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Don Juan féminin

Chapitre 7

Elles finissent pas vouloir la même chose

Lesbienne
Elles avaient marché d’un pas léger, tout au long de ce trajet relativement court Gaëlle avait eu le sentiment de revenir des années en arrière quand elle se promenait avec une amie de faculté. Heureuse et insouciante c’était ce qu’elle ressentait quand enfin elle déverrouilla la porte d’entrée. Après s’être effacée devant son amie, en souriant, elle l’invita à passer la première.
— Je ne sais pas pour toi, mais chaque fois que je suis entrée dans ta maison j’ai eu la sensation de pénétrer dans un cocon protecteur et bien douillet.— Ha ha ha ! Tu n’imagines pas à quel point cela me fait plaisir. J’ai eu cette sensation dès ma première visite. C’était comme si cette maison centenaire m’avait ouvert les bras. Cela te semblera peut-être idiot, mais j’adore cette maison, j’ai l’impression.... , amoureuse, c’est un peu exagéré.— Hum, je te trouve encore plus belle, tu rayonnes et tes yeux pétillent. Ceci dit, j’ai chaud, j’ai soif et j’ai une sérieuse envie de faire pipi.— Hi hi ! Tu connais le chemin et cette fois essaie de ne pas jouer les acrobates. Je n’ai pas eu le loisir de me réapprovisionner à la pharmacie de l’horloge.
Gaëlle ne put s’empêcher de rire quand elle vit Morgane partir en courant vers l’escalier. En chantonnant, elle se dirigea vers la cuisine pour préparer des boissons fraîches. Quelques minutes plus tard, les deux femmes s’étaient installées sur le sofa dans le salon. En voyant les doigts de Morgane s’agiter sur le verre du téléphone, Gaëlle vérifiait qu’elle était vraiment une béotienne en la matière.
— J’ai l’impression que tu es née avec ce machin greffé au bout de tes doigts.
La jeune femme quittant du regard le clavier virtuel la regarda en souriant. Puis redevenant sérieuse ouvrit l’application pour faire apparaître les photos volées. Assise contre la jeune femme Gaëlle, put voir l’ensemble des clichés pris la veille. Elle ressentit une sensation mitigée de se voir dans cette situation. Elle avait l’impression d’être une voyeuse dotée du don d’ubiquité. Elle ne savait pas trop qu’elle devait en penser. Surprise, elle l’était, fâchée, elle ne pouvait le dire, elle essayait de comprendre. Ce qu’elle découvrait, c’était les possibilités offertes par ce téléphone. L’image pouvait être agrandie sans perte de qualité.
— Bon ! Ma belle, tu as réussi à me surprendre faisant pipi dans la rue. Toutes tes images sont réussies, je me suis vue dans une position pour le moins inhabituelle. Et je me pose, je te pose une question légitime ; pourquoi as-tu fait ça ?— Je me doutais que tu le prendrais mal. Je t’en aurais parlé même si tu n’avais pas abordé le sujet.— Non, je ne suis pas en colère, j’aimerais savoir, c’est tout.— Je ne sais pas vraiment ce qui m’a pris, je me suis dit que peut-être tu ne voudrais plus me voir. J’ai voulu avoir des souvenirs tangibles, la mémoire ne me suffisait pas.— D’accord, d’accord, le texto avec la photo c’était pourquoi ?— Heu ! j’étais un peu énervée, je l’ai fait pour t’agacer, là j’ai un peu honte.— Photographier mon cul ne t’a pas fait rougir, il me semble.
Aussitôt après lui avoir arraché le téléphone des mains Gaëlle se jeta sur elle en affichant un regard courroucé contredit par son sourire. Une lutte venait de commencer, un instant surprise, Morgane se trouva en difficulté. Les mains empoignaient ce qui se trouvait à proximité, tantôt l’un avait le dessus, puis c’était l’autre. Tombant du fauteuil elles venaient de rouler sur le tapis. Ce n’était pas vraiment une bagarre, elles ne parlaient plus. Seul le bruit des respirations et des grognements générés par les efforts se faisait entendre. Un craquement se fit entendre, rapidement suivi par un bruit de tissu déchiré.
