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Éducation dans l'arrière-cour

Chapitre 5

Trash
•    Jeanne ?Je me retourne vers mon homme, qui m’observe avec une surprise difficilement contenue. En effet, cela doit lui faire tout drôle, lui qui n’a pas l’habitude de me voir prendre ce genre d’initiatives…•    Oui ? Tu as quelque chose à me dire ?Il s’avance vers moi, l’air presque hésitant. Une de ses mains se pose doucement sur mon poignet, recouvert de cuir. Il en fait le tour, et son regard se promène sur mon corps. La robe gît à terre, pendant que quelques frissons parcourent la peau qu’elle recouvrait jusqu’à maintenant.•    Que souhaites-tu ?Je ne m’attendais pas à cette question. Ce que je souhaite ? Cela me paraît pourtant évident ! Mes jambes s’écartent un peu plus, et le frottement de mes genoux contre la couverture se fait d’avantage évocateur encore.•    Tu ne sembles pas décidée à me répondre… Il va falloir te rendre un peu plus bavarde.Un sourire fend mon visage. Je suis heureuse de la pénombre qui règne dans la pièce. Effectivement, le rouge qui monte à mes joues, et le regard de débauche que je lance devant moi me feraient honte, en temps normal. Est-ce le vin, est-ce l’ambiance, ou la préparation minutieuse à laquelle je me suis tenue, qui me mettent dans cet état ? Probablement un peu des trois…•    Non, je ne souhaite pas répondre. Je ne souhaite pas parler, ce soir. Ma seule réponse sera la suivante : je souhaite explorer, comme nous explorons toujours. Je souhaite découvrir de nouvelles sensations. Je souhaite que tu me fasses découvrir de nouvelles choses. Alors, ce que je souhaite dépend maintenant de toi.Le silence revient. Ma déclaration semble avoir trouvé son public, car je vois maintenant mon amant embrasser la pièce du regard. Bientôt il se lève, et regarde les différents outils que j’ai mis à sa disposition. S’il savait avec quel soin je les ai choisis… Les scénarios les plus tordus ont animé mes pensées, alors que je sélectionnais chaque élément. J’en ai mouillé mes sous-vêtements à plusieurs reprises, pour sûr…•    Si tu portes ce bijou dans ton petit fondement, je suppose que tu es prête à assouvir toutes mes envies, n’est-ce pas ?•    Bien sûr. Je suis à ton entière disposition. Tu peux faire ce que tu veux de ce jouet également. Le laisser, le retirer… le remettre ou le remplacer.Comme pour ponctuer ma phrase, l’humidité présente entre mes lèvres s’écoule un peu plus le long de l’intérieur de ma cuisse. Cela échappe à mon tortionnaire en devenir, et je le vois se lever.Résolue à savourer l’attente, je clos mes yeux, et écoute le moindre son, surveille le moindre courant d’air. Initiative fort peu utile, car je sens la douceur d’un foulard s’écraser sur mes yeux. Le tremblement de ses mains en dit long sur la réciprocité de ma fébrilité…Le collier, moins doux quant à lui vient rejoindre mon accoutrement. Son épaisseur restreint légèrement les mouvements de ma nuque. Ça aussi, c’est excitant. J’ai imaginé énormément de choses, je me demande jusqu’où est-ce que Pierre va aller.Son assurance n’est pas encore tout à fait là. Cependant, je suis rassurée : je n’en mène pas large non plus, malgré l’impatience et l’exaltation qui m’animent.•    Ça va ?Sa voix possède toujours cet accent de sincérité et d’amour que j’aime tant chez lui… et dont je dois le priver quelques temps, si je veux que cette soirée reste gravée dans nos esprits.•    Oui, tu es très doux.Ah, que c’est bon de sentir sa vexation à ces mots…Les mouvements se font plus secs, plus rudes. J’aime ressentir ses émotions au travers de ces gestes simples et emplis de sévérité. Mes bras ont tôt fait de se plier, alors qu’il lie les anneaux de mes poignets à ceux de mon collier. Je me retrouve délicieusement plaquée contre le matelas, le cul en l’air. Qu’il est bon de me savoir ainsi exposée à la moindre de ses tentations !