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Échange de mauvais procédés

Chapitre 11

Erotique
Bien qu’il paraisse sous ma seule signature, ce récit est un texte écrit en collaboration avec chloe1515.
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Camille se figea à ces mots.
— Un vétérinaire ? C’est une blague, hein ?— Comment oses-tu t’adresser ainsi à moi ? N’oublie pas que tu me dois le respect : je suis ton Maître, ne l’oublie jamais ! Ai-je l’air de blaguer ? Je vais te faire ravaler ton outrecuidance ! Dois-je aller chercher ma cravache pour t’apprendre la politesse, petite chienne lubrique ?
Elle baissa les yeux. En temps normal elle aurait répondu, c’est certain ; mais depuis quelque temps elle se sentait soumise, incapable de réagir. Seul le désir s’éveillait vraiment en elle. Jamais elle n’aurait cru que cela venait du baume qu’elle apposait plusieurs fois par jour sur ses lèvres. C’est d’une voix faible qu’elle répondit :
— Je vous demande pardon, Maître. Je ne suis qu’une femelle, je dois garder ma place.— Puisque tu le comprends, c’est mieux ainsi. Dès demain, je t’emmène chez un vétérinaire qui procèdera à un examen complet de tes organes : tu dois comprendre qu’un Maître tel que moi ne peut pas s’abaisser à saillir n’importe quelle femelle !— Bien sûr, Maître, je comprends. Que dois-je faire ce soir en attendant ?— Commence par préparer le repas ; après dîner, tu t’efforceras de me distraire. Et je te recommande d’être inventive !— Oui, Maître.
C’est la tête toujours basse que Camille se retira dans la cuisine pour préparer le dîner. Après un repas assez silencieux, et sentant le silence à la fois impatient et accusateur de Michel, elle se leva pour faire face à son Maître. Elle avala sa salive, respira profondément, puis se lança :
— Maître, j’y ai beaucoup réfléchi et j’ai conscience de n’avoir pas été à la hauteur ce soir. Je voudrais vous proposer de dormir au pied de votre lit pour vous montrer ma soumission.— Voilà qui est mieux ! Pour me prouver tes bonnes dispositions, tu porteras le collier de chien – que tu connais bien – et je garderai en main l’extrémité de la laisse. Je ne la lâcherai pas de toute la nuit, même si je dois t’accompagner aux toilettes ! Et maintenant, j’espère que tu as trouvé quelque chose de convenable pour me distraire, ainsi que je te l’avais demandé. Qu’as-tu à me proposer ?— Je pensais à une danse du ventre. Je vous prie de m’excuser, mais je n’ai pas votre esprit.— C’est tout ? Il va falloir trouver mieux que ça pour satisfaire ton Maître. Peut-être que quelques zébrures de cravache sur ton joli petit cul t’aideraient à trouver l’inspiration ?— Plairait-il à mon Maître que je lui serve du saké à la japonaise, à la température du corps, après l’avoir gardé en moi ?
— Cette proposition me convient déjà mieux... Comment vas-tu t’y prendre ? Mais souviens-toi qu’il ne s’agit que d’un prélude : continue de réfléchir sur la meilleure façon de me servir. Allez ! Je t’écoute !— Je pensais à une petite fiasque insérée dans mon vagin. Il me suffirait d’en contracter les muscles pour vous servir.— Pas mal du tout ; je constate que tu as une certaine imagination... Mais ton sexe est un lieu réservé à un tout autre genre de plaisir. Je le réserve donc à un autre usage. Tu réchaufferas le saké à la bonne température ; tu le garderas en bouche, et quand j’en exigerai, tu viendras me le donner en m’embrassant.Camille sourit à cette proposition et se jeta dans les bras de Michel qui lui caressa la tête avec une bienveillance amusée. Elle sentait les mains du retraité glisser le long de ses hanches, l’une venant lui peloter les fesses tandis que l’autre s’insinuait en elle et lui pinçait le clitoris que son humidité intime rendait déjà visqueux.
— Mais tu es toute mouillée ! Tu as envie ?— Oui, Maître… J’en ai toujours envie… Je crois que c’est votre odeur…— Va chercher le collier et la laisse. Je vais te prendre comme la chienne que tu es !
À ces mots, Camille partit en courant vers sa chambre sous le regard du sexagénaire à la fois amusé et attendri par la spontanéité et la fraîcheur de la jeune fille. Si elle n’avait pas la technique de ses vieilles amies de la rue Saint-Denis, c’est autre chose qu’elle lui apporte et qu’il apprécie beaucoup. Elle revint bientôt, entièrement nue à l’exception de son collier auquel était attachée la laisse qu’elle tenait dans sa bouche. Elle la lui présenta puis alla s’installer à quatre pattes, bien cambrée, sur la table basse du salon. Cette petite table en bois brut, solide et stable, l’amenait juste à la bonne hauteur pour que Michel puisse profiter d’elle sans avoir à se pencher.
