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Douce libération

Chapitre 2

Lorsque tout bascule

Gay
Oscar est tout contre moi. Je garde un instant mes yeux fermés, ne comprenant pas bien ce que cela implique. Il a l’air si sûr de lui, que j’ai envie de lui faire confiance, mais en même temps, j’ai l’impression de tellement sortir de ma zone de confort... Comme je ne réponds pas, une de ses mains vient tendrement caresser mon cou, et je souris, comme apaisé par sa caresse.
— C’est-à-dire ? Je demande timidement.— Eh bien... il n’y a pas cent manières de le dire, alors... qu’est-ce que tu penserais de se baigner nus ?
Je retiens ma respiration, le temps que les mots fassent leur chemin dans ma tête. Je suis perdu, j’ai même un peu la tête qui tourne, mais encore une fois, sa caresse m’apaise.
— Je... j’ai jamais fait ça, Oscar... — Je sais, moi non plus. Mais depuis le temps qu’on parle de ce qu’on a sous le pantalon, c’est presque comme si on s’était déjà vus, non ? Et puis, ça pourrait être une autre manière de se libérer ? S’affranchir de cette obligation de pudeur que nous imposent nos parents, la société?

Oscar a toujours su bien parler, c’est un séducteur, et il sait jouer sur la corde sensible des gens. La mienne c’est l’anticonformisme, la volonté d’aller toujours à contre-courant. Mais là, il s’agit quand même de se mettre nu devant un autre garçon. En même temps, il n’y a personne chez nous, nous sommes seuls. Qui le saura... L’idée commence à faire son chemin dans ma tête, et dans mon ventre où s’amplifie encore cette chaleur que je ne m’explique pas. Elle est si différente de celle que je peux ressentir quand je me branle...
— Tu réfléchis encore trop, Tommy, je peux t’entendre d’ici ! dit-il en riant.
Alors qu’il se moque gentiment de moi, sa main descend doucement le long de mon ventre, en m’effleurant à peine. J’ai le souffle court, je commence à me demander si tout cela reste dans le cadre de l’amitié, mais je ne fais aucun geste pour me dérober, curieux de savoir jusqu’où il peut me faire aller. Ses doigts s’arrêtent sur le nœud de mon short de maillot, et le défont tranquillement. Il se met à bâiller, glissant sur mes fesses avec les remous de l’eau. En restant toujours à la limite, Oscar vient faire le tour du short, et d’un geste de la main, finit de le faire glisser. Je sens le contact de l’eau fraîche sur mes testicules et entre mes fesses, je retiens un spasme de plaisir et rougis. Je finis par me sortir de son étreinte et en le regardant, je finis d’enlever mon maillot. C’est fait, je suis nu devant lui. Il me regarde avec des yeux emplis de fierté, et enlève rapidement le sien.
Je ne distingue pas bien son sexe, mais j’aperçois sa toison qui le surplombe, je rougis encore plus. Il jette son maillot hors de l’eau, je fais de même. Il semble satisfait et se met à nager. Il plonge sous l’eau, je vois sa tête disparaître et rougis énormément, j’ai l’impression qu’il vient m’observer sous l’eau...
Il ressort un peu plus loin, il n’a plus l’air de s’occuper de moi.Je me détends un peu et commence aussi à nager, profiter de ces sensations nouvelles. La caresse de l’eau fraîche sur mon sexe est si agréable. On dirait que l’eau vient courir le long de mes flancs jusqu’entre mes jolies fesses. Je rougis de trouver ça si délicieux. Oscar reste loin de moi, pour le moment, ça me va. J’ai besoin de temps pour m’habituer à cette situation, et je pense qu’il l’a compris. Au bout d’une dizaine de minutes, à mon tour, je plonge sous l’eau alors que je lui tourne le dos, profitant d’être entièrement immergé, et nu. Je souris, les yeux fermés, quand je sens une main agripper ma cheville. Je me laisse attirer de bonne grâce, et émerge de l’eau à un endroit où je n’ai presque plus pied, face à Oscar.
