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Education sentimentale

Chapitre 1

Lesbienne
Après de longues années de pratique hétéro, deux mariages ratés, des amants baba cool et d’autres flics ou militaires, j’ai enfin trouvé ma voie. Je ne sais comment, mais Élodie a su me séduire au point que, pour la première fois de ma vie, je m’installe. Nous avons acheté une maison ensemble et nous sommes pacsés. Elle a réveillé chez moi le plaisir de tendres moments que j’avais connus dans mon enfance. Sa douceur et son exhibitionnisme me rappellent cette adorable relation que j’ai entretenue pendant deux ans avec une enseignante qui m’a marquée par son audace et sa gentillesse. Je voudrais vous la raconter.
Je me sens mal lors de cette rentrée universitaire. En début d’année, j’ai eu bien du ma à m’habituer à ma nouvelle vie et personne pour m’expliquer comment user de ma liberté nouvelle. Ma belle mère s’est contentée de me remettre une boite d’anxiolytiques et m’a conseillé la lecture du mode d’emploi. Mon corps me pose problème car j’ai connu ma (dernière?) poussée de croissance. Mes seins plus puissants et mes fesses plus rebondies attirent le regard des hommes et cela me met mal à l’aise. Je me sens à l’étroit dans mes vêtements. Mon chemisier se tend sur ma poitrine. La braguette de mon jean ne se ferme que si je retiens mon souffle et rentre le ventre. Je n’ai plus envie de sortir de ma chambre d’étudiante et pourtant la fac m’attend !Dés le premier jour, je supporte mal le regard aimanté des garçons sur mes formes et celui, envieux, des filles. Je me fais la plus discrète possible et affectionne les vêtements amples qui masquent mes « différences ». Seule, l’attention que me porte la nouvelle chargée de TD en droit constit me réjouit. Elle ne cesse de me mettre en valeur pour mon intelligence. Lorsqu’elle effleure ma joue ou ma main, je ressens comme une exaltation. Mon souffle s’accélère et mon corps est réceptif à la caresse. De longues semaines passent entre l’isolement de ma chambre, ou je me réfugie, et ces longs moments passés en compagnie de l’enseignante.
Elle est de plus en plus proche de moi. Sa main s’égare sur mon genou lorsqu’elle m’explique une partie du cours. Elle me demande parfois de rester après le TD. Tout est prétexte à me prendre par l’épaule, glisser un doigt dans mon col ou caresser tendrement ma cuisse. Je la sens émue sans comprendre pourquoi. Elle me croit capable de réussir brillamment dans cette filiére d’études et me propose gratuitement de me donner des cours particuliers pendant les courtes vacances de Toussaint.Dès le premier jour, elle me conseille d’enlever mon manteau et mon pull tant son studio est bien chauffé. Nous sommes assises côte à côte à son bureau. Pendant toute la séance sa main gauche est posée sur ma cuisse tandis que la droite ponctue les encouragements en me caressant la joue, le dos... Au milieu de la semaine, la main gauche remonte sur la cuisse et me caresse l’aine tandis que sa jumelle pelote tendrement mes épaules et glisse souvent vers ma poitrine entre les boutons de mon chemisier trop tendu. A hauteur de mes seins, un d’entre eux cède et laisse entrevoir ma gorge. Je le laisse ainsi, comme pour la remercier de toute cette attention. Elle se trouble et bafouille. J’ai atteint mon but.
Le lendemain, elle m’accueille seulement vêtue d’une nuisette à demi transparente. Je suis émue par le spectacle. Je suis ravie car son anatomie ressemble à la mienne. Elle m’embrasse tendrement. Elle évoque encore le chauffage collectif et me retire ma jupe et mon chemisier « pour être à l’aise ». Je suis son enseignement uniquement vêtue de ma culotte. A chaque bonne réponse ses mains s’agitent sur mes seins et à mon entrejambe. J’en ressens un plaisir coupable, une exaltation... Je fais tout pour faciliter sa caresse. J’écarte largement les cuisses, je tends mes seins vers elle. Sa voix reste ferme mais ses mains tremblent et son visage se couvre de pourpre. Ma culotte est humide et sa caresse se fait plus précise. Puis soudain elle m’aide à me vêtir et me chasse.
Le dimanche passe avec ses rituels. Pendant l’office religieux auquel j’assiste, je ne fais que penser à elle. Ma culotte se mouille à nouveau. Je rentre rapidement chez moi et me caresse, mais le plaisir ne vient pas. Je m’ennuie de la retrouver, de sentir ses mains sur mon corps, de la laisser me caresser et de ressentir à nouveau cette intense exaltation.
