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Education sexuelle : une affaire de famille - Tome 1 - Ce que l'on peut faire par amour

Chapitre 5

Manon joue les espionnes

Voyeur / Exhibition
À deux jours de leur départ en vacances, Roger et Solange informèrent leurs enfants de leur intention de sortir dîner à l’occasion de leur anniversaire de mariage. Étant donné que le couple comptait assortir son repas d’une séance cinéma, Manon en déduisit que ses parents ne devaient pas revenir à la maison avant les vingt-trois heures. 
Toute la journée, la jeune femme nourrit une impatience toute particulière. Afin de ne pas se trahir, elle avait décidé de s’accorder une sortie en solitaire. Elle fit le tour des boutiques de vêtements et de lingerie. Bien que peu expérimentée sexuellement parlant, la jeune femme avait tout de même compris que la tenue vestimentaire et les dessous jouaient un rôle crucial dans la séduction. 
Aux environs des treize heures, chargée de plusieurs sacs, Manon décida d’aller manger dans un fast-food afin de reprendre des forces avant de poursuivre sa journée de shopping. À la fin de son repas, la jeune femme arpenta les rues de Montpellier afin de trouver d’autres magasins à visiter. 
Au hasard de ses errances, elle tomba sur une petite boutique à l’enseigne plus qu’explicite par rapport à ce qu’elle pouvait y trouver. Manon s’arrêta devant l’enseigne. La jeune femme hésita à entrer. D’une part, la visite de ce sex-shop lui permettait d’approfondir ses connaissances dans le domaine du sexe. D’autre part, elle craignait qu’une personne de sa connaissance ne la visse y entrer et se fît de fausses idées à son sujet. Prenant le temps de peser le pour et le contre, elle décida finalement d’entrer dans la boutique. Elle fut rapidement rassurée en constatant la présence d’une vendeuse à la caisse. Ce constat lui permit de penser qu’elle se confierait plus facilement.  
Manon se promena entre les rayons. Elle tomba sur des bandes dessinées et des films pornographiques ainsi que sur divers objets liés à la sexualité. L’un d’eux l’intrigua tout particulièrement. Il s’agissait d’un jouet en forme de sexe masculin en érection. La jeune femme le trouvait à la fois réaliste quant à la forme et peu convaincant quant à ses mensurations qu’elle estima être clairement au-dessus de la réalité. 
Semblant avoir remarqué le trouble de Manon, la vendeuse lui demanda si elle pouvait la renseigner. 
— Euh... Oui. Qu’est-ce que c’est que cet objet et à quoi est-ce qu’il sert ?— Il s’agit d’un gode-ceinture. Pour une femme, il peut faire office de sexe de remplacement pour ses masturbations ou lui permet également de pénétrer un homme ou une femme par voie anale ou vaginale. C’est également un instrument très utilisé dans les rapports de domination féminine.
Suite à cette explication, Manon sourit intérieurement en se rappelant de ce que son frère lui avait dit au sujet de cette pratique. 
— D’accord. Et pourquoi est-ce qu’ils sont aussi gros ? Ça ne fait pas très réaliste, je trouve. — Je suis d’accord avec vous mais les utilisateurs et utilisatrices de ce genre de produits souhaitent toujours en avoir des plus gros. Du coup, on n’en vend plus que des comme ça. 
Manon remercia la vendeuse pour ses explications et continua à admirer les godes-ceintures exposés. Elle fut surprise par le choix des tailles et des couleurs. La jeune femme se trouva rapidement un intérêt pour ces sexes factices et se mit en tête de s’en offrir un. Après une recherche de quelques minutes, elle finit par jeter son dévolu sur un gode-ceinture couleur chair long d’une vingtaine de centimètres et large de quatre. 
Une fois l’article payé, elle rentra chez elle afin de ranger ses achats. La jeune femme s’empressa de cacher le gode-ceinture dans un tiroir et rangea ses autres acquisitions dans son armoire. 
