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Et si je t'écrivais la suite...

Chapitre 2

Appréhension, confiance et plaisir !

Hétéro
Pierre, mon écrivain et moi-même marchons dans la nuit noire et sur les pages encore blanches de ma nouvelle vie. Je me surprends à suivre cet homme que je ne connaissais pas il y a trois heures. Que dirait ma copine si elle me voyait ainsi ? Je fais la maline, mais en fait, je suis morte de peur : ce type m’a inspiré confiance, mais des beaux parleurs qui vous charment pour vous attirer, se trouvent parfois être de vrais sadiques, des violeurs, des psychopathes... Mais oui, il va peut-être m’enfermer dans une cave, me séquestrer, me prendre de force, me partager avec ses amis, me vendre ou me découper en morceaux. La peur m’envahit et j’imagine les pires situations à présent. Au lieu d’un roman érotique, je peux très bien me retrouver dans un thriller et dans le rôle de la victime en plus. La voix de Pierre met fin à tous les scénarios dramatiques que je suis en train de m’inventer.
— T’inquiète pas, je n’ai pas de cave ! dit-il en souriant.— Mais... mais...
Voilà tout ce que j’ai à répondre. Mais la remarque et le ton avec lequel il l’a faite m’apaise et me redonne le sourire. Ce type lit en moi comme dans un livre, il est logique qu’il se sente légitime à vouloir raconter la suite de mon histoire du coup. Chaque pas que je fais avec Pierre est un nouveau mot dans mon roman et chaque mot qu’il emploie est une nouvelle pierre à l’édifice (ou à l’érection) de ma reconstruction. Je sais que je l’ai déjà dit, mais ce mec n’est vraiment pas un Apollon, ce n’est pas son physique qui m’attire. Ce serait plus un Aragon à vrai dire, et son charme lui provient autant de ses yeux que de ses mots tendres, sûrs et choisis. Soudain, Pierre s’arrête devant une clôture de bois blanc au milieu de laquelle se trouve un joli petit portail bleu, en bois également. Juste derrière, un petit jardin entretenu et fleuri.
Et puis, la maison de Pierre, une maison ancienne qui a du vécu : un toit en ardoise, des murs plus tout à fait blancs, des volets bleus, un porche de fer et de verre et une vieille porte équipée d’un heurtoir, à l’ancienne. C’est une maison de style art nouveau, me précise alors Pierre. Nous traversons l’allée qui coupe le jardin et conduit à la maison.
Là, il déverrouille la porte et me laisse galamment entrer avant lui. Il pose une main sur mon dos pour me faire avancer un peu, puis il allume la lumière et referme la porte. L’intérieur est nickel, parfaitement entretenu. Ses meubles sont souvent de vieux meubles, de récup’ je pense. Ce qui est le plus impressionnant, c’est le nombre de livres qui se trouvent dans cette pièce (et dans les autres aussi, comme je m’en apercevrais plus tard). Il y en a dans les trois bibliothèques archi pleines et quelques-uns sur la table, dont un grand ouvert tout prêt de feuilles saturées d’écrits. Il y a également des stylos et un ordinateur portable fermé. Bon, les indices sont assez clairs, pas besoin d’être Sherlock Holmes pour comprendre qu’il est certainement écrivain. Au moins, il n’a pas menti sur ce sujet-là. Reste à savoir si le reste est vrai aussi. Je me sens rassurée pour le coup et je lui dis :
— C’est avec tout ça que tu comptes me raconter la suite de mon histoire ?— Ah non, répond Pierre, pas du tout. Ton histoire s’écrira en direct. Le stylo qui servira à écrire ton roman sera beaucoup plus charnel et les mots s’imprimeront sur et dans une feuille plus corporelle, ton corps en l’occurrence. Quant à l’encre utilisée, elle portera le doux nom de sécrétion. D’ailleurs, j’ai la plume qui me démange en ce moment même et j’ai très envie de commencer la rédaction de ton histoire.
