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Échange de mauvais procédés

Chapitre 5

Erotique
Bien qu’il paraisse sous ma seule signature, ce récit est un texte écrit en collaboration avec Chloé1515.
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Ce lundi matin, Camille s’était levée tôt pour rejoindre la faculté : c’était en effet le jour de la rentrée universitaire. Après son départ, Michel attendit – bouillant d’une impatience mal contenue – pendant une heure pour être sûr qu’il ne serait pas dérangé par un retour inopiné de sa locataire. Comme il serait seul chez lui jusqu’en fin d’après-midi, il ne portait qu’un vieux survêtement un peu défraîchi ; c’était bien suffisant car, en ce milieu de matinée, la chaleur était déjà suffocante et le soleil dardait ses rayons flamboyants.
Michel posa son livre et se leva du confortable canapé où il rongeait son frein. À grandes enjambées, il franchit les quelques mètres qui le séparaient de la chambre de Camille, ouvrit la porte à la volée et se mit à fouiller frénétiquement parmi les affaires de l’étudiante. Il savait ce qu’il cherchait : la petite culotte qu’elle portait la veille sous son short blanc, et qu’elle avait retirée à sa demande. Elle devait bien être quelque part…
Son regard passa en revue les quelques affaires de la jeune fille : rien sur le bureau ; uniquement des stylos, des surligneurs, une règle, une agrafeuse, une loupe en équilibre instable sur le rebord du meuble… Il la remarqua mais ne fit pas immédiatement le lien avec le plan qu’il avait élaboré la veille, tout absorbé qu’il était par la recherche d’une pièce de lingerie intime de sa jeune locataire. Rien de bien intéressant, somme toute. Mais là, sous la fenêtre, le tas de vêtements posés en vrac attira son attention. Apparemment, ils étaient propres. Et si…
Bingo ! Elle était là, cachée tout en-dessous. Oh, c’était une petite culotte blanche, toute simple, avec juste une bordure en dentelle. « Pas très sexy, tout ça ; mais je vais y remédier dès demain... » Il s’en empara et la porta à ses narines : il avait fait très chaud hier, et Camille avait dû transpirer beaucoup ; mais ce n’était pas une odeur de transpiration que Michel recherchait.
Il la leva jusqu’à ses yeux pour la mettre en pleine lumière, juste devant la fenêtre. C’est là que son plan machiavélique lui revint à l’esprit, et il fit aussitôt l’association avec la loupe qu’il avait aperçue tout à l’heure. « La loupe... le soleil... les vêtements... Bien sûr ! On va voir ce que je vais en faire, de ses fringues... un joli feu de joie ! ». Toutefois, il ne mit pas sur le champ son plan à exécution : la culotte, tout d’abord. Oui, cette culotte dont le gousset s’ornait de jolies taches pas tout à fait sèches. Michel porta le sous-vêtement à sa bouche et, d’une langue gourmande, il commença à lécher la substance odorante et encore légèrement gluante.
« Comme elle goûte bon, cette petite garce... ». Il n’eut qu’à abaisser son pantalon de survêtement pour dégager son membre déjà tout engorgé de désir. Il aspira autant qu’il put le nectar de la jouvencelle et, le gardant en bouche pour s’en délecter, il entoura sa verge de la petite culotte et se mit à faire de langoureux mouvements de va-et-vient.
Sentant l’orgasme approcher, il ouvrit la culotte pour en dégager le gousset et se mit à frotter délicatement son gros gland sur le tissu encore humide des sécrétions de Camille. En peu de temps, il dégorgea quelques centilitres de sperme épais juste à l’endroit où la petite culotte avait été en contact avec la vulve de sa locataire. Après s’être soulagé, il plaça le sous-vêtement doublement souillé bien en évidence sur la table du living, puis il revint à la chambre pour vérifier si ses leçons de physique datant du collège n’étaient pas périmées.Se saisissant de la loupe et jouant sur son inclinaison et sa distance par rapport au tas de vêtements, il se mit à concentrer les rayons du soleil jusqu’à ce qu’une fine fumée noire apparaisse. Il ne lui resta plus qu’à déposer la loupe sur le tas et aller tranquillement chercher l’extincteur qui reposait dans la cuisine depuis un accident de bananes flambées.
Le feu mit quelques minutes à prendre, mais les flammes s’élevèrent bientôt, grignotant joyeusement les tissus. Certains vêtements étaient entièrement carbonisés ; d’autres n’étaient que mouchetés de trous. Quant aux derniers, maculés de suie, ils seraient tout bonnement irrécupérables et bons à jeter. Le tout était d’attendre suffisamment pour que le feu détruise tout sans pour autant créer trop de dégâts : Michel n’avait aucune envie d’abîmer son bel appartement, mais un tout petit sacrifice était nécessaire pour rendre Camille réellement coupable, et dès lors repentante.
L’homme attendit que le feu devienne dangereux et qu’il commence à lécher le parquet situé sous le tas – alors que pas un seul vêtement n’était épargné – avant d’étouffer les flammes sous la neige carbonique. Ceci fait, il ouvrit les fenêtres pour aérer et nettoya les lieux du mieux qu’il put.
Le parquet, noirci, marquerait définitivement la conscience de Camille comme l’œil d’Abel suivait Caïn dans la tombe. Il lui rappellerait chaque jour qu’elle avait failli détruire l’appartement, et il la lierait à Michel de façon irrémédiable.


