Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 39 J'aime
  • 1 Commentaire

Douceurs ostréicoles

Chapitre unique

SM / Fétichisme
Comment résister à une envie d’huîtres lorsque l’on séjourne à proximité des lieux de production et que le marais côtier et la mer ne cessent de vous le rappeler? La seule solution que j’ai trouvée est, dès le matin brumeux, d’enfiler à même la peau le court short de coton, que j’affectionne tant, mon habituel débardeur minimaliste et des sandalettes; puis de me ruer à vélo à travers les claires et les marais salants. J’y mets toute l’énergie que me permet ma complexion. J’aime mon corps replet et blanchâtre, à la poitrine lourde et au fessier proéminent dont les muscles se tendent sous l’effort. Je commence à sentir poindre la transpiration à la périphérie de mes lèvres, de mon sexe et entre mes seins. La journée va être chaude et l’on sent à peine l’humidité du matin. Quelques gouttes de rosée finissent de s’évaporer sur la végétation maraîchine si caractéristique au bord du chemin. Je serpente entre les claires en pédalant vigoureusement sur ma machine à la recherche d’un souffle d’air. Lorsque je l’obtiens enfin, j’en savoure le contact sur mes bras et mes cuisses, mais aussi sur mes seins libres sous le tee-shirt. Je me lève sur les pédales pour ressentir le léger souffle sur on bas ventre. Tiens mes sens s’éveillent et je perçois la nudité de mon corps sous le léger vêtement. Mes seins se dressent et mes tétons durcissent au contact du tissu. Mon ventre se creuse et mes grandes lèvres imberbes frottent légèrement contre le coton tendu. Mon cul s’échauffe au contact de la selle dont il englobe la forme comme s’il voulait la faire disparaître. Mon corps entier s’emplit de désir au point que je recherche un taillis pour pouvoir le satisfaire à l’abri des regards. Mais point de végétation si haute; que de rases touffes si caractéristiques des prés salés. J’arrive donc au port ostréicole dans cet état d’excitation si agréable et si gênant à la fois. Je me promets de décrire ces sensations dans la prochaine des nouvelles coquines que j’écris en rafale pour un célèbre magazine érotique.
L’arrivée au port, peuplé de maisonnettes de bois multicolores et de ces petits bateaux plats si caractéristiques, est toujours un moment agréable pour les yeux. Pourtant, ce matin, je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à ma presque nudité exhibée et à l’effet que cela produit sur mes sens.  Aujourd’hui, mon fournisseur habituel de coquillages n’est pas là. Je le cherche un moment toujours gênée de me sentir aussi indécente dans mon attitude, tant mon corps est en demande. Je finis par trouver un ostréiculteur occupé à nettoyer ses naissains devant un cabane fraîchement peinte d’un bleu vif. C’est un homme de petite taille, au corps noueux et au regard noir. Il me propose sans lever l’œil de me vendre quelques huîtres et me fait entrer dans la cabane. Elle est aménagée de telle façon à ce qu’il puisse exposer sa production et, en même temps, pouvoir s’y reposer. Un solide lit de camp de bois et de toile gîte à proximité d’une minuscule table agrémentée d’une chaise paillée. Je m’approche de la grande banque ou sont exposés les coquillages et les contemple. Mon choix fait, je lève le regard sur l’homme. Mais aucun son ne sort de ma bouche.
Je ne sais s’il a perçu mes phéromones en folie ou si mon attitude l’a renseigné du mon état, mais il détaille mes attributs avec gourmandise. Son regard est sans équivoque et je me sens soudain  terriblement nue face à lui. Je me redresse maladroitement, comme offerte. Il contourne la banque et ferme rapidement la porte de la cabane. Il saisit ma main et m’attire dans l’espace privatif face au lit de camp. Là ses mains rugueuses m’arrachent mon frêle vêtement et prennent possession de chaque recoin de mon anatomie. Le contact est rude mais mon corps en redemande. Je me tords sous la caresse et mes membres engagent un ballet désordonné qui me font perdre toute notion d’équilibre. Je m’accroche à ses épaules et il me plaque violemment contre lui pour me permettre de me stabiliser. J’aime le contact de ses épais vêtements de travail sur ma peau nue. Il m’étrille plus qu’il ne me caresse et mes reins se cambrent. Il pétrit durement mes seins et mes fesses qu’il écartèle. Mon cul s’échauffe de désir et la cyprine humidifie mon sexe.
Brutalement, il m’oblige à m’agenouiller devant lui, déboutonne sa braguette et envahit ma bouche de son sexe érigé. Ses deux mains bloquent ma tête blonde au cheveu court tandis que son phallus s’enfonce jusqu’à ma gorge. Je m’étouffe tout d’abord et me sens prête à défaillir. Mes grands yeux clairs s’embrument. Je bave abondamment. Sa pression se fait plus forte sur mes joues et mes oreilles et sa queue s’agite dans ma bouche. Je positionne ma langue et mes lèvres pour effacer le  rude contact de mes dents sur sa bite. Je suis à la fois à demi privée d’oxygène et terriblement excitée. Mon corps ne m’obéit plus et est secoué de mouvements involontaires. Je me sens tel un pantin désarticulé et, en même temps, parcourue de mini orgasmes. Forcée de respirer par le nez, je suis envahie des effluves maritimes qui emplissent la cabane. Je finis par aimer ce moment original ou tous mes sens sont en éveil et où mon corps ne m’appartient plus. Les spasmes se font plus violents et plus douloureux.
