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Ecole du sexe : seconde année

Chapitre 3

Louise et Louis

Divers
Madame Gustave, autrefois aux côtés de monsieur Auburn, quitta l’estrade sur laquelle elle trônait pour rejoindre les premières années. Elle les appela alors, puis ceux-ci la rejoignirent lentement, trop occupés à discuter entre eux du repas qu’ils venaient de consommer. La plupart des filles rougissait, sans doute pensaient-elles à ce qu’elles avaient vécu quelques instants auparavant. En les voyant réagir de la sorte, Alice ne put contenir un sourire.
-Les nouvelles sont déjà gênées, s’amusa-t-elle.-Tu étais tout aussi timide à ton arrivée, lui répondit Bastien, une main contre la hanche de sa petite-amie.
Cette dernière lui lança un regard se voulant vexé, mais elle cessa en voyant le rictus amusé de Bastien. Le regard du jeune homme se porta à nouveau sur madame Gustave lorsqu’elle effectua un long mouvement circulaire du bras afin de signaler aux nouveaux arrivants de monter les escaliers se dressant désormais devant eux. La robe verte de la vieille femme se fut agitée dans le vide pendant l’opération.
-On ne va pas tarder à regagner nos chambres, dit alors tout haut Mylène. À moins que vous ne vouliez dormir sur cette table.
La jeune femme aux cheveux bruns se leva, bientôt suivie de son partenaire Romaric, puis de Véronica et Stéphane, et enfin par Alice et Bastien.

Les six amis montèrent ensemble les marches menant directement aux dortoirs des secondes années. Longeant tableaux et fenêtres donnant une vue imprenable sur l’extérieur du château, ils arrivèrent bientôt devant une grande porte en bois de chêne déjà ouverte : ils n’étaient pas les premiers à découvrir leurs dortoirs. Ils y pénétrèrent alors et découvrirent, avec émerveillement, leur chambre pour ce qui allait être leur nouvelle année au château. Une vingtaine de lits doubles était disposée à intervalles réguliers dans la pièce, certains étant superposés ; autant de commodes, chacune composée d’un unique tiroir dans lequel se trouvaient moult bouchons d’oreilles, préservatifs et autres moyens de contraception ; une grande armoire contenant de multiples couettes, draps et oreillers dont les couleurs étaient variables. Bastien et Alice choisirent leur lit, il se trouvait au bout de la pièce, sous la fenêtre éclairant faiblement la pièce par les lueurs nocturnes de la lune. Alice s’allongea sur le lit et s’y étendit totalement, si bien que ses bras et jambes, tendus, recouvrissent la totalité du matelas nu du lit.
-Qu’est-ce qu’ils sont confortables, s’extasia Alice. J’avais totalement oublié cette sensation.
Bastien sourit puis ouvrit le tiroir de la commode située à proximité du lit. Il en sortit les emballages de préservatifs masculins et demanda tout haut qui les voulait.
-Tu ne les utiliseras pas ? demanda le jeune blond occupant le lit voisin à celui de Bastien.
Avant même que Bastien ne pût répondre, Alice se redressa sur le lit et répondit à sa place :
-Non, nous voulons un enfant, sourit-elle.
Tout le monde dans la pièce les regarda, interloqués. Mylène, allongée sur un lit superposé, ne savait plus quoi penser, et cela transparaissait sur son visage.

