J’ai un passe-temps, la natation, un sport que j’aime pratiquer régulièrement, car il me détend beaucoup, m’apaise, et me permet de m’entretenir physiquement, tant pour la forme que pour la santé.Cela faisait d’ailleurs quelque temps que je n’y étais pas retourné, ce jour-là, j’étais ennuyé à ne rien faire, j’avais besoin de changer d’air.Lassé des balades, des promenades ou des jeux vidéo, pour penser à autre chose, et m’occuper autrement qu’avec ce dont vous pouvez imaginer, je me suis dit que j’irais nager, et ce serait l’occasion de reprendre l’objectif d’avoir un rythme régulier et assidu, pour retrouver un équilibre de vie qui me va bien et me changerais du quotidien.Pas de bol pour moi ce jour-là, j’ai envie de sexe, et je décide d’aller quand même nager.Etant gay, je sais très bien que ça va être une torture. Ca ne manque pas.Car si j’ai bien un faible, c’est celui des hommes, gros, poilus, et matures.Et bingo, ce jour-là, c’en est farci.Le constat est sans appel, je suis excité, je plonge dans l’eau pour cacher cette gaule naissante, puis j’embraye sur quelques lignes.Seulement, le manque de pratique me pousse à devoir faire rapidement une pause, un peu en catastrophe.Et j’atterris sur celui qui deviendra mon nouveau mec. En effet, pressé de finir les derniers mètres, car très essoufflé, je ne fais pas attention à mon environnement, je suis tête baissée dans l’eau, et je donne tout, du coup, au moment de me raccrocher au bord du bassin, à la place, je percute le monsieur en question.Aussitôt, je me sens mal à l’aise, et gêné.Je présente mes excuses, même s’il n’y a pas eu de chocs violents, et qu’il avait de quoi encaisser, en termes de carrure, surtout comparé à la mienne, il reste le fait que je lui suis rentré dedans, par mégarde.Il me rassure, rigole amusé, et me propose de partager la ligne de bassin avec lui, pour pouvoir reprendre mon souffle.J’accepte volontiers avec un grand sourire, soulagé d’avoir à faire à un homme sympathique et gentil, autant qu’excitant et bref...Il est gros, poilu, viril, mûr, chauve, avec un bouc, et semble vraiment très gentil, tendre, tranquille, sympa, et en même temps viril et fort, protecteur et rassurant, fiable et sain d’esprit ; un homme parfait, un dieu... On se retrouve donc tous les deux côte à côte au bord du bassin à se reposer.Nous ne sommes pas collés l’un contre l’autre, mais je ne demanderais que ça, qu’une occasion se présente pour avoir le prétexte de venir coller mes fesses musclées en maillot de bain, contre son entrejambe, accompagné d’un "oups..." qui en dirait long sur mes intentions et mes envies.Il lance la conversation, je suis ravie, moi face à lui avec mes sourires et mes rires, lui sûr de lui et blagueur.Les mots et les phrases s’empilent, les unes après les autres, ça doit faire deux minutes qu’on est là, et je prie pour que quelque chose se passe et nous lie autrement que par les mots et la sympathie. Je suis entendu par les dieux.Etant face à lui, je ne vois pas ce qu’il y a dans mon dos, mais mon amoureux lui le voit. Et c’est alors que soudain, il me prend d’un bras fort, et me tire vers lui, il m’avertit alors une fois en sécurité contre lui, qu’un nageur arrive droit comme une fusée, et ne semble pas prêt à s’arrêter. Je n’ai pas le temps de réaliser ce qu’il se passe, mais quelques secondes plus tard, c’est en effet un missile qui, d’un mouvement de bras puissant et profond, finit ses derniers mètres, avant de repartir d’une pirouette, pied contre le mur du bassin sur lequel il rebondit avec fulgurance et fracas. Je crois que si mon sauveur n’aurait pas été là, je me serais fait vraiment percuter violemment pour le coup.Sous le choc quelque peu, je balbutie mes remerciements, il les accepte, on rigole, puis le calme revient.Soudain, je prends conscience du fait que je suis toujours tenu par mon protecteur, et, l’avoir réalisé ; me fait de l’effet.Mon esprit et ma sage raison me quittent, pour laisser place à la parole du corps, car le désir est là, et je ne suis pas capable de le retenir, trop envie, trop d’émotions, mais surtout, trop d’envie, et sans que je ne puisse rien faire, mon corps prend le relais. Mes fesses se mettent à se cambrer, et à venir toucher furtivement son entrejambe, avant de revenir aussitôt de là d’où elles viennent.Puis ça recommence...Une fois, deux fois, à venir poser mes fesses contre son sexe, j’y reste désormais quelques secondes à chaque fois, puis m’y frotte légèrementCa commence à lui faire de beaucoup d’effets à lui aussi, car à chaque fois, ça gonfle fort, dans son maillot.Alors je recommence encore...Mais cette fois, je viens et reste collé. Pas un mot ne s’est fait entendre entre lui et moi depuis le début de ce petit jeu.Quand tout à coup...