Il passa le reste de la journée à attendre impatiemment le retour de sa locataire, curieux de voir comment elle allait réagir en voyant sa culotte souillée exposée sur la table.

— Ah, te voilà enfin ! Viens voir ce que tu as fait !
Il l’entraîna immédiatement vers sa chambre pour lui montrer le tas d’habits calcinés et la loupe, posée bien en évidence dessus. Camille ne pouvait en croire ses yeux ; elle se précipita pour constater les dégâts : aucun vêtement n’avait été épargné par les flammes. À l’exception de ceux qu’elle portait sur elle et de sa tenue de soubrette, elle n’avait plus rien à se mettre… Toutefois, ce qui la perturbait le plus, ce n’était pas la perte de ses vêtements, mais l’immense culpabilité qu’elle ressentit lorsqu’elle réalisa qu’elle aurait pu être responsable d’une véritable catastrophe. « Pourtant, elle n’était pas là, ma loupe ; je l’avais posée sur le bureau… » Sous le coup de l’émotion, elle avait pâli ; et c’est d’une voix mal assurée qu’elle s’adressa à Michel :
— Mais… je ne comprends pas.— Ah, tu ne comprends pas ? Pourtant, tu es en fac. Tu n’as rien appris, au lycée ? Archimède, ça ne te dit rien ? Et les navires romains enflammés par des miroirs au siège de Syracuse, rien non plus ?— Je… je suis désolée, Monsieur, vraiment désolée. Je vous demande de m’excuser… Mais comment me faire pardonner ? Je ne sais plus quoi faire…— Tu vas déjà commencer par mettre à la poubelle tout ce qui a brûlé. Après ça, tu nettoieras la chambre du mieux que tu pourras.— Oui, Monsieur, c’est ce que je vais faire tout de suite.— Et demain, nous irons t’acheter d’autres vêtements.— Mais j’ai cours, moi, demain…— Eh bien tu n’iras pas en cours l’après midi.
« Comme ça, elle ne risquera pas de croiser un étudiant qui la connaîtrait… »Sous le poids de la culpabilité, Camille n’osa pas refuser.
— Bien, Monsieur ; je ferai comme vous voudrez.— Alors, commence tout de suite !
Pendant qu’elle s’affairait, Michel retourna au living, brancha sa chaîne Hi-Fi, choisit un CD et l’inséra dans le lecteur. Bach. Les Variations Goldberg, par le pianiste Glenn Gould ; sa troisième version, bien meilleure que les deux qu’il avait enregistrées plusieurs années auparavant. Il s’installa sur le canapé, un verre de cognac à portée de main, alluma un Havane et se laissa emporter par la musique.
— J’ai terminé, Monsieur.
Le retraité sortit de la torpeur qui l’avait envahi ; Camille était devant lui, les bras ballants, ne sachant que faire.
— Bon, j’irai voir tout à l’heure. Tu vas donc pouvoir mettre les couverts.— Je n’en mettrai qu’un, ce soir, Monsieur. Je n’ai pas faim ; ce qui s’est produit m’a coupé l’appétit.— Comme tu veux. Tu n’auras qu’à me réchauffer les restes de mon repas de midi, alors.
L’étudiante se rendit à la cuisine et en revint avec le couvert que Michel lui avait demandé de disposer sur la table. Lorsqu’elle s’en approcha, c’est là qu’elle remarqua sa petite culotte.
— Mais…— Mais quoi ?— Là, ma culotte…— Eh bien quoi, ta culotte ?— Pourquoi est-elle sur la table ?— C’est tout ce que j’ai pu sauver du désastre. Peut-être parce qu’elle était mouillée… ajouta-t-il avec un ricanement qui voulait en dire long.
Camille s’en saisit pour la rapporter dans sa chambre. Effectivement, sa culotte était mouillée. Lorsqu’elle la déploya, elle comprit que l’humidité n’était pas simplement due à l’eau que le sexagénaire aurait pu utiliser pour combattre l’incendie ; non, il s’agissait d’un liquide bien différent…
« Ce n’est pas parce qu’elle était mouillée : c’est parce qu’elle n’était pas sur le tas qu’elle a été sauvée. » pensa-t-elle. Cela la dégoûtait un peu de savoir ce que Michel avait fait avec ; mais cela ne changeait absolument rien à la culpabilité qu’elle éprouvait.

[ à suivre…]
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