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Le dressage

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Je m’appelle Philippe, j’aurai vingt ans le deux novembre prochain. Embauché depuis moins d’un mois, j’avais failli partir avant la fin de ma période d’essai tant l’atmosphère était pesante.De nature plutôt réservée j’avais du mal à me faire une place dans cette entreprise familiale qui venait d’être rachetée par un grand groupe industriel américain. En vérité je n’étais pas du tout intégré et je m’étais fait surprendre en train de fouiller dans les bureaux des collègues. Je n’avais rien volé parce que je n’avais rien trouvé qui ait de la valeur à mes yeux. J’étais convoqué à dix-neuf heures dans le bureau de la chef de service. Etrange horaire puisque tout le personnel quittait la place entre dix-sept et dix-huit heures. Timidement, je tapais à la porte de son bureau. Emma Dachossois était une femme, grande, élancée, brune aux yeux verts, à la silhouette directement inspirée des albums de pin-up des années 50, à la fois très élégante et vertigineusement sexy. Elle devait approcher de la quarantaine.
— Entre !
J’étais surpris de ce tutoiement mais ne disais mot. Madame la chef de service était assise dans un fauteuil voltaire posé sur une estrade dans un coin de l’immense bureau. Les jambes croisées, elle laissait voir jusqu’à mi-cuisses ses jambes gainées de bas soyeux.
— Bonjour Madame.
Je me postais devant elle à une distance d’environ trois mètres, bras ballants, tête baissée, regard figé sur ses escarpins. Elle resta silencieuse de longues secondes tout en m’observant de la tête aux pieds.
— Tu sais pourquoi tu es là.— Oui Mad…— Silence ! Tu parleras lorsque je t’y autoriserai, je ne supporte pas d’être interrompue par un sous-homme.
Voleur, crapule, voyou, vaurien, me paraissaient appropriés, mais sous-homme… Je restais muet. La leçon de morale dura une bonne vingtaine de minutes. Jamais je n’avais pris une telle engueulade.
— Tu es viré ! T’attendais-tu à autre chose ?— Non Madame.— Estime-toi heureux que je ne prévienne pas la police.— Merci Madame.— Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?— Je ne sais pas Madame. Je vais m’inscrire à pôle emploi.— Tu ne trouveras pas facilement, surtout après la réputation que je vais te faire auprès de nos concurrents.
Je restais figé comme je l’étais depuis le début de l’entretien. Emma Dachossois décroisa les jambes et se leva. J’aperçu ses jarretelles.

— J’ai envie de te laisser une seconde chance. J’ai besoin d’un homme à tout faire. Si tu acceptes, tu signeras un contrat qui t’engagera auprès de moi jours et nuits, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Tu me devras une obéissance totale et sans faille. Bien entendu, je me chargerai de ta formation et tu seras généreusement rémunéré… Qu’en dis-tu ?— Je ne sais pas, c’est tellement inattendu.— Décide-toi vite, il te reste dix secondes.
C’est fou la vitesse à laquelle les choses peuvent traverser votre esprit. Je n’étais pas manchot, gamin j’avais appris à bricoler avec papa et j’étais en parfaite condition physique depuis que j’avais repris le judo. Je ne connaissais rien à la cuisine ni aux tâches ménagères mais n’avait-elle pas dit qu’elle se chargerait de ma formation ? Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, c’était certainement une façon de parler. Et puis un contrat ça se rompt n’importe quand. Tout en étant à son service j’aurais loisir de chercher un vrai métier. Ca me permettra de vivre décemment en attendant.
— J’accepte, merci Madame.— Parfait ! Tu as fait le bon choix. Assied toi et rédige un compte rendu détaillé de tes larcins.
J’obéissais et de ma plus belle écriture, racontais en détail comment m’était venue l’idée de fouiller les bureaux dans l’espoir d’y dérober de l’argent liquide ou des cartes bleues. Je datais et signais le document avant de le donner à Madame Dachossois.
— Bien ! Voilà un questionnaire, tu me l’enverras rempli demain avant dix heures. Mon adresse mail y est indiquée. Tu recevras tes premières instructions plus tard.— Merci Madame, au revoir Madame.
Je levais la tête avec un large sourire. Emma Dachossois me le rendis.Questionnaire à remplir intégralement et à renvoyer à : lady.dachossois@gmail.com
☐ Mâle ☐ Femelle ☐ Transgenre☐ Hétéro ☐ Bisexuel ☐Gay
Nom : Prénom : Date de naissance :
Adresse postale : Adresse mail :Téléphone portable : Téléphone fixe :Compte Facebook :
Taille : Poids : Tour de tête : Tour de cou : Tour de poitrine : Tour de taille : Tour de hanche : Tour de cuisse : Pointure :Taille de gants : Hauteur d’entre jambes :

