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Education sexuelle : une affaire de famille - Tome 3 - À l'école des femmes

Chapitre 5

Troisième leçon

SM / Fétichisme
Bouleversée par les révélations qui lui avaient été faites par sa mère et Laetitia Vaney au sujet de Fabien, Jessica voulut les chasser temporairement de son esprit en se concentrant sur ses cours de l’université. En cette fraîche matinée d’octobre, elle parvint à prêter une oreille attentive aux explications de ses professeurs, cet état d’esprit se traduisant par une prise de notes précise. La pause de midi arriva plus rapidement qu’elle ne s’y était attendue. En sortant du bâtiment, la jeune femme se replongea dans ses pensées. Ayant convenu au préalable avec Aleksandra qu’elles se retrouvent au centre-ville pour le déjeuner, elle se demanda si elle pouvait parler à sa cousine de ce qu’elle avait appris au sujet de son frère. Une part d’elle souhaitait se libérer d’un poids en racontant les dernières nouvelles mais une autre part préférait les taire, pensant, à tort ou à raison, qu’elles devaient encore demeurer secrètes pour le moment. Au terme de ses réflexions, Jessica opta, par prudence, pour la seconde option.
Elle finit par arriver en même temps qu’Aleksandra au point de rendez-vous qu’elles s’étaient fixé. Les deux cousines se firent la bise puis entrèrent dans une chaîne de restauration rapide. Tout en consommant leur repas, elles discutèrent de la leçon qui devait leur être dispensée par Séverine le soir même.
— Hâte d’être à ce soir, Jess ?— Oui, plutôt. Je me demande bien ce qu’on va pouvoir faire avec la bouche de notre soumis.— On le verra assez tôt, je pense. Je me demande quand même si je n’aurais pas dû voter pour son cul, la dernière fois. Je pense que cela nous aurait donné l’occasion de nous servir des engins qu’on s’est achetés. — J’imagine que ça va venir. Et puis, la majorité des filles ont voté pour la bouche. Donc, ça n’aurait pas changé grand-chose si tu avais voté pour son cul. — Pas faux. 
Aleksandra et Jessica finirent leur repas puis rangèrent leurs plateaux avant de sortir de l’établissement et de se séparer pour retourner à leurs cours respectifs. En chemin, Jessica se félicita de ne pas avoir mentionné la situation de Fabien durant la conversation. Gagnant la salle de cours, la jeune femme prépara son ordinateur portable puis ouvrit le document sur lequel se trouvaient ses notes.
Contrairement à la matinée, l’après-midi sembla davantage s’éterniser pour Jessica. Son esprit vagabondant, la jeune femme attribua sa rêverie au mélange d’excitation et d’impatience qu’elle ressentait à l’approche des nouveaux enseignements de Séverine. Rassemblant tant bien que mal ses esprits afin de se concentrer sur les diatribes des enseignants, elle finit par pousser un léger soupir de soulagement en entendant le dernier intervenant de la journée souhaiter une bonne soirée à l’auditoire.
Jessica rangea ses affaires puis quitta l’université en trombe. Marchant d’un pas hâtif, elle franchit la porte automatique du centre Laetitia Vaney avec dix minutes d’avance. Comme à son habitude, elle salua la réceptionniste puis monta tranquillement les marches qui la menaient à la salle de cours. Étant l’une des premières arrivées, la jeune femme constata que Séverine attendait déjà ses élèves et que l’homme qui leur servait d’esclave se trouvait déjà en condition. Profitant de son avance, Jessica échangea quelques mots avec son instructrice.
— Bonjour, Madame…— Appelle-moi seulement Séverine, Jessica.— D’accord, Séverine. Je me pose juste une question : est-ce que les instructrices sont autorisées à donner des cours particuliers aux aspirantes ?— En principe, non. Cependant, la directrice peut décider d’une dérogation à cette règle si elle estime que l’aspirante le mérite ou en a vraiment besoin. — Très bien. Merci, Séverine. C’était juste pour savoir parce que je me suis dit que je pourrais certainement apprendre bien davantage en voyant une authentique dominatrice à l’œuvre. — C’est vrai qu’on apprend plus facilement en ayant un modèle. J’ai d’ailleurs décelé une soif de connaissance chez Aleksandra et toi. Je pourrais, si vous le souhaitez, bien sûr, glisser un mot à la directrice en ce sens.— Pour nous, il n’y aura aucun problème.
