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Échange de mauvais procédés

Chapitre 6

Erotique
Bien qu’il paraisse sous ma seule signature, ce récit est un texte écrit en collaboration avec chloe1515.
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Ce soir-là, Camille se coucha très tôt. Les émotions, ça fatigue ; la journée avait été longue, et elle n’avait pas envie de ressasser ce qui s’était passé pendant une longue soirée.
Dans le salon, Michel jubilait. Tout se passait à merveille : la jeune fille avait réagi exactement comme il l’avait espéré, et le lendemain s’annonçait comme une scène de Pretty Woman, mais à sa sauce à lui… Il réfléchit une nouvelle fois à ce qu’il allait lui acheter. Cela allait lui coûter cher, mais la dépense en valait la peine ; et puis, au final, c’est Camille elle-même qui allait payer pour tout ça, mois après mois avec son loyer. Bientôt, très bientôt, elle serait sienne. Le conditionnement avait commencé et allait continuer progressivement.

Avec le lever du soleil, Camille sortit d’un sommeil sans rêves. Elle se leva et se dirigea vers son bureau et ses fournitures scolaires, mais s’arrêta net en remarquant la trace sombre sur le parquet roussi. Tout lui revint. Aujourd’hui, il n’y aurait pas cours. Son propriétaire avait proposé si gentiment de lui offrir des vêtements pour remplacer ceux qu’elle avait perdus… Avec ses moyens financiers, elle ne pouvait pas refuser ; et comment appeler ses parents pour leur dire qu’au bout de moins d’une semaine elle avait failli mettre le feu à tout l’immeuble ? Ils l’auraient fait revenir, et la vie de caissière aurait été son seul horizon.Elle retira sa culotte, qu’elle avait gardée pour la nuit, et enfila un short afin d’obéir aux règles de la maison, déjà devenues familières ; puis elle sortit de sa chambre pour aller préparer le petit déjeuner. Michel était là, dans une grande robe de chambre, en train de lire le journal.
— Bonjour Monsieur.— Ah ! Bonjour Camille. Pour ce matin, je veux un café, deux toasts à la confiture de framboise et trois oranges pressées dans un grand verre.— Bien Monsieur ; je vous fais ça tout de suite.— Ah oui, et puis j’ai remarqué que tu as les lèvres un peu sèches. Tu trouveras un stick de baume sur la table de la cuisine. Mets-en.— Merci Monsieur.
Camille s’attela à la suite de ses tâches. Il y avait bien là un petit stick, d’apparence anodine, qui se révéla être aromatisé à la fraise ; un peu enfantin, mais loin d’être désagréable. Ses lèvres ne lui paraissent pas sèches ; cependant elle ne se sentit pas en état d’émettre des critiques après ce qui s’est passé la veille.
Michel sourit en la voyant revenir avec le plateau. « Voilà qui est parfait… » Camille ne pouvait pas se douter qu’à défaut d’être riche, Michel avec certains contacts très bien placés. L’un d’eux, responsable de la recherche dans un laboratoire pharmaceutique, lui avait confectionné ce baume très spécial. C’était au départ un sujet d’étude, mais il n’avait pas été difficile de le détourner et de l’accommoder à sa sauce. Dans ce baume, il y avait bien plus que le principe réparateur ; il y avait surtout deux autres substances très utiles…
La première substance était de la prolactine. Cette hormone, si elle était correctement dosée, avait trois effets qui intéressaient fortement Michel. Le premier consistait en l’arrêt complet du cycle menstruel : Camille serait donc disponible sans discontinuer pendant tout le mois, et il n’y aurait même pas à s’inquiéter d’un possible oubli de la pilule, ni même besoin de lui demander d’en prendre. Le second effet, c’était une légère euphorie, un sentiment de bien-être qui aiderait à la rendre plus docile. Le troisième – et non le moindre – était le développement de la poitrine et une production de lait : cela pourrait être source de bien de jeux coquins et de soumission ; mais il fallait attendre de quinze jours à un mois pour que les effets se produisent.
La seconde substance était un dérivé de la nicotine, le véritable sujet d’étude du laboratoire pharmaceutique : il s’agissait d’étudier les phénomènes de dépendance. Grâce à elle, Camille reviendrait inconsciemment à son tube deux ou trois fois par jour, tout comme un fumeur revient à son paquet de cigarettes ; et elle maintiendrait ainsi le niveau de prolactine dans son organisme.
— N’oublie pas que tout à l’heure nous allons renouveler ta garde-robe ; alors, ne perds pas trop de temps.— Oui, Monsieur : je vais faire le plus rapidement possible.