Tout en prononçant ces derniers mots, Pierre s’est dangereusement rapproché de moi. Il me bloque contre la table et approche son visage du mien. Il m’embrasse alors langoureusement. Sa langue vient caresser la mienne et ce baiser est d’une rare sensualité. Il s’enhardit alors et vient poser ses mains sur mes seins, par-dessus le tissu. Il les malaxe avec force, mais sans me faire mal. Il se détache de moi, puis il m’entraîne vers le canapé en me tenant par la main. Je ne sais pas encore ce qui va se passer, je suis partagée entre peur et appréhension de ce que la femme que j’étais et désir et envie de la femme que je veux être. Je suis l’auteur docilement. Arrivés près du canapé, il m’embrasse à nouveau et cette fois, il descend ses mains sur mes fesses. Un peu surprise au début, je me laisse faire encore une fois. Il me dit alors :
— Il va falloir sortir la feuille de son emballage pour que je puisse écrire dessus.— Mais, on ne peut pas éteindre la lumière ? Je ne suis pas trop à l’aise à l’idée de me déshabiller comme ça, devant toi.— Non, c’est impossible, comment un écrivain pourrait écrire dans le noir ? Et tu ne vas pas te déshabiller de toute façon, c’est moi qui vais le faire. Une feuille de papier n’a pas honte de ce à quoi elle ressemble, d’accord ? Quand je m’avance vers elle, c’est que je désire y déposer mes mots. Et là, j’en ai envie. Ton corps me fait envie. Ne pense pas ma belle, ne te bloque pas : laisse la plume te caresser, les mots se fondre en toi, l’encre couler, les sensations s’imprimer...
Comme toujours, je suis comme hypnotisée par son regard et subjuguée par ses mots. Il n’y a aucune violence dans ses phrases, aucun ordre réel, mais il me soumet toujours à sa volonté. Mes doutes sont comme des coups de vent qui veulent faire s’envoler ma feuille (mon corps), mais à chaque fois de ses mains (arguments) il la maintient et s’apprête enfin à écrire ses premiers mots. Il fait glisser ma veste le long de mes bras puis il la pose sur la table de séjour. Ensuite, il défait les boutons de mon chemisier un à un et me le retire en douceur. Je commence déjà à rougir. Il me caresse la joue et me fait un smack, puis dans un même élan, il descend sa bouche dans mon cou et sa main vers mon sein. Il le pétrit de la même façon que tout à l’heure, mais cette fois en plus, je sens ses doigts sur le haut de ma poitrine qui n’est couverte que de tissu. Sa main s’avère douce et agréable. Je ferme les yeux tandis qu’il enchaîne les baisers dans mon cou.
Sa deuxième main est passée derrière moi et elle vient se poser sur l’attache de mon soutien-gorge. Pierre est un expert en coquinerie autant qu’en écriture apparemment parce qu’il parvient à détacher le soutif’ d’une seule main. Ma poitrine se libère du tissu. Il le dépose ensuite avec le reste de mes affaires. Je rougis, j’ai des frissons. Mais lui ne s’arrête pas. Il regarde mes seins, mes tétons sont bien tendus et tout durs. Il serre ma poitrine dans ses mains soyeuses. Puis il vient poser ses lèvres sur un de mes tétons tandis qu’il vient pincer légèrement le deuxième avec ses doigts. Puis il inverse les positions et continue ce petit traitement.
Il finit par se redresser et me dit :

— Tes seins sont délicieux, tes tétons sont superbes et ta peau est très douce ma belle. Il me tarde de goûter à tout ton corps. Allonge-toi !
Et je fais ce qu’il me demande. Bien installée, il finit de me déshabiller. Il me caresse toujours tendrement le corps et me parle sans cesse pour me rassurer. Quelques secondes plus tard : je suis entièrement nue, sur un canapé, aux yeux et à la merci d’un homme que je connais depuis quelques heures seulement. Il profite du spectacle : il observe mon corps centimètre carré par centimètre carré. Il dit simplement :
— Montre-moi comment tu t’écris toute seule depuis quelques années !— Tu veux que je me...— Tu sais ce que je veux. La question c’est : qu’est-ce que toi tu veux ? Tu veux que j’écrive la suite de ta vie, oui ou non ? Montre-moi la façon dont tu t’écries maintenant et je montrerai comment rédige un écrivain ensuite.
