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Echappée belle.

Chapitre 2

Masturbation narcissique, fellation atypique.

Erotique
Mes vocalises achevées, j’ouvris les yeux et arborai un sourire radieux. De retour d’entre les morts, je me redressai et remerciai mon amoureux : — Monsieur est trop généreux…— Que voulez-vous, ma chère, je ne vis que pour vous plaire ! plaisanta-t-il en plantant un bisou sur mon genou. Je me redressai et m’assis, les pieds dans l’eau, pendant que Luc la quittait. Il me dit, faussement inquiet : — Maintenant que Mâdâme a joui, Mâdâme peut-elle envisager de couvrir sa nudité ? Mâdâme a-t-elle encore besoin de mes services ?— Cela sera tout, mon brave. Vous pouvez disposer, plaisanté-je. Je commençais à ramasser mes effets personnels quand Luc attira mon attention sur un filet rouge qui coulait le long de ma cuisse ; j’avais presque oublié que j’étais indisposée. Après avoir extrait ma petite éponge imbibée de sang, je profitai de l’eau de source pour nous rincer toutes deux avant de la remettre en place, puis je me rhabillai tant bien que mal, offrant un spectacle des plus clownesques : n’ayant pas anticipé cette toilette improvisée, je peinai à renfiler, toute mouillée que j’étais, mon short en jean sous les yeux de Luc qui, magnanime, me proposa un chausse-pied. Nous reprîmes notre balade avec pour seul mot d’ordre de ne pas réemprunter les chemins déjà usités. Nous nous délections des lieux préservés, tout droit sortis d’une autre époque et jouions avec l’écho de nos voix et le bruit de nos pas. De ci de là, en haut en bas, à force de nous perdre et de nous déperdre, nous finîmes par retrouver le fil de notre histoire. Nous arrivâmes en début de soirée à la coloc improvisée où nous trouvâmes tout le monde installé au jardin, un verre à la main. La jolie Sacha prenait le soleil dans un bikini pigeonnant aux couleurs chatoyantes et faisait la conversation à Gustave, qui semblait happé par ses arguments. Sans même nous l’avoir proposé, Philippe nous mit à chacun un verre en main et leva le sien au week-end qui s’annonçait. Nous étions vendredi ; nous avions donc deux jours devant nous avant d’être déployés dans les villages sinistrés, plus bas dans la vallée. Nous trinquâmes avec notre hôte qui ne tarissait pas d’éloges sur sa région d’origine et nous vendait avec emphase nombre d’endroits, selon lui paradisiaques. Il nous proposa une petite randonnée vers un spot de baignade dans le canyon de la Bendola pour le lendemain. Nous fûmes tous emballés par sa proposition et acceptâmes avec cordialité avant que je ne m’éclipse, laissant mes comparses à l’apéro, pour prendre une douche avant le dîner. Moite de notre escapade, je fleurais la transpiration, et l’état résiduel de mon excitation nécessitait un passage à l’eau claire.  Il n’avait pas échappé à ma sagacité la manière dont mon cher et tendre avait, lui aussi, été happé par le bikini de Sacha, qu’il avait peiné à quitter des yeux durant l’apéritif. Mauvaise période du mois en plus de cela, ma bonne humeur me quittait et je me sentais mal dans mes baskets.  Seule au premier étage, je me munis de mes affaires de toilette et choisis un combishort vaporeux noir avant d’aller découvrir la salle de bain. Elle était dans son jus, tout comme le reste de la maison dont la décoration intérieure n’avait pas dû être refaite depuis les années soixante. La porcelaine du mobilier de salle de bain y était d’un bleu douteux, mais le tout dégageait un certain charme anachronique. Je jetai mes vêtements dans le bidet, et ce faisant je croisai mon reflet dans le miroir qui habillait la porte. Je me scrutai, nue, de face, les bras le long du corps, dans une posture ballante et peu flatteuse. L’instant d’après, je déployai ma jambe droite vers l’extérieur, ne gardant plus que mes orteils au sol. Affinant ainsi l’épaisseur de ma cuisse, je creusai mes reins et posai ma main gauche sur la hanche du même côté. De ma main libre, je redonnai du volume à ma chevelure, et finalement je soupirai en lâchant la pose. M’approchant du miroir, je posai la pulpe de mes doigts sur mon visage. J’observai mon nez que j’avais toujours trouvé ridiculement petit, mes yeux d’une couleur banale, et les imperfections qui, selon moi, me défiguraient. Je fis quelques pas à reculons, tout en laissant mes mains partir en reconnaissance vers mes seins que je pris dans mes paumes comme pour les soupeser. Puis, je les pressai l’un contre l’autre tout en me cambrant exagérément en avant vers ma jumelle virtuelle. Face à moi-même, je soutins le regard provoquant que je m’appliquai à me renvoyer, faisant des moues qui se voulaient celles d’une femme fatale et provocante, que j’alternais avec des mimiques boudeuses. Je m’imaginai sexy comme Sacha l’était à notre arrivée. Les images d’elle en tenue balnéaire quelques minutes plus tôt vinrent cogner à mon huis. Me l’imaginant avec sa taille de guêpe, je rentrai le ventre. Repensant à sa lèvre inférieure ourlée, je fis prendre le même pli à la mienne.