Remarquant que ses parents étaient occupés au salon, Manon se dirigea vers la chambre de son frère, une idée derrière la tête. Elle frappa à la porte et attendit que Florent lui réponde d’entrer. 

— Alors, frangin ? Comment ça se présente avec Rosalie ?— Je n’ai encore rien fait. — Qu’est-ce que tu attends ? Les parents sortent dîner ce soir. On aura la maison pour nous tous seuls. C’est la dernière occasion avant qu’on parte en vacances. — Je sais mais je ne sais pas si ça vaut le coup. — Tu m’as promis d’essayer. — Oui, je sais ça aussi. Bon, je vais y aller de ce pas et je te tiendrai au courant. — D’accord. 
Florent annonça à ses parents qu’il sortait en leur promettant de rentrer avant qu’ils ne partissent dîner. Le jeune homme emprunta le même chemin que quelques jours auparavant avec sa soeur pour se rendre au motel. 
À son arrivée aux portes de l’établissement, il constata la présence de Rosalie. Le jeune homme consulta sa montre. Quatorze heures trente. Il en déduisit que la jeune femme finirait son service en fin d’après-midi. Florent hésita à entrer, ne sachant comment aborder la réceptionniste. Il réfléchit quelques instants puis trouva un stratagème. 
En le voyant arriver, Rosalie l’accueillit avec un sourire ravi.  
— Salut, Florent ! Pas de conquête aujourd’hui ?— Euh... Non. Pas aujourd’hui. — Si tu n’as pas de conquête, qu’est-ce qui t’amène ?— Euh... Toi.— Moi ?
La jeune femme adressa un sourire amusé à Florent. 
— Oui. Je me suis rendu que tu as fait beaucoup pour moi en m’accordant des tarifs préférentiels au risque de perdre ton emploi. J’ai donc pensé profiter du fait que mes parents sortent ce soir pour t’inviter à dîner à la maison. — C’est gentil de ta part. Oui, pourquoi pas ? Je finis mon service à dix-sept heures. Ça me laissera un peu de temps pour me préparer. On se donne rendez-vous ici ?— Oui. Dix-neuf heures trente ?— Pas de problème. Dix-neuf heures trente ici. Merci, Florent. À tout à l’heure. — À toute. 
Le jeune homme ressortit du motel, stupéfait du succès de son opération. Cependant, la stupéfaction fit place à l’anxiété. Il avait réussi à inviter Rosalie à dîner mais il ne savait comment procéder pour la séduire. Il avait également peur de tout perdre en cas d’échec, d’autant plus qu’il savait qu’il ne pouvait désormais plus faire machine arrière. 
Arrivé chez lui, Florent annonça à Manon la venue de Rosalie. 
— C’est fantastique ! Je suis sûre qu’on va passer une bonne soirée.— Ne parle pas trop vite. J’ai peut-être réussi à l’inviter à dîner mais je risque de perdre son amitié si je loupe mon coup. — Tu vas t’en sortir, j’en suis sûre. 
Les deux jumeaux s’enlacèrent fraternellement puis Florent regagna sa chambre et y demeura jusqu’au départ de Roger et Solange aux environs de dix-neuf heures. 
Le jeune homme attendit un quart d’heure afin de s’assurer du départ de ses parents puis sortit de la maison pour aller à son rendez-vous avec Rosalie. Plongé dans ses pensées, Florent marchait d’un pas plus lent qu’à l’ordinaire, ce qui eut pour conséquence de le faire arriver devant le motel avec quelques minutes de retard. Il constata cependant avec un certain soulagement que la jeune femme n’était pas encore arrivée. Il alla s’assoir sur un banc situé à proximité et se replongea dans ses réflexions jusqu’à en être tiré par une voix qui lui était familière. 
— Je ne t’ai pas fait trop attendre, j’espère. 