— Très bien. Dans ce cas, je pense que vous aurez très vite des nouvelles par rapport à ça.— Merci, Séverine.
Aleksandra et les autres aspirantes finirent peu à peu par les rejoindre. Jessica rendit compte à sa cousine de l’échange qu’elle venait d’avoir avec leur instructrice. Cette dernière accueillit la nouvelle avec un large sourire d’enthousiasme. Après avoir procédé à l’appel, Séverine débuta son cours.
— Bonsoir à vous toutes, mesdemoiselles. Lors de notre dernier cours, vous avez été une majorité à voter pour que nous nous concentrions sur la bouche de notre esclave ce soir. Pour commencer ce nouveau chapitre, sachez qu’il y a trois parties du corps sur lesquelles les dominatrices aiment sentir la langue de leur soumis se balader. Il s’agit : des pieds, des fesses et du sexe. Pour cette première partie de cours, nous allons y aller en douceur. Comme vous le voyez, j’ai disposé des chaises autour de notre esclave. Je vais vous demander, à toutes, d’enlever chaussures et chaussettes puis de vous installer. 
Les douze jeunes femmes obtempérèrent puis attendirent que leur instructrice les rejoignît. Séverine fit venir l’homme auprès d’elle puis lui intima l’ordre de prendre, un à un, ses orteils en bouche. Tandis que celui-ci s’exécutait, elle commenta son action à l’attention de ses aspirantes. 
— Lorsque votre esclave vous lèche les pieds, veillez bien à ce qu’il prenne vos orteils l’un après l’autre dans sa bouche et qu’il finisse son œuvre en vous léchant le pied, d’abord des orteils à la cheville, puis le long de la plante jusqu’au talon. Comme ceci. 
Lorsque le soumis eut terminé sa tâche auprès d’elle, Séverine lui ordonna d’en faire de même avec les douze aspirantes. Lorsque ce fut au tour de ses pieds de ressentir la moiteur buccale de l’homme, Jessica ressentit ce contact comme étant agréable bien que lui causant de légères chatouilles. Presque à regret, elle vit l’homme abandonner ses pieds pour s’occuper de ceux d’Aleksandra. Celle-ci lui lança un regard lui signifiant qu’elle appréciait également le traitement qu’elle recevait. L’homme finit par terminer son tour de pieds et reprit docilement sa place au milieu des treize femmes en attendant les nouvelles instructions de Séverine.
— Bien. Je constate que vous avez toutes apprécié la langue habile de notre soumis sur vos pieds. Nous allons donc, en guise de récompense, le rejoindre dans sa nudité, pour la suite du cours.
Suivant l’exemple de leur instructrice, les douze aspirantes se dévêtirent, abandonnant leurs vêtements au sol, puis se reprirent leur place. À la vue de tous les corps dénudés, Jessica se rappela le rapport intime qu’elle avait entretenu avec Aleksandra et sentit son sexe s’humidifier. Dans un premier temps, elle eut presque honte que son corps montrât une telle réaction puis elle finit par se dire qu’elle aurait pu mettre cela sur le compte de l’excitation liée à ce qui allait se produire par la suite, d’autant qu’il lui semblait ne pas être la seule à se trouver dans cet état.
Séverine rappela à nouveau l’homme auprès d’elle puis maintint son visage appuyé contre son sexe en appuyant sur son crâne. À nouveau, elle commenta la situation pour ses apprenties.
— Pour qu’un cunnilingus vous soit le plus profitable possible, faites en sorte que votre esclave vous lèche bien le clitoris. 
L’instructrice laissa l’esclave poursuivre sa tâche pendant quelque temps avant de lui ordonner de démontrer ses talents aux aspirantes. Dès qu’elle sentit la langue de l’homme sur son intimité, Jessica éprouva une sensation de bien-être et pesa de toutes ses forces sur sa tête afin qu’il ne se dérobât pas à sa tâche avant qu’elle ne l’eût décidé. Se laissant guider par son plaisir, la jeune femme finit par jouir dans un long râle, inondant la bouche de l’esclave de sa cyprine. Ce dernier subit le même sort de la part d’Aleksandra puis acheva petit à petit sa tournée avant de reprendre sa place initiale.