Son accueil sera à la hauteur de mes attentes. La nuisette du jour est vraiment transparente et elle est nue dessous. Sous ses épaules très droites, ses seins en poire sont légèrement tombants. Son bassin est étonnamment étroit et sa toison pubienne inexistante. Les lèvres de son sexe sont proéminentes. Je la contemple avec émotion. Elle me serre contre elle et guide mes mains sous le vêtement vers ses fesses. Sa peau est douce et je la caresse tendrement. Elle se tortille et notre baiser dérape sur nos bouches. Ses lèvres s’emparent de mes lèvres. Je sens sa langue pénétrer en moi et venir provoquer la mienne. Je résiste avec délice.
En quelques minutes je ne suis plus vêtue que de mes socquettes blanches et sa nuisette est à terre. Elle me fait basculer sur son lit étroit et pelote mes seins dressés. Elle écartèle mes cuisses, caresse mon clitoris et mon cul, et me met en transes. Mon corps se cambre, mon ventre se contracte et le désir monte en moi. Je suis submergée par lui et mon corps ne m’appartient plus. Lorsque je regagne ma chambrette, je m’y enferme sans dîner et dors peu, hantée par mille tourments.
Le jour suivant, je me rends à son domicile nue sous mon manteau, comme elle me l’a suggéré. Tout le trajet n’est qu’une longue torture de bonheur mélangé de honte. J’imagine que tout le monde voit ma nudité couverte et me juge ou me menace. Elle m’accueille totalement nue, offerte, des rubans dans les cheveux. Je ne peux retenir mes mains qui se tendent vers ses appâts, les effleurent et les pétrissent. Mon manteau, une fois déboutonné, tombe à terre. Mes seins sont dressés, ma vulve humide. Elle caresse mon sexe et m’étend sur sa couche. Elle en épile brutalement le léger duvet à la cire froide, qu’elle a préparée tout exprès. La douleur s’ajoute à la volupté. Elle m’enduit d’un baume calmant puis ses doigts dérapent vers mon clitoris qui se dresse. Je suis en émoi. Elle me demande de la caresser et guide mes gestes tout en étrillant tout mon corps au passage. Mes paumes malaxent ses seins et ses fesses, caressent son dos et ses jambes. Son visage est étreint et embrassé. Elle saisit mes doigts dans sa bouche et les détrempe de salive puis les guide en sa vulve et ses fesses. Elle se tord de plaisir et trempe ses mains de mouille avant de pénétrer mon cul... Honteux extase !
Lorsque  les cours reprennent, l’enseignante se fait plus distante mais continue à m’encourager. Le samedi, nous nous donnons rendez-vous en cachette le long du canal. Nous nous caressons à l’abri des roseaux ou à son domicile. Plusieurs fois nous avons failli être découvertes ce qui ajoute beaucoup à l’excitation du moment. Nos cachettes au sein de la roselière furent souvent violées sans succès. Un jour, une de mes condisciples pénétra plus loin dans le bosquet au point que j’aperçus son visage. Pourtant elle ne vit rien, ou ne voulut rien voir, ni dire. A cet instant mon dos se cabra et mon entrejambe devint humide alors que mon souffle devenait court et ma poitrine oppressée. Mes seins se dressèrent et ma compagne entreprit de me faire jouir. Elle finit de me dénuder et caressa mes zones érogènes. L’insécurité de notre abri et le risque d’être découverte totalement nue en une posture indécente me procura un plaisir jamais atteint depuis.
Depuis nous affectionnions les tenues courtes et qui dévoilent largement nos poitrines. Les hommes se retournaient sur notre passage. Nous ne portions plus de sous-vêtements les jours où nous nous rencontrions. L’absence de pilosité renforce la sensation de nudité. Nos corps étaient excités et en demande de caresses. Je me sentais sans voile, exposée au regard de tous et désirable. J’aimais à nouveau mon corps, mon amante l’entourant de soins exclusifs. En TD elle ne cesse de me favoriser et je suis toujours la meilleure d’après elle. Je le lui rendais bien en respectant scrupuleusement toutes ses consignes. Parfois mon cerveau s’embrumait et le désir m’envahissait. Je soulageais discrètement mon sexe. Le plus souvent je m’appliquais pleine d’affection pour elle. J’avais découvert l’amour.
Ainsi, belle Élodie, tu n’es pas la première ! Sans cette adorable doctorante je n’aurais sans doute jamais été sensible à tes charmes et connu ce bonheur présent. Je ne t’ai rien raconté. Je préfère que tu penses m’avoir initiée et soustraite au monde, si cruel, des mâles dominants. Je te laisse croire que mon exhibitionnisme est le fruit de ton seul désir. Quand je te regarde, confortablement installée dans ton fauteuil, je t’imagine uniquement revêtue de sa nuisette transparente, les seins dressés et la chatte épilée, comme elle. Cela te va bien. Dieu que je te désire !
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