— Hey ! je lance d’une voix beaucoup plus aiguë que je l’aurais voulu. Tu sais que j’ai pas pied là-bas, espèce de tricheur ! (il me dépasse de deux bonnes têtes).— Je sais... Il va falloir t’accrocher ! Si seulement il y avait quelqu’un d’assez grand pour te soutenir...
Il me nargue en me regardant, tout en tirant sur ma jambe pour m’entraîner plus loin. Je sens à nouveau mon ventre se tordre, et je n’ose pas le regarder. J’ai tellement envie qu’il me reprenne dans ses bras, me retrouver en sécurité contre lui, mon frère... mais nous sommes nus ! Je ne fais pas grand-chose pour me débattre, et bientôt je n’ai plus du tout pied. Il lâche ma jambe et me couve du regard, sans rien dire. J’hésite, mais seulement un instant, et plutôt que de nager vers le bord pour m’accrocher, je m’approche de lui timidement. Il sait qu’il a gagné, mais ne dit rien de particulier, il se contente de tendre sa main. Je la prends fébrilement, et le regarde.
— Je... Je peux venir ? C’est pas trop bizarre ? — Pourquoi bizarre ? Parce qu’on est tout nus ? Je sais pas, chou. C’est aussi nouveau pour moi, tu sais... Mais je sais pas. J’aime bien te soutenir. Être là pour toi, comme pour te protéger.
Il n’en fallait pas plus. Je me laisse attirer jusqu’à lui. Mes bras retrouvent le chemin de son cou, mais ne pouvant plus tenir par terre, mes jambes aussi viennent s’accrocher à lui. A cet instant, plus de doute. Nous sommes nus, enlacés, et je sens chaque partie de son anatomie épouser la mienne. Il doit le voir à la manière dont je rougis. Il ne dit rien, et me laisse profiter. Il pose délicatement ses mains sous mes cuisses pour me rapprocher de lui et je pousse malgré moi un petit soupir de bien-être. Il me sourit avec bienveillance.
— Oh Tommy... tu es si mignon.— Te moque pas ! — Je ne me moque pas. Je suis très sérieux. Je t’ai dit que je t’aimais, et je te trouve vraiment ... tu me fais fondre !
Sa main vient doucement caresser mon visage, j’ai du mal à le regarder dans les yeux, il m’impressionne beaucoup, mais je finis par croiser son regard. J’y lis toute sa volonté de ne jamais me lâcher, et combien il m’aime, et je gémis à nouveau malgré moi. Il attire mon front contre le sien. Je pourrais jurer que je sens un début d’érection contre le bas de mes fesses, mais pour l’instant, j’ai la tête qui tourne de toutes ces émotions.
— Mon Tommy... Mon tout petit Tommy... Si tu savais comme je t’aime.— Je... Je t’aime aussi Oscar.
Mon cœur tambourine si fort dans ma poitrine que c’est à peine si je sens sa bouche venir m’embrasser. Je sursaute quand ses lèvres se posent les miennes, mais je ne dis rien et ferme les yeux, profitant de sa bouche fraîche. Le baiser est chaste, on n’ouvre pas les lèvres, et s’arrête assez vite. Il me sourit, pour me rassurer.
— Ne t’inquiète pas mon Tommy. C’est parce qu’on fait ça qu’on est gay tu sais. C’est juste que... ça me semblait normal, là, dans l’eau avec toi. — ... — Je ne t’ai pas brusqué petit chat ?
Entre le baiser, ses mots doux et la sensation de nos peaux l’une contre l’autre, rendues douces par l’immersion dans l’eau, je n’arrive plus à réfléchir droit. Je parviens à faire "non" de la tête pour lui dire que j’étais d’accord. Il sourit et relâche son étreinte doucement. Je peine à retenir un grognement de frustration. Comme ses bras sont sécurisants...
— J’ai un peu froid, je vais sortir, je pense !

