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Douce Lola

Chapitre 1

Hétéro
Nous avions vingt et un ans elle et moi, à cette époque; nous vivions déjà en couple dans un appartement appartenant à ses grands-parents. Elle ne payait pas de loyer, et moi je payais les charges. Nous travaillions pour la même grande enseigne de bricolage; elle, dans les bureaux; moi, comme magasinier. Sans être riches, nous vivions bien.
Elle était très jolie, très féminine, coquette; et quoique puissent penser les esprits tordus, elle n’est pas pour autant superficielle. Elle était à peine plus petite que moi, une silhouette de rêve, des cheveux châtains clairs très longs, un sourire de madone, bref, j’étais fou d’elle.
Moi, avant elle, je n’avais jamais eu de femmes, j’étais puceau. Pas que j’étais moche, non; je suis même plutôt beau garçon, sportif, mince, pas très grand, certes; un mètre soixante-douze; mais j’avais, vis-à-vis des femmes, un complexe que l’on peut qualifier d’infériorité. Sans les angéliser, je leur trouvais toutes les qualités, pour cette raison, je n’osais pas les aborder et quand j’avais une copine, je ne savais vraiment pas m’y prendre ce qui les lassait inévitablement. Le comble, comme j’étais trop à leur écoute, prévenant, elles me croyaient homo. Ce qui n’était pas le cas du tout.
Aujourd’hui encore, je n’en reviens pas de vivre le parfait amour avec une fille comme Lola. Pour être tout à fait honnête, ce n’était pas vraiment grâce à moi. Je l’avais déjà croisée dans les bureaux de l’entreprise, mais jamais je n’aurais osé l’imaginer dans mes bras, d’ailleurs, quand nous nous croisions, elle m’ignorait magistralement. La première fois que nous nous sommes parlé, c’était à la piscine où j’alignais au moins une fois par semaine les kilomètres. Elle venait rarement. Dans l’eau, alors que je soufflais un peu, le hasard a voulu qu’elle en fasse autant dans le couloir près du mien. Elle me regarda et me sourit; surpris, je bafouillais un bonjour, et c’est elle qui engagea la conversation.
— Nous nous sommes déjà rencontrés? Vous travaillez au magasin. — Oui, vous êtes dans les bureaux, n’est-ce pas.
La conversation, sans grand intérêt, il faut bien le dire, mais très agréable quand même. Elle me proposa de prendre un café.
— Oui avec plaisir, lui répondis-je, j’allais justement partir. Ce qui était faux naturellement; mais je ne voulais pas rater l’occasion de profiter d’une si magique compagnie.
Toutes les premières fois que nous avons eues ensemble, la première invitation pour aller au cinéma, la première fois où nous nous sommes pris la main, le premier baiser amoureux, la première fois dans son lit, c’est elle qui prenait l’initiative. La première fois où elle m’avait donné son corps, d’émotion, je tremblais comme une feuille. Elle adore évoquer cette anecdote pour me taquiner.
Nous étions heureux, comme tous les couples, nous disputions, souvent pour des bêtises. De mon côté, j’avoue, je ne prenais jamais l’initiative du ménage, ce qui l’agaçait vraiment; mais quand elle me le demandait, je ne rechignais pas, je le faisais. Elle aimait sortir en boîte avec ses copines, moi je n’aimais pas cela, mais j’avais totalement confiance en elle, quand bien même je ne l’aurais jamais empêché. Pendant ce temps-là, n’étant pas du genre à regarder le foot avec des potes en buvant de la bière tout en me grattant les parties, j’allais donc au cinoche ou au théâtre, seul. Notre vie se déroulait comme cela, un peu insouciante, mais pas routinière quand même, nous avions de jolis coups de folie.
Un jour, lors d’une conversation elle m’avoua, par honnêteté, qu’elle aimait les filles; et que si je n’avais pas été ce garçon gentil et doux et timide, elle vivrait certainement avec une fille aujourd’hui. J’étais stupéfait et inquiet. Je lui dis, les yeux embués :
— Tu vas me quitter ? — Mais non, gros bêta, je t’aime. — Mais tu peux tomber amoureuse d’une fille alors...
— Mais grosse andouille, c’est toi que j’aime; de plus, rassure-toi, il n’y a pas de lesbiennes dans mes copines actuelles. Puis elle ponctua la conversation par un "calin" mémorable qui acheva de me convaincre.
Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que les choses ont commencé à évoluer la semaine suivante. Petit à petit, elle posait ses pièges dans lesquels je tombais naïvement, ayant complètement confiance en elle. Petit à petit, elle s’adresse à moi au féminin. Quand je faisais une tâche ménagère, elle me qualifiait de vraie petite de fée du logis. Quand nous étions en compagnie de ses amies et que nous devions partir, elle disait :
— Bon, on y va les filles.
Quand ses amies venaient à la maison, moi, pour qu’elle puisse profiter pleinement de leur compagnie, j’étais au petit soin. J’avais, de plus en plus, souvent droit à des :
— Merci ma chérie.
Au début, je lui faisais la remarque parce que cela me vexait réellement, alors elle rajoutait en me sautant au cou en riant, gentiment moqueuse:
— Elle est susceptible en plus. Mais oui, tu es mon homme et je t’aime, mais j’adore te taquiner. Et là, elle devenait très câline. Je finissais par ne plus rien dire, je m’habituais d’autant que cela semblait vraiment l’émoustiller...Son côté lesbienne peut-être ? pensais-je.
Le soir, chose qu’elle ne m’avait jamais demandée, elle voulait que je la coiffe ou que je lui fasse des tresses et je prenais vraiment beaucoup de plaisir à le faire, j’aurais pu le faire pendant des heures. Naturellement, j’avais droit à des :
— Dommage que tu ne sois pas une fille, tu es doué.
Parfois je la remettais en place quand même.
— Arrête avec ça, merde, tu exagères !
Mais en vain, elle finissait toujours par me" retourner".
— D’accord, d’accord, mais reste poli s’il te plaît. Alors elle redevenait câline, j’étais incapable de lui résister.
Mais sans que je ne m’en rende vraiment pas compte, elle espaçait nos ébats amoureux. Puis un jour, alors que nous allions sortir, je m’aperçois qu’elle n’avait pas de soutien-gorge, je lui en fais la remarque.
— Ecoute, on voit bien que tu ne sais pas ce que c’est de porter ce genre de carcan par cette chaleur. J’ai envie d’être à l’aise aujourd’hui. — Mais tout le monde va te "mater", j’aurais l’air de quoi moi ? — D’un chanceux qui en a l’exclusivité. — En plus, tu vas passer pour une salope.
à suivre
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