De retour dans son appartement après les festivités de Noël, Sébastien se réveilla d’une nuit raccourcie par ses réflexions et son appréhension à raconter à Linda ses aventures vécues avec sa famille. Le jeune homme avait évidemment envisagé de passer cela sous silence et de faire comme si rien ne s’était jamais passé. Cependant, il avait fini par se dire qu’il ne souhaitait pas d’une relation basée sur des secrets. En buvant lentement son café brûlant, il composa nerveusement le numéro de sa petite amie sur son téléphone. Il ne dut attendre que deux sonneries avant que Linda ne décrochât. — Allô, mon cœur ?— Salut, ma belle ! Tu as passé un bon Noël ?— Oui, très bon. Il me manquait juste une chose : toi. Tu m’as beaucoup manqué.— Tu m’as manqué, toi aussi. D’ailleurs, c’est pour ça que je t’appelle. J’ai quelque chose à te proposer mais je ne peux pas te le dire au téléphone parce qu’il y a aussi autre chose que je dois te dire. Et il vaut mieux que je te le dise en face. Tu arriverais à passer chez moi aujourd’hui ?— Oui, bien sûr, mon amour. Ça te va si je passe vers onze heures ?— Oui, pas de problème. À tout à l’heure !— À tout à l’heure ! Lorsqu’il eut raccroché, Sébastien regarda l’heure affichée sur son téléphone. Neuf heures quinze. Cela lui laissait une heure et quarante-cinq minutes pour se rendre présentable et réfléchir à la façon dont il allait présenter les choses à Linda. Se dépêchant de finir son café, le jeune homme alla se brosser les dents puis enfila une chemise et un pantalon. Il consulta ensuite à nouveau son portable. Neuf heures trente. S’allongeant sur son lit, Sébastien se fit une représentation mentale de la chronologie des évènements qu’il avait vécus depuis l’été et révisa à haute voix les mots qu’il utiliserait pour les expliquer à celle qu’il aimait. Épuisé par ses efforts mentaux et le manque de sommeil, le jeune homme finit par s’assoupir. Il ne fut réveillé que par le bruit de la sonnette. Sébastien se leva à la hâte de son lit et alla ouvrir la porte avec un mélange de résolution et d’appréhension. La seconde monta d’un cran lorsqu’il vit le visage souriant de Linda en face de lui et sentit les lèvres de la jeune femme se coller sur les siennes. — Tu es toujours aussi belle, mon amour.— Tu n’es pas trop mal, non plus. En souriant, Sébastien referma la porte derrière eux puis reprit un air à la fois sérieux et anxieux.— Alors, qu’est-ce que c’est que ce truc que tu veux me proposer, mon cœur ?— Si tu n’as rien de prévu pour Nouvel-An, tu pourrais le passer avec ma famille et moi.— C’est une bonne idée, ça ! J’en serais ravie ! Mais pourquoi ne pas me l’avoir dit au téléphone ? C’est parce que je te manquais et que tu voulais absolument trouver un prétexte pour me faire venir ?— Tu m’as beaucoup manqué. J’ai énormément pensé à toi pendant les fêtes. Mais avant d’accepter ma proposition, il faut que tu saches où tu mettras les pieds.— Ouh là, ça a l’air grave, ton histoire…— Elle l’est peut-être. — Je t’écoute.— Pour faire simple, disons que nous ne sommes pas vraiment ce qu’on peut appeler une famille ordinaire ou normale.
— Comment ça ? L’instant que Sébastien redoutait venait d’arriver. En prenant une grande inspiration, le jeune homme continua ses explications en se disant que les prochains mots qui allaient sortir de sa bouche allaient être décisifs pour sa relation avec Linda. — Il nous est arrivé à plusieurs reprises d’entretenir des relations sexuelles entre nous. Sous l’effet de la surprise, Linda écarquilla les yeux. Reprenant un peu contenance, la jeune femme fronça les sourcils et interrogea Sébastien. — Tu es en train de me dire que tu m’as trompée avec les femmes de ta famille ?— En fait, oui et non. Ça a commencé avant notre rencontre. — D’accord. Dans ce cas, raconte-moi comment ça a commencé.