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Ecole du sexe : seconde année

Chapitre 1

Le retour

Hétéro
Les oiseaux chantaient, les feuilles des arbres dansaient tandis qu’une douce brise les entraînait. Les enfants, en tee-shirts, jouaient dehors et couraient partout, en tout sens, en essayant de ne pas perdre leurs parties de trappe-trappe et de cache-cache. Les adultes étaient dehors, parfois à la plage, parfois assis à des terrasses de restaurants, ou parfois se promenaient-ils simplement en observant différentes vitrines de magasins les unes après les autres. Depuis toujours, Bastien adorait l’été. C’était, selon lui, la saison durant laquelle les humains étaient le plus vivants. Lui également, en ce moment précis, se sentait vivant. Tenant fermement Alice, sa petite-amie par la main, il se promenait et emmenait sa dulcinée là où elle le souhaitait. Entre les différentes boutiques telles que Zara, Jules, ou même NewYorker, aucun des deux amoureux ne perdait son temps. Parfois, c’était une paire de chaussures qui intéressait l’un, ou parfois un tee-shirt, et de temps en temps une robe. Nombreuses furent les sessions d’essayage, et, après avoir été complimentée deux ou trois mille fois par son petit-ami, Alice se décida à n’acheter que ce dont elle avait réellement envie. Au final, la jeune femme repartit avec une robe, une paire de chaussures, deux jeans, un tee-shirt légèrement décolleté et une jupe. Bastien, quant à lui, s’était contenté d’une paire de chaussures et d’un jean. Ils batifolaient dans la rue, et ce jusqu’à ce qu’ils fussent de retour chez les parents de la jeune blonde qu’était Alice.

Le reste de la journée se passa tranquillement. Les deux amoureux avaient joué au Monopoly avec toute la famille d’Alice. Bastien arriva deuxième, après un coup de malchance durant lequel il tomba sur la Rue de la Paix, possédée par Didier, le père de famille, et occupée par un magnifique hôtel outrageusement onéreux.
-Bon sang, vous m’avez plumé, rit Bastien en s’apercevant que, même en vendant ce qu’il possédait, il ne pourrait jamais amasser une telle somme d’argent.-Alors, ça veut dire que j’ai gagné ! s’enthousiasma Didier. Hourra !
La famille rangea le jeu, puis les deux tourtereaux montèrent dans la chambre d’Alice. Ils s’allongèrent sur le lit et regardèrent la télévision jusqu’à dix-neuf heure trente, heure à laquelle ils descendirent afin d’aider à cuisiner. Cette idée provenait de Bastien. Après tout, avait-il dit, puisqu’ils allaient, lors de leur prochaine année à l’école de Lisle, se mettre à travailler la cuisine, autant commencer en s’entraînant chez eux. Alice et Bastien aidèrent donc Lætitia, la mère de famille, à préparer le dîner. Au menu : purée de pommes de terre accompagnée de côtes de bœuf. Bastien et Lætitia entamèrent alors l’épluchage des pommes de terre tandis qu’Alice, qui avait enfilé son tablier bleu, déposa les morceaux de viande dans deux casseroles avant de les poser sur deux plaques vitrocéramiques. Une fois ceci fait, elle aida sa mère et son petit-ami dans leur tâche. Lorsque les féculents furent épluchés, ils furent broyés. Le tout fut placé dans un saladier, puis du lait vint arroser le tas jaunâtres que la petite famille ne tarderait pas à déguster. Ils ajoutèrent du lait jusqu’à ce que les pommes de terre semblassent se noyer, puis mélangèrent. Il ne restait plus qu’à servir et à chauffer au four à micro-ondes.
-À table ! appela Laetita.
Chacun leur tour, Claire et Didier entrèrent dans la cuisine, faisant également office de salle à manger, et s’assirent autour de la table rectangulaire blanche sur laquelle cinq assiettes étaient disposées. Un bon tas de purée, accompagné d’une côte de bœuf, était contenu dans chacune d’elle.
-Bon appétit, dit alors Didier en attrapant ses couverts.
Le père de famille attaqua directement le bout de viande et en coupa un bout qu’il posa hâtivement dans sa bouche avant de mastiquer.
-Parfaitement cuite ! se réjouit-il.
Bastien sourit en le remerciant du compliment.
-Mouais, la mienne est trop cuite, se plaignit Claire.-Ne fais pas attention à elle, dit aussitôt sa mère à l’attention de son beau-fils, elle n’est jamais contente.
Bastien lui fit comprendre, d’un signe de tête, qu’il avait déjà appliqué son conseil. Lætitia porta sa main devant sa bouche afin de se retenir de ricaner.  