 À force d’appeler son image pour me la représenter si parfaite, je m’imaginai la goûter. Mes doigts avaient délaissé mes seins, préférant faire honneur à mes bouts seulement, qu’ils martyrisaient. Je pensais à Sacha tout en m’observant avec concupiscence, mes seins surtout. Je les dévorais du regard, de face et du dessus, admirant la teinte et la difformité qu’ils prenaient sous mes pressions digitales. Mais les déguster des yeux s’avéra rapidement insuffisant. Sans en avoir tout à fait conscience, mes poses successives étaient devenues de plus en plus lascives. Je plaçai mon pied droit à gauche de son voisin et mis ma chatte au supplice en lui imposant les pressions de mes cuisses. Mes tétons à la torture semblaient me défier ; alors, d’un geste impulsif, j’en poussai un vers ma bouche et tirai la langue aussi loin que la limite de mon frein me le permettait. Avec ma nuque ainsi contorsionnée je parvenais à lécher mon aréole rose ; le mets que je me servais formait un magnifique camaïeu avec ma langue et ma peau. Ce tableau obscène que je composais me rendait toute chose. Je tapotai l’extrémité de mon sein de la pointe de ma langue, alternant les coups d’œil entre le miroir et mon corps. Actrice et spectatrice de ma masturbation narcissique qui prenait un tournant orgasmique, je me léchais avec application. Je me fis violence pour mettre ma jouissance en stand-by, le temps pour moi d’extraire mon string de mon short et de le porter illico à mes narines. Je m’installai sur le carrelage, approchai le plus possible mes fesses de mes pieds et m’ouvris largement pour m’offrir une vue sans pareille sur L’origine du monde. Moins velue que le modèle peint par Courbet, je n’arborais qu’un ticket de métro qui me laissait tout loisir d’admirer mon con en ébullition. Je restais, stoïque, à contempler ma propre liquéfaction s’épancher vers mon sillon fessier lubrique. Fascinée par la matérialisation de ma jouissance, je me régalais de sentir ma décadence perler le long de mon sexe irrémédiablement trempé. Le tissu souillé sous le nez, je portai ma seconde main vers mon vagin, en tapotai l’entrée et jubilai du clapotis provoqué par mon plaisir dans cette pièce désuète. De manière presque instinctive, mon index et mon majeur se portèrent entre mes lèvres supérieures pour une découverte gustative ; la saveur salée de mon intimité se maria à merveille avec l’odeur osée de ma lingerie parfumée.  En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire je me retrouvai en transe. Mes sens me firent perdre la tête ; ma vue, mon ouïe, mon odorat, mon goût, mon toucher, mes cinq sens prirent le contrôle de mon corps et je me retrouvai à me doigter comme un animal sans dignité, face au miroir témoin de ma lubricité. Enragée et totalement décomplexée, je laissai mon pouce dans mon vagin et glissai mon index lubrifié dans mon fondement délaissé puis je secouai de toutes mes forces les doigts qui me pénétraient tout en m’appliquant à frotter mon clito contre mon avant-bras et en fouissant dans le fond de mon slip. Il ne me fallut que quelques instants pour être transcendée par un plaisir dont je tentai d’étouffer l’émission sonore du revers de la main qui tenait mon butin. Je jouis le plus silencieusement possible. Mes yeux, comme fous, roulaient sous mes paupières tandis que mes phalanges quittaient lentement leurs tanières au rythme des spasmes qui les expulsaient. Ma main récupérée et mon souffle retrouvé, je regardai les explorateurs qui venaient de me faire jouir ; je constatai alors que mes ongles avaient été rougis par le sang de mes invitées.  À cet instant, la porte s’ouvrit à la volée sur Luc. — Prise la main dans le sac ! s’exclama-t-il une fois la surprise passée et la porte refermée.