À peine la porte refermée, je me retrouvai dos contre celle-ci et Lucile en face de moi, m’embrassant avec passion. Dans l’excitation, les gestes pour nous déshabiller étaient moins précis, un peu gauche. D’où sa difficulté pour ouvrir ma ceinture et me faire retirer mon pantalon. J’en riais intérieurement et l’aidai à me déshabiller, tout comme elle me fila un petit coup de main aussi. Nous n’étions plus qu’en sous-vêtement, seule barrière, très maigre je le conçois, pour cacher notre nudité. Nos corps commençaient à bouillonner. Nos respirations se firent plus fort. Mes mains trouvèrent refuge sur ses fesses que je palpais sans ménagement. Nos lèvres toujours collées, nos mains toujours plus avides du corps de l’autre, la jeune psy me dirigea jusqu’à sa chambre. Elle était si belle, si désirable. J’avais terriblement envie de lui faire l’amour, que nous fassions la bête à deux dos toute la nuit. Et pendant que nous déambulions dans sa maison, je caressai sa culotte toute mouillée, Lucile sursauta de plaisir. La chambre était trop loin. Pas le temps. Trop envie. Nous avons fini par faire l’amour à même le sol. Au-dessus d’elle, j’embrassais chaque partie de son corps. Son cou, dont la fine peau était exquise, était couvert de baisers, je le mordais à en faire tressaillir mon amante. Je voulais prendre mon temps, mais la situation était urgente. Je voulais l’entendre gémir, jouir. Je me débarrassai rapidement de son soutien-gorge. Ses seins gorgés d’excitation, ses bouts tendus vers moi étaient un appel au vice. Tantôt je les palpai, les massai, tantôt je triturai ses tétons. Je les faisais rouler entre mes doigts, je les pinçai. Ses réactions étaient sans appel. Mon bassin ondulait contre le sien. L’humidité de mon antre se faisait plus dense, traversait le tissu de ma culotte pour se retrouver sur la sienne. Puis ce fut au tour de ma bouche de prendre assaut de sa poitrine. Mon corps devenait une boule électrique. Chaque coup de langue sur ses mamelons provoquait en elle une réaction qui me rendait encore plus folle de son corps. Une de mes mains caressa ses flancs, puis ses cuisses et rapidement, elle trouva le chemin de son intimité trempé de désir. J’y fis quelques pressions, sentant son sexe se coller plus à ma main. Elle en voulait plus et moi aussi. J’enlevai précipitamment sa culotte. Et tout en l’embrassant, mes doigts commencèrent leur ballet sur son clitoris. J’enfouis ma tête dans son cou pendant qu’elle gémissait. La pression de mes doigts se fit plus forte, mes mouvements plus rapide. Ses gémissements se firent plus intenses, son corps bougeait en rythme de mes doigts. Puis ce fut la délivrance. Un cri. Des tremblements. Des vibrations. Elle venait de jouir. C’était exquis, terriblement sensuel et érotique. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que je n’en avais pas encore fini avec elle. La voir ainsi était une jouissance en soi. Je voulais qu’elle goûte à ma langue. Sentir son jus couler dans ma bouche. Après qu’elle eut repris des forces et ses esprits, nous allions dans sa chambre pour commencer le deuxième acte. Je la fis basculer sur le lit et m’agenouillai devant elle. Je pris ses chevilles afin de la rapprocher de moi. J’avais une vue terriblement fantastique de son sexe. Je savais par avance que j’allais me régaler. J’embrassai l’intérieur de ses cuisses, remontant doucement vers son pubis. Il était lisse et doux. Je passai ma langue dessus allant jusqu’à son bouton d’amour. Instinctivement, elle passa ses mains dans mes cheveux pour m’attirer encore plus contre elle. Je humai son odeur, cette odeur suave, me rendant un peu groggy et rendant mon sexe très humide. Je passai un grand coup de langue sur son sexe, la goûtai enfin. Elle se cambra légèrement, gémit et agrippa mes cheveux. Je lui donnai un deuxième coup de langue, puis un troisième avant de me reculer un peu pour mieux la voir. Elle respirait plus fortement et son regard me supplia de continuer. Je ne me fis pas prier plus longtemps et ma langue retrouva sa grotte. Je suçai son clitoris, fis de petits ronds du bout de la langue dessus. Ses gémissements se transformèrent en petits couinements plus aigus. Ma langue parcourait tout son sexe, pour récolter son jus, entrant parfois dans son antre avant de revenir sur son clitoris. Mon visage était enfoui entre ses cuisses, je léchai toute sa fente jusqu’à frôler son petit trou. J’étais tellement embuée par l’excitation que je m’aventurai vers son petit trou, le léchant, pénétrant le bout de ma langue à l’intérieur. À force de coups de langue, elle finit par jouir, longuement, intensément. J’avalai toute sa mouille. Je m’allongeai près d’elle, caressai son corps nu et en sueur. Si j’étais morte, j’aurais dit que c’était ça le paradis. Elle se tourna vers moi et m’embrassa. Par ce baiser, elle parvenait à faire passer un tas d’émotions, tous plus agréables les uns que les autres. Je ne me rendis pas compte qu’elle avait sorti un de mes seins de mon soutien-gorge. Ce ne fut que quand elle tira sur un de mes tétons que je m’en aperçus. Elle tira dessus plusieurs fois, mes gémissements se faisant crescendo. Elle passa sa langue sur mes seins, mes tétons qui réagirent immédiatement. Elle écarta un peu ma culotte et put entrer immédiatement deux doigts dans mon sexe, tant j’étais excitée. Ses gestes étaient amples, sa paume butant contre mon sexe. Elle continua plus rapidement, plus fortement. Sa bouche toujours sur mes seins, elle roula sa langue sur mes tétons. D’un coup, je sentis un de ses doigts caresser mon anus. Il fit le tour de ma rondelle, tenta de forcer l’accès. Sa phalange parvint à s’y engouffrer. Je ne fus pas longue à jouir. Elle s’allongea sur moi, mordit mon cou avant de me susurrer :— C’était ma petite vengeance.