Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 90 J'aime
  • 10 Commentaires

Douce libération

Chapitre 1

Un début en douceur

Gay
Je m’appelle Tom, et l’histoire que je raconte s’est déroulée durant l’année de mes 18 ans.
J’étais alors au lycée, pas franchement populaire. Vous savez, ce mec qui est toujours au fond de la classe, qui a une bande de 3 copains, un peu toujours les mêmes. Ce mec que toute la classe apprécie bien, mais sans vraiment le connaître. "Tom? Ouais il est cool !" sans que ça aille plus loin. Mon physique ne jouait pas en ma faveur, j’étais sportif, mais j’aimais manger, et donc rond quoique franchement gros. Aujourd’hui, ce n’est plus un problème, mais à cette époque où l’apparence joue beaucoup, je faisais pâle figure à côté des grands sportifs du lycée. J’étais franchement hétéro, sur le principe, quoi qu’encore franchement vierge également. Mes recherches pornographiques de l’époque concernaient toujours des femmes, j’avais un nombre incalculable de crushs que je n’ai bien entendu jamais abordé, toujours toutes des femmes, bref, cela ne faisait aucun doute, pour moi. J’allais apprendre que je me trompais lourdement sur mon propre compte...
Je suis fils unique, vivant à la campagne, mes parents ont une grande piscine, mais n’étaient jamais vraiment trop à la maison. Fils de médecin, les soirées étaient souvent très longues. Heureusement, nos voisins, arrivés dans notre hameau en même temps que mes parents, avaient un fils plus âgé que moi d’un an, et qui devint vite l’équivalent d’un frère pour moi, Oscar. Il était aussi fils unique, et nous passions le plus clair de notre temps ensemble. Tout aussi solitaire que je l’étais, nous nous entendions bien. Nous passions de longues heures à jouer aux jeux vidéos ensemble, nous partagions vraiment tout, jusqu’aux première découvertes du changement de nos corps. Oh, nous en parlions comme des ados idiots "et toi alors, elle est grosse comment? Tu as des poils?" mais cela ne dépassait jamais le simple intérêt... Scientifique, presque. Tout a commencé à changer l’été de mes 18 ans.
Je venais de passer le bac de français (oui, un peu de retard arrive à tout le monde). L’été s’offrait à moi, sans que cela m’excite outre mesure; mes parents allaient encore travailler tout l’été, me laissant me débrouiller pour "voir des copains". C’est assez naturellement que nous avons convenu avec Oscar de passer le plus clair de notre temps ensemble. Les après midi se déroulaient souvent de la même manière, nous jouions à des jeux vidéos ensemble, sur le même ordinateur, en nous laissant la place l’un à l’autre toutes les heures, puis quand nous avions trop chaud, nous plongions dans la piscine. Le plus clair de nos journées passait donc en maillot de bain, relativement peu habillés.Oscar était un garçon très doux. Il n’avait jamais un mot au dessus de l’autre, et était d’un naturel pacifique, tendre, et même câlin parfois, spontanément, ce qui contrastait avec son mètre 90 et sa carrure de d’athlète. J’avais toujours apprécié ce côté chez lui, qui me faisait sentir en sécurité, et accepté par lui sans aucun jugement sur moi. Il était également hétéro, il avait déjà eu des petites amies. Cet été, il se trouvait seul. Je ne savais pas s’il avait déjà connu le sexe, mais le sujet n’avait jamais été abordé.
C’était un Samedi. Mon père était de garde ce soir-là, et pour la nuit. Ma mère avait pris quelques jours pour aller voir sa soeur, me laissant donc seul à la maison pour le week end. J’avais évidemment invité Oscar à venir passer ces deux jours avec moi. L’histoire qui a tout changé pour moi commence donc à 10 heures du matin. La chaleur est déjà étouffante, Oscar arrive en short, T-shirt large et tongs. A son habitude il sent délicieusement bon, et me prend dans ses bras très naturellement, en un gros hug fraternel dont on a l’habitude.
— Hey Tommy ! Ca va? La maison pour nous ce week end? On se met sur l’ordi?"
Je souris et le serre contre moi, aimant bien cette tendresse naturelle qui me manque à la fois chez mes parents, mais aussi chez mes amis. Je souris et hoche la tête pour acquiescer. Nous sortons l’ordinateur sur la table du jardin, tout est calme. Les voisins sont partis, on dirait vraiment que nous sommes seuls sur terre.
— Tes parents sont partis aussi? Je demande.— Pareil, en week-end. On est vraiment que tous les deux !"