-Ne l’écoutez pas, elle dit des conneries, rougit Bastien.-Je me suis fait poser un stérilet, pendant les vacances, expliqua alors Alice. Donc plus besoin de ces trucs en latex.
Le jeune blond attrapa alors les préservatifs afin de les ranger dans le tiroir de la commode. Sa partenaire lui fit alors remarquer qu’il aurait dû en garder un à porter en prévision de la nuit à venir. Il rit en obéissant.
-Au fait, où sont nos valises, demanda Alice ?-Ici, fit une voix provenant de la pièce voisine à la chambre.
Les étudiants de seconde année pénétrèrent alors dans la salle de bain commune composée d’une vingtaine de douches semblables à celles que l’on peut trouver dans les piscines municipales, puis traversèrent ladite pièce pour se rendre dans les toilettes. Au bout de cette dernière pièce se trouvait une immense armoire dans laquelle chacune des valises fut stockée. Une fois que tout le monde sut où se trouvaient ses affaires, tout un chacun fit demi-tour et alla chercher draps, couvertures et oreillers afin de customiser son lit à sa façon. Bastien et Alice choisirent la couleur rouge tandis que Mylène et Romaric optèrent pour du bleu. La vingtaine de couples put alors s’envelopper dans les couvertures de leurs lits afin de s’endormir, pour ceux qui n’en avaient pas décidé autrement.

    Bastien était profondément endormi dans les draps de son lit. Alice à ses côtés, aucun des deux amoureux n’entendit les retrouvailles orgasmiques des autres couples, et ce grâce aux bouchons d’oreilles fournis par l’école. C’était la première nuit qu’il passait dans le dortoir des secondes années, mais une agréable sensation de déjà-vu s’était emparée de lui, sensation provenant du fait que chacun des dortoirs était rigoureusement identique. La joie du jeune homme était telle qu’elle se refléta dans ses rêves : il revit, en accéléré, les événements s’étant produits l’année antérieure.
Il se revit dans le couloir, juste avant que les premières années, dont il faisait partie, n’entrassent dans la grande salle à manger. Il se rappela la première fois qu’il avait vu Alice. À l’époque, Mylène, sa sœur, était sa partenaire. C’était Kendrick, un jeune homme en surpoids, qui avait fait office de partenaire pour la jeune blonde. Cependant, après un examen d’entrée totalement raté à cause de son agressivité hors-norme, Kendrick avait été expulsé de l’école avec, en prime, un crochet du droit de la part de Bastien. Suite à l’incident, le jeune homme avait eu deux partenaires qu’il avait totalement comblées durant l’examen d’entrée, ainsi que lors du premier repas. Il se rappela de la première nuit passée dans les bras d’Alice, de leur premier « je t’aime », celui qui avait scellé leur destin. Puis, quelques jours plus tard, un certain Fabian était apparu. Bastien avait dû prendre la dure décision de se séparer soit d’Alice, soit de Mylène. La décision avait été difficile, mais il avait choisi de garder Alice à ses côtés. Bastien rêva alors de la baffe de sa sœur avant qu’elle ne rejoignît son nouveau partenaire.Bastien se remémora ensuite les durs temps durant lesquels il n’avait pas supporté la séparation avec sa sœur. Pendant plusieurs jours, il avait déprimé malgré tous les efforts de sa partenaire et petite-amie. Puis le jeune homme se souvint de la réconciliation, dans les douches de l’école. Peu de temps s’était écoulé avant que Fabian ne s’en prît à Mylène, lui reprochant de trop se rapprocher de son frère au détriment de son partenaire. Ce fut alors un Fabian des plus violents qui s’était déchaîné sur Mylène, puis sur Alice.
Ce fut lorsque celui que Bastien considérait comme le pire salaud ayant jamais croisé son chemin avait violé Alice que les choses avaient dégénéré. Après une bagarre opposant les deux hommes, Fabian avait fini par être renvoyé. Romaric, le partenaire actuel de Mylène, était arrivé quelques jours plus tard. Bastien se souvint qu’il s’était montré très méfiant à son égard, jusqu’à ce qu’il comprît que la série de violence engendrée par Kendrick et Fabian était terminée.
Les rêves de Bastien l’emmenèrent alors à l’époque où, avec Alice, il passa les examens de fin d’année. L’annonce des résultats les avait rendus euphoriques, puis ce furent les vacances.