Le repas terminé, Bastien aida sa belle-famille à débarrasser la table. Claire étant remontée dans sa chambre, il n’avait plus à supporter les remarques désagréables de la benjamine, remarques qu’il avait entendues durant la totalité de ses vacances. Tandis que Bastien rangeait la dernière assiette dans le lave-vaisselle, Lætitia le rejoignit afin de prendre l’éponge, posée dans l’évier, afin de nettoyer la table.
-Alors, vous êtes prêts pour demain ? demanda-t-elle à sa fille, patientant devant la porte de la cuisine, et son petit-ami.-Et moi qui pensais que vous ne pouviez pas être désagréable, plaisanta Bastien.
Laetitia sourit en nettoyant une trace de purée que quelqu’un – Bastien soupçonnait Claire d’en être l’auteure, mais il ne dit rien – avait faite.
-Nous sommes prêts, répondit Alice. Après tout, nous aimons bien cette école.
Bastien confirma tandis qu’il fermait le lave-vaisselle.
-Ça va me faire tellement bizarre de passer une année entière sans te voir, ma chérie, se lamenta la mère de famille en prenant sa fille dans ses bras.-Maman, tu sais, je ne pars pas ce soir.-Tu ne serais pas en train de me prendre pour une cruche ? feinta la mère de famille de se vexer tout en se séparant légèrement de sa fille.
Bastien ne put s’empêcher de soupirer en voyant une mère et sa fille aussi complices. Il aurait tellement aimé que sa mère à lui fût tout aussi douce. Mais ainsi la vie était-elle faite, et rien ne pourrait jamais altérer cela.
-Bon, c’est pas tout, mais Bastien et moi devons faire nos valises. Tu viens, Bastien ? dit alors Alice en tendant sa main vers son petit-ami.
Ce dernier s’extirpa de ses pensées et emmêla ses doigts avec ceux de sa dulcinée avant de monter dans leur chambre sous les yeux de la mère de famille qui, tant bien que mal, tentait de contenir les larmes naissant dans ses yeux.