Je suis au bord de l’asphyxie quand mon amant sort de ma bouche, me soulève et me dépose sur le ventre, le buste appuyé sur la table. Mon cul est offert à celui qui voudra le prendre. Il écarte largement mes jambes légèrement fléchies alors que mes pieds reposent bien à plat sur le sol. J’aime être ainsi, le séant ouvert, prête à être envahie. La mouille m’en coule le long des cuisses. Mon corps entier perle de sueur. J’aspire à mille outrages! L’expert en coquillage dénude son corps maigre et bronzé au poil brun. Seules, ses fesses rebondies et son vit mince et long attirent le regard. Mes cuisses s’écartèlent encore du désir de la pénétration jusqu’à la crampe. Mon bas ventre est contracté à l’excès.
Je suis à peine surprise lorsque deux de ses doigts viennent fourailler mon sexe pour en recueillir la cyprine et pénètrent brutalement mon cul. Au gré des va-et-vient, il se dilate et s’assouplit, et je me libère de toute tension. J’aspire à être pénétrée au point que je retiens longuement mon souffle. Lorsqu’en fin il m’encule, je hulule longuement de plaisir et tout mon corps s’agite comme dans une crise d’épilepsie. Il me défonce en ahanant pendant un long moment. Mon cul ne cesse de s’échauffer au point que la pénétration n’est plus qu’une caresse. J’exulte brutalement dans un cri de gorge, le corps arque-bouté sur la table.
Je sur-ventile et manque d’air lorsqu’il change d’orifice et s’enfonce dans ma vulve. Ses couilles heurtent mes lèvres à chaque mouvement, et mon excitation se prolonge. Il inonde mon vagin en silence et poursuit ses amples mouvements. Mes cuisses se couvrent de jus poisseux et une intense chaleur parcourt mon bas-ventre. Je sens à nouveau monter ma jouissance. Le haut de ses cuisses  humides claque bruyamment sur mes fesses tandis que ses mains, douloureusement cramponnées à mes seins, soulèvent mon torse. Nous vibrons de concert et il s’effondre sur mon dos. Nous restons ainsi de longues minutes, collés l’un à l’autre sur la petite table. Je sens encore son vit à demi débandé en moi.
Lorsqu’il se redresse, il appuie sur mes reins pour maintenir mon buste sur le plateau de bois et se saisit de cordelettes destinées à son travail. Il lie mes mains et mes pieds à ceux de la table et m’immobilise ainsi fermement le dos et les fesses offerts. Il se saisit d’une baguette de jonc et commence à me flageller doucement. La morsure de la badine me brûle au point que je soulève la table pour l’esquiver. Puis, bizarrement, je m’excite à nouveau comme une folle et me soumets. Je vis un mélange de douleur et de plaisir que je ne sais décrire tant il est particulier.
 J’écarte les cuisses par réflexe ce qui incite mon bourreau à plus de perversité. Il me délie alors et me couche sur le dos sur le lit de camp. Il me fait lever les mains qu’il attache au montant. Il lie mes cuisses, largement écartées à celui-ci. Puis il flagelle doucement mon bas ventre et de mes seins. Je les vois rougir sous les coups et je me cabre à chaque petit choc, les reins creusés. Mon corps vibre de douleur et de plaisir. La bave coule au coin de mes lèvres et je me soulève pour mieux m’exposer à la badine. Il glisse des oreillers sous mes fesses et martyrise ma vulve et l’intérieur de mes cuisses, désormais plus facile à atteindre. Mon ventre tressaute sous les coups et mes cuisses vibrent comme par réflexe.
Il est vite fatigué de ce jeu. Il me délie et me retourne. Il se couche sur mon dos de tout son poids et entre  brutalement dans mon cul qu’il besogne en de grands coups de reins en bougonnant: « petite salope... espèce de pute... tu aimes être défoncée, sale putain... tiens, prends ma bite, grosse truie... ». Et bizarrement ces mots vulgaires me plaisent et m’excitent au point que nous jouissons ensemble lorsqu’il répand son foutre dans mon intestin. Je me sens heureuse, ainsi écrasée sous son poids, le cul envahi. Lorsqu’il en sort, un mince filet de sperme me coule entre les jambes.