Lorsque Bastien se réveilla, Alice était encore profondément endormie. Cela faisait un certain temps qu’il s’était accoutumé à la présence de sa petite-amie lorsque son esprit sortait de sa torpeur, mais il ne pouvait s’empêcher de regarder son visage angélique. Chaque fois, il se faisait la remarque que ses traits doux la rendaient plus magnifique qu’elle ne l’était déjà. Bastien sortit de sa contemplation et, en tentant de faire le moins de bruit possible, quitta les couvertures de son lit avant de se lever. Il ôta les bouchons d’oreilles qui lui avaient évité, pendant la nuit, d’être dérangé par les mugissements, parfois bestiaux, de certains de ses camarades. Il les jeta dans une petite poubelle en plastique noir, cachée entre leur lit et leur commode. Il s’étira légèrement, faisant craquer légèrement son dos. Bastien remarqua que la majorité des étudiants était encore assoupie. Après tout, pensa-t-il, il est difficile de s’amuser pendant la nuit pour se lever de bonne heure au petit matin. C’était également le cas de Mylène et Romaric. Leur lit étant en hauteur, il ne put les voir clairement, mais, puisque les couvertures n’étaient pas défaites, il en tira bien vite une conclusion.
-Bien dormi ? lui demanda une voix derrière son dos.
Bastien se retourna et vit qu’Alice, tout ébouriffée, était désormais réveillée. Bastien se demanda comment il avait pu ne pas l’entendre. Ce fut en voyant ses cheveux en pagaille qu’il se rendit compte que l’une de ses mèches brunes était tombée devant ses yeux. Il la poussa hors de son champ de vision d’un geste de la main sur son front avant de répondre par l’affirmative à Alice. Cette dernière eut une moue étrange lorsqu’elle comprit qu’elle ne pourrait l’entendre tant qu’elle n’ôtait pas ses bouchons d’oreilles. Cela fit sourire Bastien : les anciennes habitudes de l’école étaient, pour la plupart, loin derrière eux.
-On va se laver ? proposa Alice comme si de rien n’était.
Bastien acquiesça et, après qu’Alice se fût levée, ils se dirigèrent vers la porte située à quelques mètres d’eux. Ils trouvèrent alors, dans la salle de douches, quelques couples, dont Mylène et Romaric. Bastien fut surpris en les voyant, puis les deux amoureux allèrent les rejoindre.
-C’est quoi cette tête, frérot ? se moqua gentiment Mylène.-Rien, répondit Bastien en agitant la tête de droite à gauche. C’est juste que je pensais que vous dormiez encore.-C’est parce qu’on a fait notre lit avant d’aller nous laver ? intervint Romaric
Les lèvres de Bastien formèrent un sourire gêné lorsqu’il se rendit à l’évidence : sa sœur n’était pas une adepte des grasses matinées. Les quatre amis discutèrent de leurs vacances tandis qu’ils lavaient leurs corps. La mousse du gel douche s’accumulait au sol, refusant de se laisser emporter par le siphon de la salle de bain. En marchant dessus, Alice sourit en disant qu’il n’existait rien de plus doux. Romaric plaisanta en lui précisant que c’était également l’une des meilleures façons de tomber à la renverse.
-Bastien me rattraperait, se défendit Alice en enlaçant le bras gauche de son petit ami. -Non, je j’aiderais à te relever après m’être bien foutu de toi, plaisanta le concerné.
Alice lui donna une petite tape sur l’épaule ; Mylène et son partenaire rirent à l’unisson.
-Tout ça m’avait bien manqué, pensa tout haut Romaric.-Et moi donc, répondit Alice. Si vous saviez ce que sait, que de passer deux mois avec cet énergumène.
L concerné lui lança un regard faussement vexé auquel elle répondit par un grand sourire.Sans qu’aucun des quatre amis ne s’en rendît compte, le temps s’écoula rapidement, si bien que la totalité des couples était soit à la salle à manger, soit sous les douches.
-Bon, on va manger ? proposa Mylène
Tous acquiescèrent en chœur avant de sortir des cascades artificielles réchauffant et nettoyant leurs épidermes respectives.

