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Don Juan féminin

Chapitre 6

Voyeuse, mais attachante

Lesbienne
De se sentir à l’abri dans son cocon fit pousser un soupir de satisfaction et de contentement à Gaëlle. Elle avait envie d’une bonne douche fraîche, elle prit donc la direction de l’étage. Tout en montant les marches, elle pensait à tous ces petits évènements qui s’étaient manifestés au cours des deux jours. Même si aux yeux des certains cela pouvait sembler ordinaire, aux siens le ronronnement de sa vie routinière avait largement été bouleversé. Il y avait eu quelques secousses qui avaient remis en question ce qu’elle pensait au plus profond de son être. Une fois dans la salle de bain, elle retira sa belle robe, en contrôlant qu’elle n’avait pas été salie au cours de l’incident. En s’apercevant dans le grand miroir, elle ne put s’empêcher de rire. « Alors petite cochonne, on pisse dans la culotte et ensuite on se balade les fesses à l’air en ville. » Après avoir passé un petit moment sous une eau relativement tiède elle se sentait bien et se dit qu’il était temps de songer à se préparer un plateau-repas. Elle avait envie de se détendre en regardant une émission littéraire pendant qu’elle se restaurerait. Une fois sa collation prise Gaëlle s’était confortablement installée, étendue sur le grand canapé du salon. Repue et détendue, elle s’était rapidement endormie devant cet écran où d’illustres inconnus discouraient.
Le soleil devait être haut dans le ciel quand elle émergea de son sommeil. Elle s’étira en bâillant, une petite douleur aux vertèbres cervicales la fit grimacer. En voulant poser un pied sur le tapis elle se rendit compte que ses orteils touchaient le plateau déposé la veille. En déplaçant son pied, elle se dit que cela n’avait pas été une bonne idée. Elle avait mal au cou, elle se sentait un peu ankylosée. Cerise sur le gâteau, l’émission merdique l’avait endormie plus rapidement que si elle l’avait été par un anesthésiste. Autant la veille elle était contente, autant ce matin elle était grognon. Elle se dit qu’il n’était pas utile de se morfondre et qu’elle devait se bouger les fesses. « Bon sang ! D’abord un peu de vaisselle, une aspirine, un café, puis une douche, ensuite, je me mets au boulot, j’ai un manuscrit à terminer. » De se parler d’une façon énergique lui permit de se mettre en train. Bien évidemment, comme à son habitude, elle ne fit pas les choses dans l’ordre et cela lui prit plus de temps qu’elle l’avait pensé. C’est avec soulagement qu’elle finit par s’asseoir sur le fauteuil face à son bureau. Cela faisait un peu plus de deux jours que son ouvrage était resté en attente. Après avoir mis sous tension l’ordinateur et ouvert le dossier, elle relut la dernière phrase enregistrée. Cette façon de faire lui permettait de reprendre le fil de son histoire. C’est à cet instant qu’elle entendit son téléphone biper. Aussitôt, elle pensa à l’éditeur, en voyant l’heure affichée elle se dit que cela ne devait pas être bien important. Cela pouvait donc attendre, même si elle ne se souvenait pas qu’il lui ait auparavant envoyé un texto. Pourtant, cela l’intriguait, voulait-il présenter ses excuses ? Évidemment non ! Le clignotement de la petite lumière sur le téléphone attirait son regard comme pour l’inciter à tendre la main. Sa curiosité fut la plus forte, Gaëlle finit par prendre en main l’appareil. Sans surprise, elle put vérifier qu’il s’agissait d’un message et qu’il n’était pas de l’homme à qui elle pensait. Le numéro était masqué, en règle générale, elle ne donnait pas suite à ce genre d’appel. Elle n’en prenait pas la peine parce qu’elle trouvait ces comportements désagréables. Son premier geste fut de reposer le téléphone à côté du clavier, puis elle le reprit aussitôt en main. « Allez ! Une fois n’est pas coutume. » Tout en parlant, elle avait fait apparaître le texte, en même temps une photo s’affichait. De surprise, elle venait d’ouvrir la bouche. Au-dessus de l’image, il était écrit : une petite cochonne surprise en train de pisser dans un renfoncement de la ruelle. Tu n’étais pas seule. Gaëlle en déglutissant venait d’avaler de travers. La photo était bien nette, en plus de voir le jet d’urine, elle pouvait voir tous les détails de son anatomie. Elle ressentait à nouveau la gêne, la petite excitation ressentie la veille. Elle se demandait qui dans son entourage avait pris cette photo. Il lui faudrait peut-être un bon moment avant d’en découvrir l’auteur, mais avec un peu de patience, elle y arriverait. « Et merde ! Le manuscrit attendra, je suis incapable d’écrire une ligne. »