Il nage vers le bord et s’extirpe de l’eau d’un mouvement presque langoureux. Je vois son dos se contracter, tous ses muscles si dessinés, jusqu’à ses fesses musclées, ses cuisses parfaites... des vagues de chaleur déferlent dans mon ventre et mon sexe se dresse sous l’eau. Il se retourne à moitié et me fait un clin d’œil complice, je parviens à apercevoir son sexe, je crois bien qu’il est en érection. Je le vois se diriger à l’ombre d’un grand pommier et s’allonger sur une serviette là-dessous.
Je décide de rester un peu dans l’eau, tâchant de me calmer... qu’est-ce que je fais ? Est-ce que mon meilleur ami, mon frère vient de m’embrasser dans l’eau fraîche ? Pourquoi est-ce que j’ai tant aimé ça, je ne suis pas gay pourtant... je n’ai jamais été attiré par les garçons, mais avec lui...Je nage un peu, pour essayer de faire comme si de rien n’était. L’eau glisse le long de mon corps, et en fermant les yeux, je m’imagine que ce sont les mains d’Oscar. Mais qu’est-ce qui ne va pas dans ma tête ? Je me rappelle les mots doux à mon oreille "mon petit Tommy", et un grand spasme me traverse, de plaisir. Qu’est-ce que j’aime quand il m’appelle comme ça, quand il me protège. Mon sexe est entièrement tendu maintenant, mon corps est parcouru de petits frissons. Que je sois gay, bi ou quoi que ce soit, une chose est sûre, j’aime me sentir protégé par lui, j’aime ses mots. Tout à coup, je me rends compte d’à quel point ses bras me manquent.
Je décide de sortir, le soleil cogne dur sur ma peau nue. Mon sexe est tout dressé le long de mon ventre, j’hésite un instant à le cacher sous une serviette, mais Oscar n’a pas pris cette peine et je ne veux pas le décevoir. Je prends une serviette et m’approche de lui timidement. Il se redresse un peu et me voit arriver, nu, bandé, serviette à la main, que j’étale près de lui. J’ai le visage rouge tomate. Je sais qu’il sait que j’aime tout ce qu’il m’a dit et fait et que j’en manque déjà. Cette sensation est délicieuse. Il me tient et me possède par ses mots et sa tendresse, nous le savons tous les deux. Je reviens vers lui comme un addict qui vient chercher sa dose, avec un plaisir non dissimulé (c’est le cas de le dire). Pourtant, il ne m’affiche pas. Il m’accepte sans rien dire près de lui et se tourne vers moi.
— Tu m’as manqué Tommy. Je suis heureux que tu sois revenu.— Ah... ah oui ? — Tu es si fragile. Ça te rend magnifique, tu sais. On a juste envie de prendre soin de toi comme une petite chose sans défense. C’est ça qui te fait rougir. — Je crois bien oui...— Tu rougis parce que ça te plaît ?
Il me sourit et pose une main rassurante sur ma joue. Je le regarde dans les yeux, incapable de faire autrement. Je sens toute son emprise sur moi et je choisis de m’y abandonner.
— Je... c’est... grave si je dis oui ? — Pas du tout mon Tommy. Ça montre de la sensibilité, et du courage de t’accepter comme ça. J’aime beaucoup ces qualités.
Mon cœur explose de le rendre fier. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Depuis quand j’ai tant besoin de l’approbation de ce garçon ? Peu importe, c’est beaucoup trop bon pour que je m’arrête maintenant.
— Je crois que ça me plaît alors, Oscar.— Tu aimes qu’on prenne soin de toi, hein petit chat ? On ne l’a jamais fait comme je le fais, hein ? — Non, jamais... — Tu veux que je continue ?
Son emprise sur moi grandit à chaque mot qu’il prononce. Je sens la définition de qui je suis s’effondrer doucement, comme un château de cartes. Je ne suis plus Tommy le lycéen hétéro du fond de la classe. Je suis Tommy, une petite chose sans défense qui a besoin qu’Oscar l’aime et le protège toujours. Je réponds avec une voix qui tire dans les aigus sans que je le contrôle.