— Dis donc vilaine ! Tu viens de rompre les bretelles de ma robe.— Ha ha ha ! Au moins j’ai le plaisir de voir tes nénés remuer. Je les trouve très mignons.

De l’entendre rire venait de redonner un peu de tonus à Gaëlle qui commençait à avoir le dessous. Dans un sursaut d’énergie, elle avait repris l’avantage. Cette poussée d’adrénaline pourtant importante ne dura pas très longtemps. La couture de la robe venait de totalement céder, elle était maintenant en petite culotte et Morgane assise sur son buste la lui retira en riant. Dans cette lutte, les vêtements de son amie avaient eu aussi beaucoup souffert. Bien que les boutons du chemisier aient tous cédé après quelques travaux d’aiguille, il était réparable. Le haut ne cachait plus les seins et le bas laissait largement voir les fesses. Le pantalon qui auparavant la moulait avait cédé au niveau de la couture centrale.
— Voilà ma belle, c’est dans cette tenue que je te préfère.— Ce n’est pas juste, tu as triché. Si je ris, je n’ai pas de force. Ne fais pas trop la fière, je vois tes nichons et ta culotte est bien visible.
Gaëlle ne tentait plus de résister, son amie, souriant franchement l’en empêchait. Toutes les deux respiraient rapidement et étaient couvertes de sueur.
— Ne sois pas mauvaise joueuse. Je suis beaucoup plus forte que toi. Je sais que je peux te donner la fessée quand j’en ai envie. Pourquoi m’as-tu sauté dessus sans crier gare ? Je vois, madame est fâchée contre moi. Il te suffisait de me demander de les effacer. Je peux le faire...— Mais je m’en fous des images. Je ne t’en veux pas, j’avais simplement envie de jouer. Et je l’avoue du contact avec ta peau, ton corps.— Ha ha ha ! C’est sans doute pour cela que tu as expédié mon portable sur le fauteuil en face. Et qu’ensuite tu as caressé le bas de mon dos d’une manière aussi... rigoureuse.
En souriant, Morgane en tournant la tête fit semblant de renifler comme un animal. En la voyant faire, Gaëlle mit un coup de bassin pour essayer de la désarçonner.
— Hum ! Il me semble que cela sent la crevette de ce côté. Ha ha ha ! Raté ! Tu n’y arriveras pas.— Oui ! Je suis en nage et non, je ne sens pas mauvais. Je me lave, moi.— Qui t’a dit que tu sentais mauvais, ce n’est pas moi, en plus j’aime ton odeur.— Alors, sois gentille, laisse-moi me lever. Je t’assure que tu peux garder tes photos et que je ne suis pas fâchée. Je suis trop contente que tu sois avec moi.
En soupirant, Morgane lui permit de se lever. Elle la regardait en souriant, au passage, elle lui caressa l’entrejambe. Puis elle s’introduisit un doigt dans la bouche pour le sucer d’un air gourmand. Debout au milieu du salon elle la regardait s’éloigner.
— Mince ! J’ai gagné, mais ces vêtements sont malgré tout foutus.— Hé ma petite poulette ! Tu vas devoir me prêter quelques fringues. Avec tes petites mains, tu as fait des dégâts.
Du haut des marches, Gaëlle lui répondit qu’elle n’avait qu’à aller fouiller les tiroirs dans la chambre. Morgane sourit en entendant la réponse, mais elle se dit qu’elle allait partager la douche. En souriant, contente de son idée, tout en se dirigeant vers la salle de bain elle retira ses vêtements. Elle pénétra sans bruit dans la pièce où elle vit de dos Gaëlle chantant sous la douche. Cette dernière ne se rendit compte de sa présence qu’au moment où elle sentit des doigts lui caresser le sexe.
— Hou ! Mais tu es folle ! J’ai eu peur !— Hi hi ! Je t’ai vue monter les marches toute nue avec tes ballerines. J’aime voir tes fesses bouger. Tu es très sensuelle quand tu te déplaces.