Florent releva la tête. Il reconnut Rosalie. Il fut ébahi par son apparence. Ses longs cheveux blonds, habituellement attachés en queue-de-cheval ou noués en chignon sur sa nuque, étaient détachés et flottaient, caressés par le vent. La jeune femme avait également troqué son chemisier contre une belle robe longue rouge qui soulignait à la perfection les contours de ses hanches. Rosalie avait également ajouté à ce look une petite touche de bijouterie en portant un collier doré dont le pendentif se logeait juste dans le sillon de ses seins. Seules ses chaussures noires à talons lui rappelèrent le motel. Pendant un court instant, il eut le souffle coupé puis finit par reprendre contenance. 
— Non, non, je ne suis là que depuis cinq minutes. 
Florent et Rosalie prirent ensuite la direction du domicile du jeune homme. À leur arrivée, il mit les couverts sur la table et proposa à la jeune femme de s’assoir en attendant qu’il préparât leur dîner et fila en cuisine. 
Tandis qu’il manipulait les ustensiles et mélangeait les ingrédients, Florent sentit ses mains trembler et les battements de son coeur s’accélérer. Il tenta en vain d’atténuer ces sensations. Cette soirée avait quelque chose de spécial mais il était énervé contre lui-même. Il avait eu déjà plusieurs conquêtes féminines à son actif et son corps réagissait comme celui d’un puceau à l’approche de sa première union charnelle. 
Malgré ce mélange de sensations contradictoires, il parvint tant bien que mal à finaliser la préparation du repas. Il remplit les assiettes et prépara deux verres de vin rouge. Le jeune homme plaça les assiettes et les verres sur un plateau en argent et porta le support jusqu’à la salle à manger où l’attendait Rosalie. 
— Au menu de ce soir : pâtes à la sauce tomate. — Ça a l’air délicieux. 
Les deux jeunes gens mangèrent en bavardant gaiement. 
— Hum... C’est très bon, Florent. Tes conquêtes ont dû être ravies de te rencontrer. — Pour ne rien te cacher, tu es la première femme que j’invite à dîner ici. En fait, tu es même la première femme à venir ici. — Quel honneur ! Dois-je comprendre que les autres n’ont eu droit qu’à ton motel préféré ?— Oui, on peut dire ça comme ça. D’ailleurs, en parlant du motel, je me souviens du jour où je suis arrivé avec ma première conquête. Il y avait encore les prix des nuits affichés sur le comptoir. Une nuit coûtait quinze euros mais tu ne m’en as fait payer que dix. Pourquoi ?— Sur le moment, vous m’aviez un peu attendrie. Vous me sembliez être un couple plutôt bien assorti et j’ai voulu faire jouer ma fibre romantique.— Je comprends mieux : tu es une grande romantique, toi. C’était à chaque fois pour cette raison ?— Non. Je t’avoue même que pendant un moment, tu m’énervais en venant au motel avec à chaque fois une autre femme à ton bras. Je te voyais même comme un simple coureur de jupons et j’hésitais à te faire payer plus que les prix indiqués. 
Florent fut surpris de s’entendre dire ce genre de chose. Il ne s’était jamais vraiment mis en couple. De ce fait, il ne réalisait pas que son attitude cavaleuse pouvait irriter certaines personnes. 
— Mais tu ne m’as jamais fait ça. — Non, c’est vrai. Tu avais beau courir les femmes mais j’ai constaté que tu les traitais avec respect, ce qui m’a un peu fait changer d’avis sur toi. De l’agacement, je suis passée à une certaine forme d’attachement. — D’attachement ?— Savoir qu’un jeune comme toi vient régulièrement visiter mon modeste lieu de travail me faisait du bien parce que ça me permettait de penser à quelque chose d’agréable pour tromper mon ennui. C’est pour ça que je me suis attachée à toi et que je t’ai accordé ces rabais. — Je n’aurais jamais pensé que mes visites pouvaient te faire ressentir ce genre de choses...
Florent changea de sujet et proposa à Rosalie de prendre une crème glacée en dessert. Les deux jeunes gens savourèrent leur glace et le jeune homme rangea le tout dans le lave-vaisselle. 
À son retour dans la salle à manger, il constata que Rosalie s’apprêtait à s’en aller. 