— Oh oui, s’il te plaît...— Approche-toi, petit cœur.
Sa voix comme sa main sur ma joue est chaude et enjôleuse. Je me tourne vers lui et il approche son visage tout proche du mien. Mon cœur martèle dans ma poitrine et j’ouvre la bouche pour accueillir à nouveau la sienne, un gémissement montant dans ma gorge en même temps. Sa langue se faufile entre mes lèvres et vient doucement caresser la mienne alors que ses mains attrapent mon visage. Je me tends vers lui de tout mon corps et j’ai l’impression de mourir de plaisir. Mon sexe est douloureux et je le sens plus bandé que jamais. Alors que nos langues dansent, une de ses mains vient entourer mon cou, sans le serrer, en un geste de possessivité totale, et je soulève le visage pour lui offrir, comme un animal offre sa vulnérabilité à un prédateur. Mais comme je l’aime ce prédateur...
Sa main descend doucement sur mes pectoraux, et mes tétons, qu’il empaume et vient caresser comme les seins d’une femme. Je tends mon torse contre cette main protectrice et chaude et je l’embrasse avec autant de sensualité que possible, je veux lui montrer combien je l’aime, ce qu’il fait, ce qu’il dit, ce qu’il représente. Il interrompt finalement le baiser en me regardant.
— Tu es magnifique mon amour. Une vraie petite pucelle qui ne demande qu’un protecteur pour la combler.
L’emploi du féminin m’électrise, je ne sais plus qui je suis contre lui, mais je m’en moque. Mon souffle est court, ma tête tourne. Il sourit, mais sans aucune méchanceté, et se redresse. Je peux voir son sexe aussi tendu que le mien entre ses cuisses si pleines et charnues.
— Tu veux rester dehors ou tu me rejoins à l’intérieur, ma petite chatte ?
Ma voix n’a pas l’air de vouloir revenir, alors je me relève. Mes jambes tremblent, mais encore une fois, c’est son regard qui m’aide à avancer, qui me soutient.
— Passe devant. Je veux admirer tes jolies fesses. Si tu m’en donnes l’autorisation, bien sûr...
Il sait déjà qu’il l’a, bien entendu. Il s’évertue à me le mettre dans le crâne. Il me conditionne. Je suis sa petite chatte, sa chose, son amour. Je marche devant lui, mes hanches balancent malgré moi, je sens mes fesses rebondir, je m’imagine féminine, et même si j’ai honte de me l’avouer (étant un fervent allié de la cause féministe) je me sens faible et j’aime l’être. J’aime m’imaginer comme une faible créature qu’il protège et contrôle. Je m’offre à lui en contrepartie de l’océan de tendresse et de sécurité qu’il m’offre. Mes fesses balancent, et alors que je m’apprête à entrer dans la fraîcheur de la maison, il se colle à mon dos. Je sens une main se glisser sur l’un de mes seins, et l’autre se saisir lentement, fermement de mon sexe. Je peux sentir le bout de ses doigts tout autour de cette zone si sensible, son souffle à mon oreille.
— Oh mon Tommy, tu es délicieuse. Tu es si chaude, partout. Je ne te lâcherai plus jamais. Je veux te posséder, tout entière. Tu veux bien être mienne, ma petite chatte ?

Toutes les fibres de mon corps crient "oui", et sans que je comprenne comment, je me retourne face à lui. Mes lèvres sont luisantes, mes yeux vitreux de bonheur, et pour accepter ce contrat de vie, je presse ma bouche à la sienne avec une envie non dissimulée. Il me rend mon baiser avec autant d’ardeur, puis me fais me retourner, et me fesse tendrement comme pour me dire d’avancer. — Rentre vite. Je vais prendre soin de toi, mon amour. Il faudra être bien sage.
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