— Excellent, mesdemoiselles. Vous apprenez vite. Pour ce troisième tour, je propose de laisser notre esclave se reposer. Nous l’avons assez fait tourner. C’est nous qui irons à lui. Maintenant, couché, mon gros !
Sous les rires des aspirantes, l’homme adopta la posture exigée. 
— La pratique que je vais vous montrer se nomme facesitting. Cet anglicisme se traduit par s’assoir sur le visage. Petite démonstration.
Séverine s’abaissa lentement puis, s’assurant que postérieur allait recouvrir l’intégralité du visage de l’homme, finit par s’assoir en lui faisant lécher son petit trou. L’instructrice finit par se relever après quelques instants.
— À vous, maintenant. 
Les douze aspirantes s’assirent à tour de rôle sur le visage de l’esclave. Lorsque la langue de l’homme se balada sur sa rondelle, Jessica ressentit le même mélange d’agréabilité et de chatouilles que lorsque ce dernier s’était occupé de ses pieds. Aleksandra s’amusa davantage de la situation en bougeant ses fesses sur le faciès de l’esclave, provoquant les rires amusés de Séverine et des autres aspirantes. 
— Bien. Maintenant que vous êtes toutes passées, nous allons profiter du temps qu’il nous reste pour récompenser notre soumis d’avoir réussi à nous faire jouir en lui rendant la pareille. L’une d’entre vous aura donc le plaisir de le branler jusqu’à ce qu’il jouisse. Le choix se fera par tirage. J’ai ici un panier avec des numéros de un à douze. Selon le numéro que j’aurai tiré, je vais le comparer avec la liste et annoncer le nom de la personne en question. Ça vous va, comme ça ?
Les douze jeunes femmes approuvèrent et l’instructrice mélangea les papiers dans le panier avant d’en sortir l’un d’entre eux.
— Il s’agit de la numéro sept qui est… Jessica !
Sous les applaudissements de ses condisciples, la jeune femme s’avança vers Séverine qui lui chuchota quelques instructions à l’oreille. Jessica s’agenouilla aux côtés de l’homme et entreprit de lents mouvements de va-et-vient sur sa verge afin de lui faire prendre un peu d’ampleur. Dès que le sexe eut atteint sa rigidité la plus parfaite, elle accéléra son mouvement jusqu’à ce que l’esclave fût pris de soubresauts et éjaculât sur son propre ventre dans un feulement d’extase. Selon les directives de son instructrice, Jessica récupéra d’un doigt le sperme sur le ventre de l’homme puis le fit entrer dans la bouche de ce dernier, l’obligeant à avaler sa propre semence dans l’hilarité générale de la salle. Lorsqu’elle et ses aspirantes se furent rhabillées, Séverine conclut son cours. 
— Tout d’abord, permettez-moi de vous féliciter pour votre grande capacité d’apprentissage. Vous êtes une classe avec laquelle je peux facilement avancer dans le programme. Merci à vous. Lors du prochain cours, nous terminerons ce chapitre sur la bouche et commencerons à nous occuper du cul de notre soumis. D’ici là, portez-vous bien et à la semaine prochaine.
Les douze aspirantes quittèrent la salle en saluant Séverine. Sur le chemin du retour, comme elles avaient pris l’habitude de le faire, depuis le début des cours, Jessica et Aleksandra échangèrent sur leurs impressions :
— Cette fois, on commence vraiment à s’amuser, Jess ! J’ai hâte d’être à la semaine prochaine.— Moi aussi, Aleks. D’autant qu’on va peut-être pouvoir enfin tester nos nouveaux jouets.— J’espère.
Les deux cousines finirent par se séparer. Désormais seule, Jessica songea à nouveau à la conversation qu’elle avait eue avec sa mère au sujet de Fabien peu de temps auparavant, un étrange pressentiment l’habitant.
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