— Tu veux déjà t’en aller ?— Oui, je pense qu’il est temps pour moi. Merci en tout cas pour ce dîner et cette conversation. C’était très bon et très gentil. — C’est encore tôt. Tu es sûre que tu ne veux pas rester encore un peu ?— Non, ça va aller. Et puis, je suis sûre que tu as une conquête qui attend impatiemment que tu la retrouves ce soir. — Non, ce soir, j’ai décidé d’honorer une amie qui a fait beaucoup pour moi et avec laquelle je pense avoir noué une certaine complicité. S’il te plaît, reste. 
Florent fut surpris à la fois par la sincérité qu’il avait mise dans sa voix et par l’usage du terme "honorer" qui aurait pu être interprété dans son sens le plus torride. Il remarqua un sourire égayer le visage de Rosalie mais il ne sut quelle signification lui donner. 
— Puisque c’est ce que tu veux et que tu le demandes si gentiment, je veux bien rester encore un peu. — Parfait ! Je te fais visiter la maison ?— Avec plaisir. 
Florent guida Rosalie à travers la maison en commençant par présenter le salon et la cuisine. Il lui montra ensuite le jardin en lui expliquant ce que sa mère y cultivait. Au moment de monter vers les chambres, le jeune homme ressentit une grande anxiété. Si Manon se trouvait dans sa chambre au moment où il passait, Rosalie pourrait la reconnaître et découvrir le pot-aux-roses ! Il n’osa pas imaginer le choc que cela pouvait engendrer. Fort heureusement pour lui, lorsqu’il ouvrit la porte de sa chambre, ayant entendu leur conversation, sa jumelle avait eu la présence d’esprit de se cacher sous son lit. Soulagé, Florent acheva la visite de la maison par sa chambre. 
— C’est une belle maison. Je suis surprise que tu n’aies pas amené tes conquêtes ici. Cette chambre est beaucoup plus accueillante que celles du motel. — J’avais peur qu’elles soient gênées par la présence de ma soeur et de mes parents. Le motel est une option plus discrète et...— Et ?— Et... Non moins agréable. 
Saisissant l’allusion, Rosalie se mit à rire. 
— C’est à moi que tu penses en disant ça ?— Euh... Oui. Être servi par une belle femme, ça fait toujours plaisir. — Tu me flattes, là. Est-ce que tu serais en train de me dire que je te plais ?
Florent rougit. Une part de lui le pressait à lui répondre par l’affirmative en lui disant à quel point elle était belle et désirable ce soir. L’autre part lui commandait d’être plus réfléchi pour ne pas tout faire rater. 
— Tu es une vraie amie pour moi. Plus que ça, tu es la complice de mes ébats. Je crois que je me suis aussi attaché au motel parce que tu y travailles. — Seulement parce que j’y travaille ? Si tu ne me trouvais pas jolie, tu viendrais quand même au motel avec tes conquêtes ?
Comprenant le but de ces questions, Florent partit dans des réflexions qui vagabondaient dans tous les sens. Il comprenait ce que Rosalie voulait lui faire admettre mais il craignait de la froisser en lui disant ce qu’il s’était caché à lui-même trop abruptement. 
— D’accord, tu as gagné. Je vais jouer cartes sur table. Au début, je te voyais comme une amie complice de mes aventures mais j’ai fini par avoir d’autres opinions à ton sujet. Des opinions que j’ai toujours essayé de me cacher à moi-même pour ne pas avoir à les admettre. Je te trouve très belle et désirable. Très souvent, je me suis pris à vouloir avoir quelques années de plus pour pouvoir avoir une chance de te plaire. En fait, ce qui a fait que je me suis si bien débrouillé avec mes copines, c’est de t’avoir vue avant de passer à l’acte. 
Florent s’assit sur son lit, la tête entre les mains. Il pensait avoir gâché sa relation avec Rosalie à cause de cet aveu. Le jeune homme s’attendait à ce que la jeune femme s’en aille en lui criant de ne plus s’approcher d’elle mais il fut surpris de la voir s’assoir à ses côtés et lui caresser les cheveux. 