Ce vieux pervers regardait avec un plaisir non dissimulé la croupe juvénile que Camille lui présentait. Ah, ce petit cul bien cambré surmontant des cuisses fuselées et légèrement écartées qui laissaient apparaître, dépassant du sillon vulvaire, deux lèvres que l’excitation faisait gonfler et qui suintaient déjà d’un liquide visqueux... Inconsciemment, elle ondulait légèrement des hanches, attirant le regard de son Maître qui avait le plus grand mal à ne pas profiter immédiatement de l’occasion de la façon la plus animale.
Il glissa un doigt en elle, ce qui la fit gémir et ronronner de plaisir. Le faisant pénétrer jusqu’à la souple membrane de son hymen, il songeait aux merveilles qu’il allait bientôt pouvoir consommer. C’était comme de caresser du doigt l’emballage d’un jouet alors qu’il lui fallait attendre Noël pour l’ouvrir. « Mais pourquoi attendre Noël pour en profiter ? Je pourrais déjà en retirer du plaisir sans le déballer complètement... » pensa-t-il.
Il dégagea prestement son membre rigide de son pantalon et, le maintenant fermement d’une main, il fit quelques pas en direction de la table. Il amena son vieux gland tout gonflé d’un désir pervers au contact des lèvres à présent ruisselantes. À cet attouchement, il la sentit frissonner d’impatience ; elle poussa ses hanches en arrière à sa rencontre. Surpris par cette initiative, Michel se força à reculer pour ne pas l’emmancher. Même si cela avait été trop court à son goût, l’audace de Camille lui offrait une occasion tout à fait appropriée.
— Comment oses-tu ? Tu n’es qu’une chienne : ce n’est pas à toi de choisir quand et comment te faire saillir !— Je suis désolée, Maître ! J’avais tellement envie...
Lui aussi en avait fichtrement envie. C’était le moment idéal pour lui parler du public ; il pouvait lui présenter ça comme une juste punition.
— Puisque c’est comme ça, puisque tu as tellement envie de moi, je te prendrai publiquement afin que ton désir soit évident pour tous !
Elle ne répondit rien, mais n’en devint pas moins humide pour autant, bien au contraire…
Michel ne pouvait pas quitter des yeux les lèvres luisantes de sa locataire ; elles dégoulinaient littéralement : des coulures ruisselaient le long de ses cuisses, et quelques gouttes tombaient même directement sur le plateau de la table. Son désir devenait impérieux : s’il ne faisait rien, il allait éjaculer sans même s’être touché. Il se rapprocha à nouveau de cette croupe livrée de façon obscène à sa concupiscence et, sans dire un mot, plaça son membre vibrant d’impatience entre les lèvres de l’étudiante.
— Ne bouge pas, cette fois !
Il entreprit de faire coulisser sa hampe le long des lèvres gluantes, laissant parfois l’extrémité de sa verge pénétrer sur quelques centimètres l’entrée du vagin de la jeune fille. La chaleur moite dans laquelle baignait son gland devenu hypersensible ajoutait à l’excitation due à la situation : il dominait cette toute jeune fille ; elle était sous sa coupe, cette petite soumise !
Des soubresauts envahirent son vieux membre ; des ondes de plaisir montaient dans le creux de ses reins... Non, il n’allait quand même pas éjaculer dans ce jeune con, au risque de féconder sa locataire ! Se ressaisissant, il dégagea sa verge de la douce emprise de l’entrée de ce vagin visqueux et, étirant encore plus les lèvres déjà hypertrophiées de Camille, il s’en enveloppa le gland et se servit de ces excroissances charnues pour se branler délicieusement. Les lèvres gluantes coulissaient autour de son membre à la manière d’une bouche experte ; il fit durer ce plaisir indicible aussi longtemps qu’il put se retenir, mais bientôt il dut s’avouer vaincu, et son long cri de délivrance – à la mesure de la jouissance qu’il éprouvait – retentit dans l’appartement alors que plusieurs traînées grumeleuses, jaillissant par saccades, vinrent zébrer le plateau de la table.
Camille avait apprécié ce moment comme on apprécie un mets succulent pendant sa cuisson ; elle en avait l’eau à la bouche sans pouvoir vraiment s’en délecter. En fait, elle en retirait plus de frustration que de vrai plaisir. Et pourtant, le plaisir était là, tout proche. Elle avait parfaitement conscience que le grand moment n’allait pas tarder, qu’elle allait bientôt pouvoir en profiter.
Elle se retira pour observer les traînées laiteuses sur le bois ciré. Tournant les yeux vers Michel, elle ne put distinguer grand-chose dans son regard : le vieil homme était encore en extase, dans cette félicité qu’on ne désire pas quitter. Curieuse d’un sujet souvent abordé dans les récits érotiques qu’elle se complaisait à lire, elle trempa son doigt dans la substance et le porta à sa bouche. C’était doux, bon, et même très agréable en fait. Se penchant en avant, elle se mit en devoir de nettoyer la table avec sa langue.
Michel observa avec plaisir cette scène sensuelle : Camille était prête !

[ à suivre…]
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