Affectueusement, il essuie ces reliefs de l’amour et commence à me prodiguer une toilette intime d’un grande délicatesse. J’en ai les sens tout retournés. Puis il saisit une pommade cicatrisante et commence à en badigeonner les zones martyrisées. A nouveau,  je sens le plaisir monter et émets un doux râle. Il éructe: «  jamais satisfaite la cochonne! » et continue à m’enduire doucement. Lorsqu’il m’assoit devant une assiette d’huîtres vite ouvertes, je ne m’appartiens toujours pas. Il me les fait manger en les posant délicatement avec son Opinel au bord de mes lèvres brillantes de salive. Ma bouche n’est qu’une zone érogène. Je m’endors à demi, en position assise, ainsi exposée, nue et terriblement indécente.
Lorsque je reprends mes esprits, mon amant est occupé à lacer mes sandales. Puis il se saisit de mes frêles vêtements et les déchire en minuscules lambeaux avant de les jeter dans la vase toute proche. Pour calmer ma colère, il envahit à nouveau mon corps de quelques caresses indécentes et me raccompagne à mon engin, lestée de quelques coquillages savamment choisis. Je regagne notre maison de vacances, à travers les parcs peuplés d’exploitations ostréicoles, dans le plus simple appareil. Sur mon vélo, l’absence de toute pilosité attire l’œil aux endroits sensibles que je ne cesse mécaniquement de mettre en spectacle en me dressant longuement sur les pédales. Je me sens terriblement exhibée, car tout mon corps est encore excité par ce qu’il vient de vivre, mais heureuse. Je vais créer la curiosité d’un héron cendré de passage qui va avancer vers moi bien plus qu’il ne faudrait et d’une grue, immobile à mon approche. Bien entendu, je vais rencontrer de nombreux regards humains lors de mon retour et nourrir les conversations du repas de midi au village. J’en ai un peu honte, mais qu’importe! Je ne vais quand même pas bouder mon plaisir!
Après cette étonnante découverte, je vais rester quelques jours sans retourner au port. Mais, peu à peu, la scène de la cabane envahit mes rêves et je me sens attirée vers la maisonnette bleue au bord de l’eau. Je ne peux plus enfourcher mon vélo sans m’y rendre. Je ne peux plus faire le trajet sans m’exciter au maximum. Je ne peux plus y arriver sans me dénuder avant même d’en passer la porte. Mes orifices sont prêts à l’assaut: ma bouche humide, ma vulve dégoulinante, mon cul déjà dilaté. Parfois il me mène sur son bateau et me prend à quatre pattes au milieu des casiers. Il aime alors passer près de ses confrères pour montrer ma totale soumission à ses désirs. Parfois même, il m’exhibe sur le ponton de sa cabane et m’y fait subir tous les outrages. Toujours il me commande de prendre des positions obscènes et humiliantes à la vue des passants. « Tu n’es qu’un cul »me dit-il « et tu dois te comporter comme tel!  Ton esprit ne doit penser qu’au sexe. Tu ne te définis que comme une salope prête à être enfilée par tous les trous! » Et il joint souvent le geste à la parole, envahit ma bouche, ma vulve et mon cul, et me souille de son foutre.
A la fin des vacances, de retour à Paris, j’ai connu une longue période de manque. Je me suis essayée aux transports en commun en combinant décolleté profond, mini-jupe et absence de sous-vêtements. La provocation est rarement restée sans réaction. J’ai été troussée et exhibée sans vergogne en maintes occasions, mais sans retrouver, en m’y rendant, le plaisir obscène de la traversée du marais et l’exaltation de l’arrivée au port. J’ai mis de annonces salaces sur Internet et ai rencontré des partenaires audacieux dans de lieux incroyables. J’ai fini des soirées agitées, entièrement nue dans les geôles d’un commissariat. J’ai même essayé les partouzes dans les meilleurs saunas coquins et les remplacements d’été dans les peep-show. Mais rien n’a remplacé ma cabane.
Après quelques mois de frustration, j’ai fini par migrer en bord de mer et installer en permanence mon bureau d’écrivaine dans une petite maison portuaire. Je m’y sens toujours disponible pour ces « douceurs ostréicoles » faites de promenades à vélo totalement nue dans les claires, d’exhibitions osées et de sexe sans limites, face à la mer. Un cercle d’amis, toujours prêts à me posséder, se relaie auprès de moi. Je les ai choisis au gré du temps, non pour leur beauté physique mais pour leur capacité à m’inciter à effectuer des gestes insensés pour réveiller ma libido. Parfois, je me rends à bicyclette chez l’un d’eux à travers les marais, passablement dénudée, et retrouve cette incroyable excitation des premiers jours. Souvent, ils passent à ma cabane et exigent d’être caressés et sucés, avant de pénétrer ma vulve et mon cul. Je me fais un devoir de toujours être prête à l’assaut et totalement disponible. Hiver comme été, je suis à peine vêtue et affectionne les tenues indécentes. A ma demande, ils me ligotent parfois écartelée et torturent mon ventre et mon dos, mes cuisses et mes seins, mon sexe et mon cul, étonnés du plaisir qu’ils me donnent ainsi. Je ne l’aurais jamais connu sans les prouesses perverses de mon amant ostréiculteur pour qui j’ai personnalisé « l’immonde truie » de ses pires rêves érotiques.
Diffuse en direct !
Regarder son live