— C’est moi que tu traites de sac ? le questionné-je en retour sans me laisser décontenancer.— Je plaisante, voyons ; un peu d’autodérision, que diable ! Que me vaut cet air grognon ?— Rien, laisse tomber ; tu m’as juste prise de court, c’est tout. Viens, on va se laver.— Je t’aurais bien prise tout court plutôt que de cours, constata-t-il une fois nu en tenant en main son membre dressé. Je me munis de ma brosse à dents et pénétrai dans la cabine de douche avec mes soins corporels et capillaires. Je m’échinais à faire briller ma denture lorsque Luc commença, lui, à se frotter contre mon fion. Je me retournai, la bouche mousseuse de dentifrice, et regardai son érection qui me faisait nettement plus envie que le détergent qui remplissait ma cavité buccale, et c’est la bouche pleine que je lui demandai : — Est-ce que j’ai l’air d’une chienne enragée ? — Oui, surtout que tu as les yeux tout rouges. Dois-je craindre quelque chose ?  Munie du pommeau de douche, je me rinçai le visage et me démoussai pour lui décocher un baiser passionné. Je le pénétrai de ma langue agile tout en caressant subtilement de mes doigts l’extrémité de son sexe, puis lui demandai en le regardant fixement dans les yeux : — Alors, ce baiser, c’était comment ? Tu l’as senti, le frais ?  Il rit nerveusement et répondit en chevrotant sous l’effet de ma caresse manuelle : — Ouais, je l’ai bien senti, et ce n’était pas désagréable du tout.— Et là ? Tu crois que tu le sentirais ici ? lui demandai-je en braquant mes yeux sur son barreau qui se faisait le témoin arrogant de ses vingt-cinq ans. Posant un genou dans le bac à douche, je positionnai mon visage devant l’objet de ma convoitise. Comme une jeune fille bien sage, j’allais déguster proprement ma gourmandise. J’en décalottai délicatement le gland que je plaçai entre mes lèvres, lui offrant ma langue pour transat. Lorsque je sentis mon nid se réchauffer, c’est dans le creux d’une première joue que je le logeai, au frais, puis je lui offris la seconde contre laquelle je le fis glisser. Tenant fermement son membre, je le fis passer consciencieusement partout contre les muqueuses de mes joues qui se déformaient sous la pression de son engin. Luc perdait le Nord à me regarder faire mon cinéma, mais pas moi. L’effet que j’escomptais en jouant, la bouche grande ouverte, avec sa queue se produisit : je me mis à saliver abondamment, exactement à sa convenance. Très sûre de la réaction que j’allais provoquer, je crachai bruyamment sur sa tige que je parcourus goulûment depuis son gland jusqu’à ses bourses ; Luc râla son assentiment dans un souffle viril : — Vas-y, montre-moi encore comment tu fais la chienne enragée… j’adore ça ! Je pris d’abord une couille dans ma bouche, mais la paire était si tendue qu’il était presque impossible de dissocier les jumelles. Comme je ne parvenais pas à l’y garder seule, sans plus de cérémonie j’ouvris bien grand ma bouche et je les pris les deux ensembles. En moi, elles ne semblaient plus faire qu’une. Je les couvais dans la chaleur de ma bouche tout en branlant son manche lubrifié par mon crachat. Chaque fois qu’elle achevait la descente de ce pal, ma main se réapprovisionnait en lubrifiant buccal, que je produisais à outrance. La rigidité de ce mandrin alliée à mon humidité eut plusieurs fois raison de ma masturbation, et lorsque mon jouet s’échappait, c’est contre le nombril de Luc que je le retrouvais aussitôt plaqué.  