Le sourire de Gaëlle lui disait qu’elle n’était pas vraiment fâchée seulement un peu surprise de sa présence.
— Il te suffisait de monter en même temps que moi.
En guise de réponse, Morgane venait de la prendre entre ses bras pour l’embrasser avec fougue. En s’abandonnant, elle se disait que c’était elle la conquête et que son amie faisait en sorte de le lui faire comprendre. Cette idée ne lui déplaisait pas, d’un certain côté cela lui faisait plaisir qu’une jeune femme puisse s’intéresser de la sorte à une femme qui aurait pu être sa mère. Sauf qu’elle n’imaginait pas une seconde qu’une mère et sa fille puissent jouer de la sorte. Même pour l’embrasser, elle faisait en sorte de mener la danse. La langue fouinait partout pendant que des doigts visitaient sa petite grotte. Comme mue par une envie de rire Gaëlle eut un mouvement de gorge aussitôt perçu par son amante. Ce qui eut pour effet de retrouver immédiatement la liberté au niveau buccal.
— Hé ! Que t’arrive-t-il ?— Heu ! Pardon, j’ai eu envie de rire parce que j’ai pensé à quelque chose.— Toi alors ! Je te roule une pelle pendant que je visite ta petite moule et cela te fait rire.— Ben, je ne vais pas non plus pleurer. Surtout que j’adore quand tu me fais ce genre de caresse.
Après avoir fermé les robinets, Morgane en souriant la fit sortir de la cabine. Munie d’une serviette, elle entreprit de sécher la peau de son amie. Docile Gaëlle se laissait faire tout en agissant de la même manière.
— Alors, si ce n’est pas un secret, raconte-moi.— Ho ! rien d’important, je suis heureuse qu’une jeune et jolie fille puisse me draguer et s’occuper de moi. Surtout que je pourrais être ta mère. Sauf que je ne m’imagine pas mère et fille faisant ce genre de choses.— Ben, moi non plus. Pour le reste, je te trouve canon, tu as un cul, des seins et une moule à faire damner une sainte. C’est vrai que je n’ai rien d’une sainte non plus. Ha ha ha ! Je dois t’avouer que je pense à toi depuis le jour où je t’ai croisée au bureau.— Ha bon ? Quand était-ce ?
Elle lui faisait face, en lui caressant tendrement la joue d’une main et d’une autre elle lui touchait le pubis.
— Coquine, tu me déconcentres, je ne sais plus où j’en suis.— Depuis quand ? En plus, j’ai le sentiment que tu essaies de me rendre..., comment le dire... ? Je dirai un peu soumise. Je me suis aperçue que tu aimais bien diriger.— Six ou huit mois, je ne sais plus. Ce dont je suis certaine c’est que depuis tu occupes mes pensées.
Gaëlle sans cesser de faire ce qu’elle faisait lui souriait largement. Elle ne se souvenait pas de l’avoir rencontrée dans les locaux de l’éditeur. Petit à petit, son cerveau mettait en place les pièces du puzzle.
— Ha ça ! Tu es un véritable don Juan au féminin. Arrête-moi si je me trompe. L’autre matin, tu as tout mis en scène. Tu l’as fait exprès. J’en suis abasourdie. Tu es vraiment retorse.— Heu..., oui, enfin pas tout à fait, j’ai eu de la chance et le hasard a fait le reste. Il n’en reste pas moins vrai que je t’aime depuis le premier jour. Maintenant, tu sais tout. Tu dois savoir que je ne t’obligerais jamais à faire quelque chose qui te contrarie.
Que faire d’autre à part sourire ? Gaëlle trouvait touchant qu’elle ait pu l’aimer au premier regard. Elle devait bien reconnaître qu’en quelques heures elle était elle-même tombée sous le charme de la jeune femme. Pour l’instant, elle ne savait pas encore si ce qu’elle ressentait était de l’amour. Tout ce dont elle était certaine c’était ce besoin qu’elle avait de l’avoir près d’elle.