J’étais surpris par certaines rubriques mais me disais qu’il s’agissait d’un questionnaire à la mode américaine. En quoi ma sexualité pouvait elle l’intéresser ? Quant aux mensurations, je m’imaginais avec un costume de major d’homme confectionné sur mesure. Je renvoyais le questionnaire le soir même.
Je passais la journée du lendemain littéralement scotché à mon smartphone, guettant le moindre appel téléphonique, me précipitant sur chaque nouvel sms, surveillant ma boîte mail, examinant sans cesse les éventuelles demandes d’amitié sur mon compte Facebook. Dix heures, elle doit lire ses mails et je ne devrais pas tarder à recevoir une réponse… Midi, toujours rien, j’éteignais et rallumais mon téléphone… L’après-midi fut longue, la soirée interminable. Avait-elle changé d’avis ? Pour la première fois de mon existence, je laissais mon portable allumé pendant la nuit.
Au petit matin de sursautais et me précipitais sur l’appareil qui n’annonçait aucun nouveau message. J’avais dormi d’une traite malgré la chaleur et l’angoisse qui me tiraillait. L’été s’annonçait chaud, certains météorologues le prévoyaient caniculaire. Je prenais ma douche lorsque j’entendis la sonnerie qui annonçait un sms. Je sortais sans me sécher.
— Sois à vingt heures précises au 112 chemin des quatre points cardinaux à Bourron Marlotte. J’exige une peau parfaitement glabre.
Elle avait tenu parole. J’étais surpris du lieu de rendez-vous qui se trouvait à proximité de chez moi, dans la région de Fontainebleau. Presque douze heures pour me préparer et me rendre sur place. Une demi-heure suffirait. Je me raserai à la dernière minute afin d’être le plus présentable possible. Je n’avais pas énormément de tenues vestimentaires. J’irai avec mes vêtements de tous les jours, une chemise framboise, un jean, un string rouge, des chaussettes noires et une paire de chaussures de ville assorties.
Bourron Marlotte est un village paisible situé au cœur de la forêt de Fontainebleau, les maisons y sont plutôt cossues. Quelques petits commerces permettent d’avoir le nécessaire pour vivre sur place. L’atmosphère y est agréable. Le 112 chemin des quatre points cardinaux est une magnifique demeure à deux étages posée sur un parc boisé longeant la forêt. Trente secondes avant l’heure exacte, je sortais de mon coupé Z3 acheté d’occasion avec 175 000 kilomètres au compteur. Je me présentais devant l’immense portail noir en fer forgé et posais mon index sur la sonnette. La gâche électrique libéra la porte. J’avançais sur l’allée gravillonnée et montais les huit marches du perron. La silhouette qui bloquait l’entrée était celle d’un homme grand, fort, noir, musclé, torse nu, portant un pantalon de toile noir et une paire de mocassins, aucun poil sur la poitrine ni même les bras. Je comprenais maintenant la signification de « J’exige une peau parfaitement glabre ». Il ne s’agissait pas uniquement d’être parfaitement rasé. Une inquiétude monta en moi.
— C’est toi Philippe ?— Oui Monsieur.— Suis-moi !
Manifestement le tutoiement était de rigueur chez mon ex chef de service. Le ton était ferme mais courtois. Je faisais mes premiers pas dans cette demeure décorée avec goût et suivait l’homme jusqu’au pied de l’escalier qui montait dans les étages.
— Tu vas rentrer là. Déshabille-toi intégralement et mets tes vêtements dans un vestiaire libre.
L’homme avait désigné une porte au bout du couloir et avait disparu dans les étages. J’apercevais au plafond une caméra qui surveillait le couloir. Je saisi la poignée et poussais la porte. Dans la pièce se trouvait un banc en bois en face duquel étaient alignés des vestiaires métalliques maintenus fermés par des cadenas à code. Chacun portait un double prénom masculin et féminin. Le seul qui n’était pas occupé était attribué à Barnabé – Sonia. J’hésitais avant de retirer mon string, mais la consigne était précise. Je me retrouvais nu assis sur le banc, les mains cachant mon sexe à l’œil espion de la caméra. Chaque pièce devait être sous vidéo-surveillance. J’attendais le retour de l’homme qui devrait vraisemblablement m’apporter un uniforme.J’entendis des pas et me levais par politesse, mais le bruit s’éloigna, une porte s’ouvrit et se referma. Il me sembla entendre deux voix sans pour autant être capable de saisir le moindre mot de la conversation. Le bruit des pas se rapprocha et la porte s’ouvrit. J’étais debout, les bras tendus et mains jointes pour cacher mon sexe.
— Bonjour Philippe.— Bonjour Madame.— Tu es ici chez moi. J’y suis présente au moins quatre jours dans la semaine. Je suis sûre que tu vas t’y plaire.
Emma Dachossois souriait en examinant mon corps. J’étais excité de la situation et craignais de ne pas pouvoir cacher longtemps mon début d’érection.
— Qu’essaies-tu de cacher ?
Je baissais la tête et écartais lentement les mains. Un petit rire ironique traversa la pièce.
— Tu n’es qu’un sous-homme, c’est normal. Tu verras, je t’apprendrais à te contrôler.

    Suite au prochain épisode
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