Vêtue à peu près comme la veille Gaëlle était sortie rapidement et déambulait dans les rues étroites en essayant de penser à autre chose. Les douze coups à l’horloge du clocher la sortirent de ses pensées. Elle perçut en même temps que son estomac se manifestait. Elle avait pratiquement fait le tour de la petite ville et ses pas l’avaient conduite face au restaurant le coq hardi. Elle se dit qu’une halte roborative serait la bienvenue, de plus elle n’avait aucune envie de préparer le repas. Elle sourit à cette idée qui lui permettrait certainement de retrouver la sérénité. Dès son entrée, elle avait été accueillie par le serveur qui lui avait proposé deux endroits. L’un, en salle et l’autre, dans la partie ombragée du jardin, elle avait choisi le jardin. Le temps était chaud et doux, la table bien protégée du soleil, la tenue légère qu’elle portait l’y incitait. Le garçon de salle l’avait donc installée dans ce coin tranquille et était reparti après avoir enregistré sa commande. Gaëlle perdue dans ses pensées profitait de l’environnement et des parfums des fleurs. Elle entendait dans l’air les bruissements des insectes. Les coudes sur la table elle tenait son visage dans ses mains. Souriante, les yeux fermés elle patientait. Elle se disait qu’être venu ici avait été une bonne idée, elle sentait l’air chaud courir sur les parties dénudées de son corps. Elle trouvait cela très agréable.
— Est-ce que cela te dérange si je m’installe en face de toi ?
Gaëlle qui laissait vagabonder son esprit et totalement à l’écoute des petits bruits ambiants eut l’impression d’entendre les mots exploser dans ses oreilles. Sans changer de position, elle ouvrit les yeux pour vérifier qu’elle avait bien reconnu l’arrivante.
— Morgane ! Tu n’es plus fâchée ?— Fâchée ? Bien sûr que non, je ne l’ai jamais été. Bien au contraire. Je pensais que tu m’en voulais.— Moi ? T’en vouloir, oui, peut être, tu es partie comme une voleuse. Tu m’as dit être en vacances.— Oui, c’est vrai, j’ai été contrainte de reprendre après une journée de repos. Mon patron Godefroid...— Ha ha ha ! Je ne connaissais pas son prénom, je pensais que ce barbon s’appelait George ou un truc du même genre. J’espère qu’il ne t’a pas virée à la suite de l’incident d’hier.— Non, non, sauf que maintenant je suis en charge du rangement des archives. Je suis toujours aussi mal payée et en plus ce n’est pas terrible comme travail.
Toujours souriante, elle observait la nouvelle venue en s’interrogeant sur sa présence. Elle ne savait pas quelle attitude adopter, le souvenir de quelques moments agréables l’incitait à attendre.
— Ta robe te va bien, tu es belle, j’aime cette couleur et le tombé obtenu par ta couturière. Tu veux bien me montrer.
Gaëlle se leva avant de s’écarter un peu de la table. Elle se plia sans réticence à la demande de son amie, les bras écartés tournant sur elle-même. Le mouvement qu’elle venait de faire avait élargi la corolle faisant remonter le tissu largement au-dessus des genoux. En sentant l’air la caresser jusqu’à son ventre elle sourit.
— Tu as vraiment de jolies jambes. J’aurais dû faire comme toi, j’aurai beaucoup moins chaud.— Oui, je dois reconnaître que c’est vrai, je suis à mon aise.

Suivie du regard de Morgane, elle reprit sa place à table. Le serveur revint en apportant l’entrée, à la demande de Gaëlle après avoir rajouté des couverts prit la commande.
— Je ne sais pour quelle raison je n’arrive pas à t’en vouloir. Pour être franche, je suis contente que tu te sois manifestée. Tant pis pour moi si tu disparais encore sans prévenir.— Tout d’abord, je dois te dire merci d’avoir tout de même pris la peine d’intercéder auprès de mon patron. Pour je ne sais quelle raison, il m’a dit que je pouvais prendre les jours qui m’étaient dus. Je suis allée chez toi et je ne t’ai pas trouvée. Le hasard a fait que je t’ai vu entrer dans le resto. Donc me voilà.— Hi hi ! Je suis certaine que cela c’est passé un peu moins gentiment que tu ne le dis, mais bon. C’est quand même positif, tu as toujours un emploi. Oui, je sais, tu n’y resteras pas jusqu’à la retraite.