•    Ah !Une fessée, ferme mais pas totalement assurée arrive sur la peau de mon arrière-train.  Si ma petite exclamation est surtout due à de ma surprise, sa hardiesse renouvelée lorsqu’il agrippe mes cheveux en me fessant une seconde fois m’indique que cela a eu pour effet de l’encourager…•    Tu sais, je ne suis pas une fragile poupée de faïence que tu risques de casser à la moindre brusquerie, mon beau…Une troisième fois, sa main s’abat sur ma fesse droite. Cette fois-ci, le coup a gagné en force, en rudesse. Par fierté, je ferme la bouche, mais ce dernier choc était presque douloureux.•    C’est donc ça, qui t’excite. Tu ne voulais pas le dire, sous couvert de me laisser le choix, mais ton corps parle à ta place.L’amusement qu’il parvient à mettre dans sa phrase n’arrange pas mon état, et lorsqu’il plonge ses doigts en moi, je craque. Un gémissement sort des tréfonds de mon ventre pour agiter mes lèvres.•    Tu te dévergondes, on dirait… Allons donc vérifier si tu n’es pas en faïence, comme tu le prétends.La sécheresse que je perçois par moments dans sa voix me donne envie de le pousser encore un peu plus sur ce chemin, sinueux, dangereux, mais si jouissif…•    Tu parles beaucoup, maintenant.Mon insolence paie, et les coups se mettent à pleuvoir sur l’arrière de mes cuisses et de part et d’autre de mon plug. Chaque vibration résonne autour du jouet, au tréfonds de mon intimité… Excitée comme je suis, mes muscles compriment le métal chaud du bijou, alors que je me cambre un peu plus, emplie de provocation. Comme si la peau de mes fesses n’était pas assez irritée, je l’encourage de tout mon corps, serrant la mâchoire pour ne pas gémir sous la redondance des rossées. Entre chaque série de fessées, il enfonce ses doigts sans ménagement dans l’humidité de mon vagin, se satisfaisant visiblement des bruits horribles que produit mon sexe pénétré sans aucune politesse. L’intrusion répétée, parsemée de nouvelles vagues de douleur abattues avec rigueur sur mon postérieur, me fait monter les larmes aux yeux, avec un mélange de désir, de souffrance et de perversion.Je songe un instant à lui demander d’arrêter… puis je me ravise. Me rétracter, après avoir fanfaronné de la sorte ? Oh que non, c’est si bon d’assumer ce choix… Mon corps en décide autrement, et à la suite d’un signal plus fort qu’un autre, un sursaut me fait tomber de côté, sur le lit. Un sanglot m’agite, et je devine son regard chercher la moindre trace de faiblesse de mon côté.Alors, fière, je hausse la voix sans cacher mes larmes.•    Mes fesses te sont reconnaissantes. Mais je ne suis pas encore satisfaite…Nouveau silence.•    Je ne pense pas que tu aies ta voix au chapitre après m’avoir provoqué de la sorte. On parlera de reconnaissance quand je t’aurai exploitée comme je le souhaite.Une vague de chaleur me gagne à nouveau, alors qu’il plonge ses mains dans ma chevelure désordonnée.Alors que je sens sa queue forcer ma mâchoire, je perds tous mes moyens. Les bruits obscènes succèdent aux claquements, et inversement. Puis il m’accorde un orgasme. Violent, sauvage, ravageur. Le répit est de courte durée, car il reprend ses actes, de part et d’autre de chaque partie de mon corps fatigué et douloureux.Les coups pleuvent. D’autres orgasmes arrivent. Les sensations et les évènements se bousculent dans ma tête. J’en réclame encore. À nouveau. Il me gifle. Ce manque de respect me plaît, je profite de sa proximité pour planter mes ongles dans sa peau.Le reste est confus. Plaisant, mais confus. 
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