    La nuit était tombée. Bastien et Alice, tous deux allongés en sous-vêtements dans le lit double de la chambre de la jeune fille, peinaient à s’endormir : la hâte et l’anxiété de retrouver l’école dans laquelle ils avaient passé leur première année d’étude étaient plus fortes que la fatigue.
-Bastien, tu dors ? demanda la jeune femme en chuchotant.-Pas plus que toi, répondit le concerné en se tournant vers sa petite-amie.
Alice fit de même et se positionna sur son flanc gauche. Elle posa alors son visage en face de celui de l’homme de sa vie, faisant se rencontrer leurs fronts, et l’embrassa.
-Ça va me faire tellement bizarre de ne plus rien porter sur moi, ricana Alice. Mais l’avantage, c’est que les valises sont légères.-Tu l’as dit. Je n’avais jamais rassemblé mes affaires aussi rapidement.
Le couple rit en s’embrassant derechef. Les mains jointes, ils appréciaient la chaleur que le corps de l’un fournissait à l’autre.
-Et j’ai tellement hâte de retrouver tout le monde, s’enthousiasma la jeune femme. -Et moi donc. Je sens que Mylène va passer tout un mois à me raconter ses vacances avec Romaric.-Ah oui, c’est vrai qu’ils sont restés ensemble. D’ailleurs, vous n’avez pas textoté ?-Si, mais si tu crois qu’elle va se contenter de nos SMS, c’est que tu la connais bien mal.
Alice rit de bon cœur. Son souffle vint alors caresser la joue de Bastien qui, ressentant ce courant de chaleur agréable, embrassa Alice pour la troisième fois. Leurs lèvres se séparèrent pour se ressouder immédiatement. Ce fut alors un baiser passionné que les deux bienheureux échangèrent. Leurs mains se quittèrent pour partir à la recherche du corps de l’autre. Bastien sentit alors une main lui caresser le visage tandis qu’une autre était posée dans ses cheveux. Alice, quant à elle, appréciait la douceur de la main se baladant sur sa hanche tandis qu’une autre, posée sur sa joue, semblait embraser son cœur de demoiselle.  La main posée sur la hanche passa alors dans son dos et remonta pour atteindre la bretelle de son soutien-gorge. L’agrafe ne résista pas au geste expert de Bastien et libéra Alice de l’étreinte que cette dernière endurait. La même main tomba alors le long du dos de la jeune femme pour, cette fois, atteindre le bout de tissu blanc que formait sa culotte. L’autre main de Bastien, celle qui était occupée avec la joue de mademoiselle, tomba également pour caresser la poitrine mise à nue de cette dernière. Alice, désormais nue, roula sur le côté pour désormais être allongée sur le dos. Bastien vint alors se positionner au-dessus d’elle. Délicatement, il l’embrassa dans le cou. Alice leva le menton en soufflant de plaisir. Bastien faisait descendre sensuellement sa langue le long du corps de la jeune femme. Il s’attarda sur sa poitrine tandis que la main du jeune homme s’occupait du sexe, humidifié par le désir charnel, de la jeune femme. Son index venait de pénétrer ses parois intimes lorsqu’il poursuivit sa descente. Il arriva aux côtes, puis au nombril dont il fit le tour. Alice se cambrait de plus en plus tandis que le visage de son petit-ami se rapprochait de sa grotte intime. Lorsqu’elle l’atteignit, la jeune femme retint un léger cri. La langue de son petit-ami, devenue experte avec le temps, caressait tendrement les lèvres intimes de sa dulcinée ainsi que son clitoris gorgé de sang. Lorsqu’elle estima avoir reçu suffisamment, elle se redressa et repoussa délicatement le visage de son petit-ami. Ce dernier comprit et se plaça alors sur le dos. Alice, le regard brillant, ôta alors l’ultime vêtement de Bastien avec délicatesse. Elle lui fit ainsi découvrir la joie de sentir son corps recouvert de baisers ; le sexe de Bastien se dressa fièrement vers le plafond. Alice l’empoigna tandis qu’elle léchait le contour du nombril de son petit-ami. De façon analogue à ce qu’elle avait ressenti, elle fit descendre sa langue le long du bassin, puis du pubis du jeune homme. Son doux visage rencontra alors la fameuse verge dure. Elle joua avec du bout de la langue, faisant pousser de petits râles à son propriétaire. Elle décida, après plusieurs tours de langue autour du prépuce, d’honorer de toute sa bouche ce bâton érotique. Elle enfonça lentement le pieu de chair dans sa gorge et entama un léger mais extrêmement agréable mouvement de va-et-vient. Sa langue se mit alors à tourner, parfois autour du gland, parfois autour de la tige de ce sexe bouillant. Bastien se laissa aller au plaisir et ferma les yeux en se cambrant légèrement. Puis, lorsque ses hormones lui hurlèrent de passer le cap, il attrapa les cheveux d’Alice et fit s’échapper son pénis de la bouche délicate de sa dulcinée.
-Alice, haleta-t-il, je n’en peux plus.-Moi non plus, répondit-elle simplement.
Alice s’allongea alors sur le dos, la tête reposant sur son oreiller bleu. Bastien, assis sur ses jambes, approcha son bassin de celui de la femme qu’il aimait et fit se joindre leurs deux sexes. Une intense chaleur traversa alors le corps de chacun d’eux. Puis, lentement, Bastien s’enfonça dans l’intimité de sa petite-amie. Cette dernière, ses jambes reposant contre les épaules de l’homme de sa vie, se cambra alors derechef en ne parvenant pas à contenir un petit cri aigu. Lorsque l’extrémité de la virilité de Bastien fut intégralement accueillie par la chaleur de l’intérieur paradisiaque de la jeune femme, le jeune homme entama son mouvement régulier de va-et-vient. Le couple fit alors l’amour dans cette position qui les mena bientôt à une explosion de plaisir se propageant dans chaque recoin de leurs organismes. Il ne s’écoula que peu de temps avant que, l’un dans les bras de l’autre, le couple ne s’endormît.