Tout en parlant, elle observait Morgane qui l’écoutait en souriant, elle se demandait ce qu’elle pensait et cachait derrière ce joli sourire qui avait déjà su la faire fondre.
— Si vraiment tu n’es pas fâché contre moi, j’aimerais que nous restions amies. Je n’ai pas oublié tes gestes délicats après que j’ai dégringolé ton escalier.— Bof ! C’est naturel, je ne pouvais décemment pas te laisser dans cet état.— Gentille et jolie, tu es vraiment un amour.
Tout en parlant, elles mangeaient, Gaëlle tout en déjeunant se sentait à nouveau détendue. Elle se rendait compte que Morgane lui avait manqué. Elle sourit à l’idée qu’elle aimait ses mimiques et son attitude en général.
— Pourquoi souris-tu ?— Petite curieuse, si je souris, c’est, me semble-t-il, bon signe. Peut-être préfères-tu que j’opte pour un air renfrogné ?— Bien sûr que non ! J’aime te voir sourire.— Oui, aujourd’hui je suis bien, beaucoup mieux qu’hier après-midi.
Le garçon venait de desservir la table et apporter les cafés commandés. Leur situation un peu à l’écart leur octroyait plus d’intimité et le petit courant d’air les incitaient à rester assises. Gaëlle souriait tout en observant la jeune femme qui pour plus de commodité avait déplacé sa chaise à proximité de la sienne.
— Tu es donc contente que je sois venue.— Oui, je dois l’admettre, dire le contraire serait un mensonge.— Donc, hier, cela n’allait pas trop.
Morgane, une nouvelle fois venait de déplacer sa chaise pour pouvoir lui faire face. Elle avait placé un genou entre les siens et la regardait d’un air sérieux.
— Hier, je ne peux pas dire que j’étais vraiment en colère. Si, peut-être un peu contre le vieux machin. En sortant de l’immeuble, je suis allé boire une bonne bière dans la taverne. J’y suis resté un long moment et je n’ai pas pensé à aller faire pipi avant de partir.— Ha ha ha ! Il n’y a rien d’extraordinaire, cela m’arrive aussi, donc...
Elle regardait Morgane, qui l’observait avec des yeux pétillants tout en affichant un sourire malicieux.
— Donc, au début, je rentrais gentiment sans me presser quand la nature s’est manifestée. Ma vessie bien pleine demandait une évacuation rapide. Le moment où j’ai eu du mal à me retenir est vite arrivé. Je me suis dépêchée, j’ai fini par trouver un coin retiré entre deux voitures. À ce moment-là, j’étais contente de n’avoir que ma robe bleue ample à soulever. Seulement, voilà, je n’ai pas été suffisamment rapide et ma culotte s’est retrouvée trempée.
Gaëlle pleinement dans son récit revivait la scène en la décrivant en faisant quelques gestes. Morgane lui avait pris les genoux en main, où en souriant elle exerçait des pressions pour l’inciter à poursuivre.
— Je regardais sans cesse autour de moi pour vérifier que j’étais seule et je n’ai vu personne. Pour retirer complètement ma culotte, j’ai dû faire quelques acrobaties pour rester dissimulée. Ce qui fait que je suis rentrée les fesses à l’air à la maison. C’est bête ce que je vais te dire, mais j’ai trouvé agréable avec cette chaleur de sentir les courants d’air me caresser dans des endroits inhabituels. Je suis donc rentrée et ce matin j’ai reçu un texto avec photo qui m’a surpris d’un numéro masqué. Je savais que l’on peut faire de belles photos avec les téléphones, mais pas à ce point. Le plus terrible c’est que j’ai revu la scène avec tous les détails, mais avec un regard extérieur. J’ai ressenti un peu de colère, pourtant j’ai un peu honte de le dire, cela m’a agacée, mais pas trop.
En regardant la jeune femme, elle se mit à rougir parce qu’elle venait de parler de ce qu’elle s’était juré de garder pour elle.
— Je me demande pourquoi je t’ai parlé de ça. Tu dois penser que je suis un peu bébête.— Hi hi hi ! Bien sûr que non. J’aime bien l’idée.
Gaëlle la regardait à nouveau d’un air interrogateur, Morgane souriante lui tenait les genoux, se pencha en avant pour lui déposer un baiser sur la bouche.