Il sourit, visiblement heureux de se retrouver seul à seul avec moi. Je ne peux m’empêcher de sentir une petite pointe de fierté. Je ne saurai expliquer d’où elle vient, comme si j’étais heureux d’être son privilégié. Je crois qu’au fond, déjà à l’époque, j’appréciais énormément cette manière qu’il avait de me faire sentir "Le Sien". Cette sensation de plénitude dans le fait de savoir qu’il me réservait tout le temps de son week-end me remplissait d’une chaleur que je n’arrivais à l’époque pas vraiment à identifier.
Nous commençons à jouer, la matinée se passe. Bien vite les t-shirts s’en vont du fait de la chaleur. L’atmosphère est détendue. Nous jouons côte-à-côte, assis sur le banc devant la table de jardin, et les mains se perdent en taquinerie, se pincant le ventre, les côtes, comme deux garçons qui se chamaillent à l’adolescence. Au bout d’un temps, lassés, nous arrêtons le jeu, et allons nous allonger dans un transat au soleil. Nous parlons de choses et d’autres, de nos lectures, des séries, la conversation dérive sur la société actuelle et la manière dont on envisage les relations. Nous finissons par parler d’amour, Oscar est un grand romantique. On parle de nos brèves relations, sans aborder la sexualité. Tout à coup, c’est de lui que vient la première remarque qui m’amènera sur tous les bouleversements vécus par la suite.
— Le problème, je trouve, Tom, c’est qu’on vit dans une société qui n’accorde trop d’importance au paraître. — Merci, captain Obvious, tu pouvais pas faire plus culcul ! Je me moque.
— T’es con ! Non, mais, je veux dire... Ne serait-ce qu’entre nous. Tu vois on est comme des frères, mais on s’est jamais dit qu’on s’aimait ! C’est débile ! Tout ça parce que "ça se fait pas entre garçons, c’est pas viril". Je trouve ça complètement con. Que deux mecs hétéros peuvent pas juste se dire qu’ils s’aiment comme des frères. "
Je ne réponds rien, mais mon coeur saute un battement. Je frissonne à ces mots. Bien sûr que j’avais déjà réfléchi à ces choses qu’il faudrait changer dans les mentalités, pour que chacun vive un peu plus libre, dans son corps, dans sa tête. Mais je n’avais jamais appliqué ces principes à mon ami Oscar. Je prends un temps pour apprécier ce qu’il vient de me dire et comprendre que j’aime cette idée, vraiment. Je souris timidement, et au lieu de la moquerie que je m’apprêtais à sortir, je baisse un peu la voix (comme si quelqu’un pouvait nous entendre, comme si c’était honteux de dire cela) :
— Je suis d’accord. Ben... franchement Oscar, je t’aime.
Le dire à voix haute me fait encore plus frissonner. A ce moment, là au soleil, je me figurais que c’était la sensation de se libérer des normes de société, d’être libre de pouvoir dire à un garçon juste que je l’aimais comme un frère, qui me faisait frissonner. Je n’avais aucune pensée sexuelle ou amoureuse, je pensais que ce qui faisait trembler mon jeune corps était l’expression de cet amour si particulier qui nous liait. Oscar sourit et se lève en ouvrant ses grands bras.
— Viens là, Tommy ! Je t’aime aussi, genre on se quittera jamais ! — Promis ! " Une fois dans ses bras, je souris encore, rassuré. "En vrai, Oscar, tu vois si tu m’avais dit "viens on se fait un câlin en se disant qu’on s’aime” je t’aurais traité de gay, mais là... Je sais pas c’est cool ! "
Il me met une petite tape gentille derrière la tête en riant.
" Comment ça "traité de gay"? C’est une insulte maintenant? Tu vois c’est ça le problème. C’est que, d’une part, les gays sont mal vus dans notre société, et de deux, même pour un gars aussi cool et ouvert d’esprit que toi, tu ne peux pas t’empêcher de penser que faire des câlins à des gens que tu aimes a forcément une connotation amoureuse ou sexuelle. Je suis comme ton frère ! On devrait même pas penser une minute à ce que veut dire ce câlin".
Je frissonne encore dans ses bras et me blottis un peu plus contre lui. Entre ses mots et son étreinte, je me retrouve tout émoustillé. C’est vraiment un moment magique, que je ne m’attendais pas à partager. Je sens ses grosses mains sur ma peau chauffée par le soleil, dans mon dos. Ma tête est posée sur son épaule, et mes yeux se ferment naturellement. Il me caresse le dos comme pour me rassurer. Pour la première fois contre lui, je me sens bien, je sens qu’il ne me juge pas, et qu’il me donne une tendresse dont j’ai longtemps eu besoin. Il doit le sentir d’ailleurs, car il me fais un bisou sur la tempe en souriant.
" Eh bien, quelqu’un avait besoin d’un câlin ! — T’es con ! Mais c’est toi aussi avec tous tes mots gentils, et sur la société... C’est rare tu vois de... pouvoir être aussi libre ! Enfin je sais pas comment dire".