Le lendemain matin, Alice fut la première à se réveiller. Elle s’étira tandis qu’elle se libéra de l’étreinte de son petit-ami. Elle sortit de sous les couvertures bleues de son lit et alla s’habiller. Bastien se réveilla lorsqu’elle enfilait sa culotte. Le jeune homme ricana en disant qu’à quelques secondes près, son réveil aurait été nettement moins agréable. Il sortit du lit, nu comme un ver, et s’habilla à son tour. Ils descendirent alors leurs valises et allèrent petit-déjeuner dans la cuisine. À sept heure du matin, tout le monde dormait encore ; Bastien n’était pas habitué à autant de calme dans cette maison. Le couple se prépara jusqu’à ce que vînt l’heure de quitter le domicile familial des Grossun. Chacun habillé d’un manteau, ils s’apprêtèrent à sortir lorsqu’une voix les appela.
-Vous ne comptiez quand même pas partir sans nous dire au revoir, dit Laetitia en descendant les marches menant à l’étage.
Didier descendait derrière elle en faisant le moins de bruit possible afin de ne pas réveiller Claire, toujours endormie.
-On ne voulait pas vous réveiller, s’excusa Alice. On avait laissé un message, sur la table de la cuisine.
Laetitia balaya la remarque de sa fille d’un geste de la main et la prit dans ses bras. À la grande surprise de Bastien, ce dernier eut droit au même geste affectif.
-Prenez soin de vous, ajouta Didier en souriant.
Il embrassa sa fille puis serra la main de Bastien.
-Je sais que ta situation familiale est compliquée. Alors sache que tu seras toujours le bienvenu chez nous.
Bastien sourit en remerciant le père de famille qui leur ouvrit la porte.
-Et moi, vous me dites pas au revoir ? se plaignit une voix provenant des escaliers.
C’était Claire. Elle s’était réveillée et descendait lentement vers le rez-de-chaussée. Ses yeux, peinant à rester ouverts, trahissaient le fait qu’elle venait de sortir du lit. Elle était nue, mise à part une culotte blanche qu’elle portait pour dormir. Elle couvrait sa poitrine à l’aide de son bras gauche tandis que le droit maintenait la rampe.
-Claire ! Tu ne pouvais pas enfiler quelque chose ?! lui fit remarquer sa sœur.-Pas le temps. Vous seriez déjà partis, si je l’avais fait. Et puis, on voit presque rien. Sans oublier que je serais pas la première que ton mec verrait à poil.
Alice ne surenchérit pas : elle ne voulait pas de dispute le jour de son départ. Elle se contenta de dire au revoir à sa sœur dont les cheveux roux étaient tout emmêlés. Elle fit ensuite la bise à Bastien  sans rien ajouter. Elle regarda alors les deux amoureux sortir de la maison pour aller prendre un bus, à une petite centaine de mètres, qui les emmènerait à l’école.

Après trois heures de route, ils posèrent enfin le pied à terre. Le voyage avait été long, et la plupart des passagers était des personnes âgées qui n’avaient eu de cesse de parler de leurs animaux, de leurs visites chez le coiffeur et de beaucoup d’autres sujets totalement inintéressants pour un humain lambda. Néanmoins, une bouffée de chaleur les réchauffa de l’intérieur lorsque, au loin, ils virent le vieux château médiéval dans lesquels ils allaient passer une nouvelle année : l’école de Lisle.
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