— Mais je te parle de la photo.— Oui, je pensais aussi à autre chose...— Pardon, mesdames, je suis obligé de vous inviter à libérer la table, nous allons fermer.— Il n’y a pas de mal, excusez-nous d’avoir été aussi longues.
Le garçon qui venait de s’approcher d’elle pour présenter la note sa présence stoppa le début de phrase. Morgane venant de manifester de payer sa part, Gaëlle l’en empêcha. Une fois dans la rue elle marchait d’un pas tranquille dans les ruelles.
— Ha ha ha !— Pourquoi ris-tu ?— Je viens de penser à ta logeuse. Toi tu fais les choses bien. Je dirais comme au loto tu as fait carton plein.— Ha bon ? Pourquoi ça ?— Tu as un patron chiant et tu as une logeuse emmerdante.— Hi hi ! Là, tu marques un point.
Selon une technique bien éprouvée, Gaëlle faisait en sorte de suivre l’ombre dans les ruelles. Elle appréciait le passage des intersections qui facilitaient les courants d’air sous le tissu. Elles progressaient silencieusement. Morgane qui la voyait sourire à chacune des petites haltes ne put résister à lui poser une question.
— C’est drôle, je vois que par moment ton sourire s’élargit.— Hi hi ! Je profite des courants d’air, c’est agréable.— As-tu les fesses à l’air ?— Ha ha ha ! Bien sûr que non ! Quelle idée, je reconnais pourtant avoir aimé ! Maintenant que j’y pense, tu allais me dire quelque chose quand le gars du restaurant est venu avec la note.
Morgane pensive s’arrêta dans un angle de rue, puis en regardant Gaëlle lui sourit.
— Je suppose que tu dois sentir un joli filet d’air.— Personnellement, je t’ai tous dit, mais si tu n’en as pas envie ce n’est pas grave.— Peut-être que cette fois tu seras vraiment fâchée après moi
Gaëlle en souriant lui fit un signe énergique de la main pour l’inviter à parler. Elle n’en était pas certaine, mais depuis le restaurant une petite idée persistante lui titillait l’esprit.
— C’est que je tiens à notre amitié, même si elle est récente... Bon, bon... j’aime bien voir...
Tout en parlant, indécise Morgane, observait Gaëlle qui se demandait si elle faisait cela pour ménager ses effets ou si elle craignait sa réaction.
— Hier, cela n’a pas pris longtemps à mon patron pour m’expédier aux archives et m’accorder le droit de prendre les jours que j’avais demandé. Je voulais te parler et je t’ai suivie de loin. Je ne sais pourquoi, je suis restée à distance. Tu étais belle, je voyais ta robe bleue onduler autour de ton corps. Tu es toujours aussi belle et tu me plais énormément. Je ne t’ai pas suivie dans la taverne, j’ai attendu que tu en ressortes. À ce moment-là, j’ai vu que tu avais un petit coup dans le nez. Hi hi ! À un moment, tu as accéléré ton pas, je me suis rapprochée pour voir. Depuis le départ, j’ai utilisé mon téléphone pour te photographier. Quand je me suis aperçue que tu cherchais un coin pour te dissimuler, je me suis encore rapprochée. De là où je me trouvai, j’ai pu filmer et tirer des photos. Je dois dire que dans cette situation tu étais toujours aussi magnifique.
Gaëlle laissa son amie s’exprimer jusqu’au dernier mot. Elle se sentait soulagée d’apprendre qu’il ne s’agissait pas de la faire chanter ou de quelque chose du genre. Elle regardait la jeune femme en souriant tout en profitant des courants d’air. En essayant d’afficher un air sévère, elle pensa qu’elle aimerait savoir pourquoi Morgane ne l’avait pas rejointe chez elle.
— Et tu m’as traitée de vilaine à plusieurs reprises.— Cela n’a rien à voir. Je sais que j’aurais dû venir sonner à ta porte pour t’en parler le soir même. Mais entre temps, une secrétaire m’a appelée pour me dire que le patron piquait une crise et qu’il exigeait mon retour pour un dossier censé se trouver dans mon nouveau domaine.— Oui, quelquefois la vie impose des choses.— Je te promets que c’est vrai. Et je suis vraiment en vacances. S’il me rappelle, je démissionne. Je vais te montrer les photos et le petit film. Si tu en as envie, j’efface tout.— Je me suis assez rafraîchi les fesses, rentrons, nous serons mieux à la maison pour regarder tes images. Je suis curieuse de voir comment les yeux d’une voyeuse me perçoivent.
Gaëlle qui était contente d’en savoir un peu plus prit le bras de Morgane pour l’entraîner.
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