Il me repousse doucement pour mettre fin au câlin, sans violence et me souris. Je m’en rendrai compte plus tard, en y repensant, à combien ses gestes sont toujours entre la caresse sensuelle et le contact d’un ami tendre et proche, combien ses bisous étaient toujours ambigu, un poil trop appuyés, ou trop près des zones sensibles de mon visage...
— C’est exactement ce que tu veux dire. On est libres et ça fait du bien. Regarde: Je t’aime Tom ! Je suis vraiment tellement heureux d’être ton ami, ton frère et d’occuper cette place dans ta vie, et j’aime pouvoir te le dire. Je suis hyper content de passer ce week end avec toi, et le dernier à l’eau fait le repas à midi ! "
Et il part en courant vers la piscine. J’explose de rire, et intérieurement d’amour. Mon coeur se gonfle à ces mots que personne n’avait jamais eu pour moi, pas même mes parents. C’est donc ça l’Amitié? Celle qu’on nous vend dans les films, qui dure toute la vie? être capable de se dire ces choses sans se juger, être capable de ressentir ces sensations? Un sourire béat vient se peindre sur mon visage et je saute dans l’eau à la suite d’Oscar pour plonger tout près de lui, toujours à moitié gaga de ces mots qu’il vient de me dire. On rit un instant, on nage l’un près de l’autre, comme on l’a toujours fait, rien ne laisse penser qu’il vient de me dire ce qu’il m’a dit et pourtant ses mots résonnent à mes oreilles. Il me fait sentir si important, et en même temps si vulnérable. Il m’aime et m’offre un endroit dans ses bras pour laisser libre cours à ma tendresse naturelle, dormante depuis tout ce temps, qui ne demandait qu’à s’exprimer. Il me protège par ses mots qu’il a posé sur notre relation. Je suis aux anges.
Il revient nager vers moi dans l’eau. Nous en avons jusqu’à la taille, et nous chahutons un peu, et il me sourit. — Tom, détend toi, je te vois alterner entre sourire et froncements de sourcils depuis tout à l’heure. Je te vois t’interroger sur pleins de trucs. Ca remet pas en question ta sexualité ou ton attirance, hein. C’est juste une libération de ce que la société nous a imposé. — Oui je... en fait, tu sais, je remets rien en question. C’est juste... hyper agréable. Je peux... revenir dans tes bras?
J’ai posé cette question le rouge aux joues, presque en gloussant de plaisir. Sa bouche s’étire en un sourire si rassurant, que je viens en deux coups de pieds dans l’eau me glisser contre lui. Mes bras s’accrochent naturellement à son cou, nos jambes sont enlacées dans l’eau fraîche. Nos corps en maillot de bain se collent, mais rien de tout cela n’est grave ou gênant. Ses mains à lui saisissent mes hanches fermement et il raffermit sa prise sur moi, me serrant contre lui. Je le regarde un peu timidement, par en dessous, et lui souris timidement. Il me rend le sourire et vient naturellement poser un baiser sur ma joue. Encore une fois, je ne m’en rends pas compte, mais il est plus appuyé qu’il ne devrait l’être. Je soupire de bonheur, j’ai envie d’enrouler mes jambes autour de lui. Tout à coup, je sens qu’il utilise ses bras forts pour me tirer carrément, je me débats, et nous coulons tous les deux dans une lutte improvisée, nous retrouvant sous l’eau dans la piscine. Je ferme les yeux par réflexe et sens ses mains me tourne dos à lui, me saisir fermement pour me remonter à la surface, alors qu’il se tient dans mon dos. — Qu’est ce que tu ferais sans moi hein?— Oh mon preux chevalier… je réponds d’une voix qui se veut sarcastique mais qui sonne beaucoup trop vraie.
    Il ne me lache pas, toujours dans mon dos, ses mains autour de moi. Je sens sa chaleur rassurante contre moi, ses muscles si dessinés qui se pressent contre mes reins. Sa main monte jusqu’à mon coeur où il la laisse dans un mouvement protecteur qui pourrait presque être confondu avec une caresse. Sans que je l’identifie encore bien, je me sens très féminin à ce moment. Par réflexe, je me cambre imperceptiblement, faisant sortir un peu mes fesses rebondies, et poussant mon sein dans sa paume. Je le sens sourire, et je rougis de bonheur à l’idée qu’il est fier de moi. Nous restons ainsi un long moment, portés par l’eau. J’ai les yeux fermés et je profite du contact qu’il m’offre. C’est sa voix qui me fait sortir de ma transe, douce, câline, qui me murmure à l’oreille:
— Tu es prêt à aller encore plus loin dans notre libération?
Diffuse en direct !
Regarder son live