— Ne te mets pas dans cet état, Florent. Il n’y a rien de mal à trouver une femme jolie. Même si elle est plus âgée que toi. Et puis, rien ne nous oblige à être vraiment en couple.— Je me sens lamentable. Je te drague alors que je sais que je n’ai aucune chance. Je suis bien trop jeune pour toi. — Il n’y a pas tant de différence d’âge que ça entre nous. Tu as quoi ? Vingt, vingt-et-un ans ?— Vingt-deux. — Ça va alors. J’en ai vingt-huit. 
Florent sourit intérieurement en songeant qu’il donnait au minimum la trentaine à Rosalie. Il reprit un peu contenance. 
— Je t’ai dit ce que je ressens. Mais toi, qu’est-ce que tu penses vraiment de moi ?— Tu es un jeune homme fantastique. Tu aimes vraiment les femmes et ça se ressent dans ton attitude. Je dois dire que les cris de certaines de tes copines s’entendaient jusqu’à la réception mais j’ai toujours trouvé le spectacle trop court. Je me suis donc posé plusieurs fois la question de savoir si une femme plus expérimentée pouvait te convenir. J’en suis arrivée à la conclusion qu’il t’en faudrait une pour te changer de toutes ces gamines et te valoriser davantage. — Et... Tu... Voudrais être cette femme-là ?— J’ai toujours été convaincue que je pouvais jouer ce rôle et, au vu de ce que tu m’as dit, je le pense plus que jamais. 
Florent se sentit soudain comme sur un nuage. Son anxiété avait fait place à un joyeux entrain. Même si les choses ne s’étaient pas tout à fait déroulées selon ses plans, il obtenait quand même ce qu’il espérait. 
— J’ai vraiment beaucoup de chance de t’avoir, Rosalie. 
Sur ces mots, il approcha son visage de celui de la jeune femme et l’embrassa passionnément. Rosalie lui rendit son baiser puis se retira en riant. 
— Je te sens très chaud ce soir. — Oui, je suis chaud. Tu ne peux pas savoir à quel point. 
Florent embrassa à nouveau Rosalie en faisant glisser la fermeture éclair de sa robe. N’ayant plus que sa petite culotte sur elle, la jeune femme retira le T-shirt du jeune homme puis fit tomber son pantalon au sol avant de caresser son sexe à travers son boxer. 
— Hum... Chaud et dur. Ça me plait. 
Florent lui sourit et s’agenouilla devant elle. 
— J’ai envie de jouer un peu. Je pense que tu vas aimer. 
Le jeune homme mordit dans le tissu et entreprit de retirer sa culotte à Rosalie à l’aide de ses dents, ce qui fit beaucoup rire celle-ci. Une fois nue, la jeune femme retira son boxer à Florent et s’agenouilla devant lui pour le prendre en bouche. 
— Non ! Pas comme ça. 
Florent invita Rosalie à s’allonger perpendiculairement à lui sur le lit et à lui prodiguer une fellation. 
— Comme ça, c’est plus sexy.
La jeune femme lui sourit et fit lentement coulisser ses lèvres le long de sa verge. 
À quelques mètres de la scène torride qui se jouait entre les deux jeunes gens, étant restée cachée sous son lit jusqu’au moment propice, Manon comprit que son frère était finalement passé à l’acte avec Rosalie et qu’il était temps de les observer tous les deux. 
Elle se dirigea lentement vers la chambre de Florent. Rosalie étant censée penser qu’ils étaient seuls dans la maison, la porte n’avait pas été fermée et elle pouvait bénéficier d’une vue imprenable sur les deux corps qui s’unissaient. 
En voyant Rosalie sucer la verge de son frère, Manon descendit sa main vers son entrejambe puis elle changea d’avis. Elle décida qu’elle se devait d’avoir un sexe pour elle. Elle retourna dans sa chambre pour s’y dévêtir et y récupérer son gode. À son retour, Manon s’aperçut que Rosalie s’appliquait encore dans sa fellation. Elle s’assit face à la porte de la chambre et se mit à sucer son gode tout en se délectant à la vue des ébats du couple. 