— L’été dernier, je sortais d’une rupture particulièrement difficile. Je voulais garder cette douleur pour moi mais ma mère s’en est aperçue et a tenu à tout savoir. Je lui ai expliqué que la raison pour laquelle mon ex a rompu avec moi était que le fait que je considère les femmes comme des reines à satisfaire sur tous les plans et, notamment, sur le plan du sexe. C’est à ce moment-là qu’elle s’est proposée pour jouer ce rôle. Au début, j’ai refusé, mais elle m’a raconté une histoire qui m’a fait changer d’avis. J’ai donc eu des relations avec ma mère pendant un certain temps. Un jour, mes sœurs nous ont surpris et ma mère a été obligée de leur avouer ce que je lui avais raconté. Mes sœurs ont été touchées et elles ont décidé de se joindre à ma mère. J’ai aussi eu des relations avec elles puis il y a eu notre première rencontre dans le bureau de ma mère, après le procès. Le problème est que mon père a fini par surprendre la scène. Là encore, ma mère a dû lui expliquer ce qu’il s’est passé entre nous et mon père a décidé d’ajouter deux femmes à ma liste, à savoir ma tante et ma cousine. Sébastien fit une pause dans son récit afin de scruter la réaction de Linda. Cette dernière paraissait manifestement surprise d’entendre un tel récit mais souhaitait également le connaître dans son intégralité. Le jeune homme se résolut à poursuivre. — Un jour, ma tante et ma cousine sont venues à la maison avec l’un de mes cousins. Elles nous ont expliqué qu’il avait choisi d’être leur soumis. Evidemment, quand ma tante leur a proposé de s’amuser avec mon cousin, ma mère et mes sœurs se sont empressées d’accepter. Par la suite, j’ai voulu sortir de ce cocon familial et j’ai pris cet appartement. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé ma relation avec toi.— Ce que tu me racontes là s’est passé avant le début de notre relation. Je ne vais pas te le reprocher mais, je veux savoir, tu as eu encore des relations avec l’une des femmes que tu as citées depuis que notre couple existe ?— Oui, mais d’un autre genre.— Comment ça ?— Eh bien, disons qu’en voyant mon cousin se faire dominer, j’ai ressenti le besoin d’explorer cette facette de ma sexualité. J’en ai fait part à ma mère et elle est devenue ma maîtresse. Dans un premier temps, elle m’a demandé de réaliser quelques défis pour elle, notamment le fait que tu sois venue ici pour la « surprise » que je t’ai faite.— Attends… Tu veux dire que… le mec que j’ai baisé devant toi, c’était…— Oui, c’était mon cousin soumis. Quentin de son prénom. Te faire venir ici pour l’enculer était l’un des défis que ma mère m’a lancés. À nouveau, Sébastien marqua une pause dans son récit. Linda semblait encaisser le choc comme elle pouvait mais son regard incita le jeune homme à poursuivre. — Dans la foulée, mon autre cousin a éprouvé le même besoin que moi. Ma mère a mis ma tante au courant de ma situation et c’est comme ça que j’ai fini par avoir le même type de relations avec elle. Juste avant Noël, ma mère et ma tante ont décidé d’informer le reste de la famille de la situation. Au début, ils ont accepté la nouvelle sans trop broncher mais, après les fêtes de Noël, mon père et mon oncle en ont eu marre de nous voir, mes cousins et moi dans ce genre de relations avec nos mères. On a donc décidé d’arrêter nos relations depuis. Voilà l’histoire que tu devais connaître sur moi et ma famille.— Juste une question : quand tu as eu envie de tester la soumission, pourquoi en avoir parlé à ta mère et pas à moi ? Nous étions déjà ensemble à ce moment-là. — J’avais un peu peur de la réaction que tu aurais si je t’expliquais ça et puis cela me rassurait d’avoir une personne un peu plus expérimentée pour cela.— D’accord. Pour en revenir à ta proposition de passer Nouvel-An avec toi et ta famille, ça va peut-être te surprendre, mais la réponse reste la même qu’avant : oui. Ce fut cette fois au tour de Sébastien d’afficher sa stupeur. — Tu es sérieuse ? Malgré tout ce que je viens de te raconter, tu veux toujours passer Nouvel-An avec nous ?— Oui, je suis sérieuse. Ce que tu viens de me dire est assez choquant mais j’ai compris que ça a commencé bien avant qu’on se connaisse et que c’était difficile pour toi de sortir de cette situation. Et puis, je me doutais bien que ta mère, tes sœurs et toi aviez une complicité hors norme au vu du fait que vous vous êtes mis à poil les uns devant les autres sans la moindre gêne après le procès. — Donc, tu veux toujours de moi dans ta vie ?