Je regarde Pierre. Cette fois, il a été vraiment directif. Il n’aime pas trop quand j’essaye de gagner du temps apparemment. La manière dont il m’a parlé ne m’a pas choquée. Je crois même que ça m’a plu ; pas tellement pour le ton qu’il a employé, mais parce qu’encore une fois, il a su lire en moi avec une facilité déconcertante. Il est mon écrivain, mon auteur et je suis son personnage principal, son héroïne. C’est ça que j’aime surtout. Je prends mes seins dans mes mains puis j’en descends une tout le long de mon corps, jusqu’à mon sexe (que j’avais pris soin de faire épiler il y a deux jours, bien joué !) Je commence à passer mes doigts entre mes lèvres, à passer mon majeur dans ma fente puis à le remonter et à venir jouer avec mon clitoris. Il me regarde avec intérêt et appétit. Son regard m’excite et je me touche à présent comme si j’étais seule, mais en mieux quand même. Il finit par me demander d’arrêter et me déclare sur un ton professoral amusé :
— C’est un travail passable, un bon brouillon, je dirais. Mais maintenant, nous allons passer aux choses sérieuses. Profite bien de la leçon, sois attentive à ton plaisir, c’est à moi de prendre la plume. Commençons par le premier chapitre :
Son regard est focalisé sur mon sexe. Il se positionne entre mes jambes, le visage entre mes cuisses. Comme j’ai commencé à m’amuser toute seule devant lui, je suis déjà excitée et mouillée. Il passe sa main le long de ma fente trempée d’envie et brûlante de désir. Il se contente de m’effleurer pour le moment, et déjà mon corps se cambre pour en demander plus encore. Il ne tarde d’ailleurs pas à m’en donner plus. Sa langue vient entrer en contact avec mon clitoris et deux de ses doigts entrent en moi. Ainsi s’écrivent les premières lignes de ma nouvelle vie. La phrase d’accroche est forte et les premiers mots choisis avec soin. C’est étonnant de ressentir à nouveau un tel plaisir. J’en ai presque des douleurs, tellement c’est bon. Sa langue s’enroule autour de mon clitoris. Il me lèche avec délectation et démarre une série de va-et-vient avec ses doigts dans mon vagin. De son autre main, il saisit mon sein et le malaxe avec force. C’est bon, c’est tellement bon.
Je ne peux m’empêcher de poser ma main sur la sienne, celle qui est sur mon sein, pour accompagner ses mouvements. Mon autre main se pose dans ses cheveux courts. Comment ai-je pu me priver d’un tel plaisir pendant tant d’années ? Pierre me rend folle. Oh, bien sûr je m’y attendais un peu, tant d’assurance ne pouvait pas s’accompagner d’une technique médiocre. Mais au-delà de son talent, c’est ma propre réaction qui me surprend. Je me laisse totalement aller au plaisir, mon corps commande. Je me sens prête à tout. Il ne faut que quelques minutes à mon nouvel amant pour m’emmener au septième ciel. Sa bouche, sa langue experte, ses doigts qui s’activent en moi. Je ne tiens plus, je jouis : mon premier orgasme depuis longtemps. Il est plus fort que jamais, je ne sais pas si j’ai déjà ressenti cela. Ma vue se brouille, ma main broie la sienne, j’ai des spasmes et mon corps tout entier tremble. C’est un putain d’orgasme (désolé, mais je ne peux l’exprimer autrement).
Ce putain d’orgasme que je n’avais plus ressenti depuis si longtemps, que j’avais pris l’habitude de ne plus ressentir. Je suis en pleine extase, c’est tellement puissant, tellement long (en tout cas, c’est l’impression que j’ai). Une larme coule le long de ma joue, une larme de plaisir bien entendu. L’encre de mon corps s’est répandue le long de mes cuisses, sur le canapé, dans (et autour de) la bouche de mon auteur. Je m’effondre, vaincue par la jouissance. Le premier chapitre aura été court.
Je cherche à reprendre mon souffle, mais le scribe coquin paraît toujours aussi inspiré. Il me retourne comme il le ferait d’une feuille de papier. Normal, chapitre terminé, il tourne la page avant de commencer le second. Il caresse mes fesses puis je ne sens plus ses mains sur ma peau. Je me tourne vers lui. Il est en train d’enlever son haut : son torse est recouvert de poils et comme je l’avais remarqué quand il était habillé, il est plutôt fin et peu musclé. Il me regarde dans les yeux tout en défaisant le bouton de son pantalon. Il baisse la braguette et retire son pantalon. Il n’est plus qu’en boxer, debout : une très belle bosse déforme le seul tissu qu’il porte encore. A l’évidence, me faire un cunni l’a bien excité aussi. Il se penche pour attraper le portefeuille qu’il avait laissé sur la table de salon, il y prend un préservatif. Tout est allé tellement vite que j’en avais oublié de parler protection, mais je suis rassurée de voir qu’il y a pensé par lui-même.