Rosalie finit par libérer le sexe de Florent et les deux amants changèrent de position. La jeune femme s’assit sur le lit tandis que son partenaire s’agenouillait face à elle pour lui prodiguer un cunnilingus. Dès les premiers coups de langue, Manon entendit Rosalie geindre de plaisir et, pour imiter l’acte à sa manière, descendit sa main entre ses cuisses et se caressa au rythme des coups de langue de Florent sur le sexe de la jeune femme. 
Au bout de quelques minutes, lorsque son frère cessa sa manoeuvre, Manon constata que son sexe suintait de cyprine, à l’instar de celui de Rosalie. 
— Hum... Tu m’as bien préparée, mon petit coquin. Je suis complètement trempée et prête à te recevoir. 
Rosalie s’allongea sur le dos tandis que Florent se plaçait au-dessus d’elle pour la pénétrer. De son côté, Manon se saisit de son gode et le fit entrer en elle jusqu’à la garde. En observant son frère, la jeune femme parvint à calquer le rythme de ses va-et-vient sur les siens. Ils furent d’abord lents, lui permettant ainsi de savourer la pénétration du gode. Durant un instant, Manon voulut se laisser aller à son propre rythme jusqu’à la jouissance mais elle finit par décider qu’elle devait jouir en même temps que Rosalie afin de mêler ses cris de plaisir aux siens. 
Florent accéléra le rythme de ses va-et-vient, à tel point que Manon entendait distinctement les chocs entre les bourses de son frère et les fesses de Rosalie. Manon mit également plus de vitesse dans ses mouvements, ce qui eut pour effet de provoquer des gémissements qu’elle mêla à ceux émis par Rosalie. 
Alors qu’elle se plaisait à se masturber aussi frénétiquement, Manon fut à la fois surprise et déçue de voir Rosalie et Florent changer à nouveau de position. La jeune femme se mit à quatre pattes sur le lit tandis que son amant se plaçait derrière elle pour la prendre en levrette. 
— Dis-moi, mon petit coquin, ça t’est déjà arrivé d’enculer une femme ?
Florent rougit, mû par un sentiment de honte. 
— Non, jamais. — Hum... Dans ce cas, je t’aurai quand même dépucelé dans un certain sens. J’ai hâte de voir comment tu vas t’occuper de mon cul. Si tu le fais comme pour ma chatte, tu devrais bien t’en sortir pour une première fois. 
Sans répondre, Florent inspira profondément et s’appliqua à lécher le petit trou de Rosalie, la faisant légèrement glousser. Manon, de son côté, sentit son excitation retomber quelque peu. Si elle avait récemment perdu sa virginité vaginale, elle n’avait jamais songé à mettre son autre orifice à contribution. S’accrochant à son objectif, la jeune femme mouilla deux de ses doigts avec sa salive et se caressa la rondelle jusqu’à ce que Florent s’enfonce dans le petit trou de Rosalie. 
Par prudence, Manon fit lentement pénétrer le gode entre ses fesses, appréhendant la douleur. Au bout des dix premiers centimètres, la jeune femme fut arrêtée par une première douleur. Elle tenta de faire des va-et-vient jusqu’à s’habituer à la sensation du sexe factice dans son orifice puis poursuivit la poussée jusqu’à atteindre les quinze centimètres. Manon dut manoeuvrer davantage pour s’habituer au gode et pousser les cinq derniers centimètres dans son petit trou. 
Avant de poursuivre, la jeune femme leva la tête vers le couple pour prendre connaissance du retard qu’elle avait pris sur lui. Florent pilonnait Rosalie de toutes ses forces, ses testicules butant contre son fessier dans un bruit mat. Prenant son courage à deux mains, Manon fit aller et venir son jouet en elle aussi vite qu’elle le pouvait, faisant abstraction de sa douleur qu’elle voyait déjà devenir plaisir. 