— Bien sûr, mon amour. Je t’aime et je me réjouis de revoir tes sœurs et ta mère. Je suis sûre que, si elles sont toujours aussi coquines, on pourrait à nouveau bien s’amuser tous ensemble.— Pour mes sœurs, je pense que oui. Par contre, ma mère semble avoir décidé de s’assagir un peu me concernant. Tu rencontreras aussi ma tante, mon oncle, ma cousine et mes deux cousins, dont celui que tu as baisé ici même il y a quelque temps.— J’ai hâte d’y être. Ceci dit, je propose une répétition générale.— Une répétition générale ?— Exactement. Sur ce dernier mot, Linda noua ses bras autour du cou de Sébastien et lui donna un baiser langoureux que le jeune homme lui rendit. — Très bonne idée, ma belle. Sébastien entraîna Linda par la main jusque dans sa chambre puis le jeune homme retira son t-shirt à sa petite amie, découvrant sa poitrine dénudée qu’il s’empressa d’embrasser et malaxer. La jeune femme le laissa faire quelques instants puis lui ôta sa chemise. Les deux jeunes gens échangèrent un nouveau baiser emprunt à la fois de tendresse et de désir. Sébastien défit la ceinture du pantalon de Linda et fit glisser le vêtement au sol. Il fut imité peu après par sa dulcinée puis les sous-vêtements tombèrent à leur tour.Soulevant Linda de terre, Sébastien finit par la déposer aussi délicatement que possible sur le lit puis s’allongea à ses côtés. La jeune femme plaça ses jambes de part et d’autre de son corps puis se pencha pour prendre son sexe en bouche. Sébastien ne perdit pas de temps pour profiter du fessier et du calice qui s’offraient à lui. Tout en lui caressant les fesses et le bas du dos, il fit avidement jouer sa langue sur les deux orifices, provoquant des gémissements de plaisir de sa part. Au bout de quelque temps, Linda mit fin aux préliminaires. La jeune femme se tourna de manière à faire face à Sébastien. Se saisissant de sa verge à sa base, elle la fit lentement entrer dans son intimité. Dès qu’elle se fut totalement empalée sur son sexe, Sébastien la saisit par les hanches et l’aida à exécuter un rapide mouvement d’ascenseur. La délectation ne mit que peu de temps à survenir pour Linda qui démontrait cela par des cris et des encouragements à l’attention de son amoureux. Presque terrassée par ses va-et-vient, Linda se libéra de sa position et s’allongea pour trouver un peu de confort. Sébastien se positionna face à elle puis promena son pouce sur le petit trou de la jeune femme qui répondit à sa demande implicite par un hochement de tête. Sébastien pénétra aussi doucement que possible dans le sombre conduit. Lorsqu’il s’y fut totalement immiscé, il donna de puissants coups de rein à un rythme à intensité progressive. Sous les feulements et les stimulations de sa douce, le jeune homme put tenir quelques minutes avant de sentir la jouissance l’envahir. Dès qu’il sentit ne plus pouvoir continuer, il se retira et finit par répandre sa semence sur le ventre et les seins de Linda. Les deux jeunes gens s’accordèrent quelques instants pour reprendre leurs esprits. Allongés dans les bras l’un de l’autre, ils reprenaient peu à peu leur souffle. — On a été plutôt bons sur cette répétition, je trouve.— Oui, mon chéri, mais elle n’est pas tout à fait finie. — Comment ça ? Linda se leva et ouvrit le tiroir d’une commode dont elle sortit son gode-ceinture. — Tu te souviens de notre règle ? L’équité : si tu prends mon cul, je prends le tien en retour.— Ah oui, c’est vrai. Mais je suis complètement à plat, maintenant.— Ne t’inquiète pas. Je vais rester et surveiller ta queue. Dès qu’elle sera à nouveau droite, ce sera à mon tour de visiter ton petit trou. Il faut bien qu’on se prépare à toute éventualité, vu qu’on ne sait pas exactement ce que tes sœurs peuvent nous réserver.— Oui, tu as raison. Sébastien et Linda passèrent une bonne partie de l’après-midi à se reposer puis la jeune femme finit se servir de sa verge factice, rendant à son copain les coups qu’il lui avait donnés. Forts de leur complicité nouvelle, ils attendaient avec impatience le réveillon de la Saint-Sylvestre. [ À suivre ]