Mais en même temps, cela signifie qu’il compte me pénétrer. Je suis à nouveau dans l’appréhension parce que depuis 15 ans, je n’ai connu qu’un seul sexe, celui de mon ex-mari (et pas souvent depuis quelque temps). Heureusement que j’avais mes jouets pour me donner un peu de plaisir. Pierre enlève enfin son caleçon et je ne peux dissimuler ma surprise. Son sexe est superbe : beau, long et large. Je ne m’attendais pas à ça, surtout sur ce gringalet. Il a senti mon appréhension et comme toujours, il a compris ce que je ressentais. Il enfile le préservatif et s’assoit près de moi. Il caresse tendrement mon dos puis mes fesses et il me dit :
— Fais-moi confiance, tout va bien se passer. Fais-toi confiance aussi et laisse-toi aller encore, comme tout à l’heure. Tout se passera bien si tu as envie que tout se passe bien, d’accord ? Ta peau est douce et j’ai très envie de continuer à « écrire » pour toi. Passons au chapitre deux.
Il passe une main sous mon ventre et m’invite à me redresser un peu, il veut me mettre à quatre pattes. Je m’agenouille donc et pose mes avant-bras sur l’assise du canapé. Il passe derrière moi, me fait écarter les jambes et se positionne. Sa main tient sa queue bandée et l’approche de mon sexe encore humide du précédent chapitre. Il la frotte un instant contre ma vulve, pour jouer et m’émoustiller encore un peu plus. Je sais ce que je veux, je le veux sentir en moi. Pierre sent que je suis prête et il me pénètre. Sa queue prend possession de mon vagin, il s’enfonce en douceur, mais sans s’arrêter. Il progresse en moi et je ne peux retenir un gémissement, mélange de douleur/bonheur. Il est entièrement en moi, de toute sa longueur. Il reste bloqué en moi un petit moment comme ça, bien au fond. Puis, peu à peu, il recule avant de se ré enfoncer avec plus de force cette fois. Il saisit ensuite mes fesses et commence à aller et venir en moi. Son sexe s’active en moi, c’est trop bon.
J’accompagne ses mouvements en bougeant d’avant en arrière. Cette fois encore, je me laisse totalement aller. Une de ses mains lâche ma fesse et vient me saisir le sein par en dessous.
Maintenant que je me suis complètement abandonnée, il s’emploie à me baiser plus sauvagement. Il a raison, je n’ai pas spécialement envie d’être ménagée. J’ai envie de me sentir coquine, désirée et désirable. J’ai envie de prendre ma vie en main, j’ai envie qu’il me fasse jouir encore et plus fort. Je prends l’initiative de me caresser aussi, je joue avec mon clitoris tandis que les coups de reins de Pierre continuent de me combler. Son sexe est si dur et si tendu, j’aime le sentir en moi, le sentir me pilonner. Je ne sais pas combien de temps ça a duré, mais je finis par sentir un nouvel orgasme monter en moi. Il accélère la cadence et je remonte au nirvana. Je jouis une deuxième fois, aussi intensément que la première. Je me laisse tomber en avant, ma tête dans le coussin. Je le mords pour ne pas hurler de plaisir. Je suis heureuse, mon esprit s’envole et mon corps s’affole. Deux orgasmes en une soirée !
Un homme qui me fait jouir, qui pense à me donner autant de plaisir, qui fait de moi l’héroïne coquine du roman de ma nouvelle vie. Je ne bouge plus, il comprend que j’ai fini de jouir et il se retire progressivement. Il m’invite alors à m’assoir près de lui sur le canapé. Il m’embrasse et me dit :
— Tu m’impressionnes. Tu as vraiment joué le jeu et tu as pris ton pied sans réfléchir. C’est bien.— Tu m’as rendue folle surtout, je ne pensais pas que tu parviendrais à me faire prendre autant de plaisir honnêtement, c’était tellement bon. Et j’avais besoin de ça, besoin de sentir que j’étais encore capable de plaire et de jouir.— Pourquoi tu parles au passé ma belle ? Ton histoire se conjugue au présent et nous n’en avons pas encore terminé pour ce soir. Le chapitre deux est terminé et maintenant nous allons passer au chapitre trois ! Et c’est toi qui vas prendre les choses en main cette fois. Ce troisième chapitre va être autobiographique. Je te prête mon stylo, fais-en bon usage.
Pierre retire son préservatif. Il prend ma main et la fais enserrer son sexe chaud et toujours aussi dur. J’ai le stylo en main, à moi de lui montrer que je sais écrire aussi.
A suivre...
Merci Yanos ;)
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