Au vu des râles de son jumeau, Manon comprit qu’il en était bientôt fini de la leçon. En portant son attention sur Rosalie, la jeune femme remarqua qu’elle se masturbait tout en se faisant sodomiser. Instinctivement, Manon l’imita. Grâce à cette manoeuvre, elle parvint à ne ressentir plus que du plaisir. Même le gode dans son petit trou lui paraissait désormais agréable. 
— Ah, Rosalie ! Je vais jouir !
Sur ces mots, Florent se pencha sur Rosalie pour lui agripper les seins et accéléra ses mouvements jusqu’à se sentir envahi par la jouissance. Rosalie se masturba de plus belle, immédiatement imitée par Manon. 
— Oui, vas-y, mon petit coquin : jouis sur mon cul !
Piqué au vif par cette invitation et par ses cris de plaisir, Florent se retira et éjacula sur le fessier de Rosalie qui jouit à son tour de concert avec Manon. 
Une fois remise de son orgasme, celle-ci se dirigea à nouveau vers sa chambre et se cacha sous son lit en attendant le départ de Rosalie. De leur côté, les deux amants se rhabillèrent et Florent guida Rosalie vers la sortie. 
— Alors, on peut officiellement dire qu’on est amants ?— Je pense que maîtresse et élève serait une meilleure façon de qualifier notre relation. — Oui, tu as raison. D’ailleurs, comment m’en suis-je tiré ?— Plutôt bien mais il te faut apprendre à dominer un peu ton instinct si tu veux tenir plus longtemps et pouvoir faire plus de choses. — D’accord. Et la prochaine fois qu’on se verra, ce sera quand ?— Quand tu veux. Je te donne mon numéro. 
Florent enregistra le numéro de son amie sur son téléphone. 
— Comme ça, tu pourras me contacter sans avoir à passer au motel. — Ça marche. Au fait, en parlant de "faire plus de choses", je regrette de n’avoir pas pu m’amuser davantage avec tes seins parce que je les adore. Ils sont magnifiques. 
Rosalie éclata de rire. 
— C’est ce que j’ai cru comprendre quand tu me les as malaxés juste avant de jouir. Ne t’inquiète pas. La prochaine fois, tu vas y goûter, à mes seins. Sur ce, encore merci pour le dîner et pour cette soirée. — Merci à toi, bonne soirée. 
Florent et Rosalie s’échangèrent un baiser puis la jeune femme quitta la maison. Alors qu’il remontait vers sa chambre, le jeune homme tomba nez à nez avec sa jumelle. 
— Ça s’est bien passé avec Rosalie, apparemment. Je t’avais bien dit que ça en valait la peine. — Oui, tu avais raison finalement. C’est bien pour nous deux. Je me forme auprès de Rosalie pour mieux te former ensuite. Sinon, ça t’a plu ?— Oui, beaucoup. Vous m’avez même dépucelée ce soir !— Ah bon ? Comment ça ?— Oui. Regarde. 
Manon montra à son frère le gode qu’elle s’était offert quelques heures auparavant. Florent en fut stupéfait. 
— Tu t’es acheté un gode ?— Ben oui. Il fallait bien que je te trouve un remplaçant pour ce soir. — Je vois. Tu deviens de plus en plus coquine. — Ben oui, il faut bien que je le devienne parce que...— Ne me dis pas pourquoi. Je le sais déjà. 
Manon sourit et changea de sujet. 
— Sinon, j’ai une question vérité pour toi : tu préfères les seins de Rosalie ou les miens ?
Se sentant un peu pris dans une question piège, le jeune homme manoeuvra comme il le pouvait. 
— Difficile à dire. Rosalie et toi avez les deux plus belles paires de seins que j’aie jamais vues. — J’espérais que tu dises les miens mais cette réponse n’est pas si mal non plus. 
Les deux jumeaux partirent dans un immense éclat de rire et se souhaitèrent bonne nuit en s’échangeant un tendre baiser. 
[ à suivre ]
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