Le petit groupe finit de petit-déjeuner rapidement : ils avaient discuté bien plus longtemps qu’ils ne l’avaient imaginé. Dix heures sonna. Tous les étudiants se trouvaient dans le réfectoire, assis à la table correspondant à la promotion de chacun. La distribution des emplois du temps eut alors lieu, et bientôt Bastien et Alice purent découvrir le leur.
-Mince, notre fin de semaine est chargée, se plaignit Alice.
En effet, leurs emplois du temps étaient pratiquement pleins les jeudis et vendredis. En revanche, les autres jours de la semaine étaient plutôt légers.
-Mais bon, je préfère ça plutôt que de retrouver le SM et le bukkake, poursuivit-elle.
Bastien lui sourit en découvrant leur emploi du temps. Plus que leur fin de semaine chargée, c’était la présence des cours de cuisine qui l’avaient marqué. Bien qu’il eût choisi cette voix, ce nouveau cours était totalement nouveau pour lui. Il se mit alors à appréhender ce qui pourrait se produire. Voyant que son petit-ami ne semblait pas dans son assiette, Alice lui demanda si tout allait pour le mieux. Bastien fut alors franc avec sa dulcinée et lui parla de ses craintes.
-Si ça peut t’aider à te sentir mieux, on peut demander à monsieur Auburn de nous laisser visiter les cuisines.
Lorsque la première réunion de l’année fut terminée, tout le monde se leva de sa chaise pour se séparer aux quatre coins du château. Bastien, Alice, Mylène et Romaric ne firent pas exception.
-On va vous laisser, dit alors Alice aux deux autres, Bastien et moi allons visiter les cuisines.
Ils nous laissèrent partir sans broncher, puis Alice et moi pûmes nous diriger vers les cuisines de l’école.

La visite avait été réellement courte. Entre les divers fourneaux, cuisinières et ustensiles de cuisine répartis dans une grande salle extrêmement propre, Bastien se sentit presque rassuré en s’apercevant que rien ne lui était totalement inconnu. Ce fut donc rassuré qu’il quitta les cuisines, Alice sous le bras. Ils se trouvaient dans l’un des couloirs de l’école lorsqu’ils croisèrent deux étudiants de première année. Le premier, un garçon, était petit et mince. Ses cheveux blonds étaient coupés très court, mettant ainsi en valeurs ses yeux verts. La jeune femme, quant à elle, mesurait environ la même taille que son partenaire, à quelques centimètres près. Ses cheveux, blonds et coiffés en une tresse tombant sur son épaule droite, faisaient ressortir ses yeux bleus. Les yeux de Bastien ne purent résister à l’envie de se poser sur la poitrine de la jeune femme. Il put alors s’apercevoir de la petitesse de ses seins. Bastien se promit de ne faire aucune remarque à ce sujet : il savait pertinemment que les femmes aux petits seins pouvaient aisément se vexer lorsque le sujet de conversation dérivait vers leurs tailles de bonnets.
-Excusez-nous ! les appela le jeune couple.
Alice et Bastien les rejoignirent, intrigués par les deux jeunes étudiants.
-On est perdu, expliqua le jeune homme dont les joues commencèrent à rougir. On voudrait retourner dans nos chambres, mais on ne retrouve plus le chemin. Vous pourriez nous guider ?
Les deux amoureux acquiescèrent et firent signe aux deux jeunes gens de les suivre. Sur le chemin, ils firent rapidement connaissance : la jeune femme s’appelait Louise, le jeune homme Louis. Le fait que leurs noms fussent si ressemblants fit rire Bastien et Alice qui se présentèrent à leur tour. Ils discutèrent alors des raisons qui les avaient poussés à rejoindre l’école. Louis était ici par curiosité, tandis que Louise avait été contrainte par sa mère qui espérait que cela lui permettrait de combattre sa timidité maladive. Les deux amoureux comprirent alors pourquoi Louis était principalement le seul à parler. Ils ne virent guère le temps passer, si bien qu’ils se trouvaient déjà devant l’escalier menant aux dortoirs des premières années. Les quatre étudiants se séparèrent alors pour rejoindre leurs dortoirs respectifs.
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