Je relâchai progressivement la paire en laissant légèrement traîner mes incisives contre la peau tendue et terminai mon abandon dans un grand bruit de succion. Une épaisse couche de liquide mousseux et visqueux pendait de mes victimes que je me mis à effleurer du bout des ongles tout en maculant mon visage que je frottais le long de son mât en le faisant buter contre mon nez. Une dernière fois je le dévisageai d’en bas puis, l’accompagnant d’un battement de cils, je modifiai la trajectoire de mon regard et gobai son membre viril. C’est lentement mais sûrement que j’entamai ma descente en y appliquant mes lèvres avec la même fermeté pour effectuer ma remontée. Je marquais des pauses au point culminant, le temps de taquiner son frein ou de tester son méat. Mes trajets étant facilités par tout le fluide que je libérais, j’accélérai rapidement le mouvement que Luc accompagna du bassin, gagnant chaque fois un peu plus de terrain sur le chemin qu’il se frayait vers ma trachée. À nous deux, nous eûmes raison des dernières oppositions de mes déglutitions et je le reçus tout entier ; je le gardai un moment immobile. Puis, plaquant ses mains de chaque côté de ma boîte crânienne, Luc entreprit calmement de donner la cadence ; en avant, en arrière. Je manquais d’air, et lorsqu’il désengorgea, ce ne fut que pour mieux réinvestir mon hall dans un râle guttural. Quant à moi, j’étais dans un état bestial. Je m’enduisis les doigts à la source de ses bourses et fléchai mon index droit vers sa cible. Mon ongle me servant de compas pour ajuster ma posture, ce doigt scrutateur partit à l’aventure ; le doigté laissa échapper un grognement animal. Je repris ma pipe magistrale, ne me désembrochant de sa verge que pour saliver bruyamment dessus, et je m’enhardis à offrir un camarade de chambrée au premier infiltré. Mon majeur entra en scène, et lorsqu’il se mit à jouer son rôle, Luc ne tint pas trois minutes. Me saisissant par les cheveux, il me mit quelques va-et-vient supplémentaires avant de me plaquer à son services trois pièces en se vidant de son vice dans la plus parfaite allégresse. Je sentais son muscle anal circlure violemment mes doigts, aussi j’attendis l’arrêt complet des spasmes de son anus pour m’en exfiltrer. Je pris le chemin des dames en sens inverse et me relevai pour me lover contre son torse où je déposai un baiser. Il souriait, l’air hagard, lorsqu’il embrassa mon front en jouant avec mes cheveux trempés avant de me demander : — Ma chérie, t’es déchaînée aujourd’hui ! Non pas que ça me déplaise, bien au contraire… C’est les vacances qui te mettent dans cet état-là ? — C’est possible ; qui sait ? Les vacances, ou peut-être – comme d’autres – les vacancières…— De quoi tu parles ?— Ne me prends pas pour une lapine de trois semaines, veux-tu ? Je t’ai vu mater Sacha à l’apéro, ne fais pas le mytho. Je te comprends ; elle ne m’a pas laissée de marbre non plus.  Pour le coup, c’est lui qui eut l’air d’un lapin pris dans des phares ; il ne l’avait pas vue venir, celle-là.  — Comment ça « elle ne t’a pas laissée de marbre » ? Au même instant, il me sembla entendre un grincement. Je décollai mon oreille de son corps et regardai en direction de la porte, qui s’avéra close. Je répondis en entamant mon savonnage : — Disons qu’il serait difficile d’être insensible à ses charmes. Moi-même j’ai eu du mal à ne pas la mater.— Voilà des mots qui sonnent le glas de mon repos, dit-il en me bifflant la jambe de son érection qui reprenait du poil de la bête.— Je ne suis pas la seule à tenir la forme, à ce que je vois ! Couché panier, papattes en rond. Les autres nous attendent : arrête tes simagrées et lave-toi ! le coupé-je. Nous achevâmes notre toilette. Je jouai un peu la coquette mais me maquillai sobrement. Ma tenue enfilée et mes sandalettes chaussées, nous rejoignîmes la bande au jardin.
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