Dès qu’ils eurent pris leur petit déjeuner et que le retraité se fut habillé, ils sortirent de l’immeuble et se dirigèrent vers une rue dans laquelle il n’y avait pratiquement que des commerces de vêtements. Ils regardèrent ce que proposaient les vitrines, puis pénétrèrent dans une première boutique où Michel choisit des tenues assez simples destinées à être portées pour assister aux cours. En effet, le sexagénaire ne désirait pas rendre Camille trop sexy aux yeux des autres étudiants ; c’est pourquoi il n’avait pas choisi de jupes : uniquement des jeans (slim, toutefois) et des tops, tee-shirts, liquettes, un léger blazer et une robe de fin lin blanc qu’elle voulut porter immédiatement pour remplacer son short. « Dire que je viens de débourser plus d’un mois de loyer, et qu’il manque encore ce qu’il y a de plus intéressant… les dessous ! » Ils ressortirent du magasin, encombrés de nombreux sacs.
— Bon ; à présent, allons chercher le reste.— Le reste ? Mais j’ai déjà tout ce qu’il me faut, Monsieur…— Tu te trompes, Camille : il te manque encore quelque chose.— Mais quoi donc, Monsieur ?— Tu ne vois pas de quoi je veux parler ?— Non…— Même si je t’ai interdit de porter des sous-vêtements dans l’appartement, il n’est pas question que tu n’en portes pas pour aller à la fac. Tiens ; voilà justement une boutique où ils en vendent.
Une fois à l’intérieur, ils choisirent quelques ensembles coordonnés assez banals ; mais le regard de Michel fut attiré par des modèles plus sophistiqués, d’un érotisme troublant. Il en désigna quelques-uns à la vendeuse.
— Est-il possible de les essayer ?— Certainement, Monsieur ; puis-je vous dire que vous avez fait un très bon choix, et que ces modèles mettront parfaitement la beauté de votre fille en valeur ? Vous avez une cabine là-bas, tout au fond.
Il se garda bien de la détromper au sujet de cette supposée filiation. C’est pourquoi, lorsqu’il arriva à la hauteur de Camille, il lui chuchota :
— Appelle-moi « papa ».— Oui, Mons… papa !
Elle s’enferma dans la cabine pour passer le premier ensemble ; trois minutes plus tard, elle tira le rideau pour prendre assez de recul pour s’admirer dans le grand miroir.
— Oh, c’est magnifique…— En effet, il te va très bien.
Il aurait fallu être très difficile pour nier que le tanga et le soutien-gorge en dentelle bleue rehaussaient la beauté de la jeune fille.
— Alors, Camille, il te plaît ?— Oh oui, euh… papa ; beaucoup !— Eh bien, on le prend. Essaie aussi cet ensemble-là.
Sa locataire retourna dans la cabine. Michel attendit, mais elle ne se montrait toujours pas.« Ah, il aime me voir à moitié déshabillée, ce vieux pervers ? Et bien, je vais lui en donner pour son argent, à cet obsédé » ! »
— Papa ? Tu veux venir m’aider, s’il te plaît ? Je n’y arrive pas toute seule.— J’arrive.
Il tira le rideau de la cabine. L’étudiante avait passé un string vert amande dont la couleur s’accordait à merveille avec sa chevelure rousse, et elle essayait vainement de fermer l’attache du soutien-gorge.
— Aidez-moi, s’il vous plaît, lui demanda-t-elle à voix basse.
Michel se plaça derrière elle et tenta d’agrafer le sous-vêtement un peu étroit pour les jolis seins ronds de la jeune fille ; mais comme la cabine n’était pas spacieuse, son bassin était en contact avec le postérieur rebondi de Camille. Il sentit son membre durcir sous cet attouchement. L’étudiante s’en aperçut. « Ah, il bande, ce vieux cochon… » Mais, au lieu de s’écarter, elle accentua la pression de ses fesses contre la rigidité qu’elle sentit se développer. « Quelle petite salope… Elle me cherche ? Et maintenant, la voilà qui se frotte contre ma bite… Je vais lui montrer, moi, ce qu’un vieux est encore capable de faire ! »
Le retraité était congestionné, certainement aussi congestionné que sa verge coincée entre les deux globes charnus de l’étudiante qui glissaient le long du membre prêt à exploser. Dans le miroir, son regard croisa celui de Camille qui levait vers lui des yeux faussement candides.
— Alors, vous n’y arrivez pas ?
Oh, que si… Le sexagénaire était tout près d’arriver ! Il sentait même les premières gouttes commencer à s’écouler de son gland. Incapable de maîtriser son émoi grandissant, il ne contrôlait plus ses mains, qui laissèrent glisser le soutien-gorge. Dans le miroir, un sein tout mignon apparut ; un téton rose pâle, bien érigé, semblait le narguer. Camille ne se dépêcha pas pour le remettre à l’abri du fin tissu de dentelle… Son regard malicieux était toujours planté dans les yeux de Michel ; et lorsque sur ses lèvres s’afficha un sourire à la fois espiègle et innocent, il ne put réprimer un long grognement de plaisir lorsqu’il sentit son pantalon recueillir les jets de sperme qui s’y déversaient par saccades.
— Que vous arrive-t-il, Monsieur ? Vous êtes malade ?— Non, Camille ; ça va. Ça va mieux. Beaucoup mieux, même… C’est la chaleur.

[ à suivre…]
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