairage principal.
La luminosité lui avait fait refermer les yeux pendant quelques secondes juste le temps de s’y habituer. Morgane, assise sur son ventre, avait repris sa position, elle lui souriait tout en épiant ses réactions.
— Hum ! J’aime tes cheveux mi-longs, leur ondulation, leur couleur. Ils se marient bien avec tes yeux noisette. Cela te donne un petit air sauvage. Je te trouve belle.— Merci, c’est gentil, je n’aime pas qu’ils soient trop longs. Un air sauvage ? Je n’ai pas le sentiment de t’effrayer, bien au contraire. Tu es un amour, mais je ne suis pas belle.
Morgane tout en parlant avait fait en sorte que les jambes de Gaëlle s’ouvrent suffisamment pour qu’elle puisse frotter son sexe sur le sien. Le mouvement faisait monter et descendre ses seins.
— Oui, c’est bien ce que je dis, je ne te fais pas peur. Je dois dire que de te voir bouger ainsi me plaît. J’aime beaucoup voir tes seins remuer de cette manière.— Et moi j’ai envie que tu me dévores mon minou.
Avant qu’elle n’ait eu le temps d’esquisser un geste, Morgane s’était avancée pour lui appliquer son sexe sur la bouche. Elle qui n’avait jamais accepté de faire une fellation aux rares hommes ayant croisé son chemin était maintenant face à ce sexe féminin. Elle eut le temps pendant quelques secondes d’en découvrir les détails. Une main autoritaire l’attira vers cette grotte déjà bien luisante du plaisir naissant. Gaëlle se laissait conduire, elle commença par en découvrir les odeurs, ensuite vint le goût. C’était une situation nouvelle. Pourtant, à aucun moment elle ne ressentit de la répulsion. Elle n’esquissa pas le moindre mouvement de recul. Elle sentait son cœur battre, elle se sentait vivre et elle aimait ça. Maintenant avec sa langue elle visitait ce sexe inconnu qui pourtant était presque identique au sien. Après avoir soigneusement léché les poils imprégnés de cyprine qui bordaient la grotte. Sa langue s’intéressa aux lèvres avant d’aller chercher le clitoris sous son capuchon. Les mouvements de bassin de Morgane étaient accompagnés de petits cris qui lui indiquaient que le plaisir était présent.
— Oui, mange-moi ! Dévore-moi, c’est bon, j’adore, continu.
Morgane lui ayant libéré les mains Gaëlle entreprit de caresser les fesses de sa partenaire tout en la suçant. Les doigts s’étaient insérés dans le sillon fessier pour titiller l’anus. Ce fut la conjugaison des caresses sur les fesses, de la pression sur l’anus et le mordillement du clitoris bien érigé qui déclencha la jouissance. La jeune femme venait de plaquer la tête de Gaëlle sur son sexe en criant de plaisir. Pendant quelques secondes, elle eut l’impression qu’elle allait périr étouffée par ce flot. Il y avait tellement de cyprine qui s’échappait de ce sexe. Elle s’étonnait elle-même, elle avait pris beaucoup de plaisir en suçant ce liquide goûteux. Morgane venait de se laisser choir sur le côté en soupirant.
— Mon dieu que c’était bon. C’est la première fois que je jouis autant. Je n’ai pas eu beaucoup de petits copains, mais avec leur machin ils ne m’ont pas..., oui, j’ai cru que mon cœur explosait. Merci ma belle, avec ta langue... ouf !... Je suis morte... lessivée. Tu es adorable, je t’aime.
Gaëlle allongée sur le dos regardait Morgane en souriant, elle se disait qu’une fois encore il y avait énormément de ressemblances entre elles malgré la différence d’âge. Elle se sentait détendue et confiante malgré que Morgane ait un peu profité de la situation. Elle émit un petit rire en songeant à ce qui petit à petit l’avait conduite à se retrouver nue dans un lit avec une jeune femme vingt ans plus jeune qu’elle.
— Je peux connaître la raison de cette hilarité ? Est-ce parce que je viens de te dire que je t’aime ?— Ha ha ha ! Pas tout à fait, j’ai ri simplement du fait que nous avons vécu des situations et des expériences similaires. Maintenant, je ne crois pas du tout que tu m’aimes, hier tu ne me connaissais pas.— Hi hi ! Ce doit être ça le coup de foudre. Tu es belle, tu me plais et tu m’as fait grimper aux rideaux avec ta petite langue rose.
Morgane qui s’était redressée pour l’embrasser langoureusement. Puis en riant repoussa Gaëlle qui se laissa choir sur les coussins.
— Je suis ravie de constater que ma mouille a bon goût. Je m’explique beaucoup mieux que tu aies mis autant de cœur à l’ouvrage. Hum ! Oui, tu es une vraie coquine, c’est certainement pour cela que je t’aime.
Pendant qu’elle parlait, Gaëlle s’était assise adossée à la tête du lit et l’écoutait en souriant. Morgane en riant, elle venait de se placer entre les jambes de Gaëlle en les écartant. Par réflexe, elle avait placé sa main de façon à dissimuler son sexe.
— Ha non ! Ne joue pas les prudes. Je veux la voir ! Je veux tout voir !
Cette répartie fit rire Gaëlle. Sans précipitation, elle retira la main qui cachait son intimité, ce qui effaça la moue boudeuse affichée par Morgane.
— Ne serais-tu pas un tantinet moqueuse ?— Mais non, je ne me moque pas, mais tu dois reconnaître que tu viens d’avoir une attitude de gamine. Ha ha ha ! Je n’irai pas dire que c’est un caprice, mais bon.— Oui, tu te moques, mais cela ne fait rien. J’aime ce que je vois, tu as vraiment beaucoup moins de poils que moi. Je trouve que ton sexe est joli et bien dessiné. J’ai bien fait de te faire ouvrir tes jolies jambes. Cela me permet de voir un joli petit trou. Je trouve qu’il n’y a rien à jeter chez toi. Tu es belle, tu me plais.— Bon ! Ça y est ? Tu as fini ? Je te rappelle que l’infirmière c’est moi. Ceci dit, je te remercie pour tous ces compliments, ils me font énormément plaisir.— Ho ! Ça va ! En attendant, je suis contente d’avoir allumé la lumière. Comme ça, je peux apprécier tous les détails et je n’en rate aucun.
Gaëlle regardait la jeune femme en souriant en se disant qu’elle avait raison d’avoir insisté pour éclairer la pièce. Leurs ébats avaient été très agréables et maintenant, elle n’en doutait pas, la suite le serait tout autant. Morgane venait de s’allonger face à elle en approchant son visage de son entrecuisse. Elle avait la sensation que sa partenaire voulait mémoriser ce paysage intime qui s’offrait à son regard. Elle soupira d’aise en se disant qu’elle ne tarderait guère avant de commencer à la toucher. À cette seule idée, Gaëlle sentit ses pulsations cardiaques augmenter et déjà son ventre réagissait. Elle plaça sa main sur la tête de la jeune femme pour lui caresser les cheveux.
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