— Hi hi ! Tu dis cela, mais cependant tu as déjà réussi à me faire admettre tes photos. Je ne sais même pas pourquoi j’ai trouvé amusant d’en être spectatrice, mais c’est un fait. Cela me surprend tout de même d’être aussi malléable.
Morgane lui avait pris les mains et la regardait tendrement en souriant. Elle l’entraîna hors de la salle de bain.
— J’ai envie de te voir nue, restons dans la tenue d’Eve.— Ah bon, je pensais que tu voulais que je te prête quelques fringues. Nous avons pratiquement les mêmes mensurations. Quoique, je pense que tu es beaucoup plus mince que moi. — Ha ha ha ! Tu es plus grosse que moi, les vêtements seront trop lâches.
Morgane qui venait de lui claquer les fesses recommença en riant à plusieurs reprises. En tournant la tête, elle vit le regard posé sur sa croupe et le sourire affiché par la jeune femme. Visiblement, elle s’amusait de voir comment son geste faisait bouger ses fesses.
— Ma petite chérie, j’adore voir tes fesses bouger quand je les claque... Hum, ton joli popotin donne envie de lui faire des choses. Je suis jalouse de ce joufflu bien rebondi, j’en mangerai.— Ce n’est qu’une excuse, tu m’as claqué les fesses et j’ai ressenti des picotements désagréables.
Elle s’était retournée pour lui faire face en essayant de lui montrer sa désapprobation. Elle n’obtint pas l’effet désiré, en riant Morgane la prit entre ses bras. Sentir les mains lui caresser les fesses fit s’envoler le début d’esprit de résistance. Gaëlle se demandait ce qui pouvait habiter son amie pour qu’elle se laisse manipuler de cette manière.
— Je n’en reviens pas, tu dis m’aimer depuis des mois et en même temps...— Oui, c’est vrai, je t’aime, je veux que tu sois mienne et je suis prête à tout pour cela.
Gaëlle la prit par les épaules en l’écartant légèrement d’elle. Elle dévisageait son amie qui la fixait en affichant un sourire timide. Elle se disait que cela tranchait un peu entre les paroles et l’attitude. D’un côté, elle la sentait décidée, sûre d’elle et d’un autre elle la sentait inquiète et pleine de doute. Déplaçant ses mains, elle lui prit le visage pour l’embrasser à pleine bouche. La réaction de Morgane fut immédiate, elle reprit l’initiative en répondant avec fougue à ce baiser. Les corps des deux femmes maintenant collés l’un à l’autre ondulaient de concert. Il n’en fallut pas plus à Gaëlle pour comprendre que l’instant de doute venait de quitter l’esprit de son amie. De son côté, elle savait maintenant que leur histoire allait prendre la direction espérée, désirée par Morgane. Oui, être entre les bras d’une fille maintenant lui plaisait, elle n’essaierait même plus de lutter contre ce que le hasard lui avait fait découvrir. Elle se sentait heureuse et bien vivante, son cœur battait fort. Elle hoqueta ce qui interrompit le baiser langoureux. Le regard inquiet Morgane la tint à bout de bras.
— Que se passe-t-il, ma chérie ?— Rien, c’est seulement un début de fou rire, ne t’inquiète pas.— Vilaine ! J’ai cru que tu faisais un malaise entre mes bras parce que je te serrais trop fort. Ce n’est pas la première fois que tu as envie de rire pendant que je te roule un palot.— Hi hi ! Non, je viens de me rendre compte que moi aussi je t’aime et que je n’ai pas envie que tu t’en ailles. Je suis à toi et j’ai très envie de vivre avec toi. Tu m’as rendue folle.— Ouf ! Je trouve que tu vas encor plus vite que moi. Je n’en espérais pas autant et aussi vite. Oui, si tu le veux... bon marché conclu, je ne te quitterai plus. J’ai besoin de respirer l’air que tu respires. Je veux te toucher et sentir que tu me touches.— Pour sceller cette union, quoi de mieux que de nous aimer tendrement là tout de suite